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  • Invoquons Mars, père des Européens !

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    par Thomas Ferrier

    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

    Il est le dieu latin de la guerre, et si son nom de Mars est connu de tous, il était également appelé Mamers et surtout Mavors, directement issu de son nom indo-européen originel *Maworts (génitif *Mawertos), désignant le dieu de l’orage et de la guerre, correspondant au dieu letton Martins et aux divinités indiennes de l’orage, les Maruts, qui font partie du cortège d’Indra. Sous d’autres noms indo-européens, Mars correspond au Thor scandinave ou au Perun slave, et bien sûr à l’Arès grec.
    C’est le dieu du « printemps sacré » (uer sacrum), lorsque toute la jeunesse d’une tribu est envoyée fonder une nouvelle cité guidée par un animal sacré associée au dieu. Les Mamertins furent guidés par le dieu en personne sous sa forme physique, comme leur nom l’indique. Les Eques furent guidés par un cheval envoyé par Mars, tandis que les Taurins avaient été guidés par un taureau, les Hirpins pas un loup, les Picéniens par un pivert, et toute la nation italique, le nom originel étant Vitalia, le pays des (troupeaux de) veaux, est en réalité associée au dieu Mars.
    Parmi tous les peuples et au sein des peuples latins, la cité de Rome est des plus éminentes. La tradition attribue sa fondation à deux jumeaux, Romulus et Rémus, fils de Mars et de la vestale Rhea Silvia, elle-même fille de Numitor, le roi d’Albe, et que son oncle Amulius avait fait enfermer. Les jumeaux furent protégés par un pivert et une louve envoyés par leur père. Et un couple de bergers les adopta, ignorant leur origine divine et royale. C’est ainsi que Mars fut qualifié de « père des Romains ». 
    Lorsque Romulus et ses hommes enlevèrent les filles sabines, les mariages furent bénis par Venus Cloacina, épouse de Mars. C’est ainsi que Rutilius Namatianus, douze siècles plus tard, dira des Romains qu’ils associent les qualités réunies de Mars et de Venus, mère d’Enée par ailleurs. C’est sous la forme d’un nuage d’orage que Mars enlèvera par la suite son fils Romulus, devenu alors le dieu Quirinus, et l’emmènera sur l’Olympe.
    Père des Romains, il s’assura toujours d’intervenir aux côtés des légions face au danger et plusieurs soldats à plusieurs époques témoigneront de la présence à leur côté d’une figure puissante galvanisant leur élan guerrier. Il est vrai que les Grecs aussi chantaient le péan afin qu’Arès soit parmi eux. Protecteur de César, qui dédaigna malgré tout ses avertissements, comme lorsque le dieu fit tinter ses lances dans la Regia la veille de son assassinat, il veilla auprès d’Octavien et d’Antoine afin que le dictateur soit vengé. C’est Mars Vengeur (Ultor) qui porta la colère des légions contre Brutus et Cassius. C’était aussi Mars Vengeur qui avait incité Brutus l’ancien à chasser les rois étrusques, Brutus qui avait dédié le poignard de Lucrèce au dieu puis offert un champ à celui-ci, le Champ de Mars (Campus Martius).
    A la tête des armées de la république, il était Mars Gradivus, qui parcourt le champ de bataille afin d’occire les ennemis de la cité. Et en temps de paix, il devenait Mars Quirinus, « rassembleur du peuple », et à l’occasion protecteur du blé contre la rouille, agissant en guerrier même sur le champ du paysan latin. 
    Par la guerre, il amenait la paix. On l’honorait comme Mars Pacifer, lorsqu’il apportait la paix, et comme Mars Pacator, quand il revenait vainqueur de la bataille. Bien avant le dieu du soleil (Sol Invictus), Mars était dit Invictus, c’est-à-dire invaincu et invincible. Il était souvent simplement vainqueur, Mars Victor, aux côtés d’une Venus Victrix l’accompagnant tout comme Nerio, Bellone et Minerve au combat.
    Au sein de la légion, Mars était devant et harcelait l’ennemi, il était Propugnator. Les cris de colère des Gaulois invoquant leur dieu champion, Camulos, lui répondaient. Et lorsque la légion était triomphante, et que l’empire s’étendait, il était honoré comme dieu Propagator. C’est ainsi que les valeurs de la Rome italique s’étendaient jusque dans les provinces orientales, sans grand succès ceci dit dans ce dernier cas.
    L’empereur Maxence, face à Constantin qui se tournait vers un dieu étranger, honora à son tour Mars Propagator et donna même à son propre fils le prénom de Romulus. Il reconstruit quatre-vingt temples à Rome comme l’empereur Auguste en son temps s’en était vanté dans ses Res Gestae. Et Julien lui-même voulut sacrifier à Mars avant sa guerre contre les Perses. Mais le dieu ayant envoyé des signes contraires, tout comme César avant lui, Julien négligea son message et trouva la mort au combat, transpercé d’une lance revendiquée par le parti chrétien. 
    Mais Mars était là en témoin silencieux lorsque l’armée européenne d’Arbogast fut écrasée par l’armée chrétienne de l’empereur Théodose. Il ne sauva pas Rome car il avait promis douze siècles, et pas un de plus, à Romulus, comme les douze vautours que ce dernier avait vus dans le ciel.
    Et aujourd’hui, alors que l’Europe est menacée comme jamais elle ne l’a été de toute son histoire, et que son existence même est en question, il est temps d’invoquer la puissance de celui qui ne fut pas seulement le père des Romains mais qui est aussi celui de tous les Européens, amis de la bravoure comme les qualifiait Hippocrate il y a 2.500 ans, de tous ces *Āryōs ancestraux dont Arès porte le nom.
    Mars, uigila !

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/08/05/invoquons-mars-pere-des-europeens-6070466.html

  • « Migrants » ramenés en Libye : le Haut Commissariat aux Réfugiés (UNHCR) dénonce une violation du droit international

    Italie Libye migrants HCR violation droit international Haut Commissariat RéfugiésLundi et mardi, les garde-côtes libyens ont ramené à bon port 611 « migrants » expédiés par les passeurs sur des canots pneumatiques. Parmi eux, 108 clandestins récupérés par le navire italien La Asso 28, un remorqueur travaillant pour les plateformes pétrolières. Pour l’Italie, le navire opérait sous les ordres de la garde côtière libyenne et les candidats à l’immigration illégale en Europe ont été récupérés dans les eaux libyennes. C’est pourquoi ils ont été débarqués dans le port de Tripoli. Mais pour le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), une agence de l’ONU, Tripoli n’est pas un port sûr et l’Italie pourrait donc s’être rendu coupable d’une violation du droit international. Le HCR annonce une enquête. L’ONG espagnole Proactiva Open Arms est à l’origine de la délation. Elle affirme que l’équipage de son bateau a écouté les conversations radios entre La Asso 28 et les autorités libyennes et que l’opération de récupération des « migrants » a eu lieu dans les eaux internationales.

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  • L’ingérence au nom des droits de l’homme est le comble du racisme


    Il y a un autre reproche qui vous est souvent fait, c’est de choisir toujours des causes qui battent en brèche les principes humanistes. Vous avez dit : « Je ne veux pas plaider aux côtés de la Ligue des droits de l’homme, etc. » Alors je vous pose la question : êtes-vous un raciste, au sens où vous privilégiez une autre ? Ne considérez-vous pas que la notion des droits de l’homme soit une notion universelle et acceptable ? 
    Jacques Vergès : C’est précisément la volonté d’imposer à l’univers entier sa propre conception des droits de l’homme qui est du racisme. Cela suppose que nous, Parisiens ou New-Yorkais, avons atteint le top de la civilisation ; notre conception des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant, des animaux, doit s’imposer à l’univers tout entier. Et nous avons même un droit d’ingérence ! Cela me semble le comble du racisme ! Moi, je pense au contraire que l’univers est fait de peuples différents. Heureusement différents ! Et tout aussi respectables les uns que les autres. Chacun de ces peuples a une vision de l’espace, chacun de ces peuples a une vision de l’Histoire, chacun de ces peuples a une vision des arbres dans la nature, des animaux, des rapports sociaux. C’est cela que je demande qu’on respecte, c’est tout. Au nom de quoi M. Mitterrand, qui a été ministre pendant la guerre d’Indochine, ministre pendant la répression à Madagascar, ministre pendant la guerre d’Algérie, irait-il dire aux Chinois ce qu’ils doivent faire ? Les Chinois ont raison de le renvoyer à ses affaires. Je ne vois pas du tout pourquoi on irait reprocher à certains peuples leurs mœurs extrêmement libres, et pourquoi on reprocherait à d’autres leurs mœurs extrêmement sévères. Les uns ont des mœurs sévères, les autres des mœurs libres. Eh bien tant mieux !
    Jacques Vergès, Intelligence avec l’ennemi. Conversations avec Jean-Louis Rémilleux

  • L'accueil des migrants ? Mais puisqu'on vous dit que tout va bien...

    Des nouvelles d’Espagne (Catalogne) : l’intégration des migrants se passe bien, et la police a la situation bien en main. pic.twitter.com/MnGtqYo9NL

    — Philippe Vardon (@P_Vardon) 2 août 2018

    L'attaque de la garde civile espagnole par 600 migrants à la chaux vive est un signal d'alerte extrêmement grave : il est temps de dire stop à un chaos migratoire de plus en plus violent et de sortir enfin de l’immigration de masse. #Ceuta #PJLAsileImmigrationpic.twitter.com/zkfrRdffev

    — Eric Ciotti (@ECiotti) 27 juillet 2018

    Lahire

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  • Une “OTAN arabe” - L’instrument de Trump contre l’Iran

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    A Washington, on sait qu’en cas de guerre avec l’Iran, les Etats-Unis auront le besoin urgent du soutien des pays arabes voisins. Une OTAN arabe serait dès lors bien utile !

    Par Marco Maier

    Au Proche Orient, on envisage la création d’une nouvelle alliance militaire et politique, que l’on désigne déjà comme une « OTAN arabe », car la comparaison semble licite. Six pays arabes du Golfe, l’Eypte et la Jordanie agiraient ensemble au sein de cette organisation, en tant qu’alliés des Etats-Unis et uniraient leurs efforts contre l’Iran.

    Selon certaines informations, la Maison Blanche inciterait ces pays à coopérer plus étroitement dans la défense anti-missiles, dans les manœuvres militaires communes et dans les mesures anti-terroristes et à renforcer leurs relations économiques et diplomatiques dans la région. Il s’agirait surtout de ruiner les efforts de Téhéran qui cherche à étendre son influence dans la région, en tablant notamment sur les pays à dominante chiite, comme, par exemple, l’Irak ou le Yémen.

    Officiellement, les Américains appliquent la doctrine du « No Regime Change » en ce qui concerne l’Iran ; cependant, il est de notoriété que la CIA, le Mossad et d’autres services utilisent tous les moyens à leur disposition pour susciter ou envenimer des troubles au sein de la théocratie chiite, afin, dans la mesure du possible, de précipiter le pays dans une guerre civile qui entraînerait, en bout de course, la chute des mollahs. Voilà ce qu’espèrent les services secrets. Et si, finalement, le régime des mollahs ne tombe pas ? Alors, la situation chaotique, qui règnerait suite à toutes ces amorces de conflit civils, ferait en sorte que Téhéran serait forcé à se replier sur son front intérieur et ne pourrait plus œuvrer à s’installer comme puissance régionale qui compte.

