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  • Jean-Marie Le Pen : « J'ai gagné tous mes procès contre le FN de Marine Le Pen »

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    Source Le Figaro cliquez ici

    EXCLUSIF - Jean-Marie Le Pen réagit à la décision de la cour d'appel qui maintient sa qualité de président d'honneur, et menace de se rendre au congrès du FN à Lille par « la force publique » si besoin.

    Le FIGARO - La justice vient de vous rendre raison en appel reconnaissant votre qualité de président d'honneur du FN. Comment vous sentez-vous ?

    Jean-Marie LE PEN - Mon avocat maître Joachim m'a avisé de cette bonne nouvelle. J'ai donc gagné tous mes procès contre le Front national de Marine Le Pen. Je salue une décision de la cour sans équivoque qui, non seulement maintien mon titre de président d'honneur, mais alourdie sévèrement les astreintes et les dommages et intérêts qui me sont dus. Je suis navré d'en arriver là, de faire ce genre de procès. Mais quand ils ont lieu, je suis ravi de les gagner !

    Cette décision vous permet, légalement, de vous rendre au prochain congrès du parti à Lille les 10 et 11 mars prochain, vous y rendrez-vous ?

    Cela paraît aller de soi ! Il est très probable que je m'y rende. Ma fonction de Président d'honneur m'oblige à suivre les activités du Front National. Or, le congrès est le cœur des activités du parti. Je crois qu'une multitude de changements sont à l'étude. N'ayant pas été convié aux derniers bureaux politiques où de nouveaux statuts ont été discutés, je ne sais encore pas quoi en penser.

    Le Front national a fait savoir qu'il vous interdirait pourtant l'accès au congrès ?

    Faire ce genre d'annonce à moi dont ils connaissent le caractère souple... Je m'y rendrai s'il le faut avec le recours de la force publique. C'est une violation de la loi. C'est un défi à la cour d'appel et au tribunal. Marine le Pen ne respecte décidément ni la justice, ni même les statuts de son propre parti. Cet acharnement extraordinaire, cette riposte au tac au tac à une décision qui leur est défavorable est assez pathologique.

    De nouveaux statuts seront adoptés lors de ce congrès, supprimant cette fois-ci définitivement votre présidence d'honneur.

    On peut supprimer la fonction, mais pas le titre qui m'a été donné! Il reconnaît l'activité que j'ai déployée pour ce mouvement pendant près de 40 ans. Cette suppression ne concernera que l'avenir, et donc Marine Le Pen, qui ne pourra pas devenir présidente d'honneur. Je dois dire que je ne la comprends pas très bien.

    Marine Le Pen défendra également lors de ce congrès un recours plus systématique aux alliances avec d'autres formations politiques, notamment lors des prochaines européennes. Qu'en pensez-vous ?

    Rien n'empêche le Front national dans la forme politique actuelle de nouer des alliances. Je n'ai personnellement rien contre tant qu'elles sont compatibles avec le programme du Front national.

    Serez-vous candidat à votre réélection lors des prochaines européennes ?

    Non. J'ai 35 ans d'activité parlementaire derrière moi. Je dois être le doyen, le champion en nombre de mandats de l'assemblée européenne. Maintenant, on ne sait jamais. Les circonstances peuvent conduire à des décisions inopinées…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Une enquête FBI en cours évoque les « millions » russes donnés par Moscou à la Clinton Foundation pour l’acquisition d’Uranium One

    Uranium One Clinton Foundation enquête FBI millions russes Moscou
     Selon la presse politique américaine, un informateur du FBI, Douglas Campbell, a témoigné devant trois commissions du congrès de l’existence d’importants virements de responsables exécutifs de l’entreprise nucléaire Rosatom sur les comptes de la Clinton Foundation afin de faire pression sur Hillary Clinton, alors secrétaire d’État des Etats-Unis. Moscou cherchait alors à acquérir la société nucléaire Uranium One et le fait est que les négociations ont abouti : avec l’approbation de Mme Clinton, la Russie a pu faire prendre le contrôle d’au moins 20 % de l’uranium américain – denrée stratégique entre toutes. Le rachat à 100 % a abouti en 2013.

