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  • Dans une plongée au cœur de la gabegie, Jean-Baptiste Léon dresse un inventaire hallucinant des pires gaspillages payés par l’argent des Français.

    Des trains sans voyageurs, des musées sans visiteurs, des routes qui ne mènent nulle part…
    Jean-Baptiste Leon, directeur des publications de Contribuables Associés, édite Le livre noir des gaspillages 2019.
    Un ouvrage pour dénoncer les records français en termes de dépenses publiques, une gabegie financée par une fiscalité confiscatoire et depuis trop longtemps.
    Retrouvez cet enquêteur sur le plateau de TV Libertés.
     
    Voici la présentation du livre par Contribuables associés : La France bat des records en termes de dépenses publiques.
    Nos impôts, qui les financent, atteignent des taux confiscatoires car l’argent public est trop souvent jeté par les fenêtres.
    Trains sans voyageurs, musées sans visiteurs, « oeuvres d’art » ineptes sur les ronds-points, ponts ou routes qui ne mènent nulle part, bâtiments surdimensionnés, privilèges exorbitants des hauts fonctionnaires ou des anciens présidents de la République.
    Effectifs pléthoriques, sinécures dans l’administration et les collectivités locales, ou encore projets pharaoniques qui font flop…
    Ce Livre noir dresse le tableau de 100 gaspillages emblématiques.
    Ils ont coûté des milliards d’euros aux Français.
    Vous apprendrez notamment que les agents de l’Assemblée nationale sont mieux payés que les députés, que les ministères adorent les logiciels fous au coût sidérant, que beaucoup de fonctionnaires font moins de 35 heures sans réelle justification.
    Vous constaterez que le Conseil économique, social et environnemental est un excellent fromage où se réfugient recasés de la politique et du syndicalisme.
    Vous découvrirez qu’un Conseil régional finance la réinsertion d’anciens guérilleros colombiens.
    Et bien d’autres scandales encore…
    Ces gaspillages petits ou grands, du coin de la rue ou des palais de la République, tiennent pour certains du pittoresque, mais ils sont tous révoltants.
    Enquête au coeur de la gabegie, du clientélisme et de l’incompétence.


    Commandez Le Livre noir des gaspillages de l’argent public sur notre boutique en ligne sécurisée – 100 pages en couleur, infographies et dessins de Miège et Trez – 15 euros frais de port offerts en cliquant ici.
    Photos DR et CC via Flickr de Peter Linke
    juin 27, 2019 la-france-rebelle

  • Lubrizol : le gouvernement joue avec le feu – Journal du mardi 1er Octobre 2019

    1) Lubrizol : le gouvernement joue avec le feu

    Cinq jours après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le gouvernement multiplie les déclarations pour rassurer la population. Mais la défiance semble prendre le pas et la vérité se fait toujours attendre.

    2) Brexit : Boris Johnson présente un nouveau plan

    En difficulté sur le plan national, le premier ministre britannique Boris Johnson s’engage vers de nouvelles négociations sur le Brexit avec Bruxelles. Un nouveau rendez-vous crucial à moins d’un mois de la date butoir.

    3) Quand les banques mettent au chômage

    Licenciements en pagaille dans le domaine de la banque. Alors que la conjoncture se tend et qu’une nouvelle crise financière est annoncée par de nombreux observateurs, le secteur banquier enchaîne les plans de licenciement. Une tendance qui pourrait avoir des répercussions sur toute l’économie.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/lubrizol-le-gouvernement-joue-avec-le-feu-journal-du-mardi-1er-octobre-2019

  • Faut-il réformer l’Aide médicale d’État ?

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    Objet récurrent de désirs de réforme, l’Aide médicale d’État (AME), qui permet aux migrants sans-papiers de se soigner, est à nouveau dans le collimateur. Bonne ou mauvaise idée ?

    Selon les derniers chiffres connus, on compterait 311 000 bénéficiaires de l’Aide médicale d’État (AME). / Jan Schmidt-Whitley/Le Pictorium/MaxPPP

    Le ministère de la santé n’est pas pour, mais le ministère de l’intérieur, si. Et Emmanuel Macron, qui avait pourtant promis pendant sa campagne qu’il ne toucherait pas à l’Aide médicale d’État (AME), serait gagné par l’idée, indiquent plusieurs sources. La volonté de réformer cette prestation, qui permet aux étrangers en situation irrégulière d’être soignés gratuitement, semble se confirmer, à l’approche du débat sur l’immigration au Parlement, attendu le 30 septembre.