    En cas d’extrême nécessité, on pourrait aussi fabriquer un prétexte pour autoriser cette OTAN arabe de rentrer en Iran pour obliger les chiites perses, traités d’« adorateurs du diable », à « rentrer dans la droit chemin » (les sunnites radicaux haïssent davantage les chiites que les « mécréants »). Selon la bonne habitude, ce seront alors les Arabes qui feraient le sale boulot, verseraient leur sang en abondance, pour qu’à la fin, les Américains arrivent comme des héros resplendissants, comme des libérateurs.

    Ex: https://www.compact-magazin.com

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/07/30/une-otan-arabe-l-instrument-de-trump-contre-l-iran-6069455.html

  • Bernard Lugan : « Les investisseurs n’ont pas confiance dans l’avenir de l’Afrique »

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    Par Bernard Lugan, historien et spécialiste de l’Afrique ♦

    Découvrez ci-dessous l’éditorial du numéro 103 (juillet 2018) de L’Afrique Réelle, lettre d’information proposée par Bernard Lugan.

    Selon le rapport de mai 2018 de la Banque africaine de développement (BAD), l’Afrique a besoin annuellement de 170 milliards de dollars (mds) d’IED (Investissements étrangers directs) dans le seul domaine des infrastructures. Or, en 2016, pour le total de tous ses postes, elle n’en a reçu que 59 mds, un volume dérisoire qui plus est, en baisse de 3% par rapport à 2016 (Banque mondiale).

    Selon le rapport de juin 2018 de la CNUCED, pour l’année 2017, le total en projection des IED mondiaux s’est élevé à environ 1800 milliards de dollars – entre 1670 et 1870 mds – (CNUCED, World Investment Report 2017). Avec ses 60 mds – 65 mds en projection pour 2017), l’Afrique, dans son ensemble continental, et avec son 1,2 milliard d’habitants, a donc reçu presque autant d’IED que Singapour (61,6 mds pour 6 millions d’habitants), et moins que l’Irlande (79,2 mds pour 5 millions d’habitants).

    La raison de ce désintérêt de la part des investisseurs est qu’ils n’ont pas confiance dans l’avenir de l’Afrique où, ce qui y fonctionne aujourd’hui peut exploser du jour au lendemain. Et cela parce que tous les pays africains connaissent les mêmes problèmes d’inadéquation entre les réalités humaines (ethniques) et le placage institutionnel importé.

    Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Sierra Leone sont éloquents à ce sujet : voilà deux pays qui, à la fin du siècle dernier, étaient présentés comme deux miracles africains et qui, l’un et l’autre se sont effondrés en quelques semaines avant de sombrer dans deux terribles guerres ethno-civiles.

    Quant à l’Afrique du Sud, avec à peine 1,3 md de dollars d’IED en 2017 contre 2,3 mds en 2016, son cas est emblématique de la faillite d’un pays dont les dirigeants ont consciencieusement dilapidé et pillé l’immense héritage légué par les Blancs.

    Alors, laissons les adeptes de la méthode Coué à leurs nuées pour nous en tenir au seul diagnostic :

    1) A l’exception de quelques matières premières, rien de ce que produit l’Afrique n’est stratégique.

    2) Pour les investisseurs qui sont tout sauf des philanthropes, il n’y a guère d’intérêt à investir en Afrique où les infrastructures sont à faire ou à refaire périodiquement, et où la corruption fausse toutes les règles du marché.

    Voilà qui explique pourquoi, en dehors d’enclaves quasi exterritorialisées et tournées vers l’exploitation et l’exportation de matières premières à forte valeur, la quasi-totalité du continent africain, au sud du Sahara, n’attire pas les IED.

    Les lamentations et les discours incantatoires ne changeront rien à cette réalité.

    Résultat, l’Afrique retourne peu à peu à l’économie de traite… Comme au XVIIIe siècle, car, si l’investissement n’y est pas rentable, le commerce l’est, lui qui n’a en effet pas besoin de lourds investissements dont la rentabilité est à long terme. Ses perspectives étant à court terme, il ne recherche pas cette visibilité que l’Afrique est incapable de donner aux investisseurs qui exigent une triple sécurité financière, politique et existentielle.

