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  • Défense des Identitaires, par Roland Dubois

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    On n’a pas encore entendu parler de dissoudre une seule des diverses officines gauchistes et anarchistes qui organisent et exécutent la casse et l’agression des forces de l’ordre dans toutes les manifestations d’une certaine importance.

    Mais le gouvernement estime urgent de mettre fin à l’existence de «Génération Identitaire».

    Il faut dire que les militants identitaires exagèrent. Ils s’affichent hostiles à l’islam et à l’immigration massive que nous subissons. Impardonnable en effet!

    Parmi leurs exploits récents? L’occupation symbolique d’un chantier de construction d’une mosquée à Poitiers; la mise en place, symbolique aussi, d’un barrage anti-migrants à la frontière italienne; et, il y a quelques jours, la mise en place sur le bâtiment de la CAF de Bobigny en Seine-Saint-Denis d’une banderole réclamant que l’argent des Français aille aux Français et pas aux étrangers.

    Le lecteur appréciera la dangerosité de ces énergumènes.

    Tous les adjectifs en «phobe» existants leur sont applicables.

    La presse nous informe que «les dix-neuf personnes interpellées vendredi après l’action anti-immigration du mouvement d’ultra-droite Génération Identitaire sur le toit de la caisse d’allocations familiales (CAF) de Bobigny seront jugées le 14 novembre pour entrave à la liberté du travail».

    Oui! Vous avez bien lu: «entrave à la liberté du travail».

    Cet État, qui tolère presque toujours depuis longtemps, les piquets de grève syndicaux, les blocages de dépôts pétroliers, les blocages de circulation par tout ce qui roule, les multiples grèves des transports publics, les casses de commerces, les quartiers interdits, sans se préoccuper du sort de ceux qui voudraient seulement travailler, cet État donc s’émeut soudain du scandale causé par ces dangereux fascistes.

    Il faut ajouter que le directeur de la CAF lui-même a dit que cet affichage a inquiété certains riverains qui ont cru à la réalité de la mesure et à la fin de l’état de grâce pour eux. On mesure l’émotion causée. On peut les rassurer. Il ferait beau voir que les Français aient priorité en France. Les élections européennes approchent. Électeurs, souvenez-vous!

    Roland Dubois

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • Face à l’État, l’énergie du désespoir

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    Franck Timmermans,
    membre du BP du Parti de la France
    Le 1er août 2018, le parlement entérinait le vote de la Loi instituant un « Droit à l’erreur », texte bénéficiant d’un a priori favorable des media et donc devenu emblématique de la politique de confiance voulue par le président de la République. Tout d’abord, force est de constater que beaucoup de citoyens n’ont pas compris, et n’ont toujours pas compris la réalité macronienne. Certains ont pensé que le Gouvernement invoquait son « droit à l’erreur » mais dans une auto-critique aussi louable qu’inédite sous la Ve République ! Ensuite, d’autres ont compris de quoi il s’agissait mais ont cru que les fautifs repentants seraient une fois et une seule exonérés ou blanchis, selon la nature de l’erreur. Colossale méprise !
    Examinons l’entourloupe : Le Droit à l’erreur (selon Macron), nous dit le ministère des Finances, garantit aux particuliers de pouvoir régulariser, sous conditions, une erreur commise pour la première fois et de bonne foi, sans s’exposer à une sanction administrative ; ainsi, le particulier repentant et sincère, à condition de restituer les sommes ou avantages indûment reçus, sera dispensé d’avoir à payer des pénalités ou de subir les affres du Contentieux… Tout cela est bel et bien et peut satisfaire des néophytes empêtrés dans les pièges de l’Administration française comme peut apporter une occasion de résipiscence à des tricheurs. Mais, là encore, nous sommes dans la voie à sens unique que l’État s’est ménagée.
    La considération qu’il a des Français augmente en paramètres : des Gaulois irascibles, des perdants, des gens tentés par l’isolationnisme et la fermeture, des rétifs au progrès, des traînards, des retraités trop nombreux, et maintenant des tricheurs ou des imbéciles. Ce qui choque le plus dans tout cela, c’est d’être à nouveau aspergés par l’arrogance de l’infaillibilité supposée de l’État et de son représentant quinquennal.
    Et si l’État reconnaissait un jour enfin ses propres erreurs ? Est-ce trop demander à une démocratie ? Sans doute !
    • Premier exemple : Yvan est un jeune de 23 ans de PACA. En décembre 2017, il décide de s’engager dans l’armée. Il y restera jusqu’en septembre 2018 date à laquelle il décide de démissionner pour rejoindre sa fiancée ; il reçoit alors le même mois son solde de tout compte. Tout va bien jusqu’en janvier 2019 quand il reçoit un courrier de l’administration militaire lui annonçant, qu’à la suite d’une erreur de leurs services, il a perçu indûment 2 211 euros de solde. Nul n’est censé ignorer la Loi mais sommes-nous censés connaître à 23 ans toutes les arcanes administratives, salariales etc. ? En avril 2019, le Trésor public vient de lui envoyer la sommation à payer. Aux yeux de la Loi du « droit à l’erreur », le fautif est donc Yvan, l’État n’est jamais fautif, l’État ne se trompe jamais ! Yvan est en CDD, serveur dans un bar et gagne 600 euros actuellement… Comment va-t-il payer pour les erreurs de l’État ? Question subsidiaire : le service concerné et responsable du trop versé sera-t-il sanctionné ? Les fonctionnaires sont protégés et ne risquent rien de fâcheux. Une telle erreur dans le privé donnerait lieu à un litige devant les tribunaux de commerce ou aux prud'hommes, et le comptable responsable serait probablement remercié. De la même façon, quand l’État « se trompe » de date pour payer ses fournisseurs, ceux-ci savent qu’ils n’ont aucun recours réel et qu’une solution : attendre et survivre pour les plus vulnérables d’entre eux.
    • Second exemple : Brigitte est une Auvergnate de 57 ans et a été victime d’un cancer dont elle s’est heureusement mais péniblement remise. À la fin de sa maladie et de ses chimiothérapies, la Sécu a exercé copieusement son droit à l’« erreur » dans le calcul de ses indemnités journalières, d’un total cumulé de 2 400 euros ! La malheureuse avait pour seules ressources son allocation d’adulte handicapé (AAH) de 500 euros et un salaire à temps partiel de 600 euros, donc un total mensuel de 1 100 euros. Aux yeux de tout macronidé, il eût donc suffi d’un peu plus de 2 mois pour tout rembourser à l’État, étant entendu qu’un jeûne prolongé ne peut certainement pas faire de mal à une cancéreuse ! J’exagère à peine… Scandalisé, son médecin est intervenu (car il faut savoir que les médiateurs sont débordés et que leurs délais d’action sont trop longs pour influer sur l’Administration !) et elle a pu obtenir une réduction (de peine) de 50 %, le reste de 1 200 euros étant à payer à raison de 50 euros mensuels, donc pendant deux ans. Mais elle dut en réalité payer pendant 2 ans et demi car elle et son toubib avaient oublié que l’Administration y ajoutait des intérêts, comme pour un prêt ! Pas folle la guêpe de Bercy !
    Plusieurs leçons sont à retenir, aussi révoltantes qu’édifiantes.
    Dans les deux cas, tout d’abord, il apparaît probable que les deux exemples n’avaient pas les bons prénoms et qu’avec d’autres atouts « ethniques » ils auraient pu bénéficier du soutien actif d’associations et d’ONG pour interpeller l’Administration et la faire capituler.
    Ensuite, le fait de n’avoir jamais été condamné et d’avoir toujours payé ses impôts ne prémunit même pas tout citoyen Français dans la détresse ou la gêne contre le rouleau compresseur fiscaliste qui se met en place. Les meules du seigneur Macron broient finement !
    Aucun avantage pour les Français de base, privilèges et égards pour les castes, le Cac40 et les étrangers, telle serait la triste conclusion des injustices observées ces dernières années.
    De fait, toute administration publique responsable devrait surseoir immédiatement à toutes ses prétentions lorsqu’à l’évidence le citoyen est de bonne foi. Le Droit à l’erreur est peut-être une bonne chose pour quelques cas isolés mais, eu égard aux avantages considérables des fonctionnaires publics et des devoirs des politiques, l’État se doit de réparer ses erreurs, de ne jamais accabler les faibles et les démunis ! De même une autocritique est de rigueur sinon la ploutocratie s’installe ! La précarité des Français se généralise, l’écart se creuse entre les nantis et les autres puisque les classes moyennes sont en voie de paupérisation accélérée sous les frappes conjuguées de l’État fiscal, du mondialisme, de l’Europe de Bruxelles et aussi d’impôts locaux que les collectivités initieront bientôt pour pallier les désengagements et reniements gouvernementaux
    Présentement, les grands sacrifiés des politiques sociales qui se sont succédées sous Sarkozy, Hollande et Macron sont principalement les retraités et les handicapés, exactement comme en Allemagne depuis que Frau Merkel est chancelière. Comment dès lors s’étonner du phénomène des Gilets jaunes ! En d’autres temps, quelques décennies à peine, la révolte eût immanquablement profité au PC champion de la funeste lutte des classes ! Tout se passe comme si Macron élargissait le boulevard réservé à Mélenchon. La France a beaucoup de chance d’avoir des gilets jaunes plus circonspects. Même si notre camp est incapable d’avoir une réelle crédibilité gouvernementale à cause de l’inertie lepénienne, nous pouvons nous réjouir pour notre Pays que l’extrême gauche reste encore contenue.
    Mais sachons bien que la Droite nationale de demain devra toujours préserver une dimension sociale et populaire, sinon nous n’aurons rien compris à la France profonde.
  • Maurice Gendre dans Vive l'Europe ! Actualités et réflexions sur la nature des Européens

