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  • Ni Delphine, ni Danièle…

    Emmanuel Macron ne convainc toujours pas et si l’on en croit les enquêtes d’opinion il suscite un rejet d’une ampleur similaire à celui qui frappa son mentor François Hollande dés le début de son quinquennat.  Selon le dernier  baromètre KantarSofres-Onepoint pour Le Figaro Magazine, l’ex employé de la banque Rothschild  a vu sa cote de confiance chuter de 19  points depuis le mois de juin ( de  57 % à 38 %). Dire que les maladresses de son entourage n’arrangent pas les inquiétudes générées par ses annonces politiques  relève de l’euphémisme. Dernier épisode en date, la visite de son Premier ministre hier à Saint-Martin. Interpellé par une habitante de l’île sur l’incapacité du gouvernement à intervenir rapidement, efficacement pour  débloquer les fonds nécessaires afin d’aider nos compatriotes sinistrés par le passage du cyclone, Edouard  Philippe lui a rétorqué sur un ton hautain bien maladroit  qu’il « ( n’était)  pas (son) assureur » !  Réponse qui a été coupée au montage  dans le reportage diffusé hier soir par  le JT de TF1  relatant  cette visite…  Si M. Philippe estime que c’est déchoir que d’aller sur le terrain pour se colleter aux questions triviales des Français (qui ne sont pas tous des enfants),  il fallait qu’il  reste dans son ministère et refile la tâche au préfet ou à un membre de son cabinet…

    D’un malaise l’autre, le journaliste Frédéric Taddeï a fait part du sien dans les colonnes du Monde  au sujet de la présidence de France télévisions, confiée depuis 2015 aux bons soins d’une macroniste de choc, Delphine Ernotte. M. Taddeï, qui pilote aujourd’hui l’émission Social Club sur Europe 1,  a présenté avec brio et  intelligence  pendant dix ans   Ce soir (ou jamais !) sur France 2 et France 3. Elle permettait d’entendre des personnalités couvrant (quasiment) tout le spectre du champ politique et idéologique, très peu ou jamais invitées sur d’autres antennes. Autant de raisons  qui ont entraîné la relégation à des heures tardives puis la suppression  de son émission….

    Il a dénoncé dans  cet entretien « le  gâchis » engendré par la gestion de « Delphine Ernotte (qui)  ne connaît rien à la télé et est en train de casser le groupe. »  Mme Ernotte « prend aujourd’hui les gens pour des imbéciles »  et « fait une télé en fonction de ce critère ». « Plutôt que d’imaginer une nouvelle chaîne culturelle sur le web, les responsables devraient programmer des émissions culturelles sur France 2 ou France 3  à une heure décente. » Le journaliste rappelle au passage que  sa dernière émission en date sur le service public   Hier, aujourd’hui, demain,   qui  s’est  arrêtée au printemps ,  a été  délibérément supprimée elle aussi.  « Visiblement, cette émission intellectuelle dérangeait la direction. Elle était ambitieuse et faite pour être diffusée à 22 h 30. Elle ne l’a jamais été avant minuit ! Les patrons de chaînes pensent que les gens intelligents regardent de moins en moins la télé. Ce n’est donc pas la peine d’offrir des programmes exigeants. Je crois qu’ils ont tort ! »

    M.  Taddeï a eu droit aussi au coup de pied de l’âne de Manuel Valls lors de son passage le 5 novembre au Grand Rendez-Vous Europe 1/Les Échos/ CNews.  Le député de l’Essonne  apparenté LREM, interrogé sur l’affaire Tariq Ramadan, en a profité pour faire aussi le procès du journaliste. « Quand une partie de la presse progressistes, une presse de qualité – je pense aux Inrockuptibles, au Bondy Blog – quand on reçoit et quand on a reçu Tariq Ramadan, y compris sur Europe 1 et c’est toujours le même journaliste Frédé­ric Taddeï qui le reçoit depuis des années comme avant il avait reçu des personnalités comme Dieu­donné ou Soral, alors on abdique » a estimé l’ex Premier ministre.

    Inviter des personnalités de toutes  sensibilités, par souci de pluralisme, volonté d’exposer aux auditeurs toutes les facettes, tous  les acteurs participant au débat d’idées serait donc une abdication ?  Quel aveu !  Quel sectarisme ! Et surtout  une  nouvelle  fois quel mépris en effet pour l’intelligence des Français  constate Bruno Gollnisch.

    Au nombre des figures clivantes –et on le serait à moins- !- qui fut elle aussi invitée en son temps dans l’émission de Frédéric  Taddeï  sur  France télévisions, se trouve la franco-algérienne  Houria Bouteldja,porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR). Sa fiche wikipedia  la présente comme « une militante antiraciste engagée contre l’islamophobie et le néocolonialisme »…mais elle est  décrite également,  y compris au sein de la galaxie antiraciste, comme excitant au racisme antiblanc,  dont l’antisionisme cacherait même un antisémitisme ( anijudaïsme) rabique selon ses contempteurs.

    Mme Bouteldja se retrouve sous les feux de l’actualité par le biais de l’inénarrable député de La France Insoumise (LFI), Danièle Obono. Lors de son passage sur l’antenne communautaire Radio J, l’« altermondialiste», « afroféministe » et « antiraciste » Obono , attaquée par M. Valls pour sa «  dérive islamo-gauchiste » et sa proximité supposée avec l’humoriste Dieudonné,  a pris grand soin de  conspuer  ce dernier le décrivant  comme  un  « raciste » et un  « antisémite. » Mais Mme Obono, a suscité la gêne, la réprobation d’autres soutiens de Jean-Luc Mélenchon, à l’instar du délicat  Thomas Guénolé.  Elle a en effet refusé de dénoncer  clairement   les propos de sa « camarade  (qu’elle a connue) dans le mouvement antiraciste» Houria Bouteldja,    qui  lui ont été  soumis  sur l’antenne de Radio J: « les juifs sont les boucliers, les tirailleurs de la politique impérialiste française et de sa politique islamophobe. »  A dire vrai, il est exposé  dans le dernier  livre commis par Mme Bouteldja, Les Blancs, les Juifs et nousdes jugements encore beaucoup  plus radicaux, et ceux qui ne voudraient pas payer pour voir, peuvent écouter avec profit l’excellente notre de lecture sous forme  vidéo que  Michel Drac  a fait de cet ouvrage.

    Pour le reste, les atermoiements de Daniel Obono ne sont pas une gaffe de plus. Les déclarations de cette  militante antinationale ont leur  cohérence et illustrent d’ailleurs plus largement en quoi cette extrême gauche incarnée aujourd’hui principalement par les socialo-trotskystes de LFI  est  foncièrement antifrançaise, antipatriotique rejoignant en cela le mondialisme libéral. Elle est même condamnée à en rajouter sur ce terrain là, faute d’un réel soutien populaire de laFrance d’en  basNous l’écrivions  déjà  il y a un mois, le parti de Mélenchon ne peut prospérer qu’en agrégeant un certain électorat issu de l’immigration,  en flattant les ressentiments, une certaine haine de la France française bien réelle chez beaucoup de Français de papier.

    Une réalité qui ne doit pas conduire à museler cette extrême gauche là, mais à l’affronter sur le terrain des idées, lors de débats donnant aussi la parole au camp d’en face et pas seulement aux journalistes et politiciens du sérail . C’est aussi en ce sens que des émissions du calibre de celle qu’animait M. Taddeï sur le service public ont toute leur utilité en lieu et place de cette pasteurisation-uniformisation-neutralisation qui certes promet un bel avenir  aux médias alternatifs qui ne pataugent pas dans la pensée dominante.  Pour le pire parfois, on le voit, mais aussi pour le meilleur.

    https://gollnisch.com/2017/11/07/ni-delphine-ni-daniele/

  • BILAN SEMESTRIEL DE MACRON : UN MONARQUE QUI MÉPRISE SON PEUPLE

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    Si je devais faire un bilan des six premiers mois du mandat d’Emmanuel Macron, je serais bien embarrassé. Non que j’hésite à me prononcer : j’aurais tendance à dire qu’il est globalement négatif. Encore faut-il le prouver par des arguments, sinon irréfutables, du moins rationnels, et ne céder ni à la subjectivité ni aux apparences trompeuses.

    L’exercice n’est guère facile, d’autant plus que notre Président abuse de la communication, ce qui pourrait conduire à juger sa politique internationale sur sa poignée de main virile à Donald Trump ou sa conception de la famille sur le modèle livré clefs en main qui lui permet d’être en même temps époux, père et grand-père, ce qui, à trente-neuf ans, est un exploit digne du Quiz des records.

