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  • Gilets Jaunes : un acte VII avant le nouvel an – Journal du vendredi 28 décembre 2018

     

    Social / Gilets Jaunes : un acte VII avant le nouvel an

    Il y aura bien un Acte VII pour les gilets jaunes. Samedi, les manifestants battront une nouvelle fois le pavé avant une mobilisation spéciale du mouvement pour le nouvel an. Une septième épreuve de force pour un gouvernement à bout de souffle.

    Société / Mosquées radicales : le casse-tête de la bien-pensance

    Comme après chaque attentat, le problème des mosquées qui prêchent un islam salafiste revient sur le devant de la scène. En France, on compterait quelque 130 lieux de cultes musulmans rigoristes. Une véritable bombe à retardement que les politiques successives n’ont pas le courage d’étouffer.

    International / Afrique : Nigéria, la GPA sans frontières

    L’actualité en bref

  • L’Etat offre plus de deux milliards aux medias menteurs ! Qu’en pensent les Gilets Jaunes ?

    Presse-Radio-Television-Produit-toxique-ne-pas-avaler.jpg

    Voici un nouveau communiqué de Civitas sur les dépenses de l’Etat. Cette fois, ce sont les subventions et cadeaux fiscaux aux médias aux ordres qui sont pointés. Sans avoir réalisé un travail exhaustif en ce domaine, Civitas signale en quelques exemples un montant déjà pharaonique de deux milliards d’euros.

    Payer des impôts pour financer les médiamenteurs OU faire un don déductible à Civitas pour financer vos idées, à vous de choisir !
    Il est difficile de connaître le montant total des subventions et autres cadeaux fiscaux accordés aux médiamenteurs. Nous avons néanmoins trouvé trois informations significatives.

    1) Le rapport annuel de la Cour des comptes, publié en mars 2018, signalait qu’en 2017, le montant total des aides de l’Etat attribuées à la presse écrite s’élevait entre 580 millions d’euros et 1,8 milliard d’euros – une fourchette importante justifiée par une “définition large” des aides à la presse.

    2) Le 27 novembre, entre deux grandes mobilisations des Gilets Jaunes, les parlementaires ont voté la suppression de trois taxes payées par les stations de radio et les chaînes de télévision.

    . Chaque spot publicitaire diffusé à la télé dans la tranche facturée entre 1.520 euros et 9.150 euros était frappé d’une taxe de 20,60 euros. Taxe supprimée.

    . Les radios qui réalisaient 10 M€ de chiffre d’affaires publicitaire par trimestre (Europe 1, NRJ, RTL) payaient une taxe de 54.435 euros. Taxe supprimée.

    . Les chaînes de télévision qui réalisaient 100 millions de recettes publicitaires tous les trois mois (c’est le cas de TF1 et de M6) payaient une taxe de 894.500 euros. Taxe supprimée.

    Ces trois taxes sur les grands médias audiovisuels rapportaient 50 millions d’euros à l’Etat.

    Comment la Macronie justifie-t-elle ce cadeau fait à des grands médias audiovisuels appartenant à quelques milliardaires ?

    « On est dans une logique de simplification et de rationalisation des petites taxes qui pèsent sur les télés. C’est le fruit d’une discussion avec Bercy et le ministère de la Culture, dans les projets de simplification de la vie des entreprises ».

    3) Et ce n’est pas tout ! Dans la nuit du 18 au 19 décembre, l’Assemblée Nationale a voté, sans débat, une hausse de 4 millions d’euros de la dotation allouée à l’Agence France-Presse au titre de ses missions d’intérêt général.

    Ce vote nocturne s’est déroulé dans le cadre de l’examen du projet de budget 2019 en nouvelle lecture, sur base d’un amendement du gouvernement destiné à augmenter de 4 millions d’euros la dotation allouée à l’AFP qui était déjà de « 111,8 millions d’euros », rappelle l’exposé des motifs de l’amendement.

    Et qui paye ? Les contribuables, dindons de cette mauvaise farce.

    Allez-vous, sans rechigner, payer vos impôts à cet Etat républicain et financer les médiamenteurs à ses ordres ? Ou allez-vous préférer faire à Civitas un don déductible de vos impôts et financer ainsi vos idées ? A vous de choisir avant le 31 décembre 2018.