  • «Le retour de l’étalon or… même BFM en parle!!» L’édito de Charles SANNAT


    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Comme le disait justement le philosophe Arthur Schopenhauer « toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence ».
    Il en va de presque toute les idées depuis l’exemple emblématique de Galilée et « pourtant elle tourne »! 
    Celle d’un changement de système monétaire international est une évidence qui finira par s’imposer et ce constat pouvait être fait il y a déjà 10 ans! 
    Je ne sais pas combien de temps prendra l’émergence de ce nouveau système, mais il est plusieurs évidences qui le rendent inéluctable.
    Depuis 10 ans, la Chine pays émergeant a émergé. 
    Depuis 10 ans la Russie sous l’impulsion du monstre Poutine s’est considérablement redressée après son effondrement post-soviétique des années 90 et les funestes années Eltsine qui a vendu la Russie aux marchés et bradé les richesses russes.
    Depuis les années 90 nous avons connu un monde bi-polaire coupé entre rouge et bleu, entre Otan et Pacte de Varsovie ou entre Est- et Ouest, à un monde unipolaire où régnait la « Pax Américana » et la domination sans partage des Etats-Unis, à la troisième étape d’un monde multipolaire où Russie, Chine, Inde et Etats-Unis veulent se partager la gouvernance mondiale.
    La mondialisation souhaitée par les USA a enfanté de nouveaux équilibres et l’émergence de nouvelles puissances. 
    La montée de la Chine est remarquable, et son système politico-économique redoutable d’efficacité.
    Lorsque l’infrastructure économique change, la superstructure politique (les modes de gouvernances) doit s’adapter.
    Les crises matérialisent toujours la recherche de nouveaux modes de fonctionnement plus adaptés.

    Lorsque vous disiez il y a 10 ans qu’il fallait acheter de l’or on vous riait au nez.

    Lorsque vous disiez il y a 10 ans sur un plateau de BFM que la prochaine étape de la crise serait monétaire, on ne vous invitait plus et l’on disait de vous que vous étiez pessimiste. 
    Il y a 10 ans le terme complotiste n’était pas encore utilisé pour faire taire ceux ayant une pensée différente des penseurs ligne Maginot (ceux qui retardent de 2 guerres).
    N’oubliez pas les étapes de la vérité. 
    D’abord, elle est ridiculisée. 
    Ensuite, elle subit une forte opposition. 
    Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.

    Et pourtant elle tourne! Et le système monétaire sera réformé, et les épargnants ruinés!

    Voici donc, que dans sur le plateau de Stéphane Soumier, sur BFM Business, a été évoqué la mise en place d’une nouvelle monnaie digitale sino-russe adossée… aux réserves d’or!!
    Voici le résumé de l’échange entre les deux journalistes de BFM:
    « La Russie est en train d’acheter de l’or à tour de bras, à quoi correspond cet appétit d’or à Moscou?…
    Il y a 5 ans, la Russie annexe la Crimée, les sanctions occidentales sont mises en place. 
    Poutine dès 2015 fixe un objectif de reconstitution des stocks d’or.
    Un ancien conseiller officiel indique qu’après s’être fourni aux limites de tout ce qui pouvait être produit en Russie, Moscou envisageait désormais d’importer de l’or et d’acheter sur le marché international.
    Mais que va faire la Russie de tout cet or se demande « faussement naïvement » Stéphane Soumier?
    Selon un ancien ministre portugais des affaires européennes la dimension des achats d’or par Moscou et Pékin signifie que l’on se prépare là-bas à une remise à plat du système monétaire international .
    Une nouvelle expérience monétaire. 
    Une alternative au dollar qui n’est plus en mesure de servir de monnaie de réserve internationale, avec la création d’une monnaie numérique internationale adossée à des stocks d’or physiques.
    A plus courts termes il s’agit d’une volonté à Moscou de se prémunir contre deux risques majeurs.
    Le premier c’est qu’une crise financière interne survienne et le second c’est la crainte d’une nouvelle salve de sanctions. 
    Pour le premier ministre russe Medvedev jamais les Etats-Unis ne renonceront à leur régime de sanctions à l’égard de la Russie.
    Les émissions de bons du Trésor russes à 5 ans et à 10 ans enregistrent un succès très fort (obligations russes), avec une demande des investisseurs étrangers particulièrement soutenue (les investisseurs non résidents). 
    La Russie emprunte à 11%!! 
    Le rouble a la meilleure performance des devises depuis le début de l’année selon l’agence Bloomberg car ces taux élevés poussent le rouble à la hausse
    Et Stéphane Soumier de reprendre « épaté »… « Les stocks d’or de la Chine et de la Russie comme appui d’une nouvelle devise numérique digitale… »
    Idée intéressante lui répond Benaouda Abdeddaïm…
    « Intéressante effectivement c’est le qualificatif approprié… » conclu Stéphane Soumier pour mieux souligner le caractère surréaliste des échanges et des idées avancées.
    « toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.

    Une nouvelle étape vient d’être franchie!

    Chez BFM, il vient d’y avoir la traversée du Rubicond!!! 
    L’idée d’une réforme du système monétaire international n’est plus ridiculisée. 
    Elle ne subit plus désormais qu’une forte opposition, elle est de moins en moins moquée. 
    Elle va désormais, progressivement s’imposer. 
    Ce n’est pas rien!

    Autre chose précieuse que nous apprenons. 
    Les Russes, achètent de la production d’or… russe. 
    Les Chinois font d’ailleurs sensiblement la même chose, et les achats sino-russes sur les marchés internationaux sont relativement faibles ce qui expliquent pourquoi les prix ne poussent pas plus fort. La Chine comme la Russie produisent chaque année plusieurs centaines de tonnes d’or qui viennent alimenter les réserves officielles.

    Vers le saccage des monnaies et l’émergence de nouvelles.

    Pour régler la crise actuelle, il faudra aller au bout de l’accompagnement monétaire et en créant trop de monnaies nous allons volontairement saccager la valeur de ces dernières. 
    D’ici 10 ans, l’euro ou le dollar ne vaudront plus grand chose, mais le mouvement sera plus lent, plus doux, plus supportable que l’austérité nécessaire pour payer des dettes qui ne seront pas remboursées.

    Il faudra donc mettre en place de nouvelles monnaies.
    Ces nouvelles monnaies seront logiquement très certainement beaucoup plus « digitales », « numériques » que « papiers ». 
    Elles seront également logiquement très certainement adossées à des ressources tangibles et réelles pour donner « confiance ».
    L’or est la monnaie. 
    Depuis 6000 ans. 
    Tout le reste n’est que du vent dont la valeur finit toujours proche de zéro. 
    Continuez à amasser des actifs tangibles. 
    Terres, immobilier, or ou argent et même actions (parts d’entreprises tangibles), mais laissez tomber tout ce qui de près ou de loin s’apparente à des titres de dettes comme par exemple les fonds euros de nos assurances-vie qui restent le placement préféré des Français, sauf évidemment, cas particuliers où les impôts sur les successions seraient très lourds.
    L’or est la monnaie. Depuis 6000 ans. Et même BFM y vient… intéressant effectivement!
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/le-retour-de-letalon-or-meme-bfm-en.html#more
  • Gilets Jaunes, grand débat et petites réponses – Journal du lundi 15 avril 2019

    Gilets Jaunes, grand débat et petites réponses

    Plus de 5 mois après les premières mobilisations des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron s’exprime pour tirer ses conclusions du prétendu grand débat national… une manœuvre qui vise à calmer les esprits mais qui pourrait bien les échauffer encore davantage.

    Lutte contre la discrimination : le paradoxe sécuritaire

    Ordres illégaux, profilage racial ou social, le défenseur des Droits Jacques Toubon s’attaque à la police. Il dénonce des consignes discriminatoires dans les commissariats parisiens contre les africains, les nord-africains, et les roms. SOS Racisme demande l’ouverture d’une enquête.

