Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La baudruche du pseudo Jupiter se dégonfle-t-elle?

    C'est avec avidité, et une belle unanimité, que, dès le début de la semaine, les commentateurs de l'éphémère se sont rués sur un sondage d'opinion publié dimanche 23 juillet. Ce jour-là en effet l'AFP diffusait la nouvelle d'une baisse de 10 points, en un mois, de la cote de popularité du président Macron.

    Jusque-là, les mêmes commentateurs agréés, les mêmes instituts de sondage, les mêmes observateurs de girouettes en avaient fait le roi de la montagne. Certains pensent même que leurs pronostics pendant la campagne présidentielle avaient produit un effet auto réalisateur. À force de nous dire que c'est la mode, cela devient la mode.

    À vrai dire cependant, on attendait désormais avec impatience le commentaire ou l'enrobage des faits qu'en ferait le très boboïsant Castaner porte-parole du gouvernement, si habile ce 21 juillet, deux jours plus tôt à accuser le général Pierre de Villiers d’avoir été "déloyal dans sa communication" et d’avoir "mis en scène sa démission"(1)⇓ Il a donc certainement quelque chose à nous dire sur la chute vertigineuse de popularité du chef de l'État.

    Que s'est-il donc passé de si négatif entre juin et juillet ?

    Tout lui réussissait jusque-là nous démontrait-on.

    Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ?

    N'a-t-on pas dans cette séquence, républicaine en diable, franchement battu tous les records du genre.

    Or, les sondages ne sont en général invoqués, et approuvés, que lorsqu'ils indiquent ce que nous avons envie d'entendre. Chaque fois qu'ils donnent des résultats qui nous déplaisent, nous nous souvenons des vices logiques et scientifiques qui les décrédibilisent. Ils ne résultent certes pas d'une science exacte, mais ils nous disent quelque chose de la réalité de l'opinion.

    Et dans le cas précis les faits eux-mêmes sortent de l'ordinaire ;

    Le candidat Macron se réclamait d'une double appartenance inédite "et de droite et de gauche".

    Le chef de l'État dont on nous assure que le monde nous l’envie, alors qu'une bonne partie de l'Europe le regarde de plus en plus comme l'objet d'une dérision naissante

    La symétrie des erreurs explique en effet la généralité du désamour.

    À droite, la crise ouverte par les déclarations du président contre le chef d'État-major des armées n'est ni refermée ni même dénouée. Elle ne s'est interrompue par la démission du chef d'État-major des armées que d'une manière temporaire. Il subsiste hélas d’autres dommages difficilement réparables et le ministre de la Communication est venu en apporter l'aggravation. Cela confirme une impression générale : les dépenses que l'on qualifie ordinairement de régaliennes : défense nationale, diplomatie, missions de maintien de l'ordre, administration de la justice, missions fondatrices de l'État sont devenues des parents pauvres, occultées par celles, d'invention récente, qui mobilisent la démagogie clientéliste.

    À gauche, l'affaire des prestations APL, rognées de 5 euros, provoque un haut-le-cœur bien compréhensible. Elles ne relèvent pas, en principe, de l'État mais de la sécurité sociale. Versées par les caisses d'allocations familiales, ces dernières n'ont même pas été consultées, aboutissement d'un processus d'étatisation remontant au plan Juppé, à la réforme constitutionnelle de 1996 et aux ordonnances subséquentes. Cette affaire donne le sentiment plutôt écœurant que l'on cherche à faire des économies sur le dos des plus pauvres. Et elle confirme que le nouveau gouvernement représente purement et simplement la prise du pouvoir par les technocrates de Bercy, dès gens totalement coupés des réalités sociales  (2)⇓.

    Au centre, beaucoup de gens imaginaient la renaissance des débats et de la vie parlementaire. C'est le contraire qui s'est produit et la séance du 25 juillet a montré à cet égard que l'on peut toujours descendre plus bas.

    Le prétendu état de grâce n'était qu'un mythe. Reste à avoir désormais jusqu'où ira désormais le processus de désenchantement.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Et dans les colonnes du Figaro, s'il vous plaît... 
    2. cf. notre chronique du 20 juillet < a href="http://www.insolent.fr/2017/07/necessite-dune-rupture-avec-bercy.html">Nécessité d'une rupture avec Bercy 

    http://www.insolent.fr/

  • Grand texte XXXIX : L'Avenir du nationalisme français

    2146121067.jpg

    Le tome II des Œuvres capitales de Charles Maurras, sous-titré Essais politiques, s’achève par un texte court au titre prometteur : L’Avenir du nationalisme français. En exergue, on y lit la mention suivante : Ces pages forment la conclusion  du mémorial publié sous le titre POUR UN JEUNE FRANÇAIS chez Amiot Dumont, Paris, 1949.

