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  • Têtes à Clash n°59 : La révolte des peuples a-t-elle commencé ?


    Franck Tanguy reçoit Jean Messiha, Laurent Artur du Plessis, Christine Tasin et Christian Combaz. Au programme des débats :
    1) La révolte des peuples a-t-elle commencé : Liban, Chili, Algérie, Irak, Vénézuela…?
    2) Un an après le début des Gilets Jaunes, bilan des condamnations, la justice a-t-elle eu la main trop lourde ?
    3) L’OTAN en état de mort cérébrale, l’Europe en danger ?

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n59-la-revolte-des-peuples-a-t-elle-commence

  • Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire – Journal du vendredi 15 novembre 2019

     

    Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire

    Pour fêter leur premier anniversaire, les Gilets Jaunes ont appelé aux rassemblements samedi et dimanche partout en France. Un retour en force pris très au sérieux par les pouvoirs publics qui s’attendent à des manifestations sous haute tension.

    Dette : des communes à l’agonie

    Alors que certaines villes sortent la tête de l’eau, d’autres communes voient leur dette exploser. Un fléau qui s’explique par de multiples raisons mais les solutions, elles, se feront au détriment des contribuables.

    Bolivie : cour d’Etat contre les indigènes

    La Bolivie s’est dotée d’une présidente par intérim en remplacement d’Evo Morales. L’état sud-américain sombre dans le chaos avec en toile de fond la mise à l’écart pure et simple des peuples autochtones.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/les-gilets-jaunes-fetent-leur-premier-anniversaire-journal-du-vendredi-15-novembre-2019

  • Loi Avia : la répression va prendre de l’ampleur

    OJIM – L’Observatoire du Journalisme avait déjà consacré un article à l’analyse de la loi Avia. Intitulée « loi contre la haine sur internet », elle a été votée à l’Assemblée Nationale le mardi 9 juillet 2019 par 434 voix pour et 33 contre. Elle avait été annoncée par le président Macron lors du dîner du CRIF en février 2019. Son objet est de bannir des grandes plateformes en ligne les discours dits « haineux ». La loi doit être examinée par le Sénat en février 2020.

    ABANDON DE LA FONCTION RÉGALIENNE DE L’ÉTAT

    La loi de 1881 sur la liberté de la presse donnait au juge et au juge seul les instruments de répression contre les abus : appels au meurtre ou à la violence contre les biens ou les personnes, diffamation etc. La loi veut compléter celle de 1881 pour « réguler » internet. Pour ce faire elle donne à la fois droit et obligation aux réseaux sociaux, de supprimer tous « discours haineux, violents, racistes » sous peine d’amende pouvant atteindre 4% de leur revenu mondial. Constitutionnellement, c’est je juge judiciaire qui est le garant des libertés individuelles, nous assistons ici à une privatisation du pouvoir judiciaire.

    UNE LOI DE DÉNONCIATION

    Par un simple clic les internautes pourront signaler au réseau social un contenu « illicite ». Les opérateurs auront alors obligation de supprimer, déréférencer le contenu dans les 24h sous peine d’amende. Quand on connaît un peu l’histoire de France et le goût pour la délation d’une part significative de nos concitoyens (remontons simplement à la période de l’occupation et celle de la libération), il va y avoir du monde au portillon. Pire, des groupes organisés pourront faire supprimer tout sujet qu’ils jugeraient « contraire à la loi ». L’opinion « L’immigration est un désastre pour les Européens » pourra être assimilée à un « discours de haine » par les groupes de pression. Elle sera pourchassée, réduite au silence, éradiquée. Ce qui est sans doute l’objectif majeur de la loi.

    Un effet d’entraînement

    Les opérateurs sont menacés d’une amende de 4% de leurs revenus mondiaux. A la louche Facebook réalisera un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars en 2019. 4% cela fait 4 milliards, pas loin du bénéfice d’un trimestre. Devant ce risque les réseaux sociaux vont se couvrir au maximum et faire du préventif. L’Observatoire a déjà été victime par deux fois des ciseaux des censeurs de Mark Zuckerberg. Et ce, alors que la loi n’est pas encore en application. Depuis 6 mois les réseaux sociaux « s’entraînent » et suppriment les posts ou les vidéos à tour de bras. On peut imaginer ce qui se passera lorsque la loi sera en vigueur.

    Déséquilibre dénonciateur/dénoncé

    L’article 6-2 III dans sa rédaction actuelle précise qu’en cas de dénonciation abusive une peine d’un an d’emprisonnement et une amende de 15000€ peut être prononcée. Une disposition dénuée de toute force opératoire. Prenons un exemple : L’Observatoire publie un article jugé « illicite » par SOS Racisme, Conspiracy https://www.ojim.fr/conspiracy-watch-observatoire-objectif-complotisme-bras-arme-gauchisme/watch et un mouvement trotskiste. Ces derniers agitent leurs sympathisants. 200 dénonciations individuelles sont reçues et le réseau social supprime le post. Nous faisons appel, le post est rétabli. Nous voulons aller plus loin et attaquer les dénonciateurs. Le réseau social n’a aucune obligation de communiquer leurs coordonnées et même s’il le faisait on voit mal comment l’Ojim pourrait attaquer deux cents personnes. La loi est totalement déséquilibrée en ce sens et favorise/encourage les délateurs sans les dissuader de tout excès.

    L’application de la loi (car elle sera votée, droite et gauche confondues, n’en doutons pas) ne conduit pas à 1984 comme certains l’ont dit mais au Meilleur des mondes d’Huxley. Bentham rêvait du panoptique pour surveiller les prisonniers. Laetitia Avia a dû lire Bentham et s’en inspirer. Nous lui conseillons plutôt la lecture de la Fabrication du consentement de Noam Chomsky.

    OJIM

    https://www.tvlibertes.com/actus/loi-avia-la-repression-va-prendre-de-lampleur

  • Crise financière de l'autorité

    6a00d8341c715453ef0240a49ccce7200c-320wi.jpgÀ la fin des années 1960 et après quelque 10 ans de fonctionnement des institutions de la cinquième république l'un de ses principaux fondateurs soupirait devant un relatif sentiment d'échec. Michel Debré, son premier chef du gouvernement de 1959 à 1962, et dont le dont de la popularité ne constituait pas le trait dominant disait en effet : "il faudra un jour gouverner cruellement".

    Devant l'accumulation des mécontentements du jour, des mobilisations dans les services d'urgence des hôpitaux, des blocages dans les facultés, des annonces de paralysie dans les transports pour le mois de décembre, mais aussi du désarroi des forces de l'ordre qui n'en peuvent plus, cette petite musique doit tinter aux oreilles d'un pouvoir secrètement aux abois.

    On pourrait considérer que les vieux appareils contestataires, cités par les journalistes, aussi bien la CGT de Martinez, que la France insoumise de Mélenchon, voire le NPA trotskiste ou le PCF stalinien considérés comme moribonds, amusent la galerie. À vrai dire, ils cherchent surtout à redorer leur blason en parasitant le mouvement, suivant en l'occurrence le conseil avisé de Cocteau : "puisque ces événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs".

    Mais, en face, leurs interlocuteurs d'État ne disposent plus des marges économiques suffisantes de nature à calmer le jeu par des mesures cosmétiques, comme on aime tant à la faire à Paris.

    Dans notre précédente chronique [1]nous évoquions en effet la difficulté dans laquelle s'enfoncent les finances de l'État et nous supposions qu'elle éclaire les tiraillements au sein des cercles de pouvoir.

    Depuis 5 ans, l’Institut économique Molinari[2], sous la direction de Cécile Philippe, calcule ainsi le jour théorique de l'année où les dépenses États-Membres de l’Union européenne ont dépassé toutes leurs recettes annuelles. Dans cette optique, par conséquent, le déficit et la création de nouvelles dettes, alors, commencent.

    Les administrations centrales en moyenne, avaient épuisé leurs ressources, en 2018, le 16 décembre, 4 jours plus tard qu’en 2017, ce qui représente  un progrès notable.

    En revanche, cette date se situe, pour la France au 12 novembre. L’État en France est parmi les 3 champions des déficits. L'écart de 33 jours, entre l'État central parisien et ses voisins, a augmenté de 8 jours entre 2018 et 2017 en dépit d’une conjoncture économique favorable et des affirmations réformatrices de la majorité macronienne.

    Les diverses comparaisons avec la plupart des autres pays se révèlent accablantes pour la technocratie française. Elle se montre incapable de juguler le flot des petites décisions démagogiques qui s'accumulent en fait, sans autres contreparties que des aggravations subreptices de la fiscalité. Ces alourdissements, d'ailleurs toujours insuffisants, sont ainsi souvent présentés comme des suppressions de niches : on fait mine de les considérer dès lors comme des diminutions d'exonérations supposées injustes, des passe-droits, etc. Les adversaires du capitalisme, tous les Piketty de service, sont priés d'applaudir, ils deviennent même les indispensables propagateurs des mots d'ordre au service des technocrates de Bercy.

    Les projections de l’IEM font aussi apparaître une double tendance inquiétante. En effet, les décisions dépensières non financées de l'administration centrale française augmentent. Elles pourraient représenter 62 jours en 2019 et 59 jours à prévoir pour 2020.

    Plus grave encore, l'État central, concentre à la fois, et de plus en plus le pouvoir de décision. Mais, sans déléguer en droit, il transfère le poids de leur impopularité sur les collectivités dites locales, et sur les structures aux comptabilités autonomes : villages dont on rogne année après année les moyens de s'organiser pour survivre, départements auxquels on assigne la gestion de l'assistanat social, mais aussi assurance maladie monopoliste, dont 40 % des dépenses sont concentrées à l'hôpital, universités réduites à la portion congrue, etc.

    Or, si l'on comptabilise les résultats en jours de dépenses non financées, on constate, certes, d'abord dans les pays voisins, bénéficient d'institutions plus ou moins fédéralistes, des finances publiques équilibrées depuis 2017, qui ont encore généré 4 jours d’excédent en 2018.

    En revanche dans notre république jacobine, les administrations centralisées font apparître un recul global représentant un déficit de 6 jours. Mais ce sont au contraire les administrations locales équilibrées depuis 2014 qui ont fait 2 jours d’excédent en 2018, idem pour les comptes des organismes de sécurité sociale faussement équilibrés depuis 2016 et contraints encore de produire 6 jours d’excédent en 2018.

    Or, tout repose sur le discours plébiscitaire présidentiel, et sur la prétention permanente d'un arbitrage jupitérien.

    Dès lors, tous les calculs politiciens, sondagiers ou médiatiques, s'investissent sur les hypothèses de l'élection future d'un maître des horloges qui se prête lui-même au jeu des plus petites promesses, irