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  • Pierre Boutang : « Le seul horizon politique, le Prince chrétien

    Conférence donnée à Marseille, le 3 mars 1988, sous la présidence de Pierre Chauvet, au siège de l'Union Royaliste Provençale. Titre : « L'horizon politique, le Prince chrétien ». [Durée : 1 h 46]. 

    Nous hésitons toujours à diffuser cette conférence – pourtant exceptionnelle - de Pierre Boutang. 

    A cause de sa médiocre qualité technique, pour commencer : l'enregistrement a presque trente ans ; et, même pour l'époque, ce n’était pas un travail de professionnel…

    Ensuite, Boutang lui-même donne à sa conférence un aspect décousu, alors qu'elle est, en réalité, très construite. Ordonnée mais foisonnante et familière. A son habitude. D’ailleurs, ce soir-là, on est nombreux mais en famille.

    Qu'importe ! Une conférence de Pierre Boutang, d'une heure trois-quarts sur la situation de la France, de l'Action française, du royalisme français et, si l'on veut, de la mouvance maurrassienne, cela est sans analogue. Il n'en existe pas d'autre.

    Et quelle meilleure pièce à verser au débat rouvert par Jean Birnbaum dans Le Monde ! Il pourra y vérifier les rapports de fidélité – infidélité de Boutang à Maurras et à l'Action française, leur degré et leur nature respectives ; il verra si Boutang y apparaît comme « ce fils qui a mis à mort un père aimé et défaillant » ; il verra bien aussi s’il y trouve confirmation d’un Boutang « acceptant désormais la République » ; sans-doute constatera-t-il encore que parmi les sujets de préoccupation grave dont traite Boutang [l’islam, l’Allemagne, l’extrême fragilité de notre civilisation ... ] Israël – quoi qu’il aurait pu en dire – n’est pas du tout évoqué. Etc…

    Il y a, nous semble-t-il, une autre raison, conjoncturelle celle-là, de trouver un intérêt particulier à cette conférence. Donnée à Marseille le 3 mars 1988, elle tombe en pleine période préélectorale. Le 1er tour de l'élection présidentielle qui verra la réélection de François Mitterrand, est fixé au 24 avril, soit à moins de deux mois. En introduction, Boutang rappelle le sujet - pour lui en rien anachronique - de sa conférence : « le seul horizon politique : le Prince chrétien ». Il énumère les constitutions et les régimes, toujours faillis, que la France a connus depuis la Révolution ; il évoque l'échéance présidentielle toute proche, passe en revue les candidats, caractérise chacun d'eux en quelques phrases, non pas indifférent mais avec distance ou, si l’on préfère, avec détachement, et constate in fine pour situer son sujet dans le contexte politicien : « C’est très ennuyeux : Tout le monde s'occupe justement de ce qui n'est pas mon souci ».

    Y a-t-il là comme un exemple pour l’Action française et, au-delà pour les royalistes, les patriotes, d’aujourd’hui ? Nous le croyons. S’il faut établir une hiérarchie entre notre participation à l’enjeu électoral en cours [elle va de soi] et notre véritable horizon, l’avantage va à l’évidence au second terme. Telle est ici, nous semble-t-il, en la circonstance, la leçon de Pierre Boutang. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • A Alfortville, 150 immigrés clandestins prennent d’assaut la mairie socialiste !

    Dans la commune d’Alfortville dans le Val‑de‑Marne, près de 150 immigrés clandestins ont pris d’assaut la mairie pour se faire entendre. A 8 h 30 mardi matin, le hall de la mairie a été envahi par des migrants venus de toute la banlieue parisienne à l’appel d’un Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry. Le but de leur action, qui aura duré environ une heure, était d’obtenir un rendez‑vous à la préfecture pour « dénoncer les reculs opérés par l’autre loi Cazeneuve sur le droit des étrangers ».

    Le Parisien rapporte :

    « Notre collectif ne peut plus faire de dossiers groupés pour les demandes de régularisation, pointe Mamadou Diallo, le délégué. Sur Internet, il faut des mois et des mois pour obtenir un rendez-vous. » Quel rapport avec Alfortville ? « Le locataire de la mairie [le sénateur-maire (PS) Luc Carvounas, NDLR] assume le bilan du quinquennat de François Hollande, ayant voté en tant que sénateur un certain nombre de lois scélérates que nous combattons », expliquent les organisateurs.

    Cet incident s’est clos par l’intervention des forces de police qui ont délogé les occupants à l’aide de gaz lacrymogènes. Des bagarres ont éclaté avec les clandestins et quatorze d’entre eux ont été pris en charge par les pompiers.