    Au sommaire du numéro :

    Actualité :

    – Sahel : Ces attentats qui masquent l’échec des jihadistes

    – Afrique du Sud : Les raisons idéologiques de l’expropriation sans compensation des fermiers blancs

    Economie :

    Pourquoi la BAD joue-t-elle du pipeau à l’Afrique ?

    Histoire :

    Génocide du Rwanda : L’évolution de l’historiographie

    Bernard Lugan 04/08/2018

    Source : L’Afrique Réelle

    https://www.polemia.com/bernard-lugan-investisseurs-confiance-avenir-afrique/

  • Martine Aubry instrumentalise l’accueil de 42 réfugiés triés sur le volet

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    Vous vous souvenez de l’odyssée de l’Aquarius, ce navire qui, en juin 2018, était resté bloqué en mer pendant plusieurs jours, avec 629 migrants ? L’Italie et Malte avaient refusé qu’il accostât dans leurs ports, avant que l’Espagne ne l’accueillît : belle publicité pour le tout récent Premier ministre socialiste, qui appelait à travailler « pour une nouvelle Europe où les égoïsmes nationaux ne [prévaudraient] pas ». Quant à la France, tout en dénonçant le « cynisme » et l’« irresponsabilité » de Rome, elle avait trouvé mille prétextes pour expliquer que ce n’était pas à elle de gérer cette affaire, acceptant finalement de recevoir quelques dizaines de migrants, qui pourraient prétendre au statut de réfugiés.

    C’est fait ! Et l’on veut que ça se sache. Martine Aubry, lors d’une cérémonie officielle à la mairie de Lille, a déclaré devant quarante-deux Soudanais : « Nous savons ce que vous avez vécu […]. Vous êtes ici chez vous, vous êtes des Lillois, et nous sommes extrêmement heureux de vous avoir parmi nous. » Pas sûr que tous les Lillois soient aussi satisfaits qu’elle, mais cette ancienne dirigeante socialiste sur le déclin se devait de donner l’exemple.

    Afin de justifier le délai très raccourci pour leur accorder le statut de réfugié – qui leur permettra de recevoir une carte de résident pour dix ans –, le secrétaire général adjoint de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a précisé que « nous sommes allés au devant de la demande, en Espagne, entendre les demandeurs d’asile qui nous ont fait part des motifs pour lesquels ils avaient quitté leur pays, ce qui a permis de pré-instruire leurs dossiers ». Ils ont bien de la chance d’avoir obtenu un traitement de faveur !

    Jusqu’au préfet de la région, qui a cru bon de leur souhaiter la bienvenue en ces termes discutables : « La France qui vous accueille va vous paraître étrange, [face] à ceux qui vous accueillent les bras ouverts, il y a aussi ceux qui vous accueillent à bras fermés, mais la France est ainsi, aimez-la […] et cet amour, la France saura vous le rendre. » On croirait entendre la Conférence des évêques, séparant le bon grain de l’ivraie, les bons des mauvais Français, diront des esprits malintentionnés. Dans cette région où le Rassemblement national fait des scores importants, devinez qui sont les mauvais.

    Ce qu’il y a de révoltant, dans cette affaire, c’est son instrumentalisation. Pour des raisons qui ne sont pas toujours désintéressées, on s’édifie en modèle. Vous vous rendez compte, on a accueilli quarante-deux Soudanais, qui ne demandent qu’à s’intégrer ! Peut-être, mais ils ont apparemment été triés sur le volet. L’un d’eux, un étudiant, explique : « Je suis vraiment très heureux, c’est un jour très spécial pour moi. Je remercie tout le monde. Venir en France était mon rêve pour plusieurs raisons, pour l’éducation, le développement du pays, la technologie… » Était-il vraiment en danger dans son pays ?

    Quarante-deux réfugiés, qui ne posent pas de problème : cela valait la peine d’être exploité ! C’est facile, c’est pas cher et ça peut rapporter gros en notoriété, dans l’univers du politiquement correct. Les maires des petites bourgades auxquelles on a imposé, sans concertation, d’héberger des clandestins de Calais ne pratiquent sans doute pas une telle autosatisfaction. Car la question de l’immigration ne se réduit pas à quelques poignées de migrants qu’on accueille en grande pompe pour se donner bonne conscience (et donner mauvaise conscience aux autres) : c’est le phénomène d’une immigration incontrôlée contre lequel les autorités publiques, volontairement ou par impéritie, ne font rien, sinon se contenter de belles paroles.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/martine-aubry-instrumentalise-laccueil-de-42-refugies-tries-sur-le-volet/

  • Les nouveaux points Goldwin? Russie, ultra-gauche et ultra-droite! Libé affirme que l'affaire Benalla est téléguidée...

    Manipuler l'opinion en sous-entendant qu'elle est manipulée : 

    "Près de la moitié des tweets sur l’affaire Benalla ont émané de comptes Twitter «pro-Mélenchon», «pro-Rassemblement national» et «russophiles», dont certains sont automatisés, selon une analyse d’EU DisinfoLab, une ONG luttant contre la désinformation.

    Avec 4 millions de tweets publiés par quelque 250.000 personnes, l’affaire Benalla a trouvé une résonance «énorme» sur les réseaux sociaux, toutefois «1% des comptes ont publié 44% du contenu», a expliqué vendredi à l’AFP Alexandre Alaphilippe, chercheur au sein de cette ONG, en précisant que ces premiers éléments d’analyse seront complétés une fois l’étude terminée.

    Parmi ces quelque 2.600 comptes, «il y a des comptes qui sont à la fois pro-Mélenchon, pro-Rassemblement national», mais aussi «russophiles», certains appartenant à des personnes réelles et d’autres à des comptes «à pseudonymes ou automatisés» tweetant «24 heures sur 24», détaille l’expert.

    «Ce sont des comptes qui génèrent du trafic et qui ont la capacité de toucher pas mal de monde. Certains sont impliqués dans tous les débats depuis la campagne présidentielle», ajoute-t-il.

    Invité par l’AFP à réagir à l’étude, le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, a estimé qu’il y avait «clairement eu une volonté opportuniste d’utiliser une +actualité chaude+ pour accélérer sa diffusion et favoriser une polarisation de l’opinion».

    M. Alaphilippe souligne toutefois que des «comptes pro-Macron» ont eux aussi abondamment tweeté sur l’affaire Benalla".

    Une tempête dans un verre d'eau qui a heureusement provoqué ironie et mépris :

    Bon ok je me rends ! Je suis le compte caché de Gérard Depardieu, empereur de la russosphère, buveur de vodka et hacker amateur, je représente à moi tout seul 110% des tweets sur #Benalla. Mais faut pas exagérer, "j'ai beau être pas trop con, j'suis quand même pas un ordinateur". https://t.co/NzGbdwNOzG

    — Dadou (@Dadoudidonk) 4 août 2018

    Ok j'avoue : j'ai beaucoup tweeté pendant l'affaire #BenallaMacron, or le russe est ma seconde langue. J'ai même continué à l'étudier en prépa à H4 sans y être contrainte... Coïncidence? Je ne crois pas. https://t.co/MgADvp0Ugnpic.twitter.com/1chiyXwyap

    — Aude Lancelin (@alancelin) 4 août 2018

    Alexandre Benalla, de son vrai nom Benallaeiv, est formé dès son plus jeune âge par le FSB à l'arrogance et à l'usurpation de droits. Il est infiltré à l’Élysée afin de faire du tort au Président Macron. Le 1er mai 2018, l'opération "Mets ton brassard Police" est déclenchée.

    — Michel Goya (@Michel_Goya) 4 août 2018

    Version officielle
    ➡ Les russes ont tabassé un manifestant
    ➡ Les russes ont déposés des armes au QG de LREM
    ➡ Les russes ont fait accélérer le bus des Bleus
    ➡ Les russes ont fourni un passeport diplo et accès H à un colonel-bagagiste
    ➡ Les russes ont mis fin à l'enquête.
    Etc

    — Weatherboy (@Weatherboy_fr) 4 août 2018

    #AffaireBenallaMacron Nouveau plan com' de l'Elysée: en faire des tonnes sur l'activité de comptes Twitter "russophiles", pour tenter de changer de sujet.
    => Rester sur l'essentiel:
    1) #Benalla a usurpé la fonction de policier et tabassé des manifestants.
    2) #Macron l'a couvert.

    — Thomas Guénolé (@thomas_guenole) 4 août 2018

    Lahire

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  • Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite

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    « Consommer est devenu le but suprême
    de l’existence des individus,
    ce qui comble d’aise
    les maîtres du “village terrestre”
    peuplé d’hédonistes
    (les travailleurs)
    et de psychopathes
    (les parasites sociaux) »

    Entretien avec Bernard Plouvier, auteur de Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite, éditions de L’Æncre (propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

    1939234220.jpgVous abordez dans votre livre des thèmes très divers, tel les origines de l’Homo sapiens, le domaine territorial de la race blanche, dite « caucasienne », les constantes de la société humaines et les variables culturelles, mais également l’ambiguïté du « libéralisme » et du « melting pot » des USA, l’expérience mondialiste et l’économie globale qui permet aux ploutocrates de confisquer les États… Le titre de cette collection « Nouveau siècle, nouveaux enjeux » semble parfaitement s’appliquer au thème de ce livre ?

    Nous autres, Européens autochtones, vivons indéniablement une période de « fin de civilisation », qui ressemble à s’y méprendre à celle vécue par les contemporains de la fin de l’Empire romain d’Occident. Cette constatation, assez peu réjouissante, mérite à la fois que l’on établisse un bilan des réalisations anciennes et que l’on apporte quelques réflexions comparatives sur les valeurs qui s’estompent et celles qui émergent.

    Au Ve siècle, l’enrichissement général des citoyens de l’Empire romain avait conduit au relâchement de l’effort collectif et deux nouvelles religions moyen-orientales – la chrétienne et celle des adorateurs de Mithra – avaient supplanté le culte des dieux de l’État. De nos jours, la fraction la plus inventive de l’humanité contemporaine s’est lancée dans la course effrénée aux petites joies individuelles, au lieu d’œuvrer comme auparavant pour la collectivité.

    Au Ve siècle, le pouvoir spirituel avait asservi puis anéanti la puissance politique. De nos jours, les maîtres de l’économie écrasent les autres pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire, médiatique et même spirituel.

    Consommer est devenu le but suprême de l’existence des individus, ce qui comble d’aise les maîtres du « village terrestre » peuplé d’hédonistes (les travailleurs) et de psychopathes (les parasites sociaux).

    L’économie globale et la mondialisation de la vie économique et culturelle sont deux notions nées aux USA durant la IIe Guerre mondiale. Du fait de l’implosion des sociétés communistes, elles sont devenues la réalité quotidienne de presque tous les peuples de la planète : rêve pour les uns, cauchemar pour les autres… c’est affaire de sensibilité et d’idéal.

    Il est évident que Franklin Delano Roosevelt, le grand concepteur, n’aurait nullement apprécié notre monde où les grands actionnaires des multinationales et des trusts nationaux d’Asie manipulent, du fait de la toute-puissance de l’argent, les pantins de la politique et des media.

    Quelle est votre définition du « cosmopolitisme », un mot qui, au XVIIIe siècle, à l’époque des Lumières, représentait le nec plus ultra : cela revenait alors, pour l’élite, à s’informer des autres cultures que celle de son pays d’origine ?

    Le cosmopolitisme à la sauce mondialiste équivaut au mixage des cultures et au brassage des populations, de façon à liquider l’option nationale, jugée pernicieuse. L’Europe est ainsi envahie d’extra-Européens, souvent incultes, toujours faméliques et avides, également nantis pour la plupart d’une religion médiévale, c’est-à-dire grosse de l’expression d’un fanatisme anachronique, mais également porteurs d’un racisme revanchard dont l’expression est évidente, sauf pour les pitres qui façonnent l’opinion publique et ceux qui font semblant de nous gouverner.

    La propagande mondialiste reflète, c’est évident, les choix de nos maîtres, qui leur sont dictés par leur intérêt. Le grand village terrestre ne doit plus être composé que d’individus qui consomment beaucoup, au besoin à crédit, et pensent gentiment ce qu’imposent les fabricants d’opinion publique.

    Dans leur désir d’uniformiser l’humanité, pour augmenter la rentabilité du négoce en facilitant le travail des producteurs, des distributeurs et des revendeurs de biens de consommation, nos maîtres font l’impasse sur de nombreuses données génétiquement programmées de l’espèce humaine, non susceptibles d’éducation ou de rééducation. En outre, il nient allègrement une évidence : la profonde inégalité des êtres humains et des civilisations passées.

    Par intérêt également, ils autorisent le développement de conduites sociales aberrantes pour peu que cela leur fournisse un marché lucratif (pornographie, conduites addictives, coutumes alimentaires absurdes conformes à des préceptes religieux antiques ou médiévaux).

    Que cela envahisse le continent phare du melting pot, celui des trois Amériques (pour reprendre une expression rooseveltienne), ne nous regarde pas en tant qu’Européens, mais il est grotesque de le tolérer dans notre continent, qui fut le continent civilisateur durant deux millénaires et demi.

    Pourquoi ne pas aimer ce monde nouveau, apparu il y a une vingtaine d’années, lors de l’effondrement des sociétés communistes et du triomphe de l’american way of life ?

    Dépourvus de culture historique et philosophique, nos nouveaux maîtres créent une société mono-culturelle, multi-raciale parfaitement artificielle, qui ne peut en aucun cas créer une civilisation stable, donc durable, ni innovante au plan intellectuel et spirituel.

    L’étude des espèces animales démontre que l’égoïsme et l’individualisme sont nocifs à moyen terme pour l’espèce, mais aussi pour les individus. Sans discipline, sans hiérarchie fondée sur les qualités et les mérites individuels, sans cohésion du groupe fondée sur l’utilité sociale, il ne peut y avoir de sécurité donc de survie, encore moins d’expansion pour l’espèce considérée.

    Ce qui effare le plus un observateur européen contemplant la société actuelle est de constater que les Européens de souche ont, par veulerie et par esprit de facilité, renoncé à leur histoire. De la position de civilisateurs de la planète, ils sont passés en un demi-siècle au statut de colonisés, achetant des produits de médiocre qualité et d’infime durée de vie, fabriqués le plus souvent en Asie, et se gavant d’une sous-culture élaborée aux USA et au Japon.

    L’étude de quelques grandes civilisations européennes défuntes démontre que l’homogénéité ethnique est l’une des conditions fondamentales de l’implantation, puis du rayonnement d’une civilisation originale. La perte du sens de l’effort collectif, l’incorporation de populations ou de croyances issues d’autres continents sont les conditions idéales pour amener la dégénérescence, puis la mort d’une civilisation, c’est-à-dire l’instauration d’un nouvel « âge des ténèbres ».

    On ne peut guère compter sur le milieu des universitaires, où règnent en maîtres le conformisme et le misonéisme, ni sur les media, par définition aux ordres du Pouvoir, pour provoquer une réflexion critique chez nos contemporains, alors même que l’avenir de l’Europe dépend essentiellement de la prise de conscience de l’originalité et de la richesse de leur passé par les Européens de souche, qui seuls doivent décider de l’avenir du continent et de sa race.

    Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite, édition L’Æncre, collection « », à nouveau siècle, nouveaux enjeux, dirigée par Philippe Randa, 452 pages, 35 euros.

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