    Des armes françaises en première ligne au Yémen

    La France vend des armes aux rebelles houthis alliés de l’Arabie Saoudite au Yémen. Alors que la question est revenue à de nombreuses reprises, mettant le ministre de la Défense dans l’embarras, de nouveaux éléments semble établir clairement le rôle de la France dans ce conflit.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-grand-debat-et-petites-reponses-journal-du-lundi-15-avril-2019

  • Christianophobie en France : le mois de mars pire que celui de février

    Christianophobie en France : le mois de mars pire que celui de février

    Constat de Daniel Hamiche :

    Je pensais que l’horrible mois de février dernier resterait longtemps dans nos annales comme le pire que nous avons connu en nombre d’actes christianophobes en France. J’avais tort ! Le mois de mars qui vient de s’achever a été pire que le précédent puisque nous avons pu signaler et documenter 51 cas, un de plus qu’en février ce qui n’est pas une augmentation considérable, mais une augmentation tout de même…

    9 lieux de culte profanés, 11 vandalisés, 14 victimes de vols…

    Comparé au premier trimestre 2018, le premier trimestre 2019 enregistre une augmentation de plus de 53 % des actes christianophobes commis en France ! C’est énorme…

    Notre synthèse de la christianophobie de mars vient d’être rédigée. Elle est arrêtée à ce jour, c’est dire qu’elle pourrait être revue en hausse car il nous arrive fréquemment d’obtenir des signalements tardifs.

    Si vous souhaitez recevoir gratuitement cette synthèse au format PDF, avant qu’elle soit mise en ligne, n’hésitez pas à me la demander ici (en précisant bien : “synthèse mars 2019”).

    https://www.lesalonbeige.fr/christianophobie-en-france-le-mois-de-mars-pire-que-celui-de-fevrier/

  • Le péril vert

    3921802041.pngGeorges Feltin-Tracol

    Les observateurs politiques ont la fâcheuse habitude de se focaliser sur les résultats, parfois élevés, de l’« extrême droite ». Ils oublient de signaler que les Verts connaissent eux aussi de grands succès électoraux dans plusieurs États européens. Il est même possible aux prochaines européennes, la liste Verte conduite en France par le sortant Yannick Jadot dépasse l’estimation des 8 % prévue par les sondages.

    Les élections communales et provinciales d’octobre dernier en Belgique ont vu la percée des Verts, remportant trois bourgmestres dans la région de Bruxelles-Capitale au lieu d’un seul. Aux législatives de l’automne 2018 chez le voisin luxembourgeois, ils prennent cinq points, soit 15,13 %, et renforcent leur influence au sein de l’alliance ministérielle tripartite avec les socialistes et les libéraux. Le gouvernement du Grand-Duché compte dorénavant trois ministres et un secrétaire d’État Verts.

    Toujours en automne dernier, les élections régionales en Allemagne confirment leur succès : 17,5 % (+ 8,9 points) dans la très conservatrice Bavière, et 19,8 % (+ 8,7 points) en Hesse. En cas de législatives anticipées outre-Rhin, les Grünen deviendraient la deuxième force politique du pays aux dépens de la sociale-démocratie et pourraient s’entendre avec la CDU pour une coalition gouvernementale.

    Outre la formidable complaisance du système médiatique, les Verts qui sont souvent des écologistes de pacotille bénéficient du mécontentement latent présent dans l’ensemble des classes sociales. Les électeurs centristes, sociaux-libéraux et progressistes se détournent de leurs formations politiques habituelles, mais ils ne veulent voter ni pour la gauche radicale, ni pour les forces nationales-populaires. Restent les Verts considérés comme une forme convenable de protestation populiste.

    Cet engouement extravagant profite par ailleurs des grotesques « grèves scolaires » déclenchées par une adolescente suédoise qui ne cache pas de manger de la malbouffe industrielle… Ces rassemblements contre les dérèglements climatique font penser à cette manifestation organisée, il y a plus de trente ans, par le groupe Jalons à la station de métro Glacière contre le froid. Les participants criaient : « Hiver assassin ! Mitterrand complice ! ». Lycéens et écoliers se donnent une bonne conscience facile et continuent à fumer régulièrement des pétards sans se soucier du gaz carbonique ainsi rejeté. Pauvres jeunes crétins qui sèchent des cours certes idiots au nom de la lutte contre le réchauffement climatique…

    Politiquement schizophrènes (pour les souverainetés énergétique et alimentaire et contre les frontières), les Verts, cosmopolites et multiculturalistes, constituent donc une véritable menace pour l’avenir autochtone de la civilisation albo-européenne. Leur montée en puissance confirme en tout cas l’ouverture d’un nouveau cycle politique. Souhaitons que cette imposture soit vite révélée pour que s’affirme enfin un mouvement identitaire enraciné, tenant d’une écologie armée authentique, communautaire et organique.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°120, mise en ligne sur TVLibertés, le 8 avril 2019.