    L’aspect marrant de la chose est que la municipalité socialiste d’Alfortville estime que cette opération est d’autant plus injuste « qu’Alfortville a été dès octobre 2015 une des premières villes de France à se déclarer favorable à l’accueil de migrants ».


    Alfortville : une manifestation de travailleurs… par leparisien

    https://fr.novopress.info/

  • ÇA SE PASSE COMME ÇA À SYNTHÈSE NATIONALE : ON SE RETROUVE, ON SE RÉCONCILIE ET ON PART À LA BATAILLE...

    Quand Street press.com (cliquez ici) souligne le rôle central de Synthèse nationale, ça donne :

    LES BANNIS DU FN FONT LISTES COMMUNES POUR LES LÉGISLATIVES

    Le gratin de l’extrême droite radicale fait front commun pour les législatives de juin. Les Comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen, les cathos tradi de Civitas, les natios du Parti de la France (PDF), la Ligue du Sud de Bompard, le Siel, ancien mouvement satellite du FN et même quelques royalistes de l’Action française se présenteront sous une bannière commune. Ils promettent entre 200 et 300 candidats et espèrent décrocher un financement public.

    LES FONDATEURS

    La rumeur progresse depuis de nombreux mois. L’idée du cartel viendrait tout droit du domaine de Montretout. Après son exclusion du Front en 2015, Jean-Marie Le Pen a ressenti le besoin de « regrouper les forces qui lui sont fidèles. C’est-à-dire beaucoup de monde », insiste Lorrain de Saint-Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne.

    Mais c’est le 2 octobre dernier, à Rungis, que l’affaire prend forme. Le boss du PDF, Carl Lang, Alain Escada de Civitas et Jean-Marie Le Pen partagent la tribune pour les 10 ans de la revue identitaire Synthèse nationale de Roland Hélie :

    « C’était la première entrevue entre les responsables de ces organisations. Ensuite, ça a abouti à une entente électorale en vue des élections législatives. »

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    L’accord est officiellement signé en début d’année et ce sont ces trois structures qui apporteront le gros des troupes. Selon Carl Lang, le Parti de la France devrait mettre 80 candidats au pot commun :

    « 40 hommes pour 40 femmes. Mais ce sera même peut-être un petit peu plus. Et moi, je serai candidat en Normandie, très probablement. »

    Civitas et les Comités Jeannes ne communiquent pas encore de chiffres précis, mais Alain Escada promet au moins 200 candidats.

    LES RALLIÉS

    Les 3 fondateurs font chauffer les téléphones.Contacté par Carl Lang, Jacques Bompard, patron de la Ligue du Sud, a rapidement accepté de les rejoindre. Si le député-maire d’Orange est certain d’y aller, sa femme, « pas très chaude », devrait passer son tour. Ce ralliement est un atout majeur pour le cartel. L’homme d’extrême droite pèse au niveau local. Joint par Streetpress, M. Bompard confirme l’accord trouvé avec le boss au crâne chauve du Parti de la France.

    Karim Ouchikh, président du Siel a aussi eu droit à son coup de téléphone. Depuis novembre 2016, le Siel a coupé les ponts avec le Front national dont il était un parti satellitaire. Exit les rassemblements bleu-marine, le parti est désormais « libre de ses prises de décisions ». Il devrait rejoindre le cartel qui porte l’autre face de la marque Le Pen, celle du père. « Des contacts sont effectivement en cours », confirme K. Ouchikh. Avant de détailler :

    « Pour être tout à fait sincère, nous sommes confiants [et devrions] parvenir à un accord signé avec cette droite d’unité nationale dans les tout prochains jours. Un cartel purement électoral et non un accord de partenariat politique. »

    Ouchikh promet d’« aligner au moins 70 candidats ». Des individualités viendront gonfler les rangs de l’alliance de l’ultra-droite. Des royalistes de l’Action française (AF) ont été approchés, confirme Élie Hatem. Le militant de l’AF a reçu un coup de fil de Jean-Marie Le Pen himself. Le Menhir verrait d’un bon œil sa candidature sous la bannière des Comités Jeanne :

    « Il se peut que je sois candidat. Mais cela n’engage que moi, pas l’Action française qui n’est pas un parti politique. »

    GABRIAC DANS LES STARTING-BLOCKS 

    Les candidats seront tous affublés des trois étiquettes principales : Civitas, Comités Jeanne et Parti de la France. Mais chacun sera libre de mettre en avant l’une ou l’autre des bannières. Alexandre Gabriac, candidat Civitas dans la 2e circonscription de l’Isère et fervent admirateur du père Le Pen, espère bien pouvoir profiter son aura :

    « Il y aura mon nom. Ainsi que Civitas. Puis l’idée, c’était de mettre “Avec le soutien de Jean-Marie Le Pen”, en bandeau simple. Mais il faut voir si cela colle avec les lois électorales. »

