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  • « Le vrai JT de l’éco. L’effondrement a déjà commencé, démonstration ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Couverture-Lettre-stratégies-leffondrement-a-déjà-commencé-642x1024.jpgLa lettre STRATEGIES de juillet consacrée à l’effondrement est en ligne dans vos espaces lecteurs ici.

    Comme promis, je voulais achever cette série de l’été sur l’effondrement par une petite vidéo, dans laquelle je voulais répondre aux deux objections les plus souvent rencontrées lorsque l’on évoque l’idée d’effondrement.

    La première, c’est que le progrès nous sauvera.

    La seconde ? Cela fait 20 ans que l’on parle d’effondrement, 20 ans que rien ne s’est effondré, alors il n’y aura pas plus d’effondrement demain qu’il n’y en a eu hier.

    Ces deux arguments peuvent sembler bons et pertinents et c’est parce qu’ils semblent « intelligents » qu’avec bonne foi il sont prononcés.

    Pourtant, ils ne résistent pas à plus de 5 minutes d’analyses intellectuelles solides.

    Sur le progrès, par exemple, ce dernier est indéniable. La baisse de la mortalité infantile par exemple est souvent citée en exemple pour bénir les progrès. Tel n’est pas en réalité le sujet. Le progrès n’est pas la baisse de la mortalité infantile ou générale d’ailleurs. Nous parlons ici d’une conséquence de ce progrès. Une conséquence évidemment positive. Personne de censé ne pouvant être opposé à la baisse de la mortalité chez les enfants.

    Mais encore une fois c’est une conséquence, et pour obtenir cette conséquence positive, nous avons du mettre en place tout un système productif, médical, technique, d’infrastructures qui permet d’arriver à ce résultat. Il faut construire des hôpitaux, des machines, des IRM avec des sources radioactives, des métaux rares, il faut transporter les malades par ambulances qui nécessitent du pétrole, il faut des chaînes de fabrication de médicaments délocalisées en Inde et appelés génériques, transportés par bateaux qui émettent des particules ultra-polluantes.

    Ce que je veux vous démontrer, c’est que le progrès ne peut pas nous sauver, car la nature même du progrès nécessite d’utiliser beaucoup de ressources, beaucoup d’énergie. Si nous pouvons considérer qu’il faut utiliser nos ressources pour préserver la vie peut-être faudrait-il réduire nos utilisations pour d’autres type de progrès… les voitures, les écrans, et tous nos bidules que nous consommons en masse, sont appelés bien souvent progrès… mais le progrès est terriblement consommateur de ressources. Pas de progrès sans une utilisation massive d’énergie et de ressources !

    Je ne vous parle même pas du progrès qui a donné Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl ou Fukushima. Je ne vous parle pas du progrès agricole qui permet de « nourrir » 10 milliards de personnes pour le moment car demain… avec des sols morts et stériles, avec des intrants, des pesticides et toute la chimie déversée, il y a un prix à l’agriculture intensive, qui se paiera demain par un effondrement de notre capacité productive. La population agricole est passée de 80% à 2% en deux siècles, uniquement grâce à la mécanisation. Pour le moment, le tracteur solaire n’existe pas plus que la fusée spatiale à l’éolienne !

    Le progrès ne peut donc pas être l’alpha et l’oméga de l’espoir de l’humanité pour le futur. Il nous faut même changer notre conception du progrès et dans cette vidéo, je donne la définition actuelle du progrès, une définition en réalité mortifère !

    Puis, après vient cette idée que l’effondrement est une peur irrationnelle qui ne viendra jamais.

    Il est important de dire que l’absence de preuve, n’est pas la preuve de l’absence.

    Il est important de dire, qu’effectivement, cela fait 20 ans que l’on en parle… et personne ne parlait d’effondrement dans les années 30, dans les années 40, même pendant la Seconde guerre mondiale qui fût une boucherie et une barbarie sans nom. Personne ne parlait d’effondrement dans les années 50 ou 60 et pourtant c’était la décolonisation et l’effondrement des empires coloniaux français ou britannique. Personne ne parlait d’effondrement dans les années 70 ou même 80.

    Tout cela a commencé à la fin des années 90 et l’ex-URSS s’était effondrée, mais personne n’avait peur que tout le système ne s’effondre.

    Vous savez pourquoi ?

    Parce que la planète nous semblait grande.

    Nos ressources immenses.

    Notre capacité à augmenter sans cesse notre production infinie.

    Vous savez ce qui vient de changer ?

    L’humanité est comme un enfant qui comprend sa « finitude ». Il comprend qu’il peut perdre la vie, qu’il peut se blesser, il comprend qu’il est fragile, qu’il n’est pas éternel.

    Cette prise de conscience est imposée par la réalité du massacre environnemental qui a lieu, du pillage de nos ressources. Internet, et les avions ont également considérablement participer à la taille « perçue » de notre planète. Elle nous semble bien plus petite qu’à l’époque où il nous fallait 3 mois pour traverser un océan !

    L’effondrement en réalité a déjà commencé !

    Je vous donne même la date dans cette vidéo. L’effondrement a commencé le 15 septembre 2008. Très exactement.

    Et depuis, il est masqué par plusieurs éléments. Masqué par les guerres que nous menons, et par l’impression monétaire que nous réalisons. C’est tout cela que je vous démontre dans cette vidéo.

    L’effondrement a déjà commencé et il va s’accélérer progressivement. Les tensions vont monter inexorablement.

    Il faudrait partager. Rationner. Compter. Choisir ce que l’on peut continuer à faire croître (notre médecine, nos sciences etc) et faire décroître comme notre consommation souvent absurde. Comme nous n’en prenons pas le chemin, nous ferons sans doute l’inverse. Nous irons jusqu’à nous entre-tuer pour les dernières gouttes de pétrole.

    Bref, l’effondrement a déjà commencé, il se poursuit, s’accélère et s’amplifie. Il deviendra de plus en plus palpable dans nos vies quotidiennes. C’est pour cette raison qu’il faut s’adapter.

    J’ai consacré tout un dossier à cet effondrement et à la façon dont on peut individuellement renforcer ou développer sa résilience personnelle. Le salut ne viendra pas de l’État. l’État est une partie du problème.

    La solution ne viendra pas du système. Le système est le problème.

    Le progrès ne nous sauvera pas.

    La réponse c’est vous et uniquement vous. C’est parce que nous serons de plus en plus nombreux à vouloir devenir résilients que la société dans son ensemble deviendra plus robuste. C’est vous qui allez devoir décider de vos propres préparatifs. Ce sera à vous seul de décider. C’est cela que symbolise la solitude de cet individu qui illustre la couverture de ce dossier spécial consacré à l’effondrement.

    Je souhaite une excellente lecture à tous mes abonnés, pour ceux qui veulent le devenir et en savoir plus c’est ici. Sachez que vous aurez accès à la totalité des 45 lettres et dossiers déjà édités pour tout abonnement à la lettre STRATEGIES. Tous les renseignements ici.

    Je vous laisse pour les vacances et je vous retrouve début septembre.

    A bientôt mes amis et fidèles lecteurs. Merci à vous toutes et tous pour l’intérêt que vous portez à mon travail. Merci.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    Charles SANNAT

    « Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
    Pour m’écrire charles@insolentiae.com
    Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com

    Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

    « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

    « Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

    https://insolentiae.com/le-vrai-jt-de-leco-leffondrement-a-deja-commence-demonstration-ledito-de-charles-sannat/

  • Brexit : Boris Johnson met le turbo – Journal du mardi 30 juillet 2019

    1) Brexit : Boris Johnson met le turbo

    Fraîchement élu, Boris Johnson ne perd pas de temps pour préparer le Brexit. Le nouveau premier ministre britannique a entamé une tournée officielle au Royaume-Uni pour fédérer derrière lui. L’objectif : faire taire les détracteurs qui font planer le spectre d’une sortie sans accord.

    2) La France championne du monde de l’abandon d’animaux

    Plus de 8 000 animaux abandonnés par leurs maîtres ! Comme tous les ans, des milliers d’individus partent en vacances ou profitent de l’été pour abandonner leurs bêtes. Les associations tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme.

    3) Boko Haram : 10 ans de terreur

    10 ans après l’insurrection, le groupe terroriste Boko Haram fait toujours régner la terreur au Nigéria. Attentats, enlèvements, meurtres… face aux menaces, la population fuit et les bidonvilles continuent de prospérer.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/brexit-boris-johnson-met-le-turbo-journal-du-mardi-30-juillet-2019

  • La France aux petits soins avec les jeunes migrants, mais laisse tomber ses "vieux" (article du 1 février 2018)

    « La France est humaine », paraît-il ? Mais pour qui ? Pour tous ces migrants, jeunes, en pleine santé, que l’on loge, nourrit, soigne, divertit, dans des conditions qu’apprécieraient beaucoup de nos « vieux ».
    Ce débat se discute depuis plusieurs années à l’Assemblée Nationale et au Sénat et il occupe les parlementaires sur un sujet qui, certes, les interpelle ; « Comment mourir dans la dignité ? ».
    Il est évident qu’il s’agit là d’un sujet de haut niveau philosophique qui mérite que l’on s’interroge longuement et c’est ce que l’on fait.
    Mais il est un autre débat, qui lui n’interroge personne, du moins jusqu’à aujourd’hui : « Comment vivre ses dernières années dans la dignité ? ».
    La loi de la nature veut qu’avant de mourir, il nous faille vivre quelques années et dans quelles conditions ? Cela ne dépend pas, – hélas – de notre volonté !
    Il y a actuellement 1.300.000 « vieux dépendants » chez nous.
    Or, ces « vieux », dont on ne sait plus quoi faire, participent bien malgré eux à la vie de la Nation. Ils perçoivent une pension sur laquelle l’Etat prélève des impôts. Impôts qui viennent d’être augmenté de 1,70% de CSG pour les plus riches, ceux qui perçoivent plus de 1200 euros/mois, les veinards ! Retraites dont ils ne peuvent plus, hélas, profiter dans l’état de santé qui est le leur à présent !
    Cet Etat, qui les pourchasse jusqu’à leur dernier souffle de vie, en leur confisquant jusqu’à « leurs successions », quand il en reste une, devrait se pencher sur leur triste sort et non pas les abandonner dans des « mouroirs », sans soins bien souvent (uniquement des cachets, des gouttes, des injections et des perfusions, pour les faire « dormir » toute la journée afin qu’ils ne dérangent pas !)
    Il est vrai qu’avec le 0,4% du PIB qui leur est réservé ils n’ont pas le droit de vivre trop longtemps, cela ne se fait pas. Et ce n’est pas le « pourboire » ridicule de 50 millions d’euros qui changera la donne.
    On ne demande pas à l’Etat d’aller jusqu’à 1%, ce serait bien trop (alors que certains pays, tel le Danemark par exemple, réservent 2% du PIB et que tous « leurs vieux » bénéficient d’une fin de vie honorable, dans des résidences conviviales et que cela ne coûte que 1800 euros/mois pour tous (2800 euros/mois en France, en moyenne) encadrés par 10 soignantes pour 10 « résidents », alors qu’en France on n’en compte que 5 pour 10).
    A moins que, comme cela s’est passé à la triste époque nazie, et se passe encore de nos jours, dans quelques très rares pays, il suffise d’euthanasier les « vieux », dépendants, impotents ou grabataires, ce qui, après tout, est une solution comme une autre et qui vaut la peine d’être débattue, surtout quand il nous est donné de constater dans quelles conditions finissent quelquefois leurs misérables vies, à ces « vieux » dépendants, impotents, grabataires… et gênants !
    N’est-ce pas le cas déjà dans un pays aussi civilisé que l’Angleterre où l’accès à certains services de réanimation, de dialyse rénale ou d’actes chirurgicaux, ne sont plus autorisés après 70 ans !
    Après tout, pourquoi ne pas interrompre des vies qui ne valent plus la peine d’être vécues ?
    « La France est humaine », paraît-il ? Mais pour qui ? Pour tous ces migrants, jeunes, en pleine santé, « qui connaissent Victor Hugo sur le bout des doigts », que l’on loge, nourrit, soigne, divertit, dans des conditions qu’apprécieraient beaucoup de nos « vieux », vos parents, vos grands-parents, votre famille, ceux que vous abandonnez, que vous préférez oublier, parce qu’ils gênent vos habitudes, qu’ils perturbent vos loisirs, ces loisirs dont vous disposez bien davantage qu’ils en ont disposé, eux, toute leur vie durant, pour vous élever et vous conduire où vous êtes !
    Ces vieux, dont certains guettent le départ vers leur fin de vie pour « squatter » l’appartement, puisqu’ils ne pourront plus revenir, qu’ils sont partis pour toujours, et le mettre à la disposition de ces « exilés », comme certains les nomment aujourd’hui et qui nous envahissent !
    Ces vieux qui n’ont pas encore atteint le dernier stade, qui ne sont pas sur la ligne de départ, et qui se demandent comment ils vont pouvoir régler des sommes ahurissantes, bien plus de 2500 euros/mois, avec leur 1200 euros, pour les plus riches, et cela pour obtenir une place, et ne parlons pas des autres, ceux qui n’ont pas « cette chance », parce qu’ils vivent et meurent en France !
    Quel chef d’état, quel ministre, aura le courage et la volonté de s’atteler à cette tâche : donner à nos vieux un endroit digne où finir leur vie, avec les soins, l’accompagnement et la nourriture qu’ils méritent, quel que soit le montant de la pension qu’ils perçoivent ?
    La Cour des comptes leur indiquera où trouver les milliards nécessaires pour appliquer cette « nouvelle taxe », une de plus, quitte à réduire les dividendes perçus par les actionnaires (plus de 43 milliards cette année) pour s’intéresser à ceux qui n’en perçoivent pas.
    Certaines « fins de vies » sont-elles indignes ?
    Pourquoi la présence de ces « personnes âgées » embarrasse tellement ceux qui sont, pour le moment, moins âgés ? Justement parce que les conditions désespérantes de ces « fins de vies » leur donnent une angoissante « peur de vieillir » dans des conditions identiques !
    Je me rends parfaitement compte, en terminant cet article, que j’ai perdu une fois de plus mon temps, qu’il ne servira à rien, que tout continuera comme avant, comme aujourd’hui, comme demain, et que les « vieux » continueront à disparaître dans l’indifférence la plus totale et que nous aurons toujours « peur de vieillir » !
    Manuel Gomez

  • Université : le terrorisme intellectuel frappe de nouveau

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    Le cancer de la « correction politique », qui sème ses métastases dans tous les secteurs de la société, a contaminé désormais les institutions les plus brillantes de la nation. Des étudiants préparant l’agrégation de lettres modernes avaient, il y a deux ans, rédigé une demande comminatoire au jury de l’épreuve, où on le sommait de définir « l’attitude à adopter et le vocabulaire à utiliser pour décrire ces textes ». Ces textes sont des œuvres « classiques », soupçonnées de véhiculer des « discours oppressifs », c’est-à-dire promouvant apparemment le sexisme, la misogynie, l’antisémitisme, le racisme, l’homophobie, etc. En l’occurrence, « Oaristys », œuvrette de jeunesse d’André Chénier, présentait prétendument une « scène de viol ».

    Sur son site Transitions, revue et séminaire, Hélène Merlin-Kajman, de la Sorbonne nouvelle, vient d’exprimer ce qui est sans aucun doute l’indignation d’une grande partie des membres de l’Université en arguant que la littérature est fondamentalement une convention, c’est-à-dire une forme fondée sur un travail de l’imagination, destinée à susciter des effets de plaisir, d’admiration (et sans doute de rejet), dont l’interprétation est un jeu subtil et complexe de références, de rapprochements, de mise à distance. Or, en ravalant l’œuvre de jeunesse, inspirée du poète grec antique Théocrite, à une apologie du viol, on s’interdit toute analyse authentique.

    On ajoutera qu’on se moule dans l’uniforme de la maréchaussée de la pensée, vocation dont semble éprise toute une bande de terroristes intellectuels qui voudraient reconduire ici les dérives de l’Université américaine, où le « trigger warning », qui consiste à « avertir » les étudiants de la « nocivité » idéologique d’un contenu, impose une censure dont sont l’objet les professeurs.

    Marc Hersant, professeur, lui aussi, de la Sorbonne nouvelle, qui publiera bientôt un essai sur cette affaire, souligne combien, maintenant, la littérature, y compris celle des Temps anciens, qu’il s’agirait de mettre à distance, est fragilisée et soumise à une inquisition réductrice, niant la notion de code (du reste, la vie, ce roman, est elle-même imprégnée de conventions).

    On veut faire de la littérature un canal propagandiste en oubliant que l’humain y est interrogé, par-delà le bien et le mal (les œuvres édifiantes ayant disparu dans les oubliettes de la mémoire culturelle).

    Et ce chantage n’est pas seulement intellectuel : il peut aboutir à la violence, comme la séquestration, par exemple, en mars dernier, d’une partie des comédiens qui voulaient jouer, à la Sorbonne, Les Suppliantes, d’Eschyle, dont certains devaient arborer des masques noirs.

    Rappelons qu’André Chénier fut emprisonné par les jacobins et guillotiné deux jours avant la chute de Robespierre (lisez Stello, d’Alfred de Vigny !). Le sinistre Fouquier-Tinville aurait déclaré : « La République n’a pas besoin de poète. » Ses héritiers semblent ranimer son programme.

    Claude Bourrinet

    https://www.bvoltaire.fr/universite-le-terrorisme-intellectuel-frappe-de-nouveau/

  • Économie : ça sent la crise à venir de partout

    887817668.jpgMarc Rousset

    Tout va très bien… mais à Singapour (plaque tournante des échanges internationaux), signe avant-coureur : les exportations ont plongé de 17,3 % au mois de juin. Après la saignée en cours de 20.000 emplois chez Deutsche Bank, c’est au tour de la banque italienne UniCredit, soit 10.000 emplois, et du constructeur automobile Nissan, soit 12.500 emplois.

    Si ces titres sont sanctionnés en Bourse, il n’en demeure pas moins que, dans le monde de l’économie financière, les mauvaises nouvelles de l’économie réelle déclinante telles que le PMI Flash de l’industrie manufacturière en zone euro – qui vient de tomber, le 24 juillet 2019, à 46,4, soit un plus bas de 79 mois – sont de bonnes nouvelles pour les boursiers. Les banques centrales sont, en effet, amenées à baisser les taux de crédit, à créer de la « monnaie de singe », à pratiquer la course à la dévaluation compétitive entre le dollar, l’euro, le yen et le yuan.

    En Chine, la croissance est au plus bas depuis 1992, soit 6,2 % au premier trimestre, malgré l’injection, par la banque centrale, de 125 milliards de dollars dans le système financier. De son côté, le gouvernement chinois s’est engagé, en mars, à baisser de 265 milliards d’euros la pression fiscale et sociale sur les entreprises. La banque mongole Baoshang a dû être restructurée et placée, en mai dernier, sous le contrôle de la banque centrale et de la China Construction Bank, une première depuis 1999 qui amène à s’interroger sur le caractère bancal du secteur.