    3265937604.2.pngMaurras y démontre comment « le nationalisme français se reverra, par la force des choses…»  Force des choses qui, aujourd'hui, semble bien s'exercer avec intensité, avec caractère d'extrême gravité et justifier la permanence ou le retour d'un nationalisme français, tel que Maurras l'illustre et le redéfinit ici. Par quoi ce très beau texte trouve toute son actualité.   Lafautearousseau 

    Rien n'est fait aujourd'hui, tout sera fait demain. 1.

    Il ne reste donc plus au Français conscient qu'à agir pour que sa volonté soit faite et non une autre : non celle de l'Oligarchie, non celle de l'Étranger. 2

    Reste le rude effort d'action pratique et réelle, celui qui a voulu maintenir en fait une France, lui garder son bien, la sauver de son mal, résoudre au passage ses crises. C'est un service trop ancien et trop fier de lui-même pour que l'œuvre amorcée en soit interrompue ni ralentie. Ceux qui sont de l'âge où l'on meurt savent qu'elle dépend d'amis en qui l'on peut avoir confiance, car, depuis plus de quarante ans, ils répètent avec nous : par tous les moyens, même légaux. Ayant travaillé ainsi « pour 1950 », ils travailleront de même pour l'an 2000, car ils ont dit dès le début : pour que la France vive, vive le Roi !

    L'espérance ne se soutiendrait pas si le sens national n'en était pas soutenu en première ligne. Mais là aussi je suis tranquille.

    Il est beaucoup question d'abandonner en tout ou en partie la souveraineté nationale. Ce sont des mots. Laissons-les aux professeurs de Droit. Ces messieurs ont si bien fait respecter leur rubrique, intus et in cute3, ces dernières années, qu'on peut compter sur eux pour ajouter du nouveau à tous les plus glorieux gâchis de l'intelligence 4. Les trésors du réel et ses évidences sont plus forts qu'eux. Ce qu'ils déclarent périmé, ce qu'ils affectent de jeter par-dessus bord ne subira pas plutôt l'effleurement d'une égratignure ou d'une menace un peu concrète, vous verrez l'éclat de la réaction ! Preuve que rien ne vit comme le sens de la nation dans le monde présent. Ceux qui voudront en abandonner une part ne feront rien gagner à Cosmopolis : ils engraisseront de notre héritage des nationalités déjà monstrueuses. Les plus grands faits dont nous soyons contemporains sont des faits nationaux : la prodigieuse persévérance de l'Angleterre dans l'être anglais aux années 1940-1945, l'évolution panslaviste ou plutôt panrusse des Soviets, la résistance que la Russie rencontre chez les nations qu'elle a cru s'annexer sous un double vocable de race et de secte, l'éclosion de la vaste conscience américaine, le retour à la vie du nazisme allemand, sont tous des cas de nationalisme suraigu. Tous ne sont pas recommandables. Nous aurions été fous de les imiter ou de les désirer tous. Nous serions plus insensés de ne pas les voir, qui déposent de la tendance universelle. En France, le patriotisme en avait vu de toutes les couleurs après la victoire de Foch : que d'hostilité et que de disgrâces ! De grands partis caractérisés par leurs « masses profondes », étaient lassés ou dégoûtés du vocabulaire français, il n'y en avait plus que pour le charabia marxiste. À peine l'Allemand a-t-il été campé chez nous, toutes ses offres de bon constructeur d'Europe ont été repoussées et le Français, bourgeois, paysan, ouvrier ou noble n'a connu à très peu d'exemples près, que le sale boche ; l'esprit national s'est refait en un clin d'œil. La patrie a dû avaliser la souillure de beaucoup d'hypocrisies politiciennes. L'usage universel de ce noble déguisement est une preuve de plus de sa valeur et de sa nécessité, qui est flagrante : on va le voir.

    Le nationalisme de mes amis et le mien confessent une passion et une doctrine. Une passion pieuse, une doctrine motivée par des nécessités humaines qui vont grandissant. La plupart de nos concitoyens y voient une vertu dont le culte est parfois pénible, toujours plein d'honneur. Mais, parmi les autres Français, surtout ceux du pays légal, distribués entre des partis, on est déjà et l'on sera de plus en plus acculé au nationalisme comme au plus indispensable des compromis. Plus leurs divisions intéressées se multiplient et s'approfondissent, plus il leur faut, de temps à autre, subir le rappel et l'ascendant plus qu'impérieux du seul moyen qu'ils aient de prolonger leur propre pouvoir. Ce moyen s'appelle la France.

    Lire la suite

  • Un entretien avec Arnaud Menu, directeur de Radio Libertés, dans Présent

    4wQBgd_q.jpg

    Interview d’Arnaud Menu, animateur de Radio Libertés.