    Le fondateur des Jeunesses nationalistes, dissoutes après le décès de Clément Méric, entrera en campagne après les présidentielles. Exclu du FN en 2011, pour une histoire de bras tendu, il apprécie l’idée du cartel :

    « On a toujours été pour l’union des nationaux. Et là, c’est une très belle réalisation. Avec le soutien de Jean-Marie Le Pen qui est, au niveau public, un soutien inestimable. Surtout qu’on va sûrement se trouver face à des candidats estampillés bleu-marine. »

    La liste complète des candidats devrait être présentée à la presse, lors d’un raout organisé le 13 mai prochain. Mais quelques noms ont déjà filtré. Marie D’Herbais, ex-FN longtemps proche de Marine Le Pen, se présentera sous les couleurs de Civitas dans la 2e circo de la Sarthe. Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, sera candidat dans l’Oise.

    JEAN-MARIE PAS CANDIDAT MAIS EN CAMPAGNE

    Du côté des Comités Jeanne, aucune tête d’affiche à se mettre sous la dent si ce n’est Lorrain de Saint-Affrique qui nous a confirmé sa candidature en région parisienne. Sauf contre-ordre, Jean-Marie Le Pen ne devrait, lui, pas être au rendez-vous électoral. Impossible d’en causer en direct avec le prez’ : « il ne parle pas à la presse avant le premier tour », nous explique son secrétaire. Mais selon de Saint-Affrique, il devrait battre campagne et multiplier les réunions de soutien aux candidats du cartel.

    À la droite du Front national, nombreuses sont les organisations qui voient l’aventure d’un bon œil. Joints par StreetPress, le MNR fondé par Bruno Mégret, Henri de Lesquen, figure provoc’ du P.N.L et la Ligue du Midi de Richard Roudier se félicitent de l’initiative. Seuls Les Identitaires restent à bonne distance. Fabrice Robert explique ainsi avoir « cessé toute confrontation électorale avec le FN ».

    LE BANNI DE CHEZ LES BANNIS

    Et puis, il y a en un que les exclus du FN ne veulent même pas sur leurs listes. Yvan Benedetti,  exclu du Front en 2011 pour s’être publiquement déclaré « antisioniste, antisémite et anti-juif », sent un peu trop le souffre. Pourtant l’ancien président de l’Œuvre française, dissoute par Manuel Valls en 2013, a tenté de rejoindre le navire par un coup de téléphone à Thomas Joly du Parti de la France, resté sans réponse. Le Pen, lui, a décroché son portable, mais selon Benedetti, il a fait la sourde oreille :

    « Je lui ai dit que nous [Le Parti nationaliste français] présenterions peut-être quelques candidats et que nous étions disponibles pour une alliance électorale. Il m’a répondu qu’il verrait ça avec de Saint-Affrique. Mais ils font leur petite soupe à trois et n’ont pas répondu à mes différents appels ».

    MONEY, MONEY, MONEY,

    Chafouin Benedetti lâche le fond de sa pensée :

    « Ils veulent faire comme les grands mouvements en présentant des candidats partout. Ça n’a pas de sens si ce n’est pour essayer de récupérer un financement public. Ça n’a pas d’avenir. »

    Du côté du cartel, le premier à cracher le morceau, c’est Karim Ouchikh, le président du Siel :

    « C’est une démarche purement mécanique qui permet de créer des synergies afin d’obtenir l’accès au financement public. » 

    Pour obtenir un financement public, une structure politique doit recueillir au moins 1% des suffrages dans cinquante circonscriptions. Seul, aucun des partis de l’alliance ne peut ambitionner un tel résultat. Ensemble, tout devient possible, assure Lorrain de Saint-Affrique :

    « Si on présente plus de 200 candidats, il y a de fortes chances [d’obtenir un tel score]. Ensuite, il y a une clé de répartition entre nous, de manière à ce que les efforts de chacun soient récompensés par le financement public. »

    RIFIFI ENTRE MEILLEURS ENNEMIS

    Jusqu’où tiendra l’attelage ? Yvan Benedetti en remet une couche :

    « C’est un accord pour essayer de jouer aux grands. Pas de la politique. Le PDF est résolument contre Marine Le Pen. Jean-Marie finance sa fille et a appelé à voter pour elle. Et puis Civitas, on ne sait pas ce qu’ils veulent… »

    Aucune fusion post-élection n’est envisagée et les querelles d’antan pourraient remonter à la surface. Carl Lang ne s’est rabiboché avec Jean-Marie Le Pen que depuis 2015. Le prez’ l’avait mis à la porte en 2008. Et Le Pen ne parle toujours pas à Jacques Bompard, qui a quitté le FN avec pertes et fracas en 2005, comme l’explique Lorrain de Saint-Affrique :

    « Il est de notoriété publique que les rapports entre Jacques Bompard et Jean-Marie Le Pen n’ont jamais été améliorés depuis qu’ils ont rompu. Donc, il est difficile de se parler. Il n’y a pas eu de tentative d’ailleurs. »

    Le lieutenant de Le Pen semble d’ailleurs ignorer l’accord passé entre Carl Lang et le maire d’Orange. Mais Bompard, candidat aux législatives envers et contre tout, ne s’en formalise pas :

    « Moi, je passe un accord avec tous ceux qui le veulent. Si Jeanne ne veut pas de moi, ce n’est pas mon problème. »

    Reste à savoir comment réagira ce cartel face aux candidats estampillés bleu-marine. Civitas prône une bonne entente avec certains amis du FN. Le PDF, lui, ne veut pas en entendre parler.

    NDLR SN : il convient bien entendu de prendre tout cela avec le recul qui s'impose...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La panique!

    Marine tenait hier soir à Marseille sa dernière réunion publique avant le premier tour. D’un appel à la mobilisation l’autre,  celui  contre la candidate du FN se poursuit de plus belle. Dans le registre basiquement antinational,  on a pu lire la tribune  de Jean-François Dérec sur le site cornaqué par Anne Sinclair, Un très médiocre comique, engagé un temps dans une émission de Laurent Ruquier, dans lequel il empile les outrances sur le FN sous le prétexte de dissuader son « neveu » de voter Marine. Parrain de Sos racisme, mettant souvent en avant  son origine juive polonaise comme gage de sa bonne foi , le piètre  Dérec  n’en fut pas moins condamné en octobre 2012, par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour avoir traité un vigile de « sale nègre ». Quand on monte au cocotier pour  accuser la FN de racisme, la moindre des choses est d’avoir la culotte propre… n’est-ce pas Jean-François ? A l’autre bout de la chaîne, c’est l’ambassadeur  de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, auparavant en poste en Israël et à l’Onu, qui  dit tout le mal qu’il pense du FN dans Libération.  M. Araud qui s’était  déjà  ridiculisé par un tweet intempestif  déplorant l’élection de Donald Trump, « prendra sa retraite d’ici cet été » mais  son «  nom circule pour devenir conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron ». Dans le quotidien de Patrick Drahi,  M. Araud  apporte comme de juste son soutien  à son homologue, le tout aussi controversé  Thierry Dana, ambassadeur du Japon ayant fait part lui aussi de son antifrontisme  - la réponse que lui a adressé Bruno Gollnisch, qui a beaucoup circulé, a fait les délices  de nombreux diplomates en poste en Asie…

    « Depuis un café  huppé » de Manhattan où il est questionné, Gérard Araud débite surtout les mêmes poncifs, mille fois ressassés, les mêmes approximations et lieux communs sur le FN, l’Europe, les vertus de la démocratie libérale bruxelloise et de l’exode de nos jeunes diplômés vers la Silicon Valley. Hors-sol, coupé des réalités françaises  jusqu’à la caricature, M. Araud semble en effet posséder  toutes les « qualités » pour devenir conseiller de M. Macron, si par malheur pour le rayonnement de la France et le devenir des Français ce dernier était élu le 7 mai prochain.

    Dans Le Monde, le niveau de l’analyse reste toujours aussi pathétique sous la plume de  la dénommée Deborah Gutermann-Jacquet,  qui entend lever le voile ou arracher le masque du FN de Marine Le Pen. Psychanalyste lacanienne de son état, spécialiste de l’étude des genres (sic), collaboratrice comme il se doit du site de l’escroc intellectuel  BHL, La règle du jeu, Mme Gutterman-Jacquet, à défaut de profondeur,  ne fait pas  dans la finesse  mais dans la cuistrerie et le verbiage creux. « Rouge à gauche, bleu à droite, et bleu marine à l’extrême droite. Bleu marine, c’est bleu foncé, manière maligne de recouvrir le triste brun du fascisme. D’autant plus maligne que le mouvement de dédiabolisation repose sur la dissimulation du patronyme derrière l’exhibition du prénom, et l’association d’une redondance qui fait signe : l’ajout du bleu au Marine. » Mieux vaut en rire qu’en pleurer ! La prose de la brave Déborah est bien évidemment  encensée sur le site  régional  du  groupuscule d’extrême gauche Scalp qui se félicitait de  « l’appel des 500 psychanalystes à voter  contre Marine Le Pen et le parti de la haine », lors d’un forum organisé le 8 avril par l’Association de la cause freudienne (sic) qui a réuni… une  demi-douzaine de profs barbus, un punk à chien égaré, et une poignée de militants associatifs très,  très  fatigués… Le même raout dans une version plus médiatico-branchouille,  s’est déroulé mardi soir à Paris devant là aussi, un très maigre public.

