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  • Julian Assange, Brexit, ADP : François Asselineau (UPR) décrypte l’actualité dans Le Samedi Politique

    François Asselineau est le président fondateur de l’UPR (Union Populaire Républicaine), et la tête de liste de son parti pour les élections européennes. Pour TV Libertés, il revient sur une actualité chargée entre l’arrestation du lanceur d’alerte, Julian Assange, l’interminable Brexit et la privatisation d’ADP en France…

    Jeudi 11 avril, alors que le président équatorien vient de retirer l’asile que son prédécesseur avait accordé à Julian Assange, le fondateur de Wikileaks est arrêté manu militari dans l’ambassade du pays latino-américain au cœur de Londres. Pendant ce temps, la France brille par son absence…

    29 mars, 12 avril et 31 octobre, les reports s’enchaînent pour le Brexit. Après une énième réunion au sommet à Bruxelles, le premier ministre britannique, Theresa May, a obtenu un nouveau délai pour finaliser un projet en lequel elle n’a jamais cru : la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne.

    En France, l’Assemblée Nationale vient de voter majoritairement en faveur de la loi PACTE (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises). Parmi les mesures contenues dans le texte : la privatisation de plusieurs entreprises… En tête, ADP, les aéroports de Paris. Une démarche que des parlementaires de différents bords tentent d’arrêter avec un RIP, un référendum d’initiative partagée.

    https://www.tvlibertes.com/julian-assange-brexit-adp-francois-asselineau-upr-decrypte-lactualite-dans-le-samedi-politique

  • «Les feignasses françaises font en plus des heures sup non payées. Qui prévient le président pour lui dire ? » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Notre mamamouchi élyséen explique aux gueux qu’ils n’ont qu’à traverser la rue pour trouver du boulot, ce qui est parfaitement vrai et totalement faux…
    Mais pour comprendre la complexité, notre phare élyséen devrait quitter les ors de la république pour faire l’économie appliquée, de l’économie de gueux.

    Moi y en a expliqué à lui notre grande luminescence.

    Quand pauvre gueux travaillé pour 1200 euros par mois et traverse de trottoir pour trouver nouveau emploi, ça facile.
    Plus difficile quand nouveau boulot à 40 kilomètres avec horaires décalés genre de nuit et que les crèches sont fermées pour garder les gosses, ou qu’il faut faire 100 kilomètres aller-retour chaque jour, bref, si prix du gasoil en grosse hausse, intérêt de bosser en grosse baisse.
    Du coup, comme gueux pas con et agent économique raisonnable lui faire calcul… travail + salaire – coûts pour travailler – prix de la gamelle – prix de la garde des gosses – prix gasoil – prix usure bagnole – prix des amendes – coûts des points perdus = gueux rester maison, demander RSA car plus rentable…
    S’il y a évidemment des gens qui travaillent sans trop se fatiguer, l’un des grands paradoxes économiques de ce pays, est de bien trop rémunérer l’inactivité au lieu de récompenser le travail. Cela créé des trappes de pauvreté et d’inactivité.
    La bonne réponse n’est pas tant la baisse des minima sociaux, que la création d’un véritable droit opposable au travail en échange d’un vrai salaire permettant de vivre convenablement, mais c’est un autre grand débat !
    Un autre paradoxe, est que les gens sont en réalité bien plus travailleurs qu’il n’y parait, et la productivité française est excellente…
    Elle est excellente aussi parce que 6 gueux sur 10 font même des heures supp sans être payés… si ce n’est pas être « corporate » je ne sais pas ce que c’est !!!
    Finalement en moyenne on est aux 35 heures, mais on travaille 40 heures pour le même prix.
    Quelqu’un pour envoyer un fax au patron de la start-up nation et l’informer de ça?

    Qui sont ces Français qui font des heures supplémentaires non rémunérées ?