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  • Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron considère les gilets jaunes comme “des boulets”

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    La présidente du Rassemblement national était en meeting ce samedi dans le Loir-et-Cher.

    Marine Le Pen a une nouvelle fois taclé la gestion de la crise des gilets jaunes par Emmanuel Macron, qu’il considère selon elle comme “des boulets“.

    Il l’a dit sur tous les tons“, a bien insisté Marine Le Pen.

  • La vérité est ailleurs et Assange en prison

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgLe ministre des Armées, Florence Parly affirmait le 20 janvier dernier  sur France Inter: « Je n’ai pas connaissance du fait que des armes (françaises) soient utilisées directement au Yémen». Un mensonge gros comme ça, le même qui veut que les armes que nous vendons ne soient jamais utilisées que pour des actions défensives et non offensives pouvant mettre en danger les populations. Au Yémen, théâtre d’un conflit très meurtrier, notamment pour les civils, dans lequel l’Arabie saoudite entend mater les Houtis chiites soutenus par l’Iran, «les armes françaises» (avions, hélicoptères, frégates,  blindés,  canons, missiles…)  souligne francetvinfo, «sont présentes sur terre, sur mer et dans les airs, si l’on en croit un rapport de 15 pages classé confidentiel Défense de la Direction du renseignement militaire (DRM), daté du 25 septembre 2018, révélé par Disclose et la cellule investigation de Radio France.» Alors oui, Mme Parly, les armes sont faites pour dissuader mais aussi pour tuer et c’est également pour cela que notre (remarquable) industrie d’armement a des acheteurs dans le monde entier, y compris chez les grands humanistes que sont nos alliés (?) saoudiens. Il n’est pas nécessaire de prendre les Français pour des imbéciles pour essayer de les convaincre du contraire. C’est aussi stupide que les campagnes publicitaires lancées il y a quelques années pour recruter dans nos armées ou il était donné l’impression que le métier de soldat consistait à être un employé d’une ONG humanitaire chargé de la promotion des droits de l’homme. La tonalité des campagnes de pub en question n’est certes plus exactement la même aujourd’hui, les attentats islamistes de 2015 sont passés par là…

    L’arrestation jeudi à Londres, du fondateur de WikileaksJulian Assange – déféré devant un tribunal de la capitale britannique, Washington a annoncé son inculpation officielle pour « piratage informatique »- a été aussi l’occasion d’un festival d’hypocrisie, de silence gêné ou de propos délirants. Plusieurs Gilets Jaunes, en marge de l’Acte XXII de cette mobilisation, se sont d’ailleurs rendus samedi devant le siège journal Le Monde. Comme l’a relevé Meriem Laribi pour RT France, l’organisateur de ce rassemblement symbolique, Viktor Dedaj (responsable du journal d’ultra gauche Le grand soir) a vivement reproché au quotidien « d’avoir lâché le lanceur d’alerte (Assange, NDLR) après avoir largement utilisé les informations révélées par WikiLeaks. »

    Le Monde justement, a relayé  les propos du président équatorien, Lenin Moreno,  entré en fonction en 2017. Celui-ci affirme dans le Guardian  (mais qui peut sérieusement le croire?) «que Julian Assange a tenté de créer un  centre d’espionnage  dans l’ambassade d’Equateur à Londres, et a regretté (…) que le précédent gouvernement de son pays ait fourni des équipements dans l’ambassade qui ont permis d’interférer dans les affaires d’autres Etats ».

    « Nous ne pouvons pas permettre à notre maison, la maison qui a ouvert ses portes, de devenir un centre d’espionnage, a déclaré Lenin Moreno.  Cette activité viole les conditions d’asile , a-t-il ajouté, assurant que la décision de retirer l’asile à M. Assange  n’est pas arbitraire, mais repose sur le droit international Le président équatorien a aussi dénoncé l’attitude  absolument répréhensible et scandaleuse  de Julian Assange dans l’ambassade et son « comportement inapproprié en matière d’hygiène. Selon Quito, M. Assange aurait notamment souillé les murs avec ses excréments.» (Moreno) Lenin a donc dit et fait ce que Washington attendait de lui, mais la pression était à l’évidence trop forte pour un petit pays comme l’Equateur… et la grande Europe a été toute aussi pusillanime et même encore plus lâche.