    José Ángel Gurría, le secrétaire général de l’OCDE, a déclaré, le vendredi 12 juillet, à la CNBC, que sans les stimulations des banques centrales de ces dix dernières années, la planète serait « dans une posture bien pire aujourd’hui, mais elles sont aujourd’hui à court de munitions ». Mais, en fait, cette déclaration est fausse car lorsque les taux remonteront ou face à une récession qui s’annonce, les banques centrales n’auront d’autre solution que de créer des munitions artificielles en prêtant aux banques italiennes, en augmentant la masse monétaire, en déclenchant alors une inflation des produits quotidiens et non plus seulement des actifs boursiers et immobiliers. Aujourd’hui, le bilan de la Fed représente déjà 20 % du PIB américain, celui de la BCE, 35 % du PIB de la zone euro, et 100 % pour la Banque du Japon par rapport au PIB japonais.

    Le FMI, la Banque mondiale et l’OMC, 75 ans après les accords de Bretton Woods du 22 juillet 1944, sont en pleine crise et doivent se réinventer. Les raisons sont les suivantes : déclin de la production des pays avancés amenée à passer de 50 %, aujourd’hui, de la production mondiale à environ un tiers, dans les 25 prochaines années, montée en puissance de la Chine impérialiste, décision catastrophique du président Nixon de mettre fin à la convertibilité du dollar en or, le 15 août 1971, conséquences calamiteuses pour l’emploi du libre-échange mondialiste en Occident. La dénonciation du traité TPP par l’Amérique en 2017 est le symbole du renoncement par le monde anglo-saxon au libre-échange, qui avait commencé en octobre 1947, lors de la signature du fameux accord « GATT ».

    L’inflation avec remontée des taux d’intérêt et l’explosion immédiate de l’endettement peut aussi être générée par un embrasement dans le golfe Persique. La dette des entreprises, et non plus seulement des ménages et des gouvernements, n’a jamais été aussi élevée partout dans le monde. En France, elle représente 175 % du PIB, contre 135 % en 2008.

    « Savoir pour prévoir et prévoir pour pouvoir », disait Auguste Comte. Il se trouve que nous sommes dirigés par des naïfs, des incapables, des peureux et des technocrates en matière économique, migratoire et climatique. La pantomime de l’adolescente Greta Thunberg ne pèse rien face au manifeste du professeur Uberto Crescenti, signé par 83 des plus brillants scientifiques italiens, nous annonçant que le CO2 n’est pas polluant mais nécessaire à la vie sur Terre, qu’il ne contribue en rien au réchauffement climatique provoqué exclusivement par la Lune, le Soleil et les oscillations océaniques. En matière économique, seule la misère humaine de l’explosion sociale à venir et l’or, sur le point de connaître un nouveau cycle haussier semblable à ceux de 1960-1980 et de 1990-2011, seront à même de démasquer l’irréalisme, la stupidité et la trahison des élites.

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  • TUTO JOURNALISTE : ILLUSTRER DU STREET POOLING SANS FAIRE LE JEU DE QUI VOUS SAVEZ

  • Municipales à Nice – Estrosi pourrait obtenir l’investiture de la Macronie

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    Emmanuel Macron excelle dans l’art de phagocyter tant au PS que chez les Républicains.
    Les prochaines élections municipales devraient encore accentuer les choses. La rumeur semble ainsi se confirmer, selon laquelle, pour Nice, le maire LR Christian Estrosi serait estampillé “Macron-compatible” pour le prochain scrutin.

    Le contexte est particulier : Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, rêve de s’emparer de la mairie de Nice. Pour cela, il cherche à obtenir que les instances dirigeantes du parti Les Républicains désavouent l’actuel maire LR, Christian Estrosi. Un choix cornélien pour un parti délabré et sans chef.

    Saisissant cette opportunité, le parti macroniste la République en Marche propose à Estrosi l’investiture de la majorité présidentielle pour le scrutin. Le JDD a révélé que le délégué général de La République en Marche, Stanislas Guerini, a rencontré Christian Estrosi pour “un dialogue” allant dans le sens d’une alliance. Le JDD ajoute : “La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a été chargée d’une mission, officieuse, de médiation avec le maire de Nice. Niçoise et présidente de l’université Nice-Sophia-Antipolis jusqu’en 2017, elle connaît bien l’homme, qui l’apprécie”.

    Même François Bayrou, pourtant en froid avec LREM pour les municipales, aurait rencontré le maire de Nice.

    Quant à Christian Estrosi, fort de cette abondance de sollicitations, il a également rencontré Christian Jacob, donné favori de la course à la présidence des Républicains. Finaud, Estrosi essayerait de jouer sur les deux tableaux, au nom de la nécessité de “faire rempart” au candidat du Rassemblement National.

    https://www.medias-presse.info/municipales-a-nice-estrosi-pourrait-obtenir-linvestiture-de-la-macronie/110920/

  • Affaire Epstein : une météorite sur le point de frapper le monde des élites ?