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  • Le numéro de février de Politique magazine est paru : « L'homme de Davos »

    3970853321.4.jpgEt c'est un excellent numéro de Politique magazine, après les livraisons du dernier trimestre 2017. Nous publierons dans les prochains jours les analyses d'Hilaire de Crémiers. LFAR

    Au sommaire de ce nouveau numéro :

    UN DOSSIER : LACTALIS, pourquoi et comment 

    L'IMMIGRATION : la vraie question

    RELATIONS INTERNATIONALES : le déséquilibre

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    S’abonner à Politique magazine

  • Ces écoles où l’on ne parle plus français

    Loin des regards du monde politique, des parties entières du territoire font lentement sécession. Un processus inquiétant qui se manifeste dès l’école. 
    C’était une fin de journée d’automne. Hélène, une institutrice chevronnée, raccompagnait chez eux quelques élèves de la cité voisine. « Je m’y revois encore, raconte-t-elle. J’étais au coin de cet immeuble quand j’ai entendu qu’on m’appelait : “Madame la maîtresse, madame la maîtresse.” Je me suis retournée, j’ai vu deux petites filles voilées. J’ai dû faire un effort pour les reconnaître. C’était deux de mes élèves. Je leur ai demandé pourquoi elles étaient voilées puisqu’elles ne l’étaient jamais en arrivant à l’école. Elles m’ont répondu qu’elles allaient assister à leur cours d’arabe. » 
    La scène s’est déroulée dans une cité d’une petite ville au nord de Paris. On y arrive par le train. Dès la sortie de la gare, le regard découvre les magasins fermés, les stores baissés et l’impression que l’activité qui subsiste malgré tout a changé de visage : enseignes de restauration rapide, maisons à vendre, boutiques de téléphonie, supérettes bas de gamme, coiffeurs exotiques… Dans la rue, on croise des groupes de jeunes, maghrébins ou turcs, beaucoup d’Africains aussi, et des jeunes filles voilées. Cette ville, parmi les plus pauvres de France, compte une cité qui a longtemps défrayé la chronique avant d’être l’objet d’un programme de réhabilitation qui, si elle a changé la forme, n’a rien réglé sur le fond. C’est dans les écoles de cette cité qu’enseigne Hélène. 
    « Dans ma classe, il n’y a aucun primo-arrivant, mais les origines sont pour un tiers africaine, un tiers turque et un tiers maghrébine, explique-t-elle. J’ai quelques Picards, souvent issus de familles très défavorisées, des “cas sociaux”, comme ils disent eux-mêmes, et aussi quelques enfants de “gens du voyage” qui se sont sédentarisés. Pour la religion, c’est 90 % de musulmans. En tant qu’institutrice, ce qui m’inquiète au plus haut point, c’est que ces enfants, qui sont tous français, sont de moins en moins capables de comprendre notre langue. » Et de décrire une cour de récréation scindée en plusieurs groupes, définis non plus par l’ancestrale séparation entre le football, la marelle ou l’élastique, mais par la langue parlée : le turc, l’arabe ou le soninké. Le français a presque disparu. Les parents d’élèves, très impliqués, ont d’ailleurs récemment émis le souhait que le compte rendu du conseil de classe, qui leur est adressé, soit désormais rédigé en trois langues
    L’apprentissage du Coran est jugé prioritaire par les parents 
    Les conséquences sur le niveau scolaire sont dramatiques. « Je passe des heures à leur apprendre à lire, reprend l’institutrice. Ils accusent en moyenne deux années de retard. Et il faudrait ouvrir des créneaux d’enseignement de langues étrangères ? Est-ce qu’ils ont conscience au ministère qu’ici, c’est le français la langue étrangère ? » Les rapports avec les parents s’en trouvent considérablement compliqués. « Avant, il y avait toujours une grande sœur ou une voisine pour expliquer à la maman quel était le problème avec l’enfant. Aujourd’hui, on n’a même plus ça. On ne va pas quand même pas demander à l’Éducation nationale de payer des traducteurs, comme dans les tribunaux ? » Pour Hélène, aujourd’hui en fin de carrière, c’est l’arrivée des paraboles qui a tout changé. Les familles, qui regardent les chaînes de télévision de leur pays d’origine, n’entendent presque plus jamais parler notre langue. « Je dis aux parents : mettez au moins les dessins animés en français », se lamente l’institutrice. 
    La cité, où la nuit tombe doucement, est plutôt proprette, à l’exception de quelques bâtiments qui n’ont pas été refaits et qui se délitent lentement. L’œil exercé observe cependant quelques rassemblements suspects, quelques regards hostiles qui pèsent sur un véhicule inconnu, des commerces, qui n’étaient pas “licites”, récemment vandalisés, et même une voiture de la Bac en maraude, feux éteints. Hélène désigne du doigt l’immeuble où la scène qui l’a tant marquée s’est produite. Les deux petites étaient là, occupées à faire griller du maïs sur un barbecue de fortune. « Elles font comme chez elles, poursuit l’enseignante. Dans l’immeuble lui-même, les appartements sont ouverts, ils communiquent. C’est le village africain. On a quelques familles polygames. Quand les pères sont au pays, les mères s’entraident. Elles ne posent pas de problèmes, d’ailleurs. Elles bossent, les hommes aussi, et tous respectent l’école et les professeurs. » 
    Les “cours de Coran” évoqués ont lieu en fin de journée, deux heures par jour, cinq fois par semaine, comme une école complémentaire. La structure n’existe pas à proprement parler — il s’agit d’un ancien garage, d’un appartement privé, de l’arrière-salle d’un restaurant. Rien d’officiel, mais précisément cette clandestinité rend les pouvoirs publics impuissants. « Ils peuvent bien annoncer la fermeture d’une “école coranique”, il s’en ouvre une autre cent mètres plus loin huit jours plus tard », commente Hélène. À l’entendre, c’est inexorable, en tout cas ici, dans une région qui vit naître la dynastie capétienne. 
    Le problème n’est pas tant que des enfants musulmans apprennent le Coran, mais que cet apprentissage, jugé prioritaire par les parents, empêche des élèves déjà faibles, chez qui le français n’est pas maîtrisé, de faire leurs devoirs le soir, ou d’aller à l’étude et d’acquérir les outils nécessaires à leur intégration future. Au lieu de cela, ils s’imprègnent d’un matériau qui ne constitue pas un des éléments de base de la citoyenneté française, tant s’en faut. « Prenez les jeunes filles, insiste Hélène. Les familles n’ont aucune envie de les voir s’instruire. Elles ne maîtriseront pas le français, ne sauront jamais conduire, resteront subordonnées — on le voit bien avec les mamans, dont la signature n’a pas de valeur… » Et l’institutrice d’évoquer le cas d’une famille pakistanaise dont trois des cinq filles ont suivi un chemin identique. « À 15 ans, elles repartent passer de très longues “vacances” au pays où leur père, qui n’est pas pauvre, tient un commerce de tissus. Elles en reviennent enceintes et on apprend qu’elles sont mariées ou qu’elles vont l’être. Elles n’ont rien pu y faire et nous non plus. » À l’encontre du “pas de vagues” qui tient souvent lieu de mot d’ordre, une équipe éducative et sociale a tenté d’intervenir. L’affaire a pu être portée à la connaissance de la justice, qui a diligenté une enquête. « C’est terrible à dire, mais ça donne une impression de conquête lente, conclut Hélène en approchant de la gare. Une conquête qui passe par le ventre de ces jeunes filles. » 

  • Phénomène de masse ? Une société de drogués, c’est déjà presque une société de zombies ! D'accord avec de Benoist !

    Cet entretien donné à Boulevard Voltaire [8.02] pointe avec justesse, lucidité et pertinence un facteur important de désagrégation de nos sociétés dites occidentales. Il a raison de noter que ce phénomène a partie liée avec un certain capitalisme, tel qu'il s'est développé dans le monde moderne ou postmoderne. Les analyses d'Alain de Benoist - que nous partageons en l'espèce - intéressent bien-sur l'intérêt national et européen.   LFAR   

    559049583.2.pngL’éternel serpent de mer revient avec le débat sur une possible légalisation du cannabis. Certaines régions des États-Unis viennent, d’ailleurs, d’en autoriser la vente à « usage récréatif ». En France, le gouvernement annonce un aménagement des sanctions frappant ses utilisateurs. On se souvient que les Américains n’ont jamais autant bu que sous la prohibition. Le combat est-il perdu d’avance ?

    Précisons, d’abord, que la légalisation et la dépénalisation ne sont pas la même chose et qu’en France, les autorités ne s’orientent, pour l’instant, ni vers l’une ni vers l’autre. Selon la législation actuelle, les fumeurs de joints sont, en principe, passibles d’une peine d’un an de prison. Comme on compte environ 700.000 fumeurs quotidiens, si l’on appliquait la loi, il faudrait transformer des villes ou des régions entières en prisons. C’est donc une loi inapplicable – et il n’y a rien de tel, pour discréditer la loi, que de la rendre inapplicable. En rendant l’usage du cannabis justiciable d’une simple contravention, on rend au moins la loi applicable. C’est donc le contraire d’une dépénalisation. (Vous remarquerez que, dans l’immédiat, rien n’est prévu pour les drogués au Nutella.)

    Les stupéfiants sont aussi vieux que l’humanité. Il en était fait, autrefois, un usage religieux, chamanique ou divinatoire. Freud était cocaïnomane, Nabokov morphinomane, Rimbaud et Pierre Loti fumeurs d’opium, Antonin Artaud a eu recours à toutes les drogues, Ernst Jünger a essayé le LSD. Le problème ne commence vraiment que lorsque la drogue devient un phénomène de masse : une société de drogués, c’est déjà presque une société de zombies. Quant aux États-Unis, qu’on y légalise maintenant le cannabis (la coke et le crack s’y consommant déjà à la tonne) alors que fumer une cigarette dans la rue suffit presque à vous faire considérer comme un terroriste, disons qu’ils nous surprendront toujours…

    C’est en grande partie grâce à l’interdiction des stupéfiants, et donc à leur trafic, que nos « cités sensibles » demeurent relativement « tranquilles ». Si ces substances venaient à se retrouver en vente libre, les mêmes « banlieues » exploseraient pour de bon. Le prix à payer pour cette paix sociale vous paraît-il trop élevé ?

    Le principe du racket mafieux, c’est : Tu payes pour ta « protection » ou on casse tout ! La « loi des banlieues », c’est la même chose : Tu laisses faire le trafic ou ce sera l’émeute ! Cela n’a rien à voir avec une éventuelle légalisation du cannabis. Si celle-ci se produisait, les bandits et les voyous se reconvertiraient instantanément dans un autre trafic juteux, et la situation serait la même. Faire reposer la « paix sociale » sur des concessions faites à la pègre, cela revient à reconnaître que c’est elle qui a le pouvoir de décision.

    L’INSEE annonce qu’à partir du mois de mai, à la demande de l’Institut européen des statistiques, il va intégrer le trafic de drogue dans le calcul du produit intérieur brut (PIB). Faites-vous partie de ceux qui s’en indignent au motif qu’il est « immoral » de considérer que la drogue fasse partie de la richesse nationale ? 

    Ceux qui s’en indignent sont des naïfs : ils croient encore que l’économie a quelque chose à voir avec la morale ! Mais ce sont surtout des gens qui n’ont absolument pas compris ce qu’est le PIB. Le PIB ne mesure pas la richesse mais la croissance qui résulte de l’activité économique, sans s’interroger sur les causes de cette croissance ni sur la nature de cette activité. Le PIB ne mesure nullement le bien-être, mais seulement la valeur ajoutée des produits et des services ayant fait l’objet d’une transaction commerciale, quelle que soit la source, positive ou négative, de ces échanges. C’est la raison pour laquelle il comptabilise positivement l’activité économique qui résulte des accidents de la route, des catastrophes naturelles, de certaines pollutions, etc. La tempête de décembre 1999, par exemple, a été comptabilisée comme ayant contribué à une hausse de la croissance de l’ordre de 1,2 %. Le PIB, d’autre part, ne tient aucun compte de la dégradation de l’environnement ni de l’épuisement des ressources naturelles. Ce qui est stupéfiant, ce n’est donc pas qu’il intègre le trafic de drogue ou la prostitution dans ses statistiques, mais qu’il y ait encore des gens pour être en extase devant la croissance mesurée par le PIB.

    À l’instar de tous les autres commerces, celui de la drogue est désormais mondialisé. Le criminologue Xavier Raufer se désole que cette « économie grise », représentant près de 15 % du PNB mondial, intéresse assez peu les économistes et les politiques. Qu’est-ce que cela nous dit sur celui de nos sociétés ?

    Cela nous dit qu’à l’échelle mondiale, la part de l’illicite ne cesse de croître par rapport à celle des activités licites. Mais cela nous dit surtout, et c’est beaucoup plus grave, que les deux domaines deviennent de plus en plus indiscernables. Il y a belle lurette, en effet, que les profits faramineux des narcotrafiquants sont allés s’investir dans des sociétés industrielles et financières tout à fait légales, ce qui a encore renforcé leur pouvoir. Dérégulation aidant, pratiquement toutes les banques utilisent de l’argent sale, et très peu sont condamnées. Système capitaliste et crime organisé ont, ainsi, peu à peu fusionné. Entre le narcotrafic, le crime, la corruption, la spéculation à haute fréquence (à la vitesse de la nanoseconde), les contrefaçons et les pratiques frauduleuses, ce sont des centaines de milliards de dollars qui se promènent ainsi dans le monde. Lisez, à ce propos, le livre de Jean-François Gayraud sur « Le Nouveau Capitalisme criminel » (Odile Jacob, 2014). Il est éclairant.  

    Intellectuel, philosophe et politologue

     
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
  • Alternative für Deutschland : vers un réveil identitaire allemand

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    ALLEMAGNE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Réveil identitaire allemand : l’article du Figaro autour duquel nous avons construit cette majeure ne sait sur quel pied danser…

    Son titre : « Plongée dans le fief est-allemand de l’extrême droite » se veut naturellement ostracisant, alors que le corps du texte est beaucoup plus mesuré. Il faut savoir que si les journalistes se laissent parfois aller au politiquement incorrect, ce sont les rédacteurs en chef, aux ordres, qui imposent titres et intertitres, dans la droite-ligne de la pensée dominante. L’article parle ainsi sans le nommer d’un « nouveau parti [qui] a surgi, atteignant plus de 12,6 % des voix – score sans précédent depuis 1945 pour une formation qui revendique un nationalisme sans complexes ». Au lecteur de comprendre qu’il s’agit de l’AfD, Alternative für Deutschland…

    Que décrit le journaliste ?

    Un nationalisme en effet « sans complexe ». Il parle de « la lame de fond du réveil identitaire allemand dans les terres saxonnes de l’ex-Allemagne de l’Est ». Avec les manifestations du mouvement Pegida en 2014, les Allemands de l’Est se sont ainsi remis à chanter l’hymne national, y compris les deux premiers couplets occultés depuis 1945, dont le fameux « Deutschland über alles ! ».

    Un policier estime qu’« au moins 80 % des policiers allemands ont voté pour l’AfD », parce qu’« ils voient la réalité se dégrader ». L’homme exprime toute sa colère : « entre le virage à gauche de la CDU, la vague des migrants et le politiquement correct des médias ».

    L’Eurocratie bruxelloise est tout particulièrement honnie par l’opinion : « L’Europe des patries de De Gaulle et d’Adenauer, voilà le modèle, au lieu du monstre administratif actuel ». La politique anti-immigrationniste des pays du groupe de Visegrad, et entre autres de la Hongrie, est en revanche plébiscitée. « N’oubliez pas qu’ils ont vaincu les Turcs à Vienne, il y a 300 ans. Ils veulent préserver leur identité chrétienne ! »

    https://fr.novopress.info/

  • Émile Duport, les Survivants : « On est tous concernés par l'avortement »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Réfugiés » musulmans, il s’agit bien d’une invasion

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    Le rapport Europe’s Growing Muslim Population édité par le Pew Research Center le 29 novembre 2018 montre l’évolution supposée de la population musulmane d’Europe selon plusieurs perspectives, notamment avec afflux de réfugiés.