    « Selon une étude menée par le groupe de gestion de ressources humaines ADP, près de six Français sur dix font régulièrement des heures supplémentaires non rémunérées. Si certains expliquent que ça ne les « dérange pas », d’autres aimeraient bien lever le pied.
    Vous avez travaillé tard hier soir ?
    Vous faites peut-être partie des six Français sur dix qui font régulièrement des heures supplémentaires non rémunérées.
    En moyenne, ils travaillent cinq heures de plus que prévu chaque semaine, selon les résultats d’une étude menée par le groupe de gestion de ressources humaines ADP (Automatic Data Processing).
    Sur les 1.410 salariés interrogés en France dans le cadre de l’étude The Workforce View in Europe d’ADP, 58% réalisent régulièrement des heures supplémentaires non rémunérées.
    Les Français exercent leur activité en moyenne 4h37 par semaine sans contrepartie.
    Ils sont même 12% à assurer travailler plus de dix heures sans rémunération supplémentaire »…
    Comme quoi, français pas si feignasses que cela !
    Les Français sont même très courageux, bien qu’il semble que le courage, ou en tous les cas, la « motivation » à se faire exploiter gratuitement s’émousse avec une proportion inverse à l’âge.
    Toujours d’après cette étude, ce sont les jeunes qui ne veulent pas faire d’heures sup non payées par rapport aux plus vieux.
    « Quant aux plus jeunes, ils seraient beaucoup moins enclins à faire des heures supplémentaires non payées.
    Ce que confirme Ilhem, 24 ans : « C’est notre volonté. On a un temps de travail de 9h à 17h30, on fait nos horaires ».

    Le travail ne doit se résumer ni à un salaire ni à des horaires !

    Je sais, c’est facile à dire, mais globalement, les gens ne s’y trompent pas.
    Travailler juste pour un salaire et sans intérêt ou passion est fort triste.
    Travailler en regardant l’heure pour surtout ne pas donner 5 minutes de plus à son « patron » est tout aussi triste.
    Une relation uniquement comptable à son travail, révèle en réalité une inadéquation avec son poste, et ce que l’on est.
    Quand on est pleinement dans son travail, c’est-à-dire qu’il est aussi une forme de passion ou d’intérêt fort, les journées sont rarement trop longues.
    Elles sont trop courtes par rapport à ce que l’on veut faire, réaliser ou entreprendre.
    Les discours sur l’emploi sont anxiogènes et les difficultés sont évidentes pour beaucoup, mais il est possible de les surmonter, ce que l’on explique en réalité rarement.
    La formation tient une place très particulière dans les stratégies d’employabilité même après, surtout après les formations initiales.
    Il ne faut pas attendre les formations « employeurs », et ne jamais hésiter à faire ce que l’on aime.

    « Fais ce que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».

    Dans tous les cas de réussite professionnelle on retrouve l’engagement de la personne et sa capacité de travail. C’est une constante de la réussite.
    Le fait de ne pas travailler, est également de l’autre côté une constante de l’échec.
    Avec 6 Français sur 10 qui font des heures sup sans être payés nous avons la double preuve que nos concitoyens sont prêts à beaucoup d’efforts pour réussir et que nous avons collectivement toutes les qualités pour le succès de notre pays.
    Toutes les qualités sauf une.
    Nous avons des dirigeants sans vision et qui encore plus grave, ne croient plus du tout aux possibilités du pays.
    Nous sommes dirigés par des capitulards.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/les-feignasses-francaises-font-en-plus.html
  • 2000 « étudiants réfugiés » vont obtenir des bourses universitaires

    Environ 2 000 étudiants réfugiés vont bénéficier de bourse universitaire à la rentrée prochaine, a annoncé le ministère de l’Enseignement supérieur.

    Environ 2 000 étudiants réfugiés vont bénéficier de bourses universitaires, à la rentrée 2019. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’Enseignement supérieur. Il s’agit d’étudiants inscrits en «DU, diplôme universitaire, passerelle étudiants en exil». Environ 1 500 étudiants étrangers, souvent non francophones et qui ont fui des pays ravagés par la guerre, sont actuellement inscrits à ce diplôme. Ils reçoivent, entre autres, des cours de langues.