    dimanche 28 juillet 2019
    Voici quelques noms figurant dans le "livre noir" d'Epstein (tous ne sont bien sûr pas forcément impliqués dans ses activités illégales mais on trouve un certain nombre de violeurs et pédophiles connus).William Astor : membre de la Chambre des lords
    Anthony Bamford : membre de la Chambre des lords
    Alec Baldwin: acteur qui considérait comme «triste et injuste» la campagne contre Woody Allen.
    Mike Bloomberg: ancien maire de NY
    Tony Blair: ancien Premier ministre du Royaume-Uni
    Flavio Briatore: homme d'affaires italien, ex-directeur commercial de Benetton, fondateur de Billionaire Couture, manager et directeur de l'écurie de Formule 1 Benetton Formula de 1989 à 1997 et ancien directeur de l'écurie de Formule 1 Renault F1 Team.
    Louis Albert de Broglie: militant écologiste français.
    Chris Brown: chanteur R&B récemment accusé de viol aggravé.
    Jean Luc Brunel: directeur de l'agence de modèles MC2 qui sautait sur les gamines qu’il avait sous sa responsabilité dans son agence de mannequins. Servirait de rabatteur pour Epstein.
    Naomi Campbell: mannequin
    Prince Pierre d'Arenberg
    Prince Andrew: Une jeune femme assure avoir eu, mineure, des rapports sexuels avec Andrew, sur ordre d'Epstein
    Chris Evans: acteur
    Ralph Fiennes: acteur
    Bill Cosby: accusé par 13 femmes de viol.
    Dustin Hoffman: acteur accusé accusé d'agressions sexuelles à plusieurs reprises
    Mick Jagger: chanteur
    Michael Jackson: condamné pour pédophilie.
    Edward Kennedy: Sénateur 
    Henry Kissinger: Ancien secrétaire d'État des États-Unis, membre permanent du Bilderberg
    Rupert Murdoch
    Evelyn de Rothschild
    Edouard de Rothschild
    David Rockefeller
    Prince Salman
    Kevin Spacey: pédophile ayant voyagé dans le "lolita express" d'Epstein.
    John Gutfreund: Banquier, PDG de Salomon Brothers.
    David Koch: homme d'affaire, propriétaire de Koch Industries, 8ème fortune au monde.
    Ehud Barak: Ancien premier ministre d’Israël.
    Ehud Olmert: Ancien premier ministre d’Israël.
    Leslie Wexner: Milliardaire, PDG de L Brands.
    Bruce King: Ancien gouverneur du Nouveau-Mexique.
    Bill Richardson: Ancien gouverneur du Nouveau-Mexique et candidat démocrate à la présidence.
    Peter Soros, le neveu de George Soros.
    Ivana, Ivanka, Robert et Donald Trump (accusé de viol sur mineur dans un manoir d'Epstein)
    Bill Clinton: violeur en série.
    Chris Tucker: acteur qui a voyagé dans le "lolita express" d'Epstein.
    Prince Michel de Yougoslavie
    Alan Dershowitz: avocat d'Epstein, également accusé de pédophilie.
    John Kerry
    Henry Kravis: Comité de direction du Bilderberg.
    George Mitchell: Ancien sénateur américain, président de The Walt Disney Company de mars 2004 à janvier 2007 et envoyé spécial au Proche-Orient, travaillant sous la présidence de Barack Obama et la secrétaire d'État Hillary Clinton.
    Journalistes et médias: Charlie Rose (CBS) , Mike Wallace (CBS), Barbara Walters (ABC), Mortimer Zuckerman (propriétaire du New York Daily News), Richard Branson: fondateur de Virgin group, 261e personne la plus riche du monde.
     
    VideoRT
    Traduction: Wanted Pedo
    Via MK Polis
    Liens connexes:
    ➤ Affaire Epstein : une météorite sur le point de frapper le monde des élites ?
    Jeffrey Epstein servait de maître chanteur pour le Mossad et la CIA
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/affaire-epstein-une-meteorite-sur-le.html#more

  • Le quotidien Présent face à la censure de Facebook

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    Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ La fondation Polémia va-t-elle être exclue des réseaux sociaux pour avoir pris la défense de Génération Identitaire, elle-même virée de Facebook en mai 2018, après sa salutaire opération Defend Europ au col de l’Echelle par lequel transitent tant de clandestins ?
    C’est en tout cas ce qui vient d’arriver au quotidien Présent à la suite de sa Une du 17 juillet sur « Génération persécutée » et d’un article déplorant les si lourdes réquisitions du parquet à l’encontre des jeunes Identitaires menacés de prison ferme et de l’association elle-même, sous le coup d’une amende de 75 000 euros.

    La dissolution par voie judiciaire se substituant ainsi à la dissolution politique, difficilement soutenable en droit puisque, lors de l’équipée du col de l’Echelle, le procureur de Gap avait lui-même affirmé qu’aucune violence n’avait été perpétrée, les militants se contentant de remettre aux gendarmes les clandestins interceptés. N’importe ! Dès le 19 juillet, Présent recevait cet ahurissant message de la société Facebook : «Votre publication va à l’encontre de nos standards de la communauté. Ces standards de la communauté sont appliqués à l’échelle mondiale et contribuent à faire de Facebook un lieu sûr [sic] et accueillant [resic] pour tous. »

    Facebook censure les Identitaires. La privatisation de la censure d’Etat est en marche

    Pour ceux qui l’ignoreraient, le directeur de Facebook-France — qui a ainsi appliqué avec zèle la (future) loi Avia contre « la haine en ligne » alors que ce texte mettant Internet sous haute surveillance idéologique n’a été voté qu’en première lecture et n’a donc aucune valeur —, est l’énarque et ex-Sarko boy Laurent Solly. Egalement ancien directeur général de TF1 où il s’illustra en déclarant au Point en 2007 : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte » — voir Les médias en servitude, page 63.