    L’Aide médicale d’État à nouveau dans le collimateur

    Premier argument des pro-réforme : le coût. Alors que l’AME représentait moins de 500 millions d’euros par an avant 2010, « le dernier chiffre budgété, c’est 930 millions pour 2019, et on va sans doute dépasser le milliard », relève Pierre-Henri Dumont, député Les Républicains. Une hausse qui s’explique par la forte augmentation du nombre de migrants sans titre, deux tiers des demandeurs d’asile étant déboutés. Selon les derniers chiffres connus, on compterait 311 000 bénéficiaires de l’AME.

    Une question de santé publique

    « Globalement, ce sont des gens en précarité extrême, explique Delphine Fanget, responsable de plaidoyer à Médecins du monde. On estime que le taux de non-recours à l’AME, c’est-à-dire des gens qui y auraient droit mais n’en bénéficient pas, est de 88 %. 56 % des migrants dans nos centres de soins souffrent de pathologies chroniques (diabète, hépatite, hypertension…). 83 % nécessitent un suivi, et 50 % arrivent chez nous en retard de soins. D’autres études ont montré une prépondérance des infections respiratoires, de la gale et de certains épisodes épidémiques, comme la rougeole, la varicelle et la grippe. »

    Le rapport Goasguen-Sirugue, publié en 2015, estimait de son côté que 70 % des coûts résultaient de frais hospitaliers et mentionnait la tuberculose, le VIH, l’accouchement et l’hémodialyse comme principaux motifs de soinsDans ces conditions, reprend Delphine Fanget, « restreindre l’AME aurait des conséquences non seulement sur les patients mais aussi en termes de santé publique ».

    Néanmoins, le gouvernement semble estimer qu’il est difficilement soutenable de demander aux citoyens de cotiser à la Sécurité sociale tout en laissant filer des dépenses aux profits de patients clandestins. La piste de la création d’un ticket modérateur, comme cela avait été le cas entre 2011 et 2012 avec la mise en place d’un timbre de 30 €, ne semble plus envisagée.

    Réduire le panier de soins ?

    En revanche, la réduction du panier de soins couverts tient la corde. La droite propose régulièrement « un panier de soins limité aux risques de contamination de maladies graves ou aux soins urgents ou vitaux », résume Pierre-Henri Dumont. « Mais est-ce que ça veut dire qu’on refuse la prise en charge d’une bronchite ou d’une hypertension grave ? Est-ce que, après la tuerie de Villeurbanne, on va restreindre les soins psychiatriques ? », interroge Aurélien Taché, député LREM défavorable à une remise en cause de l’AME. « Globalement, sur le terrain, on voit plus de gens qui manquent de soins que de gens qui abusent », ajoute-t-il, estimant cependant qu’« on peut regarder les dérives, même si je trouve qu’il y a à ce sujet beaucoup de légendes urbaines ».

    « Il est indéniable qu’il existe des filières qui organisent la venue en France de patients qui viennent chercher des soins gratuits, estime-t-on à l’inverse, en haut lieu. On voit arriver des personnes avec des visas de tourisme et qui, une fois sur le territoire, demandent des soins et les obtiennent. »

    Les pays de l’Est sont cités. « Depuis quelques années, nous constatons l’afflux de patients réfugiés (Ukraine, Géorgie, Albanie, etc.) qui, amenés par des passeurs, arrivent dans nos services d’urgence en situation très précaire, nécessitant par exemple des séances de dialyse immédiate et désirant rapidement s’inscrire sur nos listes » de greffe du rein, s’alarme aussi la Société francophone de transplantation, dans une lettre au Comité consultatif national d’éthique. « Peut-être que des abus existent, reprend Aurélien Taché, mais est-ce qu’on va remettre en cause le cœur d’un dispositif utile pour régler quelque chose qui relève plutôt de la lutte contre les passeurs ? »

    ————————

    Les conditions d’accès de l’aide médicale d’État

    L’aide médicale d’État (AME) est accessible aux étrangers sans titre de séjour ni récépissé de demande (ce qui exclut les demandeurs d’asile), résidant en France depuis plus de trois mois (sauf pour les mineurs) et percevant moins de 8 951 € par an (pour une personne seule).