    Plus classiquement, est-il rapporté aujourd’hui, pour le dernier conseil des ministres avant le premier tour, François Hollande a exhorté ses ministres à « se battre jusqu’à dimanche contre nos adversaires », en l’espèce Marine Le Pen,  François Fillon  et Jean-Luc Mélenchon… mais avec comme toujours une mention spéciale pour  la candidate national. Le plus impopulaire des présidents de la cinquième république a  demandé à ses derniers fidèles, comme il le fit au profit de Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen en 2002,  à «  appeler à voter sans barguigner pour le candidat qui sera face à Marine Le Pen, quel qu’il soit ».

    La gauche hollywoodienne suit elle aussi avec attention la présidentielle en France et prodigue ses conseils aux Français, ce qui s’avère souvent contre-productif. Après Madonna,  l’humoriste John Oliver (last week tonight)  sur la chaîne HBO,  c’est au tour de la  chanteuse  de variétés  sur le retour,  Cher,  d’exprimer toute la subtilité de sa réflexion politique sur twitter :   « À tout le monde : si le Front national, parti nazi et négationniste, et Marine Le Pan (sic) devient présidente, nous sommes baisés ! Ne dites pas que c’est juste la France, faites des recherches sur Google ! » On touche le fond ?

    Dans la même veine les acteurs  Danny Glover et Mark Ruffalo,  la scénariste et féministe Eve Ensler (à qui on doit l’inénarrable pièce  Les monologues du vagin) ont signé une pétition en faveur du vote Mélenchon  sur le site Move On. « Nous demandons aux progressistes français de s’unir au premier tour afin de garantir qu’un candidat progressiste passe au second tour, pour que les électeurs français n’aient pas à choisir entre le libéralisme des entreprises et le populisme xénophobe ».

    S’il est du dernier chic pour une partie de  la gauche bobo qui se pince le nez devant les salauds de pauvres et autres patriotes qui plébiscitent le  FN,  de voter pour le candidat socialo-trotskyste, il y a des soutiens moins glamour que d’autres. Outre les membres du show-biz cités plus haut,  le linguiste et philosophe libertaire  Noam Chomsky a également signé cette pétition  en faveur de M. Mélenchon.  Antisioniste militant, pro-palestinien,  il s’est prononcé également   contre la fin des persécutions dont est victime le  lanceur d’alerte  Edward Snowden, – comme Bruno Gollnisch et Jean-Luc Mélenchon notamment  qui souhaitent que  lui soit  accordé l’asile politique en France– mais aussi contre la loi liberticide Fabius-Gayssot.  Pas de quoi affoler outre mesure les sourcilleux gardiens  du dogme  tous ceux qui misent  sur le Tout sauf Marine .  Un cri de ralliement qui du  PS aux loges, de Bruxelles à Wall Street, de Mélenchon au Medef, s’apparente à un cri de panique.  Avec une fureur qui en dit long sur la peur des « élites » de se faire botter les fesses par la France d’en bas.

    https://gollnisch.com/2017/04/20/la-panique/

  • Terrorisme : lourdes menaces sur Marine Le Pen, inconséquence mégalo de Mélenchon

    Chez Mélenchon, la solidarité a des limites. Apprenant de la bouche du ministre de l’Intérieur que les têtes d’affiche à l’élection présidentielle étaient particulièrement visées par la menace terroriste, le patron de La France insoumise a, nous dit-on de télé en radio, « affirmé sa solidarité avec ses adversaires ».

    Une solidarité très sélective, toutefois.

    À François Fillon, ce message : « Totale solidarité face à la menace. Que notre campagne en complète opposition soit le meilleur des démentis au programme totalitaire des terroristes. »

    À Emmanuel Macron, celui-ci : « Émotion et complète solidarité personnelle. Que notre campagne et notre opposition républicaine soit (sic) la démonstration de l’échec du projet des violents. »

    Oubliée, Marine Le Pen, pourtant particulièrement visée… avant de rectifier en meeting ! On apprend, en effet, en lisant Le Figaro qu’à la découverte d’une menace imminente, « le ministre de l’Intérieur en personne, Matthias Fekl, prévient François Fillon. L’Unité de coordination et de lutte antiterroriste (Uclat) prend également attache avec le candidat pour lui annoncer qu’il passe en procédure “Uclat 2”, un degré intermédiaire dans l’échelle de la menace antiterroriste définie par ces policiers spécialisés (1 étant le niveau le plus élevé ; 4 le moins).