    Précision importante : la déduction fiscale de vos dons reste inchangée avec le prélèvement à la source.

    Nous avons besoin que vos encouragements se transforment en actes.

    ATTENTION, le don en ligne via paypal n’est plus autorisé, selon une note du ministère de l’Intérieur basée sur une règlementation qui pénalise uniquement les structures dissidentes comme la nôtre.

    Dès lors, votre don doit impérativement se faire :
    . par virement bancaire avec mention obligatoire de votre adresse postale et du motif de votre virement (adhésion) à :

    Banque postale – FR02 2004 1010 1251 9584 8B03 351 – PSSTFRPPSCE

    . ou par chèque, à l’ordre d’ADF et envoyé à Civitas – La Bossivière – 53290 Argenton Notre Dame

    Le don – permet l’obtention d’un reçu fiscal (réduction d’impôt de 66%) (Déclaration Préfecture du Val d’Oise, Agrément 1166 du 18 mai 2016). Le don fait par chèque doit être à l’ordre d’ADF.
    Civitas est la seule formation politique qui respecte la doctrine catholique et se soucie de la défense de nos valeurs civilisationnelles, sans compromission ni reniement.

    Les Français doivent se réhabituer à entendre parler de la loi naturelle, de principes catholiques, de France catholique. Ce discours doit être martelé publiquement encore et encore, jusqu’à ce que cela finisse par devenir, pour nos contemporains, une hypothèse méritant réflexion puis qui leur apparaisse comme LA solution.

    Ce travail nécessite que nous développions solidement nos implantations locales, par un travail régulier et persévérant sur le terrain, par voie de tracts, d’affiches, de rencontre avec les gens, de réseaux tissés localement pour un travail de reconquête.

    Nous comptons donc sur votre soutien et engagement pour poursuivre ce nécessaire combat.

    https://www.medias-presse.info/letat-offre-plus-de-deux-milliards-aux-medias-menteurs-quen-pensent-les-gilets-jaunes/102924/

  • Dis-moi de combien tu fraudes, je te dirais qui tu es…

    3543946383.jpgLa chronique de Philippe Randa

    Quand toute communication téléphonique ne dépendait pas d’un « forfait illimité » comme aujourd’hui, la moindre communication personnelle depuis son lieu de travail était, de la part d’un monsieur Dupont, simple employé, un vol de sa société… et pour le dirigeant de celle-ci, un abus de bien social. Hé oui !

    Qui peut alors dire qu’il n’a jamais « profité » d’une telle facilité, sans parler, pour certaines professions, des « notes de frais » parfois un peu – et même un peu beaucoup –… « arrangées » ?

    Qui vole un œuf, vole un bœuf, selon l’adage populaire. Certes, mais peut-on vraiment comparer un monsieur Dupont, contribuable lambda aux fins de mois difficiles qui gruge le fisc de quelques centaines ou milliers d’euros avec un Carlos Ghosn (rémunérations en tant que PDG en 2017 : 13 millions d’euros), soupçonné d’avoir dissimulé environ 38 millions d’euros de revenus sur cinq années de 2010 à 2015 ? Ou encore avec une Shakira (chanteuse la mieux payée au monde en 2018 avec des revenus estimés à près de 46 millions d’euros) – soupçonnée par la justice espagnole de s’être fictivement domiciliée aux Bahamas et ainsi d’avoir fraudée le fisc espagnol à hauteur de 14,5 millions d’euros ?

    S’il est certain qu’enfreindre la loi, quelle que soit la modicité ou non des sommes, reste bien évidemment condamnable moralement – sauf pour les anarchistes qui condamnent tout ordre établi par principe –, un bon sens tout aussi populaire parce qu’humain, trop humain, reconnaissons-le tout de même, permet à tout à chacun de fermer les yeux sur certains, comment dire… « accommodements » !

    À condition de ne pas se faire prendre… sinon, c’est bien la seule égalité qui puisse alors exister entre un monsieur Dupont, un monsieur Ghosn et une madame Shakira.