    Radio Libertés a soufflé sa première bougie en juin. Pourquoi le groupe TV Libertés a-t-il éprouvé le besoin de lancer une radio et comment se porte-t-elle un an après?
    Plus exactement le 21 juin… Le groupe Libertés a décidé de lancer une radio pour la simple et bonne raison que nous voulons aller là où les gens sont, vivent, s’informent, se divertissent, échangent. Or la radio reste un média très utilisé par les Français, surtout le matin. Il était donc impératif pour le groupe Libertés de se doter d’une radio. Une radio généraliste dans laquelle beaucoup de gens peuvent se reconnaître. Radio Libertés se porte bien, notre audience est croissante, nous avons réussi quelques bons coups lors de Matinales spéciales. Nous sommes les seuls à avoir eu des partisans de Trump par exemple au matin de sa victoire. Nous avons également organisé des Spéciales Présidentielles et Législatives où notre analyse détonnait. Bien entendu, nous avons encore du travail à effectuer pour une amélioration pérenne.

    Qu’est-ce qui vous différencie des autres radios ?
    Le ton, la ligne, l’état d’esprit. Complémentaire de TV Libertés, Radio Libertés défend et promeut la culture française et la civilisation européenne. Nous donnons la parole à ceux que l’on n’entend pas sur les autres radios, tout en étant au cœur de la cité. Autant que faire se peut, nous donnons la parole à ceux qui politiquement, culturellement, économiquement agissent pour la France, ses racines y compris chrétiennes, sans oublier l’Europe. Nous refusons tout ce qui avilit l’esprit, l’âme, la promotion de la vulgarité, du bas, du laid. On pourrait dire in fine que Radio Libertés c’est la radio du Beau.

    Les émissions de TV Libertés et celles de Radio Libertés ne se marchent-elles pas sur les pieds ? Avec parfois des émissions similaires sur les deux antennes.
    Non, car dès le début Radio libertés a eu pour mission de redonner une seconde vie aux émissions de TV Libertés. Celles qui correspondent à un format radio ou qui nécessitent peu de travail de montage. De plus, certaines émissions comme « Têtes à Clash » sont faites pour TV Libertés et Radio Libertés. C’est un format fait pour les deux types de diffusion. Bien entendu, nous allons développer les programmes propres à Radio Libertés, mais tout en maintenant la reprise de programmes de TV libertés. Nous sommes un seul et même groupe…

    Vous avez hérité de beaucoup de transfuges de Radio Courtoisie. C’est du déjà vu ou plutôt du déjà entendu. Est-ce que vous n’avez pas le sentiment de refaire parfois une Radio Courtoisie qui se voudrait plus « fun » ?
    Je ne dirai pas du « déjà entendu »… Ces personnes ont été virées par l’ancienne direction de Radio Courtoisie, je le rappelle. Radio Libertés leur a permis de continuer à développer leurs thèmes, de recevoir les invités qu’ils souhaitaient tout en ne reproduisant pas le format des émissions de Radio Courtoisie. Disons que c’est le même ton mais avec un format différent. Il faut surtout préciser que d’autres émissions sont animées par des personnes qui ne sont pas issues de Radio Courtoisie. Radio libertés développe sa propre grille, son propre ton sans vouloir singer ce qui existe déjà. Nous ne refaisons donc pas une Radio Courtoisie, même en plus « fun ».

    Comment écoute-t-on Radio Libertés ?
    Uniquement sur Internet en vous rendant sur la page Radio Libertés du site de TV Libertés ou en téléchargeant l’application TV Libertés pour smartphone Apple ou Android. Nous émettons 24h/24 et 7j/7.

    Vous avez beaucoup évolué en douze mois. Quelles sont aujourd’hui vos émissions phares ?
    Bien entendu la Matinale, que j’anime avec Floriane Jeannin et Thibaud Bastide, que nous diffusons en direct du lundi au vendredi de 7 heures à 9 heures (et de 8 heures à 9 heures, pour la Matinale d’été, depuis le 10 juillet jusqu’au 28 juillet), une Matinale qui reprend les codes des Matinales des autres radios (chroniques, journaux, entretiens, reportages, etc.) mais en assurant un vrai travail de réinformation. Toutes les autres émissions que nous avons créées : Culture en libertés (le mardi à 18 heures) avec Anne Brassié, Le Journal de la réplique (le mercredi à 18 heures) animé par Bernard Antony et son équipe, Synthèse cliquez là (le jeudi à 18 heures) avec Roland Hélie et Philippe Randa, Fréquence Camisole (un vendredi sur deux à 18 heures) ou En attendant le Monde nouveau (un lundi sur deux) sont nos émissions phares. Vous pouvez les écouter, les télécharger, les partager en vous vous rendant sur le compte Soundcloud de Radio Libertés.