    (…) Jusqu’à présent, pour bénéficier d’une bourse du Crous lorsqu’on est réfugié, il fallait être inscrit dans une filière éligible (licence, prépa, DUT…). «Les universités devaient «jongler» avec les dispositifs sociaux pour soutenir les étudiants réfugiés», a concédé Frédérique Vidal , reconnaissant que «si cela avait été fait il y a quatre ans (au moment de la crise des réfugiés, NDLR) elles en auraient été ravies». Nombre d’étudiants réfugiés, a-t-elle encore déploré, ont ainsi été «incités à quitter leurs études pour accéder au RSA».

    (…) Ces étudiants pourront aussi faire une demande de logement universitaire auprès du Crous et disposer d’un accès facilité aux soins et à la restauration universitaire. Le coût de la mesure est estimé à 8 millions d’euros.

    (…) Le nombre d’universités dispensant cette formation doit passer de treize actuellement à trente à la rentrée 2019, selon la même source.

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1191395-2000-etudiants-refugies-vont-obtenir-des-bourses-universitaires

  • Macron, En Marche vers l’échec ?

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    Par L’Imprécateur, contributeur du site Minurne ♦ Dans le texte que nous avons choisi de vous présenter ci-dessous, il est rappelé que les Gilets jaunes veulent un gouvernement courageux, capable de prendre à bras le corps la crise dans laquelle les Français sont plongés. Emmanuel Macron sera-t-il capable de reprendre la main face aux Gilets Jaunes ? Si l’on en croit l’analyse de sa popularité et l’avis majoritaire sur son efficacité au niveau européen, il semblerait que le président de la République ne soit pas en marche vers la victoire mais bien vers l’échec.
    Polémia

    Ainsi, le président aurait retrouvé le niveau de notoriété qu’il avait en octobre 2018 ! Voilà une belle affaire puisqu’il faut rappeler qu’en octobre 2018 il y avait une unanimité des sondeurs pour le placer à 30 %. Même ses ennemis de « crétins populistes » comme il appelle Trump et Orban, sont à plus de 50 %. Il est vrai que ces deux incapables ont su en deux ans remettre leurs pays respectifs sur la voie du progrès en faisant chuter le chômage de moitié et augmenter le niveau de vie.

    Son élection par la grâce de la justice et des médias en mai 2017 lui avait valu un 65 % au second tour. Souvenez-vous comment les concurrents les plus dangereux, comme Fillon, furent éliminés par une action de justice menée tambour battant, à l’exception de Marine Le Pen à qui ils firent semblant d’accorder une virginité judiciaire afin qu’elle puisse se retrouver face à un Macron dont tout l’establishment juridique et médiatique effaça aussi les soupçons qui pesaient sur la façon dont les millions gagnés chez Rothschild s’étaient subitement évaporés de sa déclaration de patrimoine.

    A peine élu, Macron commence sa dégringolade

    Si bien que les Français eurent à choisir entre la vierge populiste et le vierge progressiste. Les médias les menacèrent de la peste s’ils votaient à droite, ils votèrent pour l’extrême centre.

    Ayant battu une Marine le Pen embrouillée dans ses notes et oubliant d’argumenter là où elle était forte et soutenue par les Français, immigration, sécurité, islam, il obtint 55 % des voix. Mais ensuite, ce fut une dégringolade quasi continue, chaque obstacle qu’il surmontait l’était de façon tellement poussive, comme sa victoire sur les cheminots, que s’en suivait une chute de popularité.

    Il y eut pire que les 30 % d’octobre 2018 bien sûr. Il descendit à 23 % en décembre, gardant un socle solide grâce à la bourgeoisie et aux fonctionnaires apeurés par les Gilets jaunes, qui fonctionnaient pourtant selon le principe ultra-moderne et progressiste de la blockchain (1). Dans les classes dites « populaires », Macron était à 13 %. Il serait donc remonté à 30 % fin mars, grâce à Harris interactive qui le tire vers le haut en le plaçant à 40 %, Harris qui de manière générale semble avoir un faible pour Emmanuel Macron qu’il place fréquemment au-dessus des estimations des autres sondeurs.