    Julian Assange est donc maintenant décrit comme un aliéné, un fou.  Voilà qui complètera sa panoplie satanique, lui qui fut accusé un temps, par le biais d’une procédure odieuse et ridicule intentée contre lui en Suède, d’être un violeur et comme de bien entendu d’être un agent russe. Pour compléter ce portrait il a tenu des propos réactionnaires qui suffisent à justifier qu’il finisse dans un cul de basse-fosse. Mediapart, rapporte le site d’E&R soulignait ainsi dans le portait antipathique consacré au fondateur de Wikileaks que « Julian Assange (a multiplié) les prises de position polémiques, voire parfois difficilement compréhensibles. En septembre 2017, il affirme par exemple, chiffres à l’appui, que le capitalisme, l’athéisme et le féminisme sont responsables de la stérilité de nos sociétés qui, elle-même, est la cause de l’immigration. »

    Une déclaration qui n’est certes pas le meilleur moyen d’obtenir le compassion de l’Europe de Bruxelles dont la lâcheté devant l’Oncle Sam est devenue hélas proverbiale. Pourtant, comme l’écrivait Bruno Gollnisch en février 2016, la réclusion forcée de Julian Assange dans l’ambassade d’Equateur avait été condamnée par l’ONU et le député RN avait défendu son cas plusieurs fois au Parlement européen, y compris devant Mme Merkel et M. Hollande.

    «Julian Assange doit être accueilli sur le territoire de l’Union européenne, n’en déplaise au Big Brother  de Washington ajoutait-il.  Il est particulièrement scandaleux qu’une Europe qui laisse entrer sur son territoire des centaines de milliers voir des millions de personnes hâtivement qualifiées de  réfugiés politiques », refuse ce statut et l’asile à l’homme qui lui a révélé l’ampleur de l’espionnage de  l’allié  américain à notre détriment

    Les médias n’ont pas manqué non plus de décrypter le message lancé par M Assange au moment de son arrestation, par le biais du livre qu’il tient alors à la main. Il s’agit d’un ouvrage du romancier, essayiste (et parfait francophone) Gore Vidal, décédé en 2012 à l’âge de 83 ans, History of The  National Security State (L’Histoire de la sécurité nationale. Ancien député démocrate, mais assumant des positions libertariennes,  Gore Vidal ne craignait pas l’étiquette de populiste et les propos sulfureux. Il dénonçait dans ce livre d’entretiens, paru après sa mort sur internet en 2014, les guerres d’agression de Washington au Moyen-Orient, en Irak mais aussi les atteintes aux libertés des citoyens américains. M Vidal est aussi connu pour ses déclarations  très polémiques sur les attentats du 11 septembre 2001. Il doutait fortement de la version officielle de ce drame donnée par l’administration américaine

    Il estimait ainsi que George W. Bush, Dick Cheney, l’Etat profond US étaient au courant des projets d’attentats d’al-Qaïda sur le sol américain mais qu’ils ont laissé faire. Une divine surprise qui aurait permis de mettre en application les vues du géopoliticien et conseiller des présidents américains ( de Carter à Obama) Zbigniew Brzezinski. A la fin des années 90, ce dernier insistait sur la nécessité de contrôler les ressources énergétiques du Moyen-Orient, de renforcer la présence et la pression yankee en Asie centrale et en Eurasie. Le 11 septembre 2001 aurait donc été le prétexte pour intervenir militairement en Afghanistan, puis après pour liquider l’Etat laïque et nationaliste irakien (souvenons -nous des bobards sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein) dans le cadre d’une vaste opération de remodelage de la région. Guerres que le peuple américain, affirmait M. Vidal, n’aurait pas cautionné sans l’immense choc psychologique généré par l’attaque contre les twin towers. On a vu depuis les catastrophiques résultats de cet interventionnisme US et du chaos sanglant qu’il a généré, sans parler de ses chocs en retour en Syrie comme en Libye…