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • I-Média n°230 – Les médias veulent siffler la fin de la partie

    Les médias veulent siffler la fin de la partie

    Mobilisation en baisse, violence et même accusations d’antisémitisme… Tous les moyens semblent bons pour tenter d’endiguer la révolte populaire des Gilets Jaunes !

    Zapping

    Macron se maquille les mains mais n’hésite pas à les exhiber au Tchad. Pendant ce temps, les Gilets Jaunes continuent de se révolter, allant jusqu’à rester sur leur rond-point pour Noël !

    Menu de fête pour les médias : intox sur lit de propagande

    Période de fête oblige, les médias ont décidé de nous repasser quelques films cultes… revisités !
    Au programme : Un métro nommé délire, grand classique, et L’Expert (avec Sylvain Boulouque à la place de Stallone).
    En plus, ils nous ont offert un drôle de spectacle son et lumières avec des policiers voltigeurs n’hésitant pas à allumer eux-mêmes les feux d’artifices.

    Tweets

    Alors que LVMH verse 80 millions d’euros au Parisien pour éponger des dettes abyssales, la jeune Fiorina a reçu 50 000 € de la part de milliers d’internautes. Chacun sa solidarité !

    Journaliste primé, articles truqués

    En Allemagne, c’est un énorme scandale médiatique. L’un des jeunes journalistes les plus récompensés avait falsifié de nombreux articles !

    https://www.tvlibertes.com/les-medias-veulent-siffler-la-fin-de-la-partie

  • En soutien aux gilets jaunes, un entrepreneur se paye la tête de la police et de BFMTV

    Michel-Ange Flori, patron de la société varoise d’affichage Flori, s’est fait plaisir. Sur une route du Var, à la Seyne-Sur-Mer, l’un de ses panneaux publicitaires affiche le message : « 150 euros de plus par mois par policier, et nous ? La matraque dans la gueule ? ».

    Un message en soutien aux Gilets Jaunes qui a rapidement commencé à faire le tour des réseaux sociaux.

    Un second panneau publicitaire a fait son apparition. Avec cette fois pour message : « Les syndicats de Police et BFM vous souhaitent un bon enfumage 2019 ».

    Après les attentats du 13 novembre 2015, cet entrepreneur d’origine corse avait déjà utilisé un de ses panneaux pour réclamer la peine de mort « pour les terroristes et leurs complices ».

    « C’est mon avis et je l’affiche à la place d’une publicité pour le supermarché du coin. J’investis pour communiquer mon opinion », avait-il déclaré à Franceinfo.

    https://www.medias-presse.info/en-soutien-aux-gilets-jaunes-un-entrepreneur-se-paye-la-tete-de-la-police-et-de-bfmtv/102953/

  • « On a mis un gamin à L’Elysée et on va le payer très cher»

    « On a mis un gamin à L’Elysée et on va le payer très cher»

    Luc Ferry s’en est pris de façon virulente à Emmanuel Macron :

    « On a mis un gamin à L’Elysée et on va le payer très cher »

    Il ne comprend absolument rien à ce qu’il se passe en France. Ce n’est pas un mauvais homme, il n’est pas bête, mais il n’a absolument pas le sentiment de la France qui permet à un président de la République d’être président de façon légitime.

    En janvier, il avait déjà exprimé de vives critiques envers Emmanuel Macron :

    « On est vraiment dans la mégalomanie et le narcissisme qui atteignent des proportions hallucinantes  ! »

  • Quand France Inter ose la science-fiction politique iconoclaste

    2019 : la politique française à l'heure italienne ?

    « Le vent tourne ». Les éditorialistes sentent-ils venu le moment d'envisager les hypothèses incorrectes ? Préparer le terrain aux bouleversements qui, peut-être se préparent, en France et ailleurs ? En Europe, en tout cas ! Songent-ils à leur avenir professionnel ? Aux mouvements de l'opinion, qui les juge ... Ecoutez, c'est instructif ! Pour qui préfère lire, le texte est au-dessous.  LFAR

    L'édito politique

    par Yaël Goosz jeudi 27 décembre 2018

    Et si on regardait de l'autre côté des Alpes pour comprendre ce qui nous arrive : un scénario à l'italienne en France, ça n'est peut-être plus une fiction.