    L’admission se fait sur demande, renouvelée tous les ans.

    En dehors de ces critères, l’AME peut être accordée, exceptionnellement, « à titre humanitaire ».

    Les soins couverts

    Pour la personne et ses ayants droit, l’AME prend en charge, à 100 % mais dans les limites des tarifs de Sécurité sociale, les soins de médecine générale et spéciale, les frais dentaires, les médicaments remboursés à 100 %, 65 % ou 30 %, les frais d’analyses, d’hospitalisation et d’intervention chirurgicale, les frais afférents à certains dépistages et vaccinations, ceux liés à la contraception, à l’IVG.

    Nathalie Birchem

    Source : La Croix

    Merci à Jean Philippe Gaia

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/12/faut-il-reformer-laide-medicale-detat/

  • Convention de la droite : l’union des droites va-t-elle avancer ?

    01/10/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    L’événement destiné à élaborer une alternative au prétendu progressisme s’est déroulé samedi dernier à la Palmeraie, dans le XVe arrondissement. En moins d’une semaine toutes les places étaient déjà vendues !

    Mais qui était à l’origine de ce forum politique ?

    Trois proches de Marion Maréchal : Erik Tegnèr militant des Républicains, François-Louis de Voyer, du Cercle Audace et Jacques de Guillebon, rédacteur en chef du mensuel L’incorrect.

    Et cette initiative semble avoir un peu bousculé les grands partis ?

    Oui et non. Les Républicains ont souhaité garder leurs distances, ainsi que le parti de Marine Le Pen, par la voix de son secrétaire Sébastien Chenu qui persiste à penser que « la convergence des droites est un fantasme ». Mais cela n’a pas empêché certains ténors de la politique de participer à l’événement. Ainsi Jean-Frédéric Poisson est intervenu sur la montée de l’islamisation, Gilbert Collard sur les questions de justice, Vijay Monany (un élu LR du 93) sur le coût de l’immigration, et Robert Ménard sur l’abandon des villes moyennes, pour ne citer qu’eux. Un seul contradicteur était présent, Raphaël Enthoven, car Aurélien Taché de la République en Marche s’était désisté. Enthoven s’est demandé avec ironie si « le retour en arrière faisait un programme politique ».

    Mais ce sont les déclarations d’Eric Zemmour qui ont fait grand bruit dans les médias ?

    Elles ont déclenché la colère du médiatiquement correct. L’essayiste s’est fendu de déclarations choc comme celle-ci : « l’Etat français est devenu l’arme de destruction de la nation et du remplacement de son peuple par un autre peuple, une autre civilisation ». Quant à Marion Maréchal, nul doute qu’après son éloignement, elle a bel et bien fait son retour en politique, allant jusqu’à affirmer lors de l’allocution de clôture : « demain nous serons au pouvoir ! ».

    https://fr.novopress.info/

  • Eric Zemmour : un statut de lanceur d’alerte – Le Zoom avec Jacques de Guillebon

    Jacques de Guillebon, directeur de la rédaction de L’Incorrect, est un des principaux organisateurs de la Convention de la Droite avec plus de 30 invités dont Marion Maréchal et Eric Zemmour. Le journaliste revient sur les différentes interventions des divers invités de la manifestation. Il prend la défense d’Eric Zemmour accusé d’avoir prononcé un discours radical. Il revendique un statut de lanceur d’alerte pour le journaliste, écrivain à succès.

    https://www.tvlibertes.com/eric-zemmour-un-statut-de-lanceur-dalerte-le-zoom-avec-jacques-de-guillebon

  • "La planète brûle et nous regardons ailleurs"...

    Cette semaine était placée sous le signe de l’écologie ou, du moins, du souci environnemental, mais l’échec du sommet de l’ONU sur le climat et les annonces peu rassurantes des scientifiques du GIEC sur l’état de santé des océans n’en font pas vraiment une semaine heureuse. Cette dégradation de notre cadre planétaire de vie, qui peut légitimement inquiéter et, même, en colérer, avait été dénoncée il y a déjà dix-sept ans par feu le président Jacques Chirac, dans son célèbre discours de Johannesburg, discours qu’il n’est pas inutile de relire avec ce recul des années qui lui confère désormais un statut de texte fondateur dans l’histoire du souci environnemental des Etats. Mais sa lecture peut aussi, a posteriori, nous inciter à une certaine indulgence face à la fureur mal maîtrisée de cette jeune Suédoise invitée à s’exprimer devant les membres de l’ONU en début de semaine, une fureur qui a peut-être desservi son message écologiste mais n’enlève rien à la pertinence de l’alerte, déjà mille fois répétée mais si peu écoutée et mal entendue.

