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  • La Démocratie directe, une chance pour la France selon Yvan Blot

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    Contributeur régulier de Polémia, Yvan Blot est mort le 12 octobre 2018. Deux mois trop tôt pour voir l’un des combats de sa vie – la promotion de la démocratie directe – s’inviter au premier plan de l’actualité.
    Yvan Blot ne cessa de prôner le référendum d’initiative populaire depuis Les Racines de la liberté (Albin Michel, 1983) jusqu’à La Démocratie directe, une chance pour la France (Economica, 2012).
    Un livre dont nous reprenons ici la recension parue en février 2012.

    « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. » Abraham Lincoln

    En réalité, cet ouvrage traite de la démocratie semi-directe, où le pouvoir est partagé entre le peuple et ses représentants. En France, le régime est dit représentatif : le peuple délègue sa souveraineté au Parlement, au gouvernement et à l’autorité judiciaire. Cette théorie fut fondée au XVIIIe siècle par Montesquieu, dans L’Esprit des lois. Yvan Blot met en lumière les différences qui s’observent entre démocratie semi-directe et démocratie représentative et révèle moult informations inédites sur la démocratie semi-directe, un sujet quasi ignoré en France.

    L’oligarchie

    L’auteur s’emploie d’abord à démonter la démocratie représentative. A l’aune de l’Histoire, Yvan Blot constate que les représentants du peuple ont tendance à s’émanciper de l’intérêt général pour ne servir que le leur. C’est l’oligarchie ou la gouvernance par un petit groupe d’hommes.

    Dans les faits, l’exécutif détient l’essentiel du pouvoir en liaison avec de puissants lobbies et cela au détriment du législatif et même de l’autorité judiciaire. Le gouvernement est donc l’auteur principal des lois et la séparation des pouvoirs n’existe plus guère.

    De plus, le système des partis, si prégnant dans notre système et tant décrié par le général De Gaulle, est un déni de démocratie. En effet, au sein des partis, les commissions d’investiture ne choisissent pas leur candidat en fonction de leur utilité mais bien en fonction de leur obéissance au groupe parlementaire. Pour être réinvesti, il faut être soumis.

    Un citoyen interchangeable

    La démocratie semi-directe est alors toujours exclue, sauf en Suisse et, avec de grandes restrictions, aux Etats-Unis, en Italie et en Allemagne. En France, le citoyen est cantonné au rang de spectateur de la vie politique. Il est en fait « une matière première de premier choix », prête à servir. Pour maintenir cet état de fait, les oligarques cherchent à rendre le citoyen interchangeable en le privant de son cadre national. C’est ce qu’explique Heidegger, philosophe bien connu de l’auteur, avec « la destruction de la terre » : l’immigration a été encouragée pour détruire ce qui restait de racines.

    Si le citoyen a encore du pouvoir quelque part, c’est bien en Suisse. Yvan Blot illustre son propos en comparant les institutions démocratiques helvétiques avec les nôtres.

    Notons d’abord que les élections en Suisse se font selon le scrutin proportionnel, et non, comme en France, selon le scrutin majoritaire où des pans entiers de l’électorat ne sont pas représentés.

    Les Suisses disposent de quatre fois plus de droits politiques que les Français.

    L’exemple suisse

    Le citoyen suisse peut d’abord élire les 200 membres du Conseil national (Chambre des députés), mais aussi et surtout, les 46 membres du Conseil des Etats (Sénat). En France, seuls les grands électeurs peuvent élire les membres du Sénat.

    Ensuite, le droit de voter des « objets fédéraux » (en moyenne 4 fois par an), permet au citoyen de poser des questions de politique fédérale nationale. Ce vote intervient après le dépôt d’une initiative populaire ou d’une demande de référendum. En 40 ans, les Suisses ont été consultés 215 fois contre 6 fois en 44 ans en France.

    Par ailleurs, les réformes constitutionnelles doivent faire obligatoirement l’objet d’un référendum, ce qui n’est pas le cas en France.

    Les Suisses disposent, en outre, du droit d’initiative populaire. Pour aboutir, cette initiative doit recueillir 100 000 signatures en 18 mois. En France le droit d’initiative populaire n’existe que depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 votée par le Parlement. Mais la procédure est bien trop exigeante. Le texte exige la signature de 3,5 millions de citoyens.

    Enfin le peuple suisse dispose d’un droit de veto sur les lois, les arrêtés fédéraux et certains traités votés par le Parlement. Il suffit d’une pétition de 50 000 signatures en 100 jours.

    Dans les pays qui appliquent la démocratie semi-directe, et Yvan Blot le démontre, les impôts sont plus bas, l’endettement est moindre, la confiance règne entre le peuple et ses institutions, les valeurs d’identité nationale sont mieux défendues.