    Le Grand Débat : un étouffoir démocratique

    Macron doit cette modeste remontée actuelle à deux facteurs : la façon dont pour LREM et LR il a étouffé la contestation des Gilets jaunes noyautés par l’extrême gauche, qui pourtant leur crachait dessus fin novembre, se joignant à l’extrême centre pour les traiter de « populistes » au mieux, de « peste brune » au pire, dans le sillage des Griveaux, Darmanin et Schiappa;  Le second est l’espoir qu’a donné aux naïfs l’annonce du Grand débat.

    Celui-ci n’a pas produit les résultats escomptés. Il est, dès les premières réunions apparu comme une campagne électorale entre soi, les  interlocuteurs étant choisis par les énarques-préfets  avec très peu d’opposants et l’absence quasi totales de ceux qui auraient dû être des interlocuteurs privilégiés puisqu’à l’origine du grand mouvement social, les Gilets jaunes.

    Les sondages réalisés à l’issue du Grand débat tristement achevé en Corse le 4 avril sont parlants : Emmanuel Macron n’a convaincu que les pré-convaincus, la méfiance des Français envers le président et son gouvernement est toujours aussi forte, et les médias n’inspirent plus confiance non plus.

    Gilets Jaunes : les médias n’ont pas su se montrer indépendants

    Plus de la moitié des Français, presque les deux tiers (62 %), reprochent aux médias d’avoir mal couvert les événements en privilégiant systématiquement les aspects négatifs sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur. Les trois quarts jugent qu’ils n’ont pas été équitables, qu’ils ont privilégié la violence (72 et 77 %). Et pire, pour Macron, l’opinion positive qu’ils avaient des Gilets jaunes est remontée de 3 %  à 61 %. 66 % pensent que Macron, après un beau discours de clôture et persuadé par les lécheurs de bottes qui l’entourent d’être venu à bout de « la racaille » Gilets jaunes, ne tiendra finalement aucun compte ni de leurs revendications, ni des conclusions du Grand débat. L’analyse ci-dessus est un condensé de l’Enquête Viavoice effectuée en partenariat avec France TélévisionsFrance Médias MondeRadio France et Le Journal du dimanche du 11 au 18 février 2019, et du sondage Elabe /BFM TV des 2 et 3 avril 2019.

    Macron ne résoudra pas la crise et a virtuellement perdu les Européennes

    Macron n’a rien gagné non plus pour les élections européennes.

    Il n’y a que 6 % de sondés pour penser que Macron a obtenu ce qu’il disait vouloir pour l’Europe, et 79 % estiment qu’il ne saura pas résoudre la crise des Gilets jaunes.

    Il n’a toujours pas compris que le fond du problème ne pouvait pas être résolu par un cadeau mal ficelé de 10 milliards. Or, en énarque qu’il est, c’est la seule réponse qu’il sait apporter à tout problème de gouvernance qui se pose : taxer et réglementer. C’est exactement l’inverse que veulent les Gilets jaunes et de plus en plus de Français.

    Moins de règles, moins de normes, moins d’Etat dans les affaires courantes de la vie que les Français savent très bien gérer eux-mêmes en famille, ou dans le cadre municipal. « Laissez-nous vivre, disent-ils », laissez-nous un petit surplus à la fin du mois pour que l’on puisse rêver à une dépense exceptionnelle au lieu de calculer dès le 15 du mois combien il va falloir garder pour pouvoir manger ou payer le loyer.

    Macron n’osera pas réduire le poids de l’Etat

    Moins d’encadrement administratif devrait produire moins de taxes et d’impôts. Ils plombent les budgets de la classe qui travaille pour produire (les fonctionnaires travaillent mais ne produisent pas) et de celle qui a beaucoup travaillé, beaucoup plus que la génération actuelle, et qui ayant pendant quarante ans (voire plus) abondé les caisses de l’Etat pour avoir une pension de retraite dans ses vieux jours, a le droit d’exiger que la part du capital investi dont le retour lui avait été promis lui soit versée.

    Et tout cet argent, ce « pognon de dingues » comme dit Macron, pour quoi ? Pour engraisser un État obèse incapable d’assurer un niveau correct du service public qui se dégrade partout.Manque généralisé de médecins et de soignants égale santé en perdition, de forces de l’ordre et de militaires égale sécurité compromise partout, d’employés aux travaux publics égale routes en mauvais état.