    Marine Le Pen est au niveau “Uclat 3”, Macron et Mélenchon, “Uclat 4”. »

    Mais cette menace terroriste qui se précise met en lumière une autre facette du personnage Mélenchon, dont les nouveaux airs de « bon papa » et la veste de garde-chasse ont fait oublier un peu vite sa mégalomanie naturelle.

    En effet, pour des raisons évidentes de coût et d’image – louer une salle coûte plus cher que d’occuper l’espace public, et 10.000 personnes sur le Vieux-Port de Marseille sont plus spectaculaires que 10.000 personnes au Zénith –, le candidat Mélenchon a choisi majoritairement les réunions de plein air. Jusqu’à s’offrir, le lundi de Pâques, une descente des canaux et la traversée de Paris en « péniche insoumise ».

    Certes, cela fait de belles images ; ça en met même plein la vue des badauds qui digèrent l’agneau pascal et les chocolats en attendant le « leader charismatique » devant l’Hôtel du Nord. Mais, surtout, cela coûte infiniment plus cher aux contribuables en forces de sécurité mobilisées !

    Comme l’expliquait notamment Alain Bauer dans l’émission « C dans l’air » ce 18 avril, sécuriser des meetings en extérieur, c’est beaucoup plus compliqué et infiniment plus coûteux que des meetings en salle, et « malgré les demandes dissuasives du gouvernement », certains candidats s’en sont donné à cœur joie : essentiellement Mélenchon, qui a privilégié l’extérieur durant toute sa campagne, Hamon dans une moindre mesure, et Fillon au Trocadéro.

    Multiplication des personnels déjà exténués, tireurs d’élite sur les toits… « Je ne suis pas sûr qu’ils se rendent compte de ce que cela représente en termes d’investissement pour ceux qui assurent leur protection, dit Alain Bauer. Que ce soit les policiers ou leur propre service de sécurité, la pression qu’ils leur mettent en faisant un meeting en extérieur plutôt que dans une salle les amène de temps en temps à prendre des décisions de com’ qui prennent assez peu en compte les dures réalités de la sécurisation. »

    Reste, enfin, la question du coût, exorbitant, que semblent totalement ignorer « ceux qui mobilisent des moyens aussi considérables sans vraiment en prendre en compte la portée, comme si le service public était à leur disposition ». Mais peut-être s’en moquent-ils, tout simplement ?

    Après tout, Mélenchon nous a promis une réforme fiscale particulièrement sanglante, alors un peu plus un peu moins… tant que c’est pour sa promotion, pas besoin de compter, on est là pour banquer !

    http://www.bvoltaire.fr/terrorisme-lourdes-menaces-marine-pen-inconsequence-megalo-de-melenchon/

  • Comment « Le Monde » expose sur une pleine pagne signée Jean Birnbaum que « Boutang reprend le pouvoir »

    Au printemps 2016, alors qu’il dîne avec François Hollande à l’Élysée, l’acteur Fabrice Luchini évoque ses lectures du moment. Le comédien confie qu’il est plongé dans un livre de Pierre Boutang (1916-1998), poète éruptif, philosophe difficile et journaliste ­cogneur, en son temps pétainiste et disciple favori de Charles Maurras à l’Action française (AF). « Vous lisez Boutang ! C’est l’écrivain préféré de mon père ! », répond Hollande, au grand étonnement de son hôte.

    Mais, en l’occurrence, le président se révélait simplement normal. Car Boutang, depuis l’origine, c’est l’histoire d’un père qui revient sans cesse harponner les fils, faisant retour depuis les lieux les plus divers : un dossier du « Figaro littéraire » et un souvenir de Bernard-Henri Lévy, un ­livre de Patrick Buisson, mais aussi un dialogue télévisé avec le philosophe George Steiner, une réunion de La ­Manif pour tous ou une revue de chrétiens pro-israéliens.

    Relation au père

    Bien sûr, on doit commencer par mentionner l’enjeu biographique. Rappeler la relation de Boutang à son propre père, ingénieur déclassé, camelot du roi et grand lecteur du pamphlétaire antisémite Edouard Drumont : « Un jour, j’étais chez Boutang à Saint-Germain-en-Laye, se souvient Rémi Soulié, auteur de Pour saluer Pierre Boutang (Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2016). Il a ouvert une commode, en a sorti une photo de son père, il avait les larmes aux yeux ».