    Un tournant démocratique

    En France, nos politiques considèrent que le citoyen n’est pas apte à comprendre l’enjeu des lois. Or l’intérêt des initiatives populaires et des référendums est d’introduire la connaissance « existentielle » des citoyens comme une information décentralisée, loin des oligarques.

    Pour changer le cours des choses et renverser nos oligarchies, il est nécessaire d’observer un certain nombre de conditions objectives. Comme lors de la chute du régime soviétique, ces conditions sont l’effondrement de la démographie, de l’économie et des finances. La prise de conscience et la mobilisation des citoyens doit pouvoir anticiper le tournant démocratique.

    Lors de son exil, Alexandre Soljenitsyne avait été déçu par la démocratie représentative occidentale. Mais le système suisse était l’exception. « Il rêvait que tout l’Occident se mette à l’école de la Suisse ».

    Pierre Bergerault 17/12/2018

    Correspondance Polémia – 21/02/2012 – 1re publication : 15/02/2012

    https://www.polemia.com/democratie-directe-chance-pour-france-yvan-blot/

  • Les policiers appellent à la grève

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    Après les Gilets jaunes, les Gyros bleus. Ils n’en peuvent plus, ils sont usés, fatigués d’être sur tous les fronts – Gilets jaunes, lycéens, racailles, casseurs… – et d’être sollicités depuis plusieurs semaines. Ils en ont ras le bol des milliers d’heures supplémentaires impayées, du manque de moyens, de l’usure du matériel, des locaux vétustes. Ils veulent autre chose que des poignées de main en remerciement de leurs bons et loyaux services. « Ils », ce sont les policiers.

    Devant l’indifférence de l’exécutif et de leur hiérarchie, et alors que le vote à l’Assemblée nationale du budget 2019 prévoit une baisse de 62 millions d’euros d’investissement dans la police nationale, le syndicat Alliance Police nationale a appelé, lundi, à une journée de mobilisation mercredi 19 décembre. Une journée morte dans les commissariats, pour protester contre leur précarisation et l’usure des forces vives, mais aussi et surtout contre ce budget 2019 revu à la baisse, qui « engendrera une fois de plus une dégradation de nos conditions de travail » et qui doit être définitivement ratifié cette semaine.

    « Ne sortir que sur appel »

    « En attendant un retour immédiat sur “investissement” », le syndicat de police appelle donc à des mouvements de blocage dans tous les commissariats de France et à une journée « sans » : « Les policiers sont conviés à rester dans les services et à ne répondre qu’aux appels d’urgence. »

    Par ailleurs, dans un communiqué, le syndicat Alliance demande aux députés de « ne pas voter ce budget en l’état » et réclame qu’un « budget type “plan Marshall” soit présenté par le gouvernement ». Et de préciser que « ce budget doit prendre en considération un plan de modernisation tant sur le plan immobilier que sur le plan équipement. Ce budget doit aussi prendre en compte l’engagement sans faille des forces de sécurité, non seulement ces dernières semaines mais depuis plusieurs années ».

    Mardi soir, les partenaires sociaux sont reçus par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Objectif du ministre : désamorcer la colère – justifiée – des policiers mobilisés non-stop à la suite du mouvement des Gilets jaunes, le tout sur fond de menace terroriste. Des policiers qui ne se contenteront pas d’une poignée de main et de belles paroles. Ils attendent du concret et « ne se laisseront pas endormir et ne succomberont aux chants des sirènes » jusqu’à l’obtention de leur dû.

    De son côté, si le gouvernement ne répond pas d’ici là à leurs revendications, le syndicat national de police Unité SGP Police-FO appelle lui aussi les policiers à des manifestations sur leur temps de repos à partir de janvier 2019.

    Après les Gilets jaunes, les Gyros bleus ? Ce mercredi sera-t-il l’Acte I de la colère des forces de l’ordre, et sera-t-il suivi d’autres actions s’ils ne sont pas entendus, comme l’a précisé le syndicat Alliance ? La balle – de « flashball » ? – est dans le camp du gouvernement.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 18 déembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Grande concertation nationale : l’immigration évacuée du débat – Journal du mercredi 19 décembre 2018

    Société / Grande concertation nationale : l’immigration évacuée du débat

    C’était censé être l’une des trouvailles pour apaiser les gilets jaunes, l’ouverture d’un grand débat national sur les principaux sujets qui secoue le pays s’annonce déjà comme une mascarade. Alors que le président de la République veut tirer les lauriers de la prétendue concertation en marche, ce sont les maires qui seront mis à contribution… Pendant ce temps là, l’immigration, qui devrait être une thématique à part entière, a déjà été reléguée au bout d’un paragraphe.

    Politique / La cacophonie gouvernementale

    Après une reculade remarquée du Premier Ministre sur les dispositions annoncées en novembre, les mesures décidées par l’exécutif pour répondre au mouvement des gilets jaunes ont été précisées… De quoi faire encore grimper la facture…

    Sécurité / Castaner s’embourbe face à la Police

    Fiscalité / Taxes sur les GAFA : le casse-tête lucratif ?

    Face à l’impuissance européenne, le gouvernement français communique sur sa volonté de taxer les géants du numérique… Une mesure populaire qui pourrait toutefois être bien compliquée à mettre en place dans un temps record.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/grande-concertation-nationale-limmigration-evacuee-du-debat-journal-du-mercredi-19-decembre-2018?is_wppwa=true

  • Demain la dictature

    Demain la dictature

    Intéressant article, sur le site de Politique Magazine, de Philippe Bornet, auteur du livre au titre éponyme, en vente ici, notamment. Extrait.

    Y a-t-il en France un climat insurrectionnel ou révolutionnaire qui mènerait à l’instauration d’une Dictature ?

    Oui, la perspective d’une nouvelle Dictature me paraît maintenant inéluctable. Il existe une succession de douze étapes qui mènent à l’apparition d’une dictature : 1. désordre dans la rue, 2. impéritie du gouvernement, 3. mécontentement dans l’armée et la police, 4. guerre ou menace de guerre, 5. échec et peur des élites, 6. prestige d’un général, etc. Nous sommes à la phase 5 et déjà des noms de généraux circulent sur les réseaux. La crise des Gilets jaunes à laquelle personne ne s’attendait il y a deux mois est venue renforcer cette impression. Pour les sept dernières étapes, je me permets de vous renvoyer à mon ouvrage. Tout y est expliqué à partir des exemples antiques et modernes.

    Notre commentaire : la dictature, pourquoi pas, à la condition qu’elle soit au service du Pays réel et nous débarrasse définitivement de la république maçonnique et ploutocratique, pour instaurer un régime stable, dont les arcs-boutants seraient de vrais corps intermédiaires, au service du Bien Commun. En France occupée, depuis 1789, ça n’a jamais été le cas. Donc méfiance !

    https://www.lesalonbeige.fr/demain-la-dictature/

  • Les citoyens sont capables de choisir des élus inconnus. Ils peuvent donc voter à un référendum qui les concerne

    Les citoyens sont capables de choisir des élus inconnus. Ils peuvent donc voter à un référendum qui les concerne

    Politologue, historien du droit, Guillaume Bernard est interrogé dans Minute sur le référendum d’initiative citoyenne. Extrait :

  • L’Occident proxénète

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    Bernard Plouvier

    Effaré de l’aide nord-américaine qu’il recevait de 1917 à 1922 (et ensuite, mais durant ses dix-huit derniers mois de vie, il était trop gâteux pour continuer ses réflexions), Wladimir Oulianov-« Lénine » disait : « Les capitalistes nous vendront jusqu’à la corde pour les pendre ».

    De fait les prêts des banques new-yorkaises permettaient à la jeune Russie soviétique d’acheter à crédit – et souvent à prix bradés – des biens d’équipement... et, après tout, du matériel d’exécution, c’est un bien d’équipement comme un autre, fort utile en certaines circonstances, comme notre proche avenir risque de nous le démontrer.

    Car de nos jours, emmenés par la crème des capitalistes des USA, les grandes sociétés jouent avec le feu. Mais l’islam a remplacé, en capacité de séduction pour nos maîtres et en capacité de nuisances pour le bon peuple, l’immondice marxiste.

    Google vient de lancer une alerte destinée aux fils et filles d’un certain allah pour leur permettre de dénoncer les sites blasphématoires et les propos injurieux pour leur si douce et si tendre religion. Les barres Toblerone, l’un des joyaux des très mercantile Helvètes, est désormais certifié halal, comme des dizaines de marques de foies gras et la production de quantité de boucheries industrielles.

    L’on pourrait multiplier les exemples de ce qu’il faut bien appeler une prostitution à visée commerciale. Nos merveilleux politiciens, fortement branchés sur la quête de fonds électoraux en provenance des milliardaires en islamo-pétrodollars ne se conduisent pas mieux : une fois élus, ils ouvrent les terres d’Occident aux hordes d’envahisseurs.

    Divers rappeurs beuglent : « La France est une putain » ! Ils sont bien loin de la réalité. C’est tout l’Occident qui est prostitué, vendu, trahi par ses soi-disant élites au nouvel Empire du mal. Après les invasions mongoles, après la barbarie marxiste, les hommes et les femmes d’Europe doivent affronter un retour en force de l’islam conquérant

    Hélas, cette fois-ci, il n’y a ni Charles Martel ni Cid Campeador, mais des financiers prêts à vendre n’importe quoi, y compris les Nations d’Occident, pourvu qu’ils continuent à s’enrichir fabuleusement.     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Zoom – Bruno North : De Coty à aujourd’hui, le CNIP toujours vivant !

    Bruno North est le président du Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP), le plus vieux parti de la droite française. En 70 ans, le CNIP a connu de nombreuses évolutions et révolutions et de nombreux dirigeants et cadres : Coty, Pinay, Giscard, Le Pen et tant d’autres. Depuis plusieurs mois, il a rejoint la plateforme des Amoureux de la France, se structure localement, lance les initiatives et les propositions et travaille à un miracle : l’union des droites à la base. Chef d’entreprise déterminé, Bruno North fait revivre le CNIP.
     

  • Et le pays le plus taxé du monde est… la France ! première partie

    Chronique de Paysan Savoyard (n°213 – décembre 2018)

    Déclenché par l’augmentation annoncée des taxes sur les carburants, le mouvement des gilets jaunes est notamment l’expression du ras-le-bol fiscal éprouvé par les Français moyens. Cet épisode fournit l’occasion de mettre en exergue cette information capitale : la France est désormais le pays le plus taxé du monde. La première place était jusqu’ici occupée tantôt par le Danemark, tantôt par la Suède : elle l’est désormais, depuis 2017, par la France.

    • La France championne du monde des impôts, taxes et cotisations

    Les prélèvements obligatoires sont les prélèvements opérés par l’Etat et les autres entités publiques : cotisations sociales, taxes et impôts. Ils représentent pour la France en 2017, 45,3 % du revenu national annuel (ou PIB) selon l’INSEE, 46,2 % selon l’OCDE, 47 % selon Eurostatl’organisme statistique de l’UE. L’INSEE précise que son chiffre, le plus faible des trois, ne tient pas compte des « cotisations sociales imputées à la charge de l’employeur » ni des crédits d’impôt, ce qui explique sans doute la différence enregistrée avec les deux autres. Les chiffres de ces trois organismes diffèrent donc quelque peu mais ils établissent bien tous le même classement : dans les trois cas la France en occupe la première position. On retiendra dans la suite du présent article les chiffres de l’OCDE, qui ont le mérite de s’accompagner de comparaisons internationales complètes et actualisées.

    Les prélèvements obligatoires servent à financer les institutions publiques, Etat, collectivités locales, sécurité sociale, dont ils constituent la très grande partie des recettes. Ces institutions utilisent ces ressources pour financer leurs actions : prestations de services publics ; réalisation de travaux ; distribution aux ménages de sommes en argent telles que les allocations familiales, les pensions de retraite, les minima sociaux, les allocations diverses…

    Les institutions publiques jouent également un rôle de redistribution, dans le but de réduire les inégalités : une partie des ménages paient davantage qu’ils ne reçoivent, tandis que les autres sont dans la situation inverse. L’impôt sur le revenu joue un rôle important dans le dispositif de redistribution. Il est en effet progressif : plus le revenu augmente, plus le taux de l’impôt augmente également.

    Le taux de prélèvements obligatoires dans le revenu national est le reflet du type d’organisation sociale choisi par chaque pays. Dans les pays de la zone OCDE, il existe trois groupes : les pays libéraux, les pays sociaux et ceux qui se trouvent dans une situation intermédiaire.

    Dans les pays libéraux, l’Etat et la sécurité sociale sont peu développés, il y a peu de services publics et peu de redistribution : les prélèvements publics sur les ménages et les entreprises sont donc faibles, les ménages conservant la plus grande partie de leur revenu. Mais il leur revient de s’assurer auprès de  compagnies privées pour la santé et la retraite. Il leur appartient également de payer les services puisqu’il y a peu de services publics : ils doivent notamment s’endetter pour financer leurs études. Ces pays libéraux sont donc des pays où il y a, du point de vue économique, beaucoup de liberté : par exemple on peut choisir la compagnie d’assurance de son choix et on n’est pas tenu de s’adresser à la sécurité sociale. Ce sont des pays où, en contrepartie, il y a davantage de risques et peu de mécanismes de solidarité, de fortes inégalités et peu de mécanismes redistributifs. Ces systèmes en résumé sont favorables aux plus riches et aux plus chanceux. Dans ce groupe des pays libéraux, le taux de prélèvements obligatoires se situe à un niveau inférieur ou égal à 30 %. Les deux principaux pays qui représentent ce groupe sont les Etats-Unis, où le taux de prélèvements obligatoires se situe depuis trente ans aux alentours de 27 % (27.1 en 2017) et le Japon, où il est sur la même période aux alentours de 28 % (30.6 % en 2017).

    Il existe un deuxième groupe, intermédiaire, situé entre les pays libéraux et les pays sociaux, où le taux de prélèvements se situe entre 30 et 40 %. Les deux représentants principaux de ce groupe sont le Royaume-Uni, où le taux de prélèvements obligatoires est depuis trente ans aux alentours de 33 % (33.3 % en 2017) et l’Allemagne où il se situe sur la même période aux alentours de 36 % (37.5 en 2017).

    Le troisième groupe est composé des pays dans lesquels l’économie est fortement socialisée : le taux de prélèvements obligatoires dépasse les 40 %.  Les prélèvements obligatoires, les services publics et les prestations et la redistribution sont à un niveau élevé. Il y a moins de liberté, mais aussi moins de risques et davantage de solidarité : entre riches et pauvres, entre malades et bien portants et entre générations. La France, l’Italie, la Belgique et les Pays-Bas se situent dans ce groupe. Les pays où le taux de prélèvements obligatoires est le plus élevé sont traditionnellement les pays d’Europe du nord, où il se situe aux alentours de 45 %. Le Danemark et la Suède étaient jusqu’ici les pays en tête du classement.

    S’agissant de la France, elle a ces dernières années fortement augmenté ses prélèvements, au point de rejoindre puis de dépasser les pays d’Europe du nord. Le taux de prélèvements obligatoires, en augmentation quasi continue, a évolué de la façon suivante. Il était de 30 % du PIB seulement en 1960. A partir de 1974 un premier cycle d’augmentation se produit, sous l’effet de la crise économique qui se produit alors. En 1981, le taux atteint puis dépasse les 40 %, du fait des politiques conduites par la gauche au pouvoir. Il atteint 44,2 % en 1999. Il va ensuite baisser sensiblement pendant dix ans, jusqu’en 2009 où il atteint un point bas de 41,5 %. L’augmentation reprend ensuite, sous l’effet de la crise financière, puis s’accélère à partir de 2012. Le taux atteint pour la première fois 45 % en 2013 et se maintient à ce niveau très élevé sous le mandat de M. Hollande. Le record est atteint en 2017 avec 46.2 %. On voit que l’augmentation des prélèvements obligatoires résulte en particulier de deux facteurs. Le premier est la mise en œuvre de politiques de gauche, qui conduisent à accentuer la socialisation de l’économie, en augmentant les prestations, les services publics, les effectifs de la fonction publique et en accentuant la redistribution. Les crises économiques sont le second facteur : elles conduisent l’Etat et les autres institutions publiques à augmenter leurs dépenses sociales afin en particulier de contenir les effets sociaux du chômage : allocations chômage, embauche d’agents publics, emplois aidés… De sorte que la France est aujourd’hui le pays le plus socialisé et le plus taxé du monde.

    • La répartition des prélèvements est particulièrement déséquilibrée et inéquitable

    On peut se féliciter de ce haut niveau de prélèvement, qui correspond à un haut niveau de socialisation. Pour ce qui nous concerne, le modèle socialisé nous paraît bien préférable au modèle libéral. Le système français, cependant, est gravement insatisfaisant, pour deux raisons. La première est que le taux élevé de socialisation s’accompagne d’une répartition particulièrement inéquitable.

    Le taux de prélèvements obligatoires permet, comme on l’a vu, de caractériser chaque pays du point de vue du type de société choisi, soit libéral, soit fortement socialisé, soit dans une situation intermédiaire. Ce taux ne renseigne pas en revanche sur la façon dont les prélèvements sont répartis entre les différentes couches de la population. Dans le cas de la France, on peut distinguer trois groupes dans la façon dont les prélèvements sont répartis.

    Les ménages dits « les moins favorisés », chômeurs ou bénéficiaires de minima sociaux, sont nettement moins taxés que la moyenne. Les revenus « de transfert » dont ils bénéficient ne supportent pas de cotisations sociales ni de CSG. Ils ne supportent pas non plus d’impôt sur le revenu. Ils supportent certes la TVA sur la consommation. Cependant une partie de la consommation de ces ménages est gratuite ou quasi gratuite et ne supporte donc pas de TVA : cantine, centre de loisirs et vacances gratuites pour les enfants par exemple. Si ces ménages supportent peu de prélèvements, ils reçoivent en revanche beaucoup. Ils bénéficient ainsi d’un accès très généralement gratuit aux services publics, par exemple à l’éducation nationale. Ils bénéficient d’une couverture santé dans les conditions du droit commun (CMU). Une partie de ces ménages bénéficient même d’une mutuelle gratuite. Les allocations sous condition de revenus, c’est-à-dire la plupart des allocations sociales, leurs sont réservées. Ils perçoivent également les minima sociaux. Ces ménages dits défavorisés sont donc des bénéficiaires nets du système public.

    A l’autre extrémité de l’échelle des revenus, les ménages riches parviennent, eux, à échapper à une part des prélèvements grâce à différents mécanismes : optimisation fiscale, expatriation fiscale, paradis fiscaux… Ils échappent en grande partie à l’impôt sur le revenu progressif, de façon légale. En effet les revenus du capital (revenus d’actions et d’obligations…) qui constituent une grande partie de leurs revenus ne sont pas assujettis à l’impôt sur le revenu mais à un prélèvement proportionnel, dont le taux est nettement plus faible que celui des tranches supérieures de l’impôt sur le revenu. Ce prélèvement libératoire avait été supprimé depuis 2013, ou plus exactement limité aux ménages percevant moins de 2000 euros d’intérêts et dividendes : il vient d’être rétabli dans son intégralité par M. Macron, sous le nom de « prélèvement forfaitaire unique ». De même les revenus du capital ne supportent pas les cotisations sociales qui pèsent sur les revenus du travail : ils sont seulement assujettis à la CSG. Si les allocations sous condition de ressources leur sont par définition inaccessibles, les ménages riches bénéficient en revanche de la protection sociale et des services publics dans les conditions du droit commun. Ce second groupe de ménages est certes contributeur net, mais il est nettement moins taxé, en proportion de ses revenus, que le troisième groupe.

    L’on constate ces deux dernières décennies un processus de baisse des impôts pesant sur les riches. La libre circulation des capitaux a rendu en effet nécessaire, c’était là l’un des buts de la mondialisation, des politiques de baisse des impôts pesant sur les hauts revenus et sur les détenteurs de capitaux : afin d’éviter la fuite des capitaux, des sièges de société, des entrepreneurs et cadres dirigeants, les Etats doivent baisser les impôts pour s’aligner sur les pays les moins fiscalisés C’est ce que l’on appelle « le dumping fiscal ». Dernièrement le gouvernement Macron a ajouté deux nouvelles mesures importantes dans ce sens : suppression de l’ISF sur les patrimoines détenus sous forme mobilière, remplacé par un impôt pesant seulement sur l’immobilier ; instauration d’un « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital, en lieu et place du barème de l’impôt sur le revenu. Glissons cette remarque au passage : les gouvernements font valoir qu’ils sont contraints par la mondialisation et la libre circulation des capitaux  de pratiquer ce dumping fiscal qui enrichit fortement les riches : encore faut-il préciser que ce sont ces dirigeants eux-mêmes qui ont décidé et mis en œuvre la mondialisation et la liberté des mouvements de capitaux internationaux…

    À suivre

  • Et le pays le plus taxé du monde est… la France ! FIN

    Le groupe central, ou « classe moyenne » regroupe ceux qui ne sont ni riches ni « défavorisés » : il est constitué pour l’essentiel des salariés, actifs et retraités. C’est lui qui supporte l’essentiel du prélèvement. Les cotisations sociales en effet pèsent essentiellement sur les revenus du travail, qui constituent l’essentiel des revenus du groupe central : CSG comprise, les cotisations représentent 50 % du revenu du travail. Quant à l’impôt sur le revenu, il est très fortement concentré sur le groupe central : seuls 40 % des ménages le paient. Tous les gouvernements n’ont cessé depuis quarante ans de prendre des mesures ayant pour effet d’exonérer de l’impôt sur le revenu un nombre croissant de ménages.  Les professions indépendantes aux revenus moyens (artisans…) peuvent être rattachées à ce groupe central : elles sont cependant dans une situation plus favorable que les salariés car elles sous-déclarent leur revenu et parviennent ainsi à échapper, heureusement pour elles, à une partie des cotisations et impôts. Il va sans dire que ce groupe central ne bénéficie pas des allocations sous condition de ressources. Il est donc contributeur net et le taux de prélèvement qui pèse sur lui est nettement supérieur à la moyenne.

    • Ces prélèvements records sont d’autant plus contestables qu’ils sont très mal utilisés

    Cette taxation formidable est très contestable pour une seconde raison : les recettes publiques qu’elles génèrent sont très mal utilisées. La croissance très forte des prélèvements a en effet été consacrée au financement de trois politiques particulièrement détestables : l’assistanat ; la boulimie de la sphère publique ; l’immigration.

    La hausse des prélèvements a permis tout d’abord de financer le traitement social du chômage massif, qui a résulté de la crise du milieu des années 1970 puis des délocalisations intervenues à partir du début des années 1990. De très nombreux fonctionnaires et agents publics ont été embauchés, en particulier dans les collectivités locales, afin d’absorber une partie du chômage. De même ont été créés des centaines de milliers de pseudo emplois dits « emplois aidés ». Des conditions d’indemnisation des chômeurs très favorables ont été mises en place (non dégressivité des allocations ; versement des allocations pendant 2 ans, 3 ans même après 50 ans ; versement des allocations même lorsque les chômeurs ne reprennent pas d’emploi de façon volontaire à l’issue d’un CDD ou d’un intérim ; régime des intermittents…). De nombreux dispositifs de « traitement social » ont également été mis en place (préretraites, stages Pôle emploi rémunérés…) destinés à dégonfler le nombre des chômeurs. Les jeunes ont été incités à s’engager de façon massive dans les études supérieures, dans le but là encore de minorer les effectifs au chômage : de ce fait le nombre des étudiants à plus que doublé en trente ans. A été créé enfin un revenu minimal (RMI puis RSA), versé sans limite de temps. Ces dispositifs ont généré la mise en place d’un assistanat : une partie de la population d’âge actif s’est installée dans un système qui lui permet de ne pas travailler ou de travailler seulement par intermittence. En outre, les bénéficiaires de ces politiques, dont les revenus (déclarés) sont par définition faibles, paient peu ou pas d’impôts et de cotisations. Toutes ces politiques de traitement social sont une première source majeure de dépenses publiques.

    Ces prélèvements en hausse constante financent également la croissance sans limite du secteur public. Après la guerre a été mis en place un système d’intervention publique puissant, afin d’encadrer l’économie de marché, de mettre en place des services publics nombreux et de limiter les inégalités. Cette politique revêt des appellations diverses et synonymes : social-démocratie, économie sociale de marché, Etat providence, économie mixte… Ce système d’intervention publique est désormais dévoyé et anormalement dispendieux, au détriment du contribuable. De multiples services sans utilité et de fonctionnaires sans fonction véritable sont venues parasiter l’administration (citons par exemple les « autorités indépendantes » telles que le médiateur de la république, la CNIL ou le CSA). La décentralisation à la française est une source majeure de gâchis, de dépenses somptuaires, d’opacité, d’empilement de niveaux d’administration et de corruption. Les agents des entreprises et établissements publics bénéficient souvent d’un statut anormalement avantageux. Des associations para-administratives se sont multipliées, au sein desquelles se rencontrent les pratiques les plus contestables (absence de contrôle, détournements, élus vivant sur la bête, salariés bénéficiant de conventions collectives en or massif…). Les professions libérales liées à la santé, notamment l’industrie pharmaceutique et les officines, vivent sur un grand pied grâce au financement de la sécurité sociale. La massification des études au collège, au lycée, et désormais à l’université, est particulièrement coûteuse alors qu’elle débouche sur un échec massif et sur des diplômes trop nombreux ou sans valeur sur le marché du travail. Enfin la classe des politiciens est à l’origine de dépenses publiques manifestement trop élevées : multiplication des « comités Théodule » ; maintien d’institutions inutiles comme le sénat sans pouvoir de décision ; trop grand nombre de députés… En outre la France se présente comme l’un des pays les plus corrompus du monde occidental, occupant la 33e place dans le classement de Transparency international….

    Mais l’envolée des prélèvements résulte avant tout du gouffre que constitue le financement de l’immigration de masse. Celle-ci est intervenue comme on le sait à partir des années 1970, moment où a été décidé le regroupement familial. A partir des années 2000, l’accueil des « réfugiés » a accru encore les flux. L’immigration entraîne des dépenses sociales considérables (logement, santé, allocations sous condition de ressources…), les immigrés présentant d’importants besoins sociaux. L’immigration a imposé également l’augmentation du nombre des fonctionnaires et agents publics chargés d’accueillir ces nouvelles populations (éducation, santé, logement…) et de traiter les difficultés qu’elles engendrent (services du ministère de l’intérieur et de la justice, juges, policiers, gardiens de prison…). Enfin les immigrés se trouvent le plus souvent dans l’une des trois positions suivantes : ils perçoivent un salaire faible ; ils sont sans activité ; ou ils travaillent de façon clandestine. De ce fait cette immigration contribue peu, alors qu’elle reçoit beaucoup.

    • La hausse continue des prélèvements n’a pas empêché la dégradation des comptes publics

    Cette dernière observation mérite d’être mise en exergue : cette hausse considérable des prélèvements obligatoires n’a pas empêché les comptes publics de se dégrader.

    Pourtant les gouvernements ne se sont pas contentés ces dernières décennies d’augmenter les impôts et les taxes. Pour améliorer la situation des finances publiques, ils ont également mené deux autres politiques qui pèsent négativement sur la vie quotidienne des Français moyens. Ils ont d’abord commencé à durcir le régime de retraite. La durée de cotisation requise pour bénéficier d’une pension à taux plein a ainsi été augmentée par trois fois déjà : en 1993 elle est passée de 37,5 ans à 40 ans. La réforme de 2003 puis celle de 2013 ont décidé une nouvelle augmentation, entrant en vigueur de façon progressive : en l’état actuel de la législation une personne née après 1972 devra avoir cotisé 43 ans pour partir en retraite à taux plein.  De plus  un système de pénalité, dit de « décote », a été mis en place pour les retraites versées avant que la durée de cotisation du taux plein soit atteinte. Deux des mesures prises par M. Macron dans le domaine des retraites ont  d’ailleurs contribué à déclencher le mouvement des gilets jaunes : la non indexation des pensions sur les prix ; et la hausse de la CSG sur les pensions de retraite.

    Rappelons également que pour remplir les caisses, les gouvernements ont matraqué les Français d’amendes routières, grâce à la multiplication des radars.

    Enfin ces mêmes gouvernements ont  procédé ces dernières décennies à des privatisations massives et à la vente d’une partie du patrimoine immobilier de l’Etat.

    Et malgré tout cela, malgré le matraquage socio-fiscal, malgré les amendes, malgré les privatisations, malgré le durcissement du régime de retraite, les finances publiques n’ont cessé de se dégrader. Les budgets publics sont en déficit permanent : le budget de l’Etat comme celui de la sécurité sociale sont en déficit chaque année depuis plus de 40 ans.

    Dans ces conditions, la dette publique ne cesse de croître : elle a quintuplé en quarante ans, passant de 20 % du PIB en 1974 à 98 % du PIB désormais.

    De ce fait les intérêts de la dette atteignent un montant considérable : 41 milliards en 2017 soit  plus de la moitié du produit de l’impôt sur le revenu. Il faut ici souligner que cette situation, catastrophique pour le contribuable, est en revanche tout à fait profitable pour les créanciers de l’Etat, c’est-à-dire les banques et les hauts revenus.

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    La propagande du Système s’est mobilisée ces dernières semaines pour répliquer à la colère anti fiscale des gilets jaunes. Elle a mis en avant « le modèle français protecteur et solidaire, tellement préférable à la loi de la jungle américaine ». A l’entendre, le taux élevé de prélèvement est le prix à payer pour bénéficier d’une protection sociale de bon niveau. Cette propagande est mensongère. Il y a vingt ou trente ans, le matraquage était nettement plus modéré : la population était aussi bien soignée, les retraites étaient meilleures et on partait en retraite plus tôt. La vérité est que le financement de l’assistanat, l’entretien d’une sphère publique hypertrophiée et le financement de l’immigration de masse entraînent des dépenses tellement énormes qu’elles nécessitent un matraquage fiscal sans précédent, sans pour autant empêcher la situation des finances publiques de se dégrader.

    Insistons pour terminer sur ce point : La situation que nous venons de décrire est pour les riches extrêmement favorable. Non seulement leurs impôts n’ont cessé de baisser grâce aux politiques de dumping fiscal, mais encore ils s’enrichissent en prêtant à l’Etat impécunieux et en percevant les intérêts….

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Le Pacte mondial pour les migrations fait tomber le gouvernement belge

    Belgique – Mardi, en fin de journée, Charles Michel, Premier ministre, a présenté la démission de son gouvernement. Cette chute gouvernementale est la conséquence du Pacte mondial pour les migrations mis en place par l’ONU.

    Avant le sommet de Marrakech des 10 et 11 novembre, la NVA, plus important parti de Flandre et partenaire majoritaire de la coalition gouvernementale, avertissait le Premier ministre et ses partenaires gouvernementaux : si Charles Michel s’obstinait à vouloir se rendre à Marrakech pour y valider le pacte au nom de la Belgique, la NVA se retirerait du gouvernement. Mais les autres partis de la coalition gouvernementale ne voulaient rien entendre.  Avant même l’envol du Premier ministre belge vers Marrakech, la crise avait éclaté et la NVA avait donc annoncé la démission de l’ensemble de ses ministres. De facto, le gouvernement belge se retrouvait en situation minoritaire devant les assemblées parlementaires.

    Pendant quelques jours, le Premier ministre tenta d’obtenir au Parlement soit un soutien extérieur de l’opposition constituée par les partis de gauche  soit un soutien ponctuel, notamment pour le vote du budget, de son ancien partenaire gouvernemental ayant rejoint les bancs de l’opposition. Dans cette confusion générale, le Premier ministre belge ne trouva finalement aucun soutien. Plusieurs partis de l’opposition réclamaient même un vote de motion de défiance. Devant cette situation inextricable, et pour éviter l’humiliation du vote de défiance, le Premier ministre a annoncé hier au Parlement qu’il se rendrait en soirée chez le Roi présenter la démission de son gouvernement. Le Roi n’a pour l’instant pas accepté cette démission et consulte durant la journée les présidents des différents partis politiques.

    Nul ne sait pour l’instant si la Belgique s’achemine vers des élections anticipées ou si le gouvernement sera maintenu en affaires courantes jusqu’aux élections générales du mois de mai.

    Mais le Premier ministre belge paye cher sa soumission au plan immigrationniste de l’ONU. Et la formation du prochain gouvernement belge s’annoncé déjà particulièrement compliqué.

    https://www.medias-presse.info/le-pacte-mondial-pour-les-migrations-fait-tomber-le-gouvernement-belge/102634/