    Par contre, pléthore de fonctionnaires mal utilisés dans des comités « théodule » inutiles ; les cabinets ministériels où par exemple le 1er ministre dispose de  462 domestiques (2), trop de « conseillers officiels » et « officieux » (3) ; environ 400 commissions d’une quarantaine de personnes en moyenne qui ont rempli leur objet (rédiger un rapport que personne n’a lu) il y  des années mais existent toujours parce que personne n’a osé les dissoudre sous prétexte qu’un énarque parasite bien payé est à leur tête.

    Les Gilets jaunes veulent un gouvernement courageux

    Ce que demandent les Gilets jaunes c’est un gouvernement qui ait le courage d’évaluer l’utilité des personnels qu’il emploie, de juger de leur productivité et de les renvoyer s’ils ne sont pas bons (4). En Europe, aucun autre ministre que Philippe, fut-il Premier, n’a 60 domestiques pour sa cuisine, conduire sa voiture, et nettoyer la chambre, 38 pour garder ses bureaux et son domicile personnel.

    Les énarques eux-mêmes devraient être soumis à évaluation, il n’y a aucune raison pour que des incompétents, et ils sont nombreux sortis de l’ENA, « en dessous de la moyenne« , comme le dit le directeur de l’école, soient grassement payés à vie avec l’argent des impôts de gens qui n’ont, eux, aucune garantie de l’emploi et des petites retraites.

    Ce que demandent les Gilets jaunes et les deux tiers des Français, c’est que l’Etat revienne pour ses dépenses dans la moyenne européenne et se serre la ceinture comme il force les Français à le faire en pillant leurs économies, en taxant leur travail comme un malade, en rabotant leurs retraites.

    L’Imprécateur 09/04/2019

    1 – La Blockchain est la technique des start-ups qui fonctionnent de façon décentralisée, sans chefs officiels, progressent sans que tous les aspects techniques aient été résolus, y compris dans les échanges de valeurs (c’est le bitcoin). Tout cela est  beaucoup trop progressiste pour des énarques ancrés dans les valeurs conservatrices d’une administration et d’un État fort et centralisé. La Suisse, par exemple, fonctionne selon la blockchain : décisions prises par les votations au niveau cantonal, plus rarement de la Confédération, gouvernement presqu’invisible, président et ministres quasi inconnus.

    2 – Annexe au projet de loi de finances pour 2018 : « 462 personnes sont au service exclusif du Premier ministre. 60 personnes au service intendance (cuisine, hôtellerie), 155 pour l’assistance (administration, courrier, secrétariat), 139 personnes pour la sécurité des bâtiments et 38 pour sa protection personnelle« .

    3 – Conseillers officieux : selon le même document, il s’agit de personnes qui ne sont pas comptabilisées dans le personnel du cabinet ministériel parce qu’elles sont détachées de diverses administrations qui les paient. Il y aurait dans le gouvernement Philippe  406 conseillers officiels, déclarés et payés, et 2 306 « officieux », mais ces chiffres datent de l’annexe du projet de loi 2017 et ne sont donc pas à jour.

    4 – Concernant l’optimisation de la gestion de l’Etat, voir le chapitre B du Projet pour la France que vous pouvez télécharger, lire et diffuser en cliquant ici.

    Source : Minurne

    https://www.polemia.com/macron-en-marche-vers-echec/

  • Livre : Le Grand Remplacement : réalité ou intox, de Jean-Paul Gourévitch

    2363712889.jpgL’ami Jean-Paul Gourévitch est indubitablement l’homme des crêtes, l’alpiniste des cimes imprenables, le funambule des arêtes improbables, l’escaladeur des pics effilés. Prenant garde de s’abîmer sur les versants, notre homme fait preuve d’une prudence de Sioux lorsqu’il s’aventure sur les sentes escarpées du politiquement incorrect. Sa gageure, qui n’est pas son moindre talent, est de ne jamais offrir à ronger, à ses zélateurs comme à ses éventuels contempteurs, l’os mythique des certitudes définitives et des convictions arrêtées. Bref, la pondération érigée au rang des beaux-arts rhétoriques.