    Souvenons-nous : en 2002, la Terre compte environ 6 milliards d’habitants et le triomphe de la société de consommation semble total, en particulier depuis la chute des derniers régimes communistes de l’Europe orientale et la fin et l’absence (toute apparente, en fait) de toute « alternative » visible et crédible à la mondialisation libérale capitaliste. La fin de l’histoire, évoquée par le néoconservateur états-unien Francis Fukuyama au début des années 1990, semble se réaliser par la globalisation démocratique qui cache (mal) l’établissement d’une sorte de « globalitarisme » marchand et moralisateur ; les océans sont assaillis par des flottes de plus en plus nombreuses, entre porte-conteneurs chargés de produits fabriqués ailleurs et loin, et navires-usines chargés de tirer des mers toute vie économiquement négociable et monnayable pour emplir les assiettes des consommateurs de plus en plus gourmands ; les sociétés dites du « Sud » veulent se fondre dans le grand Tout consumériste et commencent, en leurs classes moyennes, à imiter leurs aînées du « Nord », suivant le modèle énergivore et polluant qui a fondé, par exemple, les fameuses et mal nommées « Trente Glorieuses » en France ; l’empreinte écologique des sociétés humaines explose malgré les mises en garde des spécialistes de la météorologie et des milieux naturels…

    Il y a bien quelques écologistes dans les pays développés et des partis qui se revendiquent de cette préoccupation environnementale, certaines bonnes volontés et quelques doux rêveurs, quelques lanceurs d’alerte et militants (y compris dans les milieux royalistes qui, par exemple, évoquent la nécessité d’une « écologie intégrale »), mais cela semble ne pas dépasser un cercle plutôt socialement et électoralement restreint, et les Etats font, le plus souvent, la sourde oreille, au prétexte de l’économie et de son primat sur les autres considérations.

    C’est le président Jacques Chirac qui, par quelques phrases d’un discours prononcé à Johannesburg, en Afrique du Sud, va appeler à une prise de conscience politique des questions environnementales, même si, en définitive, son discours restera plus un bel exercice oratoire qu’il ne sera suivi d’effets concrets et pérennes. Néanmoins, ce discours résume bien les enjeux d’une situation qui commence, sans qu’on le comprenne toujours, à échapper aux sociétés humaines, et sa première phrase ne peut laisser indifférents ceux qui s’inquiètent du bien commun et de l’avenir que tout esprit bien né souhaite à sa patrie comme à la Terre toute entière, ainsi qu’à tous ceux qui y vivent : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Cet été 2019 qui vient de s’achever nous en a donné la preuve éclatante, et de façon presque littérale : les grands incendies amazoniens, si dramatiques pour la faune et la végétation « historiques » comme pour les populations indiennes locales et pour les terres, désormais nues face aux aléas climatiques, ont vaguement attiré le regard des Occidentaux quelques semaines, mais pour des raisons qui, parfois, n’avaient que peu à voir avec le souci environnemental. Certains n’ont voulu voir et désigner qu’un coupable, facile à trouver et à critiquer sans grand danger : le président brésilien, si caricatural du mépris à l’égard de la nature et si représentatif de la volonté de mener à terme le « développement » au dépens de l’environnement, n’en a cure, et en a même profité pour renforcer un discours « anticolonialiste » qui préfigure l’argumentation prochaine des pays du Sud quand nous leur parlerons d’écologie nécessaire et du respect de l’environnement « chez eux »… De plus, la forêt n’a cessé de brûler en Afrique ou en Indonésie, sans que cela ne provoque de réactions notables du gouvernement français, soucieux de ne pas froisser des Etats parfois très susceptibles et qui auraient, pour le premier continent cité, dénoncé, là aussi, une politique colonialiste française pour mieux s’émanciper de leurs devoirs environnementaux… La puissance française, faute de s’assumer pleinement, semble ne plus savoir trouver le bon ton et les bonnes paroles pour inciter les Etats d’Afrique à préserver leurs propres trésors et atouts (et atours, aussi…), et pour initier un mode de développement local qui sache concilier l’accès à la prospérité avec le respect des équilibres environnementaux locaux.