    Bonjour Yael Goosz, la politique en 2019, votre édito du jour : et si la France s'était mise à l'heure italienne ?

    Nous sommes le 20 mai 2018... L'Italie a un nouveau gouvernement, attelage baroque entre deux extrêmes, aussitôt dénoncé par Bruno Le Maire. Le ministre redoute que l'alliance entre la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles ne provoque un dérapage budgétaire dans la zone euro. Mi-juin, c'est sur la gestion du dossier Aquarius, que le torchon brûle... Emmanuel Macron dénonce le cynisme de Rome sur la question migratoire. 

    L'Italie comme anti-modèle du progressisme dont se revendique La République en Marche : la référence aux années 30, le chaos populiste... Cette rhétorique a fonctionné à plein régime, à l'automne, dans les discours d'Emmanuel Macron. 

    Jusqu'à la crise des Gilets Jaunes... Jusqu'à ce qu'il lâche plusieurs milliards d'euros pour tenter de stopper ce mai-68 des ronds-points. A partir de là, comment faire la leçon ? Comment montrer du doigt les Italiens, quand on s'autorise un excès de déficit et que l'on dit, devant sa majorité, que "le chiffrage budgétaire est secondaire". 

    Emmanuel Macron a non seulement perdu son punching-ball , Yael, mais il pourrait lui-même se retrouver victime d'un scénario à l'italienne ? 

    L'analogie est frappante. En 2014, le jeune démocrate Matteo Renzi prend la présidence du Conseil, c'est la nouvelle star, il a dégagé la vieille classe politique et va réformer l'Italie. Deux ans plus tard, il s'effondre, après un référendum raté, léché puis lynché par une opposition multiforme coalisée contre lui. Une chute à la vitesse des réseaux sociaux et des raccourcis populistes... Cela ne vous rappelle rien ?

    L'anti-macronnisme ou l'anti-renzisme comme seul dénominateur commun ? 

    Quelle autre motivation y avait-il, en Italie, entre un Luigi Di Maio prônant le revenu universel et un Matteo Salvini allergique à l'impôt ? Plus de services publics avec moins d'Etat ? Rationnellement, ça ne tenait pas la route, et pourtant, la Ligue et les 5 étoiles ont réussi à s'entendre pour prendre le pouvoir.

    Est-ce que cela peut arriver en France ? Le scrutin majoritaire ne favorise pas les coalitions, c'est un frein... Mais dans le discours, 2018 aura été une année de trajectoires parallèles, parfois convergentes, entre RN et Insoumis : avec l'incursion, chez Mélenchon d'une thématique nouvelle - l'immigration qui pèse sur les salaires -, un François Ruffin qui rend hommage à Etienne Chouard, et puis cette bienveillance réciproque, quand l'Insoumis Mélenchon subit les foudres de la presse, de la justice, pour ses comptes de campagne, l'autre, Marine Le Pen vole immédiatement à son secours, et réciproquement... Enfin le même entrisme chez les gilets jaunes, qui présente beaucoup de similitudes avec les débuts du Mouvement 5 étoiles. 

    Quant à l'Italie, elle est clairement le modèle à suivre pour le Rassemblement national. Proximité entre Marine Le Pen et le petit frère Salvini qui a dépassé son maître, et l'histoire d'amour entre Marion Maréchal et l'un des cadres de La Lega...

    Politique-fiction, me direz-vous ? Dans le paysage décomposé où la poutre travaille encore, toute ressemblance avec une situation politique déjà connue n'est plus fortuite.   

    Lire dans Lafautearousseau le dernier Lundi de Louis-Joseph Delanglade ...

    Le vent tourne

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/27/quand-france-inter-ose-la-science-fiction-politique-iconocla-6116150.html

  • Quand France Inter ose la science-fiction politique iconoclaste

    2019 : la politique française à l'heure italienne ?

    « Le vent tourne ». Les éditorialistes sentent-ils venu le moment d'envisager les hypothèses incorrectes ? Préparer le terrain aux bouleversements qui, peut-être se préparent, en France et ailleurs ? En Europe, en tout cas ! Songent-ils à leur avenir professionnel ? Aux mouvements de l'opinion, qui les juge ... Ecoutez, c'est instructif ! Pour qui préfère lire, le texte est au-dessous.  LFAR

    L'édito politique

    par Yaël Goosz jeudi 27 décembre 2018

    Et si on regardait de l'autre côté des Alpes pour comprendre ce qui nous arrive : un scénario à l'italienne en France, ça n'est peut-être plus une fiction.

    Bonjour Yael Goosz, la politique en 2019, votre édito du jour : et si la France s'était mise à l'heure italienne ?

    Nous sommes le 20 mai 2018... L'Italie a un nouveau gouvernement, attelage baroque entre deux extrêmes, aussitôt dénoncé par Bruno Le Maire. Le ministre redoute que l'alliance entre la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles ne provoque un dérapage budgétaire dans la zone euro. Mi-juin, c'est sur la gestion du dossier Aquarius, que le torchon brûle... Emmanuel Macron dénonce le cynisme de Rome sur la question migratoire. 

    L'Italie comme anti-modèle du progressisme dont se revendique La République en Marche : la référence aux années 30, le chaos populiste... Cette rhétorique a fonctionné à plein régime, à l'automne, dans les discours d'Emmanuel Macron. 

    Jusqu'à la crise des Gilets Jaunes... Jusqu'à ce qu'il lâche plusieurs milliards d'euros pour tenter de stopper ce mai-68 des ronds-points. A partir de là, comment faire la leçon ? Comment montrer du doigt les Italiens, quand on s'autorise un excès de déficit et que l'on dit, devant sa majorité, que "le chiffrage budgétaire est secondaire". 

    Emmanuel Macron a non seulement perdu son punching-ball , Yael, mais il pourrait lui-même se retrouver victime d'un scénario à l'italienne ? 

    L'analogie est frappante. En 2014, le jeune démocrate Matteo Renzi prend la présidence du Conseil, c'est la nouvelle star, il a dégagé la vieille classe politique et va réformer l'Italie. Deux ans plus tard, il s'effondre, après un référendum raté, léché puis lynché par une opposition multiforme coalisée contre lui. Une chute à la vitesse des réseaux sociaux et des raccourcis populistes... Cela ne vous rappelle rien ?

    L'anti-macronnisme ou l'anti-renzisme comme seul dénominateur commun ? 

    Quelle autre motivation y avait-il, en Italie, entre un Luigi Di Maio prônant le revenu universel et un Matteo Salvini allergique à l'impôt ? Plus de services publics avec moins d'Etat ? Rationnellement, ça ne tenait pas la route, et pourtant, la Ligue et les 5 étoiles ont réussi à s'entendre pour prendre le pouvoir.

    Est-ce que cela peut arriver en France ? Le scrutin majoritaire ne favorise pas les coalitions, c'est un frein... Mais dans le discours, 2018 aura été une année de trajectoires parallèles, parfois convergentes, entre RN et Insoumis : avec l'incursion, chez Mélenchon d'une thématique nouvelle - l'immigration qui pèse sur les salaires -, un François Ruffin qui rend hommage à Etienne Chouard, et puis cette bienveillance réciproque, quand l'Insoumis Mélenchon subit les foudres de la presse, de la justice, pour ses comptes de campagne, l'autre, Marine Le Pen vole immédiatement à son secours, et réciproquement... Enfin le même entrisme chez les gilets jaunes, qui présente beaucoup de similitudes avec les débuts du Mouvement 5 étoiles. 

    Quant à l'Italie, elle est clairement le modèle à suivre pour le Rassemblement national. Proximité entre Marine Le Pen et le petit frère Salvini qui a dépassé son maître, et l'histoire d'amour entre Marion Maréchal et l'un des cadres de La Lega...

    Politique-fiction, me direz-vous ? Dans le paysage décomposé où la poutre travaille encore, toute ressemblance avec une situation politique déjà connue n'est plus fortuite.   

    Lire dans Lafautearousseau le dernier Lundi de Louis-Joseph Delanglade ...

    Le vent tourne

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/27/quand-france-inter-ose-la-science-fiction-politique-iconocla-6116150.html