    Son dernier essai, Le Grand Remplacement : réalité ou intox, outre son titre forcément « accrocheur » – mais pouvait-il faire autrement, eu égard au sujet traité ? – ne déroge pas à ses devanciers traitant de thématiques similaires ou connexes, tels L’Islamo-business, vivier du terrorisme ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2016) ou Les Véritables Enjeux des migrations (Le Rocher, 2017). L’auteur se propose, rien de moins, que d’explorer ce « concept » ou « phénomène » dont la paternité du syntagme revient à l’écrivain Renaud Camus.

    Assurément, le terrain se révèle miné d’emblée, tant l’expression dégage, tout au moins aux narines de la gauche soi-disant antiraciste (comme chez les libéraux prétendument de « droite ») une intenable odeur de soufre. L’historienne Valérie Igounet, dans Le Monde du 18 mars, n’avait pas de mal à écrire que si le manifeste intitulé The Great Replacement, publié en ligne par Brenton Tarrant, l’auteur de l’attentat de Christchurch, le 15 mars dernier, en Nouvelle-Zélande, « ne fait pas la moindre référence explicite à Renaud Camus, l’inventeur de l’expression en français, c’est bien pourtant à ce dernier qu’il convient d’en attribuer la paternité. Ou du moins sa remise au goût du jour, puisque l’expression « grand remplacement » avait déjà été utilisée par les nationalistes français à la fin du XIXe siècle, notamment par Maurice Barrès ». À peu de frais, le décor de l’extrême droite « raciste » (pléonasme) est donc planté, lors même que Jean-Paul Gourévitch consacre un important chapitre à l’histoire d’une fiction romanesque (depuis Jules Verne à Jean Raspail, en passant par le capitaine Danrit) devenue récemment une théorie politique.

    À cette aune, Gourévitch démontre, nonobstant, un vrai courage (ne fait-il pas état de menaces et de pressions ?) même s’il est à peu près prévisible que son livre sera littéralement immolé sur les bûchers dressés par les Torquemada médiatiques et autres Savonarole de la doxa dominante (excepté une intéressante émission diffusée quasi nuitamment sur France Inter, le 27 mars, où l’auteur était convié et a pu avancer ses chiffres et formuler des précisions sans être interrompu). Il fustige, d’ailleurs, à bon droit, le « déni de réalité » des « médias mainstream », autant adeptes de l’entre-soi que du novlangue.

    Notre expert international des migrations et des diasporas œuvrant au sein du très actif Partenariat eurafricain s’est donc confronté à l’ouvrage éponyme (4e édition) de Renaud Camus par qui le scandale est finalement arrivé et auquel on doit un certain nombre de concepts dont la réunion forme une thèse cohérente, sans préjudice de désaccords, d’anathèmes ou d’éventuelles accusations de « complotisme » : le « Grand Remplacement » ne serait qu’un avatar du « remplacisme global » ou mondialisé, processus reposant préalablement sur la « grande déculturation » des peuples par « l’industrie de l’Hébétude » qui impliquerait la « décivilisation »générale de la France et de l’Europe.

    Selon l’auteur, néanmoins, les tenants du Grand Remplacement doivent accumuler trois preuves : démontrer qu’il est quantitativement, qualitativement et institutionnellement significatif. Refusant de « trancher », l’essayiste s’en remet alors au jugement du lecteur.

    Aristide Leucate

    https://www.bvoltaire.fr/livre-le-grand-remplacement-realite-ou-intox-de-jean-paul-gourevitch/

  • Folle exubérance boursière : plus dure sera la chute

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    Marc Rousset

    Les médias et le CAC 40 à plus de 5.500 points rêvent debout tandis que le FMI semble être la seule organisation du Système à nous mettre en garde, face au ralentissement attendu pour 70 % de l’économie mondiale en 2019. Christine Lagarde estime que « de nombreuses économies ne sont pas assez résilientes » et exhorte les pays à se préparer à la prochaine récession en adoptant, dès maintenant, les réformes nécessaires. La Société générale est la seule banque appelant à la prudence sur le marché des actions. La montée des marchés boursiers ne fait que refléter le laxisme monétaire et les déficits budgétaires généralisés partout dans le monde (Europe, USA, Japon, Chine) en oubliant les fondamentaux de l’hyper-endettement, de la fragilité des systèmes bancaires et de la récession à venir.

    Si l’on regarde l’évolution des actifs des banques centrales depuis deux siècles, avec à l’origine le fameux currency principle, on peut dire que nous sommes au sommet du laxisme. On est passé progressivement du 100 % or du Gold Standard du début du XIXe siècle à une fraction de plus en plus faible en or puis, en 1945, au remplacement de l’or par le dollar qui, toutefois, devait être convertible en or (Gold Exchange Standard) pour ne plus l’être en 1971 avec Nixon et, donc, pour passer alors au dollar standard qui se terminera par la chute du dollar et sa valeur zéro.

    Au passif des banques centrales, c’est aussi le même phénomène de détérioration continue. Ainsi, on est passé de la banque centrale prêteuse en dernier ressort de l’économiste anglais Walter Bagehot (1826-1877) au banking principle (émission de monnaie en fonction des besoins de l’économie et non plus de la quantité d’or détenue à l’actif). Puis à la politique actuelle ahurissante non conventionnelle consistant à émettre de la monnaie contre des titres d’État, des obligations privées et même parfois des actions (Suisse et Japon) pour en arriver au stade ultime actuel du pompier de service prêteur tous azimuts, c’est-à-dire de la création monétaire illimitée avec des taux zéro ou négatifs (une première depuis 2.000 ans !), ce que préconisent les adeptes de la dernière théorie « bidon » en vogue : la théorie monétaire moderne.

    Les actions des banques centrales sont, en fait, un aveu implicite que l’hyper-endettement est intenable avec des taux d’intérêt normaux, que le Système exploserait par manque de liquidités. Aux États-Unis, sept millions d’Américains ont au moins 90 jours de retard pour les mensualités de leur crédit auto et un grand nombre d’étudiants sont dans l’incapacité de rembourser les frais de leurs études. On va donc tout droit vers l’explosion, mais les boursiers regardent le doigt lorsqu’on leur montre la lune des réalités.

    À la BCE, l’ordre du jour, c’est : ouvrez toutes les vannes ! À partir de septembre 2019, afin de sauver les banques italiennes, un « TLTRO III » (prêts à long terme à taux zéro) sera lancé et échelonné sur sept trimestres. Les taux zéro sont confirmés pour 2019 et l’Institut de Francfort s’engage à réinvestir aussi longtemps que nécessaire son stock d’obligations pléthorique de 2.600 milliards d’euros.

    Aux USA, Wall Street croit de nouveau au père Noël, suite à l’annonce de la Fed que les taux pourraient même baisser en 2019, que la politique de réduction du bilan (« QE » à l’envers) serait arrêtée en septembre 2019, avec même une reprise possible, si nécessaire, de la création monétaire non conventionnelle. Dans ces conditions, rien à perdre, mieux vaut continuer à faire gonfler la bulle boursière, même si la dette publique états-unienne représentera, d’ici quatre ans, 110 % du PIB.

    Quant à la bombe italienne, la dette publique devrait atteindre 132 % du PIB en 2019, 138,5 % en 2024, avec un déficit public supérieur à 3 % en 2020. Les banques italiennes détiennent 360 milliards de dettes de leur propre pays, soit 10 % de leurs actifs. La prime de risque du taux des obligations italiennes par rapport au Bund allemand est de 2,56 %. Plus grave : BNP Paribas perdrait 47 % de ses capitaux propres si ses débiteurs italiens faisaient défaut, le Crédit agricole 29 % et la banque Dexia 556 % (ratios CET1 de la BRI).

    La triste vérité, c’est que nous vivons dans un monde politicien de déni des évidences, aussi fou en matière économique qu’en matière d’invasion migratoire, qui consiste à cacher les réalités derrière un nuage de fumée jusqu’à ce qu’un jour, tout explose !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/14/folle-exuberance-boursiere-plus-dure-sera-la-chute-6143844.html

  • Le dîner annuel de Synthèse nationale, samedi 6 avril dernier à Paris, comme si vous y étiez...