    « Nous regardons ailleurs »… La formule chiraquienne est apparemment désabusée quand, en définitive, elle renferme en elle une profonde colère et un appel à nous confronter aux réalités environnementales, y compris aux dépens de ce confort intellectuel dans lequel nos sociétés croient pouvoir nous enfermer par la séduction de la marchandise et la satisfaction immédiate et tarifée de nos désirs consuméristes. Et cette exclamation d’il y a dix-sept ans reste d’une triste actualité, aggravée par les conséquences cumulatives des « efforts de sobriété » qui n’ont pas été faits ! A-t-elle été vaine ? Peut-être pas totalement, et M. Chirac, malgré toutes les limites de son action et toutes les critiques que nous ne lui avons pas ménagées du temps de sa présidence, a au moins eu le mérite de poser quelques mots qui, désormais, trouvent un écho de plus en plus fort près de jeunes et de moins jeunes qui ont saisi que, comme l’écrivaient à tour de rôle le général de Gaulle et le comte de Paris dans les années 1960-80, « l’avenir dure longtemps », et qu’il faut donc le préparer pour en préserver toutes les potentialités et tous les bonheurs souhaitables. Si les paroles de M. Chirac me sont familières et sympathiques, c’est aussi parce que je ne conçois une action écologique utile que par son inscription dans la durée et, si possible, son enracinement dans la continuité monarchique qui peut permettre une écologie, non du spectaculaire et de la seule émotion, mais de l’Etat et du long terme.

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Destitution de Donald Trump ? Les Démocrates se sont fait piéger

    Destitution de Donald Trump ? Les Démocrates se sont fait piéger

    Les Démocrates sont en panique : Donald Trump remonte aux sources ukrainienne, australienne et anglaise de la machination du gang d’Obama contre sa campagne de 2016 et son équipe. Le dossier et l’enquête de Mueller, ancien directeur du FBI, sont discrédités depuis que l’on sait que rien des accusations de collusion portées contre Trump ne s’est avéré exact. Devant l’imminence du rapport de l’Inspecteur Général qui s’annonce dévastateur sur l’espionnage illégal par mandats FISA par les anciennes et corrompues équipes Obama, le Deep State démocrate n’a pas le choix : retarder et minimiser le scandale. Pour cela, les Démocrates mobilisent tout le vivier partisan encore bien présent dans les administrations américaines après 2 mandats d’Obama, pour torpiller Donald Trump. Les Américains découvrent peu à peu un Parti Démocrate fascisant, près à tout pour couvrir toutes les magouilles, les scandales et les malfaisances des Obama, Clinton et autre Biden. Donald Trump remonte peu à peu toutes les innombrables pistes criminelles laissées par les Démocrates pour le piéger lui et sa campagne de 2016.

    Christian Daisug analyse dans Présent :

    […] En début de semaine dernière, Nancy Pelosi, speaker de la Chambre des représentants, réunissait à la hâte les correspondants de presse du Congrès pour annoncer le démarrage officiel d’un processus de destitution contre le président Donald Trump. Dans les rangs démocrates, la joie le disputa à la confiance, la rage d’en découdre à l’espoir de détruire. On avait attendu si longtemps. Enfin, la bataille allait commencer : du sang ! Du sang !

    Mais, au soir de cette journée partisane et rayonnante, Kevin McCarthy, chef de la minorité républicaine à la Chambre, fit remarquer que le procédé était illégal. Une destitution commence toujours par un vote préliminaire et non par une simple déclaration. « Qu’à cela ne tienne », s’écrièrent d’une seule voix enthousiaste les députés démocrates. « Eh bien, votons, puisque c’est la règle. » On vota. Il y eut huit abstentions. Les 231 démocrates à leurs bancs dirent oui à la destitution tandis que les 193 républicains à leurs postes répondirent non. Deux blocs antagonistes. De part et d’autre, aucun transfuge. La gauche face à la droite. La gauche exultait. N’avait-elle pas obtenu ce qu’elle cherchait depuis trois ans ? C’est alors qu’un vent de panique commença à souffler dans les rangs démocrates.

    Piégés !

    En partant d’une analyse qui faisait seulement référence à un règlement interne de l’institution législative, McCarthy avait obtenu deux résultats avec une seule pierre.

    D’une part, en forçant la Chambre à voter, il la fit entrer dans la légalité et, en même temps, lui offrit formellement le procédé menant à une destitution. Cadeau empoisonné car, d’autre part, en nourrissant chez les démocrates une euphorie aussi spontanée que naïve, il ouvrit devant eux la mise aux voix de cette destitution – un piège dans lequel ils sont tous tombés. Désormais, la situation est très claire. Tous les démocrates sont d’accord pour éjecter Trump de la Maison-Blanche par un procédé humiliant pour lui au lieu d’attendre le verdict des urnes en novembre 2020. Aucun démocrate ne pourra contester le choix qu’il vient de faire – le pire pour l’avenir immédiat de son parti, le meilleur pour les intérêts des républicains et de Trump. Les 231 démocrates ont opté, sans en prendre totalement conscience, pour un referendum aux législatives et à la présidentielle de l’an prochain. Pour ou contre Trump. Pour la Maison-Blanche, c’est l’échiquier idéal. Le président bénéficie de 53 % d’opinions favorables et 57 % d’Américains demeurent hostiles à sa destitution.

    Un scénario catastrophe

    Chez les démocrates, le vent de panique se mua très vite en ouragan lorsqu’ils se penchèrent sur les chiffres. Certes, ils ont à l’heure actuelle 231 voix pour conduire une destitution alors que les règlements n’en exigent que 218. Une marge de 13 voix. Jouable en temps normal, mais nous ne sommes plus dans un scénario normal. Pourquoi ? Parmi les circonscriptions détenues actuellement par les démocrates et qui sont à renouveler l’an prochain, 31 se situent dans des Etats remportés par Trump en novembre 2016. Et dans 13 d’entre elles, Trump s’est même offert un carton en battant Hillary Clinton par plus de six points. On peut deviner le degré de vulnérabilité de ces mal élus de la gauche qui auront à affronter des électeurs dont le plus mordant des reproches sera l’aval sans nuances et sans conditions donné à la plus brutale, la plus indigne des solutions pour se débarrasser d’un président.

    Un libéral modéré et dépourvu de sectarisme votant par tradition pour un démocrate pourrait en effet avoir le cœur soulevé à l’idée de punir Trump comme un valet indélicat. Ce choc multiplié par vingt ou trente aurait des conséquences électorales considérables. Les démocrates risqueraient de ne pas atteindre les 218 voix lors de l’indispensable deuxième vote de la Chambre après la publication des articles accusateurs. Pour certains observateurs, même leur contrôle de la Chambre est en jeu. Il manque 19 voix seulement aux républicains pour la reconquérir.

    La panique démocrate s’amplifia encore devant trois éléments annexes de cet ahurissant spectacle.

    1. – Le coup d’audace de Pelosi, qui entra par effraction dans le processus de destitution alors qu’elle lui était hostile, ne fut, en réalité, qu’une lâche soumission aux diktats de la frange la plus extrémiste du parti démocrate. Cette tentative d’éviction de Trump restera l’œuvre des gauchistes. Les Américains s’en souviendront.

    2. – Devant leurs électeurs, les démocrates ne pourront même pas afficher quelques victoires législatives : elles n’existent pas. Rien sur l’assurance santé, le prix des médicaments, le contrôle des armes, les grands travaux. Tout sur la destitution.

    3. – Les stratèges subversifs ont tenté de transformer en « scandale Trump » une affaire de corruption impliquant en Ukraine Joe Biden, ex-vice-président, et son fils Hunter. Trump n’a jamais demandé au président de l’Ukraine de neutraliser Biden, un rival, en frappant son fils. Les preuves existent. Les démocrates s’en moquent. Comme ils se sont moqués du rapport Mueller et de Mueller lui-même. Comme ils se moquent de tous les faits qui ne les servent pas. Cette destitution vicieusement engagée est en train de devenir pour eux une bombe à retardement.

    https://www.lesalonbeige.fr/destitution-de-donald-trump-les-democrates-se-sont-fait-pieger/

  • Alexandre Devecchio : « Mécaniquement, l’alternance sera plutôt souverainiste, protectionniste, populiste »

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    Le journaliste du Figaro Alexandre Devecchio vient de publier Recomposition, le nouveau monde populiste. Allons-nous vers une recomposition populiste ? Réponse au micro de Boulevard Voltaire.