    Je retiendrais volontiers son arrogance, qui le conduit régulièrement à des dérapages verbaux : même si l’on n’est pas un inconditionnel des théories de Freud, ils sont révélateurs de son être profond. Il en avait déjà donné l’exemple comme candidat, traitant en Algérie la colonisation de « crime contre l’humanité », et comme ministre, déclarant à un ouvrier gréviste que « la meilleure façon de se payer un costard est de travailler ».

    Je ne m’attarderais pas sur sa chute dans les sondages, avec une cote de confiance de 38 %, car elle correspond à peu près à son électorat réel. Emmanuel Macron se moque des Français quand il prétend que ses grandes mesures politiques ont été approuvées par la majorité d’entre eux. Ou alors il se moque de la démocratie, ce qui pose un problème dans une république.

    Je lui reconnaîtrais d’avoir brouillé les cartes, en assurant qu’il ferait en même temps une politique de droite et de gauche. S’il a pu brouiller les cartes, c’est parce que le système était en crise et qu’à droite et à gauche, des médiocres ou des ambitieux – parfois les deux à la fois – se sont ralliés à lui pour sortir de l’ombre ou assouvir plus rapidement leur soif de pouvoir.

    Je lui reconnaîtrais surtout d’avoir choisi le camp de la mondialisation et de jouer au matamore face aux puissants de ce monde, qui le regardent avec condescendance ou le flattent pour lui faire croire qu’il est pour quelque chose dans la marche du monde. Il s’imagine mobiliser les optimistes contre le fatalisme, alors qu’il renforce partout les assises de la finance.

    Je constaterais qu’il est bien le Président des riches, comme le montre sa politique fiscale, le Président des « winners », comme on dit dans cette langue des affaires qu’il affectionne, et qu’il méprise « les petits, les obscurs, les sans-grade » qui triment pour vivre modestement, pour élever leurs enfants et leur donner une situation.

    Macron apparaît de plus en plus comme fidèle à la ligne technocratique qui l’a porté au pouvoir. Il n’a pour cap politique que de redresser l’économie à tout prix, fût-ce en fragilisant davantage les plus vulnérables ou en leur faisant l’aumône – par exemple, en supprimant progressivement leur taxe d’habitation qu’il compense par d’autres prélèvements.

    Macron nous promet une société sans âme, une France sans racines, un monde des échanges commerciaux. Son horizon, comme sa conception du mérite, se restreint à la réussite matérielle. Rien qui puisse susciter l’enthousiasme des Français ni leur donner envie d’aller de l’avant.

    Le bilan de Macron au bout de six mois ? Un monarque qui méprise son peuple, qui préfère l’Europe à la France, le monde à l’Europe et n’aime, finalement, que lui-même.

    http://www.bvoltaire.fr/bilan-semestriel-de-macron-monarque-meprise-peuple/

  • Entretien d’octobre 2017 de la Revue Militant

    L’entretien nationaliste en format vidéo numéro 15 pour octobre 2017 de la revue Militant en présence de son rédacteur en chef M. André Gandillon et accompagné de M. Florian Rouanet et de Mlle. Blandine :

    Sommaire sectionnable :
    – 0:55 – Quelle est l’histoire espagnol chronologiquement ?
    – 41:36 – Qu’en est-il aujourd’hui de l’héritage franquiste ?
    – 47:58 – Quelle est l’actualité qui frappe l’Espagne ?
    – 1:25:06 – Quelle sera son futur national proche ?

    https://florianrouanet.wordpress.com/2017/10/21/entretien-doctobre-2017-de-la-revue-militant/

  • Le Pen chez les kiwis

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    Georges Feltin-Tracol

    Le 23 septembre dernier, les électeurs néo-zélandais choisissaient une nouvelle Chambre des représentants. Le mode de scrutin de ce pays s’apparente au système électoral allemand auquel s’ajoutent sept circonscriptions réservées aux Maoris. En effet, contrairement à leur voisin australien où les Aborigènes subissent les affres de la misère, du chômage, de l’alcoolisme, de la toxicomanie et de la délinquance, les autochtones de Nouvelle-Zélande ont su préserver leurs traditions culturelles.

    Le Parti national conservateur-libéral du Premier ministre sortant Bill English arrive en tête avec 44,45% des suffrages et 56 sièges sans toutefois atteindre la majorité absolue. Les travaillistes obtiennent 36,89% des voix (46 sièges), ce qui est une surprise, car Jacinda Ardern, seulement âgée de 37 ans, a pris la direction de ce parti au mois d’août, suite à la démission fracassante d’Andrew Little. Après plusieurs semaines de tractations secrètes, Ardern est devenue Premier ministre grâce à un accord avec le Parti vert (6,27% et 8 sièges) et, surtout, New Zealand First (« Nouvelle-Zélande d’abord ») de Winston Peters (7,20%, 9 sièges).

    Né en 1945, cet ancien diplomate, fils d’un Maori et d’une Écossaise, a quitté en 1993 le Parti national pour fonder New Zealand First, un mouvement protectionniste hostile à l’immigration asiatique et musulmane. Propulsée troisième force politique de Nouvelle-Zélande, New Zealand First a participé à des coalitions avec la droite et avec la gauche. Considéré comme le « Le Pen des Antipodes », Winston Peters fut ainsi vice-Premier ministre entre décembre 1996 et août 1998, puis ministre des Affaires étrangères d’octobre 2005 à août 2008. S’il a maintenant choisi de gouverner avec le Parti travailliste, c’est parce qu’au cours de la campagne, Peters et Ardern ont défendu une réduction draconienne des flux migratoires, une politique économique plus protectionniste, la renégociation du Traité Transpacifique, la limitation de la spéculation immobilière et l’interdiction imposée aux étrangers d’acquérir des terrains néo-zélandais.

    La nouvelle alliance gouvernementale aurait pu être instable du fait des relations exécrables entre le Parti vertet New Zealand First. Cette difficulté a été contournée. Si Winston Peters devient vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, New Zealand First prend les ministères de la Défense, des Infrastructures et de l’Intérieur (c’est-à-dire de l’état civil). Le Parti vertobtient quatre postes hors du Cabinet et donc non soumis à la solidarité ministérielle.

    New Zealand First revient donc au pouvoir malgré des résultats décevants : 1,5% de moins et la perte de trois sièges. Les Néo-Zélandais ont saisi la complémentarité cruciale des questions sociale, identitaire et écologique. Après le cas slovaque où le Président socialiste du gouvernement Robert Fico dirige avec les nationalistes du Parti national slovaque, c’est un nouveau précédent pour les belles âmes qui savent que Jacinda Ardern présida en 2008 l’Union internationale de la jeunesse socialiste. En Autriche, le conservateur Sebastian Kurz a commencé à discuter avec les nationaux-libéraux du FPÖ. Mais, en cas d’échec, le FPÖ pourrait très bien s’entendre avec les sociaux-démocrates…

    Un certain parti politique français bien malmené cette année aurait tout intérêt à observer avec attention ces quelques exemples de dépassement des clivages politiques habituels à la plus grande fureur des stipendiés du Capital anonyme et vagabond.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°51, diffusée sur Radio-Libertés, le 3 novembre 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les Iles Fidji qui président la COP23 sont-elles en situation de vulnérabilité ?

    6a00d83451619c69e201b7c9319f2e970b-200wi.jpgLa COP23 a démarré avec son lot de contrevérités. Louis Daufresne a invité Stanislas de Larminat comme grand témoin sur Radio-Notre Dame ce 7 novembre. Une émission à réécouter en différé.

    Stanislas de Larminat a expliqué pourquoi la cause humaine des variations climatiques est loin d'être démontrée. Il a révélé pendant son émission que l’Académie Pontificale avait refusé tout débat contradictoire sur la question climatique.

    Les Iles Fidji qui président la COP23 sont-elles en situation de vulnérabilité ? L’invité de RND a mis en perspective l’idée de la hausse des océans. Certes quand ils se réchauffent, les océans se dilatent. Mais les mesures satellitaires chiffrent à quelques 1,8 ou 3,1 mm la dite hausse. Mais dans le même temps,

    • dans un mouvement horizontal, la dérive des continents les font se déplacer de 12 cm /an soit cent fois plus.
    • dans un mouvement vertical, un séisme peut les faire se soulever de 50 cm, puis rebaisser lentement au fil des années de 12 cm. C’est ce qui est arrivé après le séisme de 1997 et jusqu’en 2009
    • dans des mouvements oscillatoires, El Nino fait varier le niveau des océans le faisant passer périodiquement de 50 cm entre l’est et l’ouest du pacifique.