    Les interventions d'Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationaleJean-Paul Chayrigues de Olmetta, Président de l'Association des Amis de Synthèse nationaleRoland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, et de Martial Bild, directeur de TV Libertés, notre invité d'honneur.

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    Lire aussi l'article sur cette soirée cliquez ici

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  • Le feuilleton chez Alstom s’enrichirait-il d’un nouveau scandale ?

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    Le département des activités électriques d’Alstom a été vendu, en 2014, à General Electric avec la bénédiction d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie de François Hollande. 

    Cette cession s’est faite dans des conditions un peu troubles, si l’on en croit un livre publié par Frédéric Pierucci, ancien dirigeant d’Alstom et emprisonné pendant deux ans aux États-Unis, Le piège  américain.
    Ce dernier avait été arrêté pour une affaire de corruption en Indonésie au nom du principe d’extraterritorialité mis en avant par les Américains, qui leur permet de poursuivre quiconque a commis une infraction dans le monde même si aucun ressortissant ou aucune entreprise des États-Unis n’est en cause. 
    C’est bien pratique quand il s’agit d’affaiblir les concurrents d’un consortium américain. 
    M. Pierucci prétend que ses ennuis judiciaires n’avaient qu’un but : faire pression sur la direction d’Alstom, surtout sur son PDG Patrick Kron, pour le forcer à vendre les activités électriques de son groupe à General Electric. 
    Selon Frédéric Pierucci, en cédant à l’ultimatum américain, Patrick Kron aurait acquis l’impunité vis-à-vis de la justice des États-Unis. 
    Bien entendu, M. Kron se défend contre une telle accusation. Interrogée par le député LR Olivier Marleix, qui préside la commission d’enquête sur Alstom, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé que les activités électriques d’Alstom n’étaient pas viables et que la vente à General Electric s’imposait. 
    Elle justifie, ainsi, l’avis de M. Macron, en 2014, qui autorisa la transaction. M. Marleix n’a pas été convaincu : le 17 janvier dernier, il a envoyé une lettre au parquet de Paris pour l’informer des circonstances de la cession de plusieurs départements d’Alstom. 
    En effet, la Justice a ouvert une enquête préliminaire sur les dons reçus par M. Macron pour sa campagne présidentielle. 
    Or, des personnes qui ont bénéficié des diverses cessions se retrouveraient parmi les donateurs ou les organisateurs de dîners de levée de fonds. 
    M. Marleix s’interroge, de ce fait, sur une potentielle corruption. 
    L’association Anticor, de son côté, avait déposé une plainte pénale contre X en janvier 2018 pour négligences, car l’État n’aurait pas activé ses droits de préemption, le privant, paraît-il, de 350 millions d’euros de plus-values. 
    Cette plainte, qui agaçait les pouvoirs publics, a été classée sans suite par le parquet en mars 2018.
    La gestion des activités électriques est une bien mauvaise affaire pour General Electric, au point que certains se demandent si les Américains n’ont pas été roulés. 
    Mais tout dépend de ce que ceux-ci recherchaient. 
    Voulaient-ils acquérir une entreprise en bonne santé qu’ils auraient développée et fait fructifier ou désiraient-ils seulement se débarrasser d’un concurrent en liquidant toutes ses usines ? 
    L’entreprise américaine avait promis de créer 1.000 emplois ; elle en a été incapable et a dû verser 50 millions d’euros de dédommagements à l’État. 
    Pire : elle prépare un plan social drastique à l’usine de Belfort. 
    Les 700 départs volontaires n’ayant pas suffi, il faudrait encore licencier 800 ouvriers sur un total de 1.900.
    Et voici que Hugh Bailey, un proche d’Emmanuel Macron, l’un de ses conseillers lorsqu’il était ministre de l’Économie, et qui donc aurait piloté la vente d’Alstom, va prendre la direction générale, le 22 avril prochain, de la branche française de General Electric ! 
    Et c’est lui qui sera chargé du plan social qui s’annonce douloureux et potentiellement dangereux pour M. Macron. 
    Un nouveau scandale en perspective dans une affaire qui en connaît beaucoup ? 
    Christian de Moliner

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