    2918355674.jpg

    L'émission Synthèse du 22 juin : Philippe Randa, Jean-Marie Le Pen, Roland Hélie et Pierre de Laubier (NDLR)

    Quelle est votre programmation musicale ?
    Principalement de la variété française, mais nous diffusons également du rock, de la musique classique, de l’opéra, de la musique médiévale, folklorique, celtique, de la country, du bal musette, ou des styles un peu plus pointus comme la new wave. Nous ouvrons également nos antennes aux styles que l’on n’entend pas ailleurs comme le Rock identitaire français. Oui sur Radio Libertés, vous pouvez écouter In Memoriam, FTP, Hotel Stella, Vae Victis ou Ile-de-France.

    Vous avez un point commun (entre autres) avec les journalistes de «Présent », vous vous levez avant 5 h du matin pour animer votre matinale. Comment tenez-vous le coup ?
    C’est peu dire que c’est sportif comme rythme de vie. En fait, chacun des animateurs de la Matinale ne la présente que trois fois par semaine. Ce qui limite en partie l’effort nécessaire. D’autant qu’aux deux heures de présentation j’ajoute pour ma part tout le travail de préparation de la Matinale du lendemain (en fait des cinq matinales), sans oublier tout ce que je dois faire pour la radio. Je me couche tôt en fait et ne sors pas la veille d’une Matinale. C’est la seule solution pour tenir. Et à force on s’habitue.

    Parlez-nous de vos projets pour la rentrée.
    Nous avons le projet de mettre en place une émission de libre antenne pour nos auditeurs. En effet, à l’instar de TV Libertés, le slogan de Radio Libertés c’est « Nous c’est vous ». Il est donc souhaitable de permettre ceux qui nous écoutent de pouvoir s’exprimer tout en évitant la vulgarité, la diffamation et les propos contraires à la loi. C’est le grand chantier de la rentrée.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier.

    Présent cliquez ici n°8905 du 20 juillet 2017

  • Les failles du Système : les repérer, les analyser, les exploiter – Intervention de Michel Geoffroy [rediffusion]

    polemia-moutons-588x330.jpg

    Introduction

    Lors de la Troisième Journée d’étude de la réinformation, organisée par Polémia, le 16 octobre 2010, à Paris, Michel Geoffroy s’est attaché à analyser les failles du système mondialiste, condamné à disparaître comme a disparu le système communiste. Mais l’histoire est comme l’herbe, on ne la voit pas… pousser. Il faut donc apprendre à détecter les signaux faibles ce qui procède de la réinformation.

    Par définition les signaux faibles ne figurent pas dans les gros titres des quotidiens et ne passent pas au « Journal de 20h ». Il faut donc apprendre à les découvrir car ils sont souvent cachés sous le fatras de « l’information » sidérante. En outre, les signes faibles ne bénéficient pas de l’effet d’orchestration, à la différence des faits politiquement corrects. Il faut donc une mise en perspective pour comprendre leur signification et leur dimension.

    Pour une simplication de lecture, le texte de l’intervention de Michel Geoffroy sera présenté en cinq parties sous les titres suivants :

    1. Les trois murs du système mondialiste
    2. Les similitudes entre le système mondialiste et le système soviétique
    3. L’ébranlement du mur médiatique : apprendre à détecter les signaux faibles
    4. Les fissures du mur médiatique : la montée de nouvelles dissidences
    5. Les fissures du mur médiatique : l’apparition de nouvelles lignes de fracture sociale

    1er Partie
    Les trois murs du système mondialiste

    La première partie de l’intervention de Michel Geoffroy est consacrée à la description des « trois murs » sur lesquels s’appuie le système mondialiste : le mur des intérêts économiques, le mur du politiquement correct, le mur médiatique.

    Le Système qui s’est imposé dans les pays occidentaux s’appuie donc sur trois murs :

    – le mur des intérêts économiques : c’est à dire celui des entreprises transnationales et des banques qui sont les seules vraies bénéficiaires du libre – échangisme mondialiste ;
    – le mur du politiquement correct ;
    – le mur médiatique : c’est le plus nouveau par rapport aux anciennes tyrannies car il se présente sous les apparences de la liberté, de la transparence et d’un bien de consommation.

    Ces trois murs se renforcent mutuellement: ainsi l’appareil médiatique occidental, principal vecteur du politiquement correct, est largement de nos jours dans les mains des puissances d’argent.

    On s’attachera plus particulièrement au mur médiatique.

    Le mur médiatique est idéologique : il se présente sous les dehors de l’objectivité (de « l’information ») mais il véhicule une vue du monde particulière qui est celle de la super-classe dirigeante et qui s’articule autour des principaux tabous suivants:

    • L’idéologie des droits de l’homme ;
    • La promotion du déracinement et du cosmopolitisme c’est à dire de l’homme réduit à un atome social et sans obligations vis à vis de sa communauté ;
    • L’égalitarisme et la négation des différences humaines ; Le libre échangisme mondialiste (et les bienfaits de la disparition des frontières et des Etats) ;
    • La culpabilisation des européens.