    Le niveau de la mer est loin d’être homogène.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bientôt un signe distinctif pour les membres de l’AfD ?

    Nous avions vu dans un précédent article la liste des persécutions commises contre les membres du parti populiste AfD (Alternative für Deutschland), qui ne sont pas sans rappeler ce que les militants du Front National ont subi pendant des années, avec l’approbation de ceux-là même qui couinent aujourd’hui quand on les chahute un petit peu…

    Le 2 novembre, le site de Lionel Baland annonçait la nouvelle suivante :

    « Une juridiction de Göttingen en Basse-Saxe a décidé qu’un locataire doit annoncer lors de la conclusion du contrat de bail au propriétaire, en raison des dangers que représentent les attaques gauchistes contre les immeubles, qu’il est membre de l’AfD. Sinon, il s’agit d’une « tromperie » qui annule le contrat de bail.  La personne victime de cette décision judiciaire est le président de la Junge Alternative, l’organisation de jeunesse de l’AfD de Basse-Saxe Lars Steinke. Il doit donc chercher un nouvel appartement ». Et bientôt un symbole pour désigner à la police de la pensée les membres AfD ?

    Depuis le précédent article, la persécution contre le parti populiste allemand, pourtant parfaitement républicain et indéfectiblement pro-israélien, comme l’a admis Raphael Ahren dans le Times of Israel du 24 septembre 2017,  n’a pas décrue. Rappels de quelques faits depuis la dernière recension :

    – Le 30 décembre 2016, à Cologne, l’AfD est interdite de manifester pour le nouvel an contre la présence de colonies de peuplement en Allemagne.

    – Le 24 janvier 2017 ; à Coblence, lors du Congrès des élus ENL.  Sept hôtels, de Coblence à Wiesbaden, ont annulé les réservations. Dans le huitième, Frauke Petry a dû se rendre directement du garage à sa chambre sans pouvoir passer par le restaurant. Le réceptionniste a refusé l’enregistrement de Marcus Pretzell. Un peu comme les Juifs qui étaient interdits de présence dans plusieurs catégories d’établissement en Allemagne…

    – Le 18 février 2017, à Paderborn, les nostalgiques de la RDA ont bloqué l’accès à un stand de l’AfD.

    – Le 5 mars 2017, à Elberfeld, Un stand de l’AfD a été détruit par des gauchistes et un membre de l’AfD âgé de 61 ans a été légèrement blessé.

    – Le 21 avril 2017, à Essen, la maison du candidat AfD au parlement régional Guideo Reila été taguée et sa voiture endommagée.

    – Le 22 avril 2017, les ennemis de la liberté tentent d’empêcher le congrès du Parti à l’hôtel Maritim de Cologne. La milice auxiliaire de Merkel a insulté des journalistes, confondus avec des membres de l’AfD, ont été insultés par des gauchistes. D’autres hôtels ont été assiégés par les contre-manifestants, car ils sont supposés héberger des délégués de l’AfD.  Les appels à perturber le Congrès avait été lancé par les partis des collabos de l’occupant américain (CDU, FDP et SPD), le parti des collabos de l’ancien occupant soviétique (Die Linke) et le parti pro-pédophile des Verts. Deux policiers seront blessés par les gauchistes. Ce fut lors de ce congrès que la ligne inutile et nuisible de la « dédiabolisation » fut mise en minorité.

    – Le 29 avril 2017, à Francfort-sur-le-Main, la façade de l’immeuble de Dominik Class, cadre de l’AfD, est dégradée.

    – Le 30 avril 2017 à Stuttgart, des gauchistes ont tagué la façade du cadre de l’AfD Udo Abzieher en pleine journée alors qu’il se trouvait chez lui. Des tracts ont été distribués dans les boites-aux-lettres des voisins et collés sur la façade d’Udo Abzieher. Les gauchistes ont distribué des tracts sur une place de la ville et un passant qui n’était pas d’accord avec cela a été frappé et a dû être hospitalisé.

    – Le 1er mai 2017, à Gaarden, La police a interdit la tenue d’un stand de l’AfD car elle estime ne pas être en mesure d’en assurer la sécurité.

    – Le 5 juin 2017, à Bitterfeld, Les vitres du bureau de l’AfD ont été fortement endommagées. Cinq suspects ont été arrêtés.