    Ostracisme contre Présent, mobilisation pour L’Huma

    Cette exclusion tombe mal pour Présent qui, privé de toute publicité, tricard des revues de presse, trop ignoré des responsables dits nationaux et mal distribué par Presstalis (ex-NMPP) et surtout par La Poste, avait trouvé dans les réseaux sociaux un ballon d’oxygène. Et surtout une manière de briser l’omerta dont il est victime bien que, fondé en 1982, il ait dépassé en longévité la légendaire Action française alors qu’ont disparu tant de titres opulents — Le Matin de Paris, J’informe, Paris-Jour, etc. C’est cette lutte de chaque jour pour tenter de survivre, et de s’améliorer, qu’évoque et explique Francis Bergeron, pilier du journal, dans son dernier livre, Présent, un défi au quotidien *.

    Sait-on par exemple que le seul quotidien « national et catholique » paraissant en Europe ne compte que dix salariés dont trois journalistes professionnels à plein-temps quand L’Humanité aligne « 200 salariés dont 125 journalistes, pour 30 000 exemplaires diffusés et seulement quelques milliers de vrais lecteurs [contre 10 000 pour Présent]» et « une influence proche du néant », d’où ses « monstrueux déficits » ?

    Quelque 7 millions d’euros, dont la perte provoque paradoxalement un gigantesque élan de solidarité. En janvier dernier, poursuit Bergeron, « France inter et France Info notamment ont appelé à une mobilisation de leurs auditeurs. Plus étonnant encore, des journalistes du Figaro, au nom de la pluralité de la presse, ont eux aussi tenu à marquer leur soutien au journal stalinien » alors que, « quand Présent s’est trouvé en difficulté en juin 2018, pas un seul journaliste de ce quotidien de droite ne s’était manifesté ». Et pratiquement aucune personnalité de droite non plus tandis que le directeur de L’Huma, Patrick Le Hyaric, pouvait pavoiser : « Des députés, des sénateurs de tous les groupes républicains, des journaux dont nos amis du groupe Bayard-La Croix [mais oui, avis aux lecteurs cathos !], apportent de l’argent. Des institutions, des municipalités dirigées par des maires de l’arc-en-ciel républicain installent des abonnements. »

    Comment ne pas être écœuré par cet empressement au service d’un organe qui, après avoir en 1953 pris le deuil du « Grand Staline » pleuré selon lui par « tous les peuples », se fit des décennies durant le chantre des divers goulags ?

    Plafond de verre et trahisons

    Beaucoup des difficultés éprouvées par Présent lui sont consubstantielles depuis sa naissance, sous l’égide de Jean Madiran, de François Brigneau, d’Hughes Kéraly et de Bernard Antony : distribution aléatoire, prix jugé trop élevé, qui est aussi selon les fondateurs « le prix de la liberté », et surtout impossibilité de forcer le fameux « plafond de verre » dont se plaignent tant les immigrés, nombreux pourtant à être devenus commissaires, préfets, présidents de chambre, diplomates, directeurs d’hôpital… ou ministres. Mais c’est en 2014 que tout s’est compliqué. Face à une situation financière catastrophique, la direction d’alors songeait à déposer le bilan. Impensable pour la majorité des collaborateurs et des « Amis de Présent », qui se prononcèrent pour une nouvelle direction. D’où cascade de procès devant les Prud’hommes, certains essayant de faire jouer la clause de conscience sous prétexte que « Présent n’était plus un journal catholique », bien qu’il ait toujours gardé sa rubrique sur le saint du jour ainsi que sa page sabbatique « Dieu premier servi » et qu’il ait mené récemment une vigoureuse campagne pour le maintien en vie de Vincent Lambert.

    Mais le cas le plus extravagant est celui de Bruno Fanucchi, alias Yves Brunaud, naguère journaliste salarié du Parisien et pigiste à Présent où il traitait de la politique étrangère. Aujourd’hui retraité, lui aussi a fait jouer la clause de conscience sous prétexte que le quotidien était désormais vendu au KGB, donnant pour preuve que n’avait pas été publié (mais bel et bien payé) l’un de ses réquisitoires contre Vladimir Poutine**. Las, rappelle Bergeron, la juge de première instance considérant « que l’antisoviétisme d’hier et une certaine modération de ton à l’égard de Poutine aujourd’hui constituaient un changement de ligne du journal, a donc estimé que la démission de Bruno Fanucchi, en date du 13 mars 2015, devait être considérée comme un licenciement […] ouvrant droit à des dommages et intérêts ». Présent ayant relaté le procès dans un article où le plaignant apparaissait sous sa véritable identité, l’avocat de Bruno Fanucchi a fait savoir que « cette révélation était“de nature à nuire à sa réputation personnelle et professionnelle” » de son client et menacé d’un nouveau procès. « Autrement dit, l’auteur, nous pouvons être attaqués, et condamnés, mais il nous est sommé de ne pas écrire par qui et pour quoi nous sommes attaqués et condamnés ! »