    https://www.bvoltaire.fr/alexandre-devecchio-mecaniquement-lalternance-sera-plutot-souverainiste-protectionniste-populiste/

  • Les SJW, enfants monstrueux de la gauche – Cyril Raul

    Les partisans des théories LGBT et du néoféminisme agressif, pro-GPA/PMA et anti-trans/grossophobie, déferlent sur la gauche européenne comme une vague de frelons asiatiques sur une ruche d’abeilles. La dynamique naît aux États-Unis dans les années soixante-dix et quatre-vingts et ravage le débat public en France. Culturellement à gauche, le phénomène est d’inspiration néo-marxiste : les « dominés » sont les femmes, les minorités sexuelles ou étrangères et les « dominants » sont les Blancs hétérosexuels. Sur les réseaux sociaux de droite américains, on les a qualifiés ironiquement de social justice warriors : les guerriers (en culotte courte) de la justice sociale. Mais la gauche traditionnelle en fait aussi les frais, ce qui nous offre une leçon politique.

    La gauche décroissante sous le feu de la nouvelle gauche

    La Décroissance, journal d’écologie radicale, en a été victime lors du festival anti-nucléaire des BURE’lesques, en août dernier, dans la Meuse. Le journal s’était fait remarquer durant l’été avec un numéro spécial intitulé « Contre la grande confusion » où il portait le fer contre la confusion animal/humain, femme/homme, robot/être vivant, etc., prenant tour à tour position contre les mères porteuses, l’animalisme ou le transhumanisme. Bien sûr, ce discours rejoint celui de La Manif pour tous, ce qui n’a pas échappé aux SJW du festival de Bure, qui ont confisqué les journaux présents sur le stand de LD et en ont brûlé un exemplaire avant de s’en féliciter sur les réseaux sociaux. Pour les SJW de Bure, LD était coupable de « transphobie », d’ « âgisme » et de « sexisme ».

    Ce mouvement néo-libertaire vient de San Francisco

    Le Monde diplomatique, journal de gauche radicale anti-« impérialiste », a quant à lui dénoncé, cet été aussi, « l’avant-garde de la vertu » dans un éditorial intitulé « Les talibans de San Francisco », cette ville étant connue pour être la capitale de la mouvance LGBT. Aux États-Unis, plus qu’en France, les théories néo-libertaires ont conquis des campus universitaires entiers et fait tomber une chape de plomb sur les milieux culturels et artistiques. Il n’est pas anodin que le phénomène soit intervenu à la suite des manifestations Black Lives Matter contre les violences anti-Noirs, alors que le BLM se distingue par des attaques de Blancs et des drapeaux confédérés brûlés en pleine rue.

    Le glissement historique de la gauche sociale à la gauche morale

    La gauche radicale, en tout cas sa partie la plus traditionnelle, marxiste et anticapitaliste, préoccupée d’abord et avant tout par les thématiques sociales, est donc visée par ses enfants monstrueux. Car, oui, les néo-libertaires sont bien les Frankenstein de la gauche. Comme le rappelle Jean-Claude Michéa, le camp politique appelé « Gauche » est à l’origine une fusion entre forces partisanes opposées à la menace du retour de la droite « réactionnaire ». « Ce qu’on appelle la « Gauche », de nos jours et en France, écrit-il, n’est en réalité que le produit instable d’un compromis historique particulièrement mal équilibré, entre le socialisme ouvrier (…) et le camp républicain [plus conciliant avec le libéralisme économique], c’est-à-dire celui des héritiers de la philosophie des Lumières (…), pour lesquels l’unique ennemi, en toutes circonstances, ne pouvait être, par définition que « l’Ancien régime » ». La gauche, donc, est un front défensif adepte de la méthode du cordon sanitaire. La gauche s’est construite contre la droite radicale et ne continue à prospérer aujourd’hui, jusque dans ses déviances SJW, que sur un fond de commerce « antiraciste ».

    Les fondements de la gauche empêchent toute discussion

    La chasse aux sorcières est dans l’ADN de la gauche. Il y a peu à attendre d’elle, notamment dans le fantasme d’une union transpartisane. C’est à nous, identitaires, de construire notre propre critique de la société actuelle en commençant par analyser les fondements idéologiques de nos ennemis.

    Cyril Raul

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/