    Voici quelle est la situation en 2016 selon l’étude :

    • Plus de 20 % de musulmans : Chypre (25,4 %).
    • Plus de 10 % de musulmans : Bulgarie (11,1 %).
    • Plus de 6 % de musulmans : France (8,8 %), Suède (8,1 %), Belgique (7,6 %), Pays-Bas (7,1 %), Autriche (6,9 %), Royaume-Uni (6,3 %), Allemagne (6,1 %), Suisse (6,1 %).
    • Plus de 3 % de musulmans : Norvège (5,7 %), Grèce (5,7 %), Danemark (5,4 %), Italie (4,8 %), Slovénie (3,8 %), Luxembourg (3,2 %).
    • Moins de 3 % de musulmans : Finlande (2,7 %), Espagne (2,6 %), Malte (2,6 %), Croatie (1,6 %), Irlande (1,4 %), Portugal (0,4 %), Hongrie (0,4 %), Roumanie (0,4 %), Estonie (0,2 %), Lettonie (0,2 %), Tchéquie (0,2 %), Lituanie (0,1 %), Slovaquie (0,1 %).
    • Pas de musulmans :

    Voici selon l’étude l’hypothèse du pourcentage de musulmans en 2050, perspective basse (frontières fermées sans re-migration) :

    • Plus de 20 % de musulmans: Chypre (25,5 %).
    • Plus de 10 % de musulmans : France (12,7 %), Bulgarie (12,5 %), Suède (11,1 %), Belgique (11,1 %).
    • Plus de 6 % de musulmans: Royaume-Uni (9,7 %), Autriche (9,3 %), Pays-Bas (9,1 %), Allemagne (8,7 %), Italie (8,3 %), Suisse (8,2 %), Danemark (7,6 %), Norvège (7,2 %), Grèce (6,3 %).
    • Plus de 3 % de musulmans : Espagne (4,6 %), Slovénie (4,3 %), Finlande (4,2 %), Luxembourg (3,4 %), Malte (3,2 %).
    • Moins de 3 % de musulmans : Croatie (1,8 %), Irlande (1,6 %), Portugal (0,5 %), Hongrie (0,4 %), Roumanie (0,4 %), Estonie (0,2 %), Lettonie (0,2 %), Tchéquie (0,2 %), Lituanie (0,1 %), Slovaquie (0,1 %).
    • Pas de musulmans :

    Deuxième scénario étudié, hypothèse du nombre de musulmans dans une perspective moyenne en 2050 :

    • Plus de 20 % de musulmans: Chypre (26,6 %), Suède (20,6 %).
    • Plus de 10 % de musulmans : France (17,4 %), Royaume-Uni (16,7 %), Belgique (15,1 %), Norvège (13,4%), Italie (12,4 %), Danemark (11,9 %), Finlande (11,4 %), Allemagne (10,8 %), Autriche (10,6 %), Suisse (10,3 %).
    • Plus de 6 % de musulmans: Malte (9,3 %), Bulgarie (9,2 %), Grèce (8,1 %), Luxembourg (6,7 %).
    • Plus de 3 % de musulmans : Slovénie (5 %), Irlande (4,3 %).
    • Moins de 3 % de musulmans : Portugal (2,5 %), Croatie (2 %), Hongrie (1,3%), Tchéquie (1,1 %), Roumanie (0,8 %), Estonie (0,8 %), Slovaquie (0,6 %), Lettonie (0,2 %), Pologne (0,2 %), Lituanie (0,1 %).

    Troisième scénario étudié, déstabilisation des derniers pays musulmans stables (en particulier Algérie et Egypte), annonçant un flot de réfugiés :

    • Plus de 30 % de musulmans : Suède (30,6 %).
    • Plus de 18 % de musulmans : Chypre (28,3 %), Autriche (19,9 %), Allemagne (19,7 %), Belgique (18,2 %), France (18 %).
    • Plus de 12 % de musulmans : Royaume-Uni (17,2 %), Norvège (17 %), Malte (16,2 %), Danemark (16 %), Pays-Bas (15,2 %), Finlande (15 %), Italie (14,1 %), Suisse (12,9 %).
    • Plus de 6 % de musulmans: Bulgarie (11,6 %), Luxembourg (9,9 %), Grèce (9,7 %), Espagne (7,2 %).
    • Plus de 3 % de musulmans : Slovénie (5,2 %), Hongrie (4,5 %), Irlande (4,4 %).
    • Moins de 3 % de musulmans: Portugal (2,5 %), Croatie (2,1 %), Tchéquie (1,2 %), Estonie (1 %), Roumanie (0,9 %), Slovaquie (0,7 %), Lettonie (0,4 %), Lituanie (0,2 %), Pologne (0,2 %).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/refugies-musulmans-il-sagit-bien-dune-invasion/87412/

  • Bretagne : victoire des riverains face au centre de migrants - Journal du Vendredi 09 Février 2018