    Regarder malgré tout vers l’avenir

    Plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, mais pour une équipe aussi restreinte, elle est insupportable car porteuse d’angoisse, dévoreuse de temps et d’énergie. Pour autant, le quotidien national ne baisse pas les bras. Après changement d’imprimeur et passage à la couleur (ce que je regrette personnellement), il a, comme le rappelle Bergeron, doublé sa pagination, augmenté le nombre de ses pigistes correspondants à l’étranger ou rubricards, attiré des bénévoles pour renforcer l’équipe. De trimestriels, ses hors-série (le dernier, daté de juillet-août, est consacré aux polars de droite) sont devenus bimestriels, des synergies ont été créées avec d’autres publications ainsi qu’un Prix des lecteurs de Présent — décerné en janvier à Jean-Marie Le Pen pour ses Mémoires.

    Malgré l’actuelle dictature (d’ailleurs favorisée par l’Education nationale, avec les résultats désastreux qu’on sait) du tout-écran au détriment de l’écrit, malgré la rigueur des temps qui fait de l’achat d’un journal un luxe, malgré enfin le mauvais coup porté par Facebook, le « défi » sera-t-il gagné ? Adepte de l’adage « Aide-toi, le Ciel t’aidera », Francis Bergeron qui, dès 1982 participa, ainsi que la caricaturiste Chard, à « l’aventure de Présent », en est convaincu.

    Camille Gallic 29/07/2019

    * Francis Bergeron, PRÉSENT, Un défi au quotidien, éd. Dualpha 2019, www.francephi.com. 200 pages avec illustrations et annexes, 23 €.

    *** Lequel n’a pourtant pas toujours tort, notamment sur l’invasion de l’Europe par des hordes de clandestins. Voir https://www.polemia.com/vladimir-poutine-attaque-migrants-interets-population-autochtone/

    https://www.polemia.com/present-quotidien-censure-facebook/

  • La 4e Rencontre européenne des Lansquenets s'est déroulée en Provence...

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    Pour la quatrième année consécutive s’est tenue en fin de semaine dernière en Provence la Rencontre européenne des Lansquenets. Près d’une soixantaine de participants venus de neuf pays différents, chacun étant responsable d’une association ou d’un mouvement, d’une maison d’édition ou d’un media alternatif, ont exposé leurs activités propres dans leurs pays respectifs et ont travaillés à l’élaboration d’un manifeste européen commun destiné à cadrer le Projet Lansquenet.

    Rappelons que l’objectif des Lansquenets est de constituer une élite militante européenne soudée, une sorte de « réseau organique », pour reprendre l’expression de Vincent Vauclin (Président de la Dissidence française) qui participait à cette rencontre. Créés en 2016 sous l’impulsion de Gabriele Adinolfi (directeur de l’Institut romain Polaris), les Lansquenets sont maintenant en activités en Italie bien sûr, mais aussi en Espagne, en France, en Grèce, en Belgique et en Pologne. Des contacts existent aussi dans plusieurs autres pays européens.

    Pour préparer la rédaction de ce manifeste, plusieurs commissions ont été mises en place et chacune d’entre elles a planché sur l’un des aspects de celui-ci. Dans quelques mois les conclusions de ces travaux seront rassemblées et publiées sous forme d’un livret en plusieurs langues qui sera largement diffusé auprès de l’ensemble des forces combattantes antimondialistes et identitaires de notre continent...

    Concernant les participants français, l’un des moments forts de cette Rencontre fut sans doute la Synthèse européenne du samedi en fin d’après-midi dirigée par Roland Hélie, directeur de  la revue Synthèse nationale, au cours de laquelle intervinrent entre autres Richard Roudier (Ligue du Midi), Philippe Randa (écrivain et directeur du site EuroLibertés), Vincent Vauclin (DF), Georges Feltin-Tracol (essayiste et collaborateur à Synthèse nationale)...

    Pour compléter le côté studieux de ces journées, plusieurs activités ludiques et sportives ont été organisées, celles-ci étant destinées à renforcer, au même titre que les sympathiques repas et veillées communautaires, la cohésion et l’amitié entre les participants.

    Lors du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge des samedi 12 et dimanche 13 octobre prochains organisé à l’occasion des 13Journées de Synthèse nationale à Rungis (94), plusieurs responsables européens membres des Lansquenets, tels Juan Antonio Lopez Larrea (Espagne), Iréna Dimopoulos Papas (Grèce) et Gabriele Adinolfi (Italie), exposeront plus largement les travaux de cette belle réunion estivale.

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