    Le mur médiatique repose sur un décalage entre le monde réel et celui qui est construit et idéalisé par l’appareil des médias c’est à dire des écrans. Au début (années 1990), ce décalage était relativement limité, mais aujourd’hui il s’est accentué.
    Le monde des médias comme celui de la publicité est différent du monde réel.

    Le mur médiatique est enfin un filtre qui présente positivement la mise en œuvre de cette idéologie, qui ne donne la parole qu’à ses partisans, qui passe sous silence ses effets déplaisants et qui diabolise ceux qui la contestent.

    2e Partie
    Les similitudes entre le système mondialiste et le système soviétique

    Bien qu’il ait été mis en place après la chute du communisme en Europe, le Système présente un certain nombre de similitudes avec le système soviétique :

    1. une oligarchie dominante : la super classe mondiale ;
    2. une concentration des pouvoirs : politiques, économiques, culturels et médiatiques ;
    3. une idéologisation omniprésente de la réalité : au travers du filtre médiatique ;
    4. un système qui repose sur la contrainte (mais non physique) :
    • la censure politiquement correcte des opinions, la réduction de la souveraineté des Etats ;
    • la peur de perdre son emploi pour un nombre croissant d’occidentaux, c’est à dire la menace de la mort économique ;
    • le développement du contrôle social au nom de la sécurité (« lutte contre le terrorisme ») ;
    • la menace économique et militaire (ex. le chantage des multinationales en cas de second vote négatif des Islandais, faire revoter quand le résultat ne convient pas).

    https://www.polemia.com/les-failles-du-systeme-les-reperer-les-analyser-les-exploiter-intervention-de-michel-geoffroy/

  • Pré-vente du hors série de l'Homme Nouveau de l'été pour les lecteurs du Salon beige

    Un cadeau de L'Homme nouveau aux lecteurs du Salon beige :

    6a00d83451619c69e201b7c90f7f22970b-150wi.jpgPré-vente de notre hors série de l'été (jusqu'au 2 août pour les lecteurs du Salon beige) : L'Église dans la tourmente des guerres de Vendée.

    Frais de port offerts.

    À recevoir chez vous ou sur votre lieu de vacances.

    Avec les meilleurs spécialistes : Reynald Secher Anne Bernet, Stéphane Courtois, auteur du Livre noir du communisme, Jacques Villemain, Jean-Paul Argouarch etc. 

    Un numéro vérité à commander ici.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration, droit du sol, multiculturalisme: l’Italie découvre les débats français

    tarchi-immigration-italie-droit-sol-1200x728.jpg

    En Italie, pas un jour ne passe sans que la presse ne rapporte des faits divers impliquant des migrants. La semaine dernière, en Sicile, une contrôleuse de train s’est fait agresser par des immigrés clandestins montés sans billets ; une rixe a opposé Albanais et Nord-africains dans une prison, tandis que des migrants guinéens commettaient des déprédations près de la gare de Milan. 

    Il suffit de parcourir la botte pour constater la profusion de vendeurs à la sauvette africains, la plupart du temps paisiblement occupés à refiler leur camelote. Face à l’afflux incontrôlé de migrants (plus de 83 000 arrivées depuis le début de l’année), le gouvernement de grande coalition centriste appelle en vain l’Union européenne à la rescousse. Et propose d’instaurer le droit de sol, ce qui pourrait provoquer un nouvel appel d’air. Une révolution dans une contrée jusqu’ici préservée de l’immigration massive. Décryptage avec le spécialiste du populisme Marco Tarchi.

    Daoud Boughezala. L’Italie est en première ligne du défi migratoire qu’affronte l’Europe. Vos compatriotes souhaitent-ils majoritairement fermer leurs frontières aux migrants? 

    Marco Tarchi1. Selon les plus récents sondages, les retombées de l’immigration sont devenues la première préoccupation des Italiens et une majorité d’entre eux souhaite l’arrêt des flux. Cependant, une forte minorité se borne à demander la répartition des migrants – réfugiés ou immigrés pour des raisons économiques – parmi les pays de l’Union européenne.

    Lire la suite

  • Les vérités romaines d’Édouard Philippe

    2087838_sondage-pas-detat-de-grace-pour-le-tandem-macron-philippe-web-tete-0212105557990.jpg

    Franck Buleux EuroLibertés cliquez ici

    S’interroger sur le président Emmanuel Macron est naturel, n’est-il pas celui qui trace le destin national pendant, au moins, une mandature quinquennale ?