    Mais Boutang le fils est à son tour ­devenu père, père biologique, père symbolique aussi, et l’aura qui est la sienne aujourd’hui reste largement liée à l’accueil protecteur que cet ogre normalien réserva aux jeunes gens venus frapper à sa porte. À ces fils adoptifs, Boutang parlait de Maurras, mais aussi de littérature et même du chanteur Renaud…

    Comme Rémi Soulié, Jean-François Colosimo, patron des Éditions du Cerf, fut de ceux-là : « J’avais 17 ans. Ce fut ­l’irruption du génie à l’état brut. Par la suite, quand je suis parti en Grèce, sans moyens, avec l’idée de vivre dans un ­monastère du mont Athos, Boutang me demandait au téléphone : “Où êtes-vous ? Donnez-moi votre adresse pour que je vous envoie de l’argent”. »

    Boutang a fait du lien paternel le fil rouge de sa vie mais aussi de sa pensée, et c’est ce choix qui lui confère aujourd’hui une influence renouvelée, au moment où une frange de la droite française renoue avec ce que l’écrivain hussard Antoine Blondin nommait « l’âge de Pierre »… Aux femmes et aux hommes qui cherchent à réarmer ­intellectuellement la famille réactionnaire, sa philosophie du père fournit des réponses dans au moins trois ­domaines : ceux de la filiation, du pouvoir et de la civilisation

    La filiation, d’abord. Plutôt qu’un territoire charnel, la France selon Boutang est une culture qui vous tombe dessus, une langue qui vous élit. Pour lui, l’héritage forme le seul horizon digne de ce nom ; c’est la gratitude qui nous jette en avant. « Dès le berceau, nous naissons avec une dette que nous n’avons pas contractée et qui est impayable : voilà l’idée anthropologique de Boutang », note la philosophe Chantal Delsol.

    Pendant Mai 68, Boutang enseigne au lycée Turgot, à Paris, et il sent d’emblée que l’insurrection en cours produira cette révolution du désir dont il combat certaines figures tutélaires : ­« Althusser à rien, Lacan à pas grand-chose », fredonne celui qui signera un essai intitulé Apocalypse du désir (Grasset, 1979). Au slogan soixante-huitard, « Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi ! », Boutang semble rétorquer : « Marche, compagnon, l’origine est devant toi ! » Cette origine détermine toute vie humaine, dit-il, et elle est indissociable de la différence des sexes telle que la Bible l’a fondée (un héritage peu présent chez Maurras,­davantage travaillé par la mort que tourné vers la vie).

    « Une vraie influence sur le mouvement royaliste »

    Ainsi n’est-il guère étonnant que la pensée politique de Boutang ait inspiré une partie de La Manif pour tous. Certes, celle-ci est souvent « boutangienne sans le savoir », précise Gérard Leclerc, éditorialiste au journal Royaliste et à Radio Notre-Dame. Mais le lien existe, et il n’est pas que théorique : « Boutang a une vraie influence sur le mouvement royaliste, qui a lui-même plus d’influence sur les droites qu’on ne le croit. Un certain nombre de gens liés à La ­Manif pour tous viennent de là, et même quand il n’est pas explicitement cité, Boutang pèse », ajoute Chantal Delsol.

    « L’Action française est un peu la ­franc-maçonnerie des réactionnaires, ­confirme Francis Venciton, jeune militant de l’AF Provence. Parmi les fondateurs de La Manif pour tous, pas mal de gens sont issus de l’AF ou l’ont fréquentée, et nous avons contribué à orienter son argumentaire. » Or pour ces royalistes qui nourrissent les nouvelles mobilisations de droite, la voix de Boutang compte à nouveau. Après avoir longtemps été effacé pour raison de querelles internes, son visage est réapparu sur les autocollants de ­l’Action française. « Boutang revient en force à l’AF, constate Axel Tisserand, auteur d’essais sur le royalisme. Il permet de penser au moins deux questions qui ont été remises au centre par La Manif pour tous : celle de la filiation et celle du consentement populaire. »

    Après la filiation, donc, le pouvoir. Là encore, il y va d’un déplacement par rapport à la figure paternelle de Maurras. Quand celui-ci refusait toute souveraineté populaire et ancrait le pouvoir du prince sur l’autorité et la légitimité, son disciple indocile insiste sur un troisième pôle : celui du consentement. Dès lors, les monarchistes peuvent sortir de l’impasse émeutière et devenir non plus les démolisseurs de la démocratie, mais ses veilleurs impitoyables. Acceptant désormais le fait républicain, ils exigent que le pouvoir soit incarné par un père populaire.