    Nous sommes certes là avec l’analyse de Gore Vidal, en plein complotisme, et il parait extravagant pour le commun des mortels  qu’un gouvernement d’une grande nation démocratique ait pu sciemment sacrifier des milliers de ses citoyens en laissant se perpétrer un attentat. Mais les mensonges répétés, la propagande grossière dont nous sommes abreuvés et souvent les victimes apportent aussi de l’eau au moulin à ceux qui pensent, de manière délirante ou fondée, à tort ou à raison, que la vérité est ailleurs. Et pour le coup, Julian Assange en a aussi apporté des preuves concrètes via Wikileaks et ses révélations en cascade. C’est bien ce qu’on ne lui pardonne pas aujourd’hui et qu’on entend lui faire payer très cher.

    https://gollnisch.com/2019/04/15/la-verite-est-ailleurs-et-assange-en-prison/

  • Gilets jaunes pas morts

    6a00d8341c715453ef0240a452ff93200c-320wi.jpgAvec un comptage officiel de 31 000 manifestants ce 13 avril, contre 22 000 selon les mêmes sources d'évaluation, le samedi précédent 6 avril, impossible de nier la persistance de ce mouvement protéiforme. L'avant-dernière mobilisation, encore appelée acte XXI, la plus faible depuis novembre, pouvait paraître marquer l'agonie du mouvement. Huit jours plus tard on constate que cette baisse de régime ne signifiait absolument pas la fin de partie.

    L'appel national en vue de l'acte XXII incitait ceux des protestataires qui le pouvaient à converger sur Toulouse.

    Eh bien, on retrouvait plusieurs milliers de manifestants, derrière Maxime Nicolle, Éric Drouet et Priscillia Ludosky défilant dans la vieille métropole occitane. Ils ont contraint au déploiement de quelque 870 policiers et gendarmes. Le bilan complété le 14 avril, pour la seule ville rose recense 43 gardes à vue et 21 blessés[1]. La loi anticasseurs récemment adoptée par le parlement, bien que retouchée par le Conseil constitutionnel, a d'ores et déjà permis de poursuivre 15 d'entre eux pour dissimulation volontaire de leur visage.

    Les violences ont été déclenchées par de jets de bouteilles opérés par les gauchistes.

    Très clairement des blacks blocs étaient venus d'Espagne, de Suisse et d'Italie. Dès le matin les services des renseignements territoriaux les avaient identifiés ainsi que quelques homologues français, particulièrement violents, qui se sont illustrés très vite en chargeant les forces de l'ordre vers 13 h 30. Cinq personnes ont été interpellées à ce moment précis.

    Entre-temps, on a pu déplorer par exemple que le chantier des futures ramblas, imitées de Barcelone ait été saccagé. Des stocks de pavés de grande taille ont été dérobés

    Le cortège convoqué pour 12 heures ne s'est dispersé qu'à 18 heures.

    Quantitativement on peut parler d'un relatif échec dans la mesure où les autorités attendaient 13 000 personnes, mais où, selon les sources policières, on n'aurait compté que 4 500 à 6 000 personnes rassemblées sur Toulouse.

    En revanche, le recrutement social des manifestants correspondait beaucoup plus à une orientation de type cégétiste et gauchiste : retraités, précaires ou chômeurs protestant contre les baisses du pouvoir d'achat, mais, semble-t-il beaucoup moins de travailleurs indépendants.

    Dans ce contexte le bilan des dégâts matériels dans les rues du centre-ville relève de ce qui, depuis des mois, est devenu banalité : une voiture en feu, incendies de poubelles, une moto de police prise pour cible, une agence immobilière fracturée et pillée, idem pour une agence d'intérim, vitres saccagées du Crédit Agricole arrêts de bus vandalisés par le passé.

    Une lourde facture pour la municipalité. Mais le recrutement des casseurs les rend indifférents aux impôts locaux dont ils vont provoquer l'alourdissement.

    Impossible, par ailleurs, de chercher à ne pas voir les conséquences pratiques et politiques qu'il a déjà développées. À l'échelon national, affaiblissant même l'influence du pays et de ses gouvernants dans les instances européennes.

    Le pouvoir jupitérien par exemple s'est vu contraint à d’importantes concessions matérielles : on peut les juger minimes ou illusoires, sur le terrain des rémunérations par exemple. Un fait observable s'impose cependant : ces concessions, et les discours qui les ont saluées, ont encouragé les manifestations à survivre. Et elles ont permis à des forces, qui semblaient au départ, en novembre, étrangères sinon hostiles, de s'emparer du fond de révolte des classes moyennes.

    Elles rendent une fois de plus explicite l'immense étendue de la complaisance, dans ce pays, entre ceux qui le dirigent envers ceux qui s'emploient à le détruire.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] Article de La Dépêche du Midi mis à jour le 14 à 14:08

    https://www.insolent.fr/