    Trois mois après son investiture, j’ai souhaité rappeler ce que pensait alors le député-maire du Havre, loin d’être Premier ministre, du candidat En marche ! Emmanuel Macron. En effet, il est intéressant, pour tester la cohésion (à terme) du couple représentant l’exécutif français, de rappeler l’estime portée par Édouard Philippe à l’homme, certes seulement candidat, qui le nommera Premier ministre dès la victoire de mai 2017.

    Pour ce – politiquement – proche d’Alain Juppé, à la barbe bien taillée, qui pratique la boxe (sport interdit par la Fédération sportive lorsque l’on porte un système pileux développé, mais passons sur ce sujet épineux…), le candidat issu du gouvernement de Manuel Valls n’a ni le charisme de Kennedy, ni les principes moraux de Pierre Mendès-France.

    Non, pour l’ancien élu normand aujourd’hui au sommet de l’exécutif bicaméral, Macron ressemble à Macron ou, plus précisément, à Naevius Sutorius Macro, dit Macron. Ce Macron (né en 21 avant J.-C. et mort en 38) était préfet – haut fonctionnaire – devenu, à la suite d’une révolution de palais, le conseiller de l’empereur Tibère. Certains historiens indiquent que ce dévoué Macron finit par étouffer Tibère.

    Le successeur de Tibère, Caligula, qui avait une relation intime avec l’épouse de Macron, finit par pousser le couple au suicide. Ce qui fut fait.

    Dans un article écrit pour le quotidien Libération le 19 janvier 2017, soit avant la révélation de l’affaire qui plomba la candidature du « candidat de la droite et du centre », Édouard Philippe rappelle malicieusement cette antique histoire tout en indiquant (pour se dédouaner ?) qu’il ne « souhaite cela ni à son homonyme ni à Brigitte ». Oui, Édouard Philippe appelle l’épouse du futur Président par son seul prénom, sans doute pour réduire la portée de ce personnage à son prénom. On n’oserait pas écrire machisme…

    Sans souhaiter la bunkerisation du couple Macron et le suicide comme expression finale d’une volonté politique fondée sur la trahison, Édouard Philippe, doux maire de la ville normande la plus peuplée, n’hésite pas à évoquer cette méthode de fin de vie.

    Rappelons que le livre Suicide, mode d’emploi écrit par Claude Guillon et Yves le Bonniec, paru en 1982 aux éditions Alain Moreau, fut interdit à la vente en France pour « incitation au suicide ». Mais Édouard Philippe, dont le jeunisme est un atout déclaré, n’était même pas encore, à cette époque, militant chez les jeunes (sic) rocardiens.

    Macron, le nôtre, est, pour son futur collaborateur, l’expression du populisme patricien. Et Dieu sait que le terme « populisme » est chargé d’une énergie on ne peut plus négative. Heureusement que le sectateur Philippe ajoute que le candidat Macron plaît « à ceux qui n’aiment ni Fillon, ni Le Pen ». C’est probablement le cas de ce juppéiste, partisan du « ni, ni » (ni Fillon, ni Le Pen), mais le 19 janvier dernier, il n’en a pas encore conscience. L’homme de Sablé est encore favori. Ce choix se concrétisera après l’affaire dite Pénélope. Comme quoi l’esprit ne vient pas toujours si rapidement aux « bien nés ».

    Pour l’héritier d’Antoine Rufenacht, ancien directeur de campagne de Jacques Chirac en 1995 et « tombeur » des communistes au Havre la même année, Emmanuel Macron « n’assume rien mais promet tout »… Laissons-lui la paternité de ce message et abstenons-nous de le commenter.

    Pour le sage du Havre, le candidat Macron est le « promoteur des autocars », à la fois « juvénile » et « cynique ». Quel portrait !

    Heureusement que notre futur Premier ministre étale sa culture de l’Antiquité romaine pour nous rappeler que la traduction latine « En marche ! » est ambulans.

    Depuis, Édouard Philippe, pourfendeur du « banquier technocrate » (je le cite toujours…) est monté dedans. À grandes enjambées…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Défense : Des Coupes claires qui ne passent pas [3]

    C’est peu de dire que le coup de rabot de 850 M€ imposé à la Défense, fait grincer des dents dans le milieu de la Défense. & ce jusque dans les rangs du pourtant très présidentiel LREM (La république en marche). Alors simple coup de vent ou début de fronde ? Quelques réactions pour nous éclairer. 3ème Partie.

    | Les armes cèdent à la toge.

    A rappelé à l’AFP, l’ancien patron de l’OTAN en Afghanistan et ancien chef d’état-major de la FINUL au Sud-Liban, le général Olivier de Bavinchove, qui déplore « un malentendu » entre deux « hommes de caractère » et juge normal que le dernier mot revienne au président. « Les armes cèdent à la toge. Cela me semble assez salutaire si on veut continuer à vivre en démocratie ».

    L’est-on toujours, se demandent quelques-uns ?

    | Mur budgétaire.

    A droite, Éric Woerth, nouveau Président (LR) de la Commission des finances del’Assemblée nationale, a avoué au Figaro « s’inquiéter en particulier pour le ministère de la Défense, qui est devant un mur budgétaire ». Woerth souhaitait  donc que la commission reçoive en audition le chef d’État-major des armées (CEMA), Pierre de Villiers.

    Trop tard…

    | Les régaliens à la tonte.

    « Sur les 4,5 milliards de coupes budgétaires qu’annonce le gouvernement, 1,5 sont faits dans les trois ministères dont dépend la sécurité des Français : l’Armée, l’Intérieur et la Justice ».
    Marine Le Pen.

    | Faute de l’exécutif.

    « On ne peut pas demander à nos soldats d’exposer leur vie pour nous défendre et ne pas, ensuite, leur donner les moyens de leur action (…) Il y a sur le plan matériel, comme sur le plan moral, la nécessité de soutenir nos forces armées. Le pire, c’est de leur donner beaucoup d’ambitions et peu de moyens. Si on réduit les moyens, réduisons les ambitions » notamment « les opérations extérieures ».
    Jean-Pierre Raffarin, ex-président de la Commission sénatoriale des Affaires étrangères & de la Défense.

    | Un effort ! Mais en… 2018.

    Dans son entretien accordée aux Échos, le Premier ministre Édouard Philippe de confirmer que l’ « objectif est de consacrer 2% du PIB en 2025, à travers plusieurs étapes, et nous allons le tenir ».

    « L’effort de Défense doit être encore plus intense pour défendre nos intérêts dans un monde plus instable, et poursuivre le processus de modernisation de nos équipements. Cela exige de tracer un chemin crédible d’ici à 2025 : il sera progressif »

    Quant aux coupes budgétaires, elles s’inscrivent « dans le cadre de l’effort interministériel, mais préservent les capacités d’action de la défense ». Et « Au final, le budget des Armées pour 2017 sera conforme à ce qui était prévu en loi de finances initiale pour 2017 ». Quant au ministère des Armées « Il y aura à son profit un effort supplémentaire, et ce dès l’an prochain »1.

    | Vraie & fausse confiance…

    Celles qu’évoque, le chef d’État-major des armées (CEMA) sortant, Pierre de Villiers, « la vraie confiance en soi » qui « réconcilie en soi et en l’autre ».

    « La confiance dans le subordonné, est, particulièrement, féconde (…) Comme chef d’état-major des armées, je mesure chaque jour davantage à quel point je suis dépendant de l’action de chacune et de chacun d’entre vous. Seul, je ne peux rien. Ensemble, rien n’est impossible ! » .

    « Méfiez-vous de la confiance aveugle. Parce que tout le monde a ses insuffisances, personne ne mérite d’être aveuglément suivi (…) Elle doit être nourrie jour après jour, pour faire naître l’obéissance active, là où l’adhésion l’emporte sur la contraire ».

    | Début de partie, en fait…

    « C’est l’un des charmes de ce beau pays de France, que les ministres de la défense successifs ne tardent jamais à découvrir débarquant à Brienne : pour Bercy, les décisions prises lors des conseils de défense ne sont nullement des arbitrages de la plus haute instance de défense du pays, présidée par le chef des armées, mais bien des bases de négociation de marchands de tapis. La nouvelle ministre des armées Florence Parly, ancienne du Budget, n’a donc pas dû être étonnée de voir les premiers coups de canif dans le budget de défense, avec le gel de 2,7 milliards d’euros de crédits officialisé il y a quelques semaines, et la proposition de réduire ce budget de 850 millions d’euros en 2017, dévoilée par le blog Secret Défense »2.
    Vincent Lamigeon, Supersonique.

    | Objectif 2%, rêve Parly ! Y a du boulot !…

    « Si la ministre veut vraiment tenir cet objectif, le combat contre Bercy s’annonce homérique. Car le chemin le plus direct pour monter aux fameux 2%, selon les calculs d’un récent rapport du Sénat sur le sujet, consiste en une augmentation de 2 milliards d’euros par an du budget de défense, et ceci dès le budget 2018. De quoi donner des boutons aux grands argentiers du ministère du Budget, en pleine recherche de 4 à 5 milliards d’euros pour renter dans l’épure des 3% de déficit maastrichtien. En gros, dans l’idéal, il faudrait que Florence Parly obtienne le dégel immédiat des 2,7 milliards, tue dans l’œuf le projet de coupe claire de 850 millions du budget 2017, et obtienne dans la foulée les deux précieux milliards »3.
    Vincent Lamigeon, Supersonique.