    Antisémite de ­culture

    Voilà pourquoi Boutang finira par soutenir la Ve République gaullienne : « Pour Boutang, de Gaulle réunit les fils de l’histoire de France en coiffant la ­monarchie d’un bonnet de Marianne », résume Jean-François Colosimo. Voilà aussi pourquoi Boutang peut inspirer une partie de la droite contemporaine, comme en témoigne Jérôme Besnard, essayiste et membre de l’équipe de campagne de François Fillon : « Boutang a compris que la crise de légitimité produite par 1789 était toujours ouverte. Quand on l’a lu, on sait que pour retrouver cette légitimité il ne faut pas avoir peur d’aller au peuple. Après tout, de Gaulle a réalisé son coup d’État sans qu’un seul coup de feu soit tiré… » Et en dernière instance, là encore, toute légitimité d’avenir exige de renouer avec l’héritage spirituel de la France.

    Pourtant, cet héritage est-il exclusivement chrétien ? Après la filiation et le pouvoir, nous voici venus au troisième enjeu, celui de la civilisation. Par rapport à Maurras, Boutang a peu à peu ­accompli, ici, un déplacement encore plus douloureux. Antisémite de ­culture, auteur de textes et de gestes où suintait la haine des juifs, Boutang a fini par considérer que le nouvel esprit du sionisme prenait le relais d’une chrétienté défaillante.

    Alors que l’Europe politique devenait une construction supranationale, Boutang regardait Israël avec tendresse, car à ses yeux cette nation perpétuait les formes que l’Europe abandonnait : un État souverain, un peuple en armes, une identité millénaire. « L’homme européen ne se trouve pas éminemment en Europe, ou n’y est pas éveillé. Il est, paradoxe et scandale, en ­Israël », écrivait Boutang dans son journal, La Nation française, en juin 1967, à la veille de la guerre des Six-Jours. 

    Une nouvelle alliance judéo-chrétienne 

    Cinquante ans plus tard, alors que des figures de droite, comme l’ancien ­ministre de la défense Hervé Morin, appellent à « israéliser » la France en termes sécuritaires, les textes de Boutang nourrissent les arguments de [ceux qui prônent une nouvelle alliance judéo-chrétienne : « Le lien de Boutang avec Israël, c’est le lien non seulement avec l’origine du christianisme, mais aussi avec l’origine comme telle, qu’il faut sans cesse reconquérir, assure ­Olivier Véron, le patron des provinciales, qui republie des classiques de Boutang, dont Reprendre le pouvoir (1978). Quand on prétend faire face au terrorisme islamiste, on ne peut pas se contenter d’invoquer la République, il faut remonter aux sources de la civilisation occidentale, à ses sources juives et chrétiennes, qui fondent l’idée d’une société. Pour Boutang, cela impliquait de désobéir à Maurras, qui défendait l’héritage catholique sans prendre au sérieux la spiritualité. »

    Et de fait, qu’il ait pensé la filiation, le pouvoir ou la civilisation, à chaque fois Boutang a relancé l’héritage de Maurras dans une forme d’infidélité fidèle qui ne pouvait le laisser en paix : « Boutang n’a jamais vraiment trahi Maurras, note François Huguenin, spécialiste de l’Action française. En 1942, il a rejoint Giraud en Algérie, pas de Gaulle. De même, il n’a jamais rompu radicalement avec l’antisémitisme, comme l’ont fait les chrétiens après Vatican II. Dans les deux cas, pour lui, cela aurait été tuer le père ­publiquement. Or si Boutang a bien tué le père, c’est souterrainement. Un jour, il a failli me foutre dehors parce que je lui avais demandé s’il entretenait un rapport filial avec Maurras. Il hurlait : “Vous ne savez pas ce qu’est la ­paternité !” J’avais touché juste… »

    En 1958, dans un article important ­publié par la revue Esprit, l’historien Jacques Julliard affirmait que la pensée de Maurras avait constitué le seul grand effort tenté, au XXe siècle, « pour donner à la droite française une doctrine ferme et cohérente ». Aujourd’hui, alors que les idées de cette famille politique ont à nouveau le vent en poupe, certains de ses enfants sont tentés de ­renouer avec Maurras.

    Mais son nom est définitivement ­associé à l’aventurisme impuissant et à la collaboration sanglante. Désireux de se rebrancher sur cette tradition sans avoir à en assumer les erreurs et les compromissions, les nouveaux réactionnaires se tournent parfois vers Boutang, ce fils qui a mis à mort un père aimé et défaillant… pour mieux maintenir en vie sa famille. Par Jean Birnbaum

    Le Monde n°22462 du 31 mars 2017. 

    Reprendre le pouvoir, de Pierre Boutang, introduction de Olivier Véron, Les provinciales, 2016.

    La Politique, la politique considérée comme souci, de Pierre Boutang, postface de Michaël Bar-Zvi, Les provinciales, 2014.

    Le petit boutang des philosophes, introduction à la philosophie de Pierre Boutang, par Henri Du Buit, Les provinciales, 2016

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