    – Le 11 juin 2017, il est révélé qu’à Duisbourg, le dirigeant de PEGIDA en Rhénanie du Nord-Westphalie, Marco Schneidereit, a vu, début juin 2017, sa voiture être incendiée par des gauchistes et l’extérieur et l’intérieur de sa maison attaqués à la peinture après que des vitres aient été brisées. Dans cette même ville, Frank Betke membre du parti social-démocrate SPD et tenancier d’un restaurant qui autorise l’AfD à y tenir chaque mois une réunion [comme tous les partis, syndicats ,..] a vu des gauchistes attaquer fin mai 2017 son bistrot à la hache et au marteau. Les huit vitres de l’établissement ont été touchées. Il avait auparavant reçu des lettres de menace. Frank Betke ferme donc son restaurant et licencie les cinq personnes qui y travaillent.

    – Le 12 juin 2017, il est révélé que plus de soixante attaques ont été conduites contre des bureaux de l’AfD situés en Saxe, depuis que ce parti est entré, en août 2014, au sein du Parlement du Land et dispose de bureaux dans chacune des circonscriptions électorales de Saxe afin d’y accueillir des citoyens.

    – Le 1er juillet 2017, à Augsbourg, ville si appréciée de Georges Marchais, un stand de l’AfD a été attaqué par plusieurs individus. Deux personnes ont été blessées, dont un homme de 68 ans qui a dû être hospitalisé. Plusieurs agresseurs ont été arrêtés.

    – Le 2 juillet 2017, à Lichtenberg, un membre de l’AfD a été attaqué et frappé par un individu devant un stand du parti. L’agresseur a été interpellé par la police.

    – Le 9 juillet 2017, à Taunustein, Une voiture de campagne de l’AfD a été attaquée à la peinture.

    – En août 2017, pendant la campagne des législatives, de nombreuses affiches de l’AfD ont été détruites quotidiennement par des gauchistes Rappelons que leurs idées ont été au pouvoir dans un tiers de l’Allemagne de 1945 à 1990, avec les horreurs que l’on sait, et sans qu’il n’y ait eu de véritable épuration. Pas étonnant que la mauvaise herbe stasiste repousse, elle squatte jusqu’à la Chancellerie…

    – Le 27 août 2017, les nostalgiques de la RDA parviennent à faire annuler le congrès de l’AfD en Saxe-Anhalt.

    – Petite anecdote plus amusante. Début septembre 2017, l’AfD avait décidé de placer son affiche dite « Lili » (on y voit une fillette blonde riante avec ce slogan : « « Lorsqu’elle aura 18 ans, Lili se réjouira encore plus du fait que ses parents aient voté pour l’AfD ») derrière une vitre blindée. 11 abrutis gauchistes se sont blessés en essayant de casser la vitre…

    – Le 8 septembre 2017, Le président de l’AfD de Basse-Saxe Armin-Paul Hampel a été agressé après un rassemblement électoral. Des apprentis dictateurs lui ont craché dessus et il a reçu un coup de poing au visage.

    – Le 5 octobre 2017, à Berlin, La voiture et la façade du chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Berlin Georg Pazderski ont été attaquées. Les pneus de la voiture ont été crevés et les vitres brisées. La façade a été attaquée à la peinture.

    • Suite à l’élection de 94 députés patriotes au Bundestag, s’en est suivi des campagnes de contestation du scrutin démocratique par des gens qui n’ont pas compris que l’ère du SED et du Parti Unique était révolue.

    Notons que le 26 janvier 2017, un document interne de l’AfD étudiait la possibilité de se doter d’un studio de télévision, d’une radio, d’un quotidien ou d’une revue et de livres d’auteurs favorables à l’AfD afin que le parti soit représenté adéquatement dans le domaine médiatique…

    Message personnel à la journaliste algérienne Nadia Daam : « Wesh, grosse, c’est ÇA du vrai harcèlement… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/bientot-un-signe-distinctif-pour-les-membres-de-lafd/82699/

  • POURQUOI LE DOW JONES ET LES BOURSES MONDIALES VONT BIENTÔT S’ÉCROULER

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    Marc Rousset

    Le Dow Jones a atteint le chiffre stratosphérique de 23 539 points vendredi dernier, tandis que le CAC 40 continuait sa remontée jusqu’à 5 517 et que le Bitcoin, autre indice de la folie spéculative en cours, se dirige allègrement vers les 10 000 dollars. Plus dure et plus violente sera, cette fois, la chute de Wall Street après les corrections de 46% en 1973, 41% en 1987, 39% en 2002, 54% en 2008 !

    Entre 1921 et 1969, soit pendant 48 années, le Dow Jones a été multiplié par 9, s’élevant de 80 à 720. S’il avait continué au même rythme tendanciel de long terme, il devrait donc être aujourd’hui, en 2017, de l’ordre de 6 300. Il se trouve qu’il est aujourd’hui à 23 539, soit à un niveau quatre fois plus élevé. Pourquoi ?

    Parce que Nixon, en 1971, en abandonnant l’étalon-or et la convertibilité du dollar en or, a fait place nette à l’impérialisme non justifié du dollar, au laxisme monétaire de la Fed et au crédit illimité. De 1969 à 2017, la dette globale des États-Unis (publique + particuliers + entreprises + institutions financières) a été multipliée par 47, passant de 1 500 milliards de dollars à 70 000 milliards de dollars.

    Pendant la même période, le PIB américain, lui, n’a été multiplié que par 19 au lieu de 47. Cela signifie qu’il faut 2,5 dollars de dettes aux États-Unis pour générer un dollar de PIB supplémentaire. Plus grave encore, le PIB états-unien a même baissé de 8 % depuis 2006 en termes réels, selon les chiffres calculés et ajustés par l’inflation de la société Shadowstats, même si les chiffres officiels indiquent une augmentation nominale trompeuse du PIB de 16%.

    Les dettes énormes et la création monétaire laxiste par la Fed n’arrivent donc plus à s’investir suffisamment dans l’économie productive réelle ; elles se tournent vers la spéculation, l’économie financière, les bulles et les mystérieux 2,5 millions de milliards de dollars des produits dérivés des banques.
     
    L’or, lui, paradoxalement, ne réagit pas car il est manipulé par la Fed et les banques occidentales qui font baisser les cours par des prêts d’or des banques centrales tout en intervenant sur les marchés papiers de l’or à terme ; les banques commerciales seraient bien incapables de fournir l’or physique des contrats à terme en cas de nécessité si tous les acheteurs demandaient livraison physique de l’or acheté.

    Le krach boursier à Wall Street est d’autant plus probable que la chute peut provenir également d’un écroulement soudain de la monnaie dollar. L’Iran demande à la Russie de Poutine d’éliminer le dollar pour les transactions en pétrole. La Chine continue son travail de sape dans le même sens par ses pressions sur l’Arabie saoudite et les pays producteurs pour accepter des cotations en yuan, par ses contrats nouveaux de pétrole en yuan-or, et en renforçant le rôle mondial de Shanghai, en collaboration avec Hong Kong, sur le marché de l’or où les livraisons doivent se faire en or physique.

    Si le ratio Dow Jones/cours de l’once d’or – qui était de 1 en 1980, pour passer à 42 en 1999, pour redescendre ensuite à 6 en 2012, pour remonter aujourd’hui à 20, en raison de la bulle boursière sur les actions et de la réévaluation toujours insuffisante du prix de l’or – devait passer en dessous de 0,5, Wall Street connaîtrait cette fois-ci un krach qui correspondrait à l’écroulement complet des Bourses mondiales, du système bancaire et du système financier actuel.

    Lire aussi cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Où est passée la France « d'en bas » ?

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    1955827291.jpgTRIBUNE - Maxime Tandonnet, expose ici en termes très concrets comment, tandis que la France d'en haut s'étourdit avec le phénomène#balancetonporc et bientôt avec les célébrations de mai 68 et des JO, ou d'autres encore, la France d'en bas et ses millions de chômeurs et de pauvres est oubliée [Figarovox, 24.10]. Cette fracture nous semble relever d'une certaine façon, tout en l'actualisant, de la vieille distinction maurrassienne entre Pays Légal et Pays Réel, si souvent reprise en toute occasion. Elle est annonciatrice d'affrontements et de violence. Maxime Tandonnet n'y apporte sans-doute pas les réponses qui seraient les nôtres. Mais il pose avec lucidité et pertinence les justes questions.  Lafautearousseau   

     « Tout cela va très mal finir » aurait déclaré en privé le président Sarkozy. Que voulait-il dire par là ? Deux France évoluent en parallèle et l'abîme entre elles, ne cesse jour après jour de se creuser un peu plus. 

    La France dite « d'en haut », ses milieux dirigeants, ses responsables publics et politiques, ses réseaux d'influence, ses médias radio-télévision, ses experts, ses milieux financiers, se porte plutôt bien.

    La personnalisation médiatique du pouvoir, autour du plus jeune président de l'histoire, atteint un niveau vertigineux, jamais égalé, oscillant entre l'exaltation et l'exaspération, dans un monde factice, illusoire, surmédiatisé, où le culte du chef est l'écran de fumée qui recouvre, de quinquennat en quinquennat, l'impuissance publique à régler les problèmes des Français.

    De même, les crises d'hystérie s'enchaînent à un rythme endiablé, venues des Etats-Unis, après l'affaire des statues dites racistes, la dernière en date autour des scandales sexuels et du « balancetonporc » comme le montre si bien M. Gilles Goldnadel.

    La course aux lynchages bat son plein comme dans un jeu de « soft terreur » ayant le déshonneur public pour guillotine. Dernier « suspect », dernier lynché: le député M. Lassale, longtemps coqueluche des médias. Nul n'échappe désormais au syndrome de l'arroseur arrosé, au spectre d'une dénonciation, pas même les bourreaux eux-mêmes, comme le couperet s'est un jour abattu sur la nuque des Robespierre, Saint Just et Fouquier-Tinville

    La fuite dans les commémorations solennelles est elle aussi de routine. Il est logique que cette France dite d'en haut s'apprête à célébrer mai 1968, son acte de naissance, avec son culte du nivellement et de la table rase, son « interdit d'interdire », ses « CRS = SS » et son individu-roi qui s'exprime dans le célèbre - et ambigu - « jouissez sans entraves ». De même, la France dite d'en haut s'enivre par avance dans l'éblouissement des jeux olympiques de Paris 2024, comme pour oublier le présent et le monde des réalités.

    Mais au-dessous du grand maelström hystérique, où en est la France dite « d'en bas », celle de la majorité silencieuse et des tracas de la vie réelle ?

    Où sont passés les 5 à 6 millions de chômeurs ? Les 2 millions de bénéficiaires du RSA ?, les 8 à 9 millions de pauvres et les 3,2 millions de mal logés ?

    Que ne ferait-on pas pour noyer dans un tumulte stérile la pire tragédie de l'histoire de notre pays depuis 1945, celle d'une France ensanglantée par le terrorisme islamiste ?

    Et qui parle encore des squats et des bidonvilles qui prolifèrent sur le territoire ? Où en est la crise migratoire, les arrivées incontrôlées en Europe de centaines de milliers de personnes victimes des passeurs criminels ? Où en est l'aéroport de Nantes, voulu par l'Etat, confirmé par référendum, mais bloqué par les zadistes ?

    Et la situation des cités sensibles, les territoires perdus de la République, les trafics qui y règnent, les phénomènes de communautarisme et de repli identitaire, la tragédie de leurs habitants surexposés à la violence et qui ne demandent qu'à vivre en paix ?

    Où en sont les milliers de collèges et de lycées en crise, où les professeurs débordés par le chaos, insultés, giflés, ne parviennent plus à faire leur métier de transmission des savoirs fondamentaux ?

    En 2017 s'est déroulé un événement politique d'une portée capitale, historique, passé quasi inaperçu : le taux d'abstention aux élections législatives, le cœur de toute démocratie, pour la première fois dans l'histoire, a dépassé les 50% signant ainsi le naufrage de la démocratie française, dans l'indifférence générale.

    Cette fracture entre les deux France, la France dite d'en haut qui se noie dans les gesticulations de sa bulle médiatique et la France dite d'en bas confrontée à la tragédie du monde réel, est la source de tensions explosives, qui peuvent s'enflammer à tout moment, sous une forme ou sous une autre, dans la rue ou par un vote de destruction en 2022. Certes, aucun signe d'une explosion imminente n'est aujourd'hui décelable mais rien n'est plus calme qu'un magasin de poudre, une demi-seconde avant l'étincelle.  

    Maxime Tandonnet est historien. Auteur de nombreux ouvrages, dont Histoire des présidents de la République (éd. Perrin, 2013) et Au cœur du Volcan, carnet de l'Élysée(éd. Flammarion, 2014), il vient de publier Les parias de la République (éd. Perrin, 2017). Découvrez également ses chroniques sur son blog.

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