    | Coûts…

    « Au-delà de faire porter 20% de l’effort d’économies du gouvernement sur un ministère des armées pourtant défini comme prioritaire, la manière interroge également. Pour beaucoup de militaires, la sortie présidentielle a sonné comme une sorte d’engueulade paternaliste adressée à un enfant jugé trop turbulent. Or le budget de la défense n’est pas un cadeau fait aux militaires: c’est le prix à payer pour le modèle d’armée défini par le dernier Livre Blanc sur la défense. De même, l’objectif de 2% du PIB en 2025, ou 50 milliards d’euros pour les armées, n’est pas un mantra sorti de nulle part. C’est l’estimation, qui vaut ce qu’elle vaut, du coût d’une armée qui conserve ce modèle complet: une force de dissuasion crédible, une capacité à entrer en premier sur un théâtre d’opérations, des équipements au niveau, des effectifs bien entraînés en nombre suffisant »4.
    Vincent Lamigeon, Challenges.

    | De Villiers doit rester !

    « Je n’envisage pas le départ du général Pierre de Villiers. Son départ n’est pas d’actualité. Il y a plein de choses à faire, il y a la revue stratégique, la loi de programmation militaire avec un effort assez important qu’a reconfirmé le président de la République »,
    Jean-Jacques Bridey, président de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale.

    | De Villiers dans son rôle !

    « Je voudrais porter le débat sur l’aspect institutionnel (…) On a le chef d’état-major des Armées qui se rend où ? A la commission de Défense de l’Assemblée nationale, qui est une des commissions permanentes. Dans un huis-clos avec qui ? Les représentants de la nation. Encore heureux : le Parlement est censé contrôler l’exécutif. C’est notre rôle. J’ai bien compris que le président de la République souhaiterait être aujourd’hui seul sur tous les leviers de commandement mais en France il y a une Ve République, des institutions (…). ça envoie quoi comme message pour tous les autres futurs auditionnés à huis-clos de la commission Défense ? Que si le ton de l’échange avec les parlementaires censés contrôler l’exécutif ne convient pas au président, c’est peut-être, on va le savoir dans quelques jours, une sorte de limogeage habillé ? Ça en dit long sur la verticalité, et ça en dit long aussi sur le fonctionnement des institutions vécu par celui qui est censé en être le garant. Et on n’est qu’au début du mandat ».
    Luc Carvounas, député PS du Val-de-Marne sur Public Sénat.

    | Cherche LPM désespérément !

    « Vivement la loi de programmation militaire 2019-2025… Le Chef de l’Etat a laissé les militaires sur leur faim sur le plan budgétaire. Et c’est peu de le dire. Car, en dépit de la hausse du budget de la défense promise en 2018, les décisions du chef de l’Etat en matière budgétaire (2017 et 2018) posent des questions sur la crédibilité de la trajectoire vers un effort de défense à hauteur de 2% du PIB en 2025. Une ambition à nouveau confirmée jeudi par Emmanuel Macron. Soit plus de 50 milliards d’euros. Si on trace une ligne droite entre 2018 et 2025, la France doit faire croître son budget de la défense de plus de 2 milliards d’euros par an. Ce qui est ambitieux, très ambitieux. Trop peut-être ? Puisque le compte n’y est déjà pas en 2018 (1,3 milliard d’euros de hausse nette) »5.
    Michel Cabirol, La Tribune.

    | Un exécutif gêné aux entournures…

    « S’agissant du président Macron, exiger la démission du général de Villiers ne serait pas la meilleure des solutions. Comme il vient de le prolonger à son poste jusqu’en juillet 2018, il donnerait l’impression de se déjuger, d’autant plus qu’il n’a rien à lui reprocher, si ce n’est son verbe un peu haut lors de son audition devant les députés. Ensuite, ce serait perçu comme un geste d’autoritarisme et non d’autorité. Enfin, les militaires prendraient mal la chose, eux qui ont pu avoir l’impression d’avoir servi sa communication visant à asseoir sa stature présidentielle (…). Quant à la ministre des Armées, Florence Parly, qui se fait très discrète (hormis son entretien donné à RTL le 14 juillet), son agenda sera dominé par les question budgétaires cette semaine. Ainsi, elle rencontrera Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, le 20 juillet, dès 7h30 du matin. Auparavant, elle aura probablement à répondre aux question des députés lors de la séance des questions au gouvernement. Enfin, elle aura un entretien avec la Premier ministre, Édouard Philippe, le même jour où le président Macron aura un tête-à-tête avec le général de Villiers »6.
    Laurent Lagneau.

    Notes

    1 Les Échos (12 juillet 2017).
    2 Supersonique.
    3  Supersonique.
    4 Challenges.
    5 La Tribune .
    6 Opex360.com.

    http://www.voxnr.com/11980/defense-des-coupes-claires-qui-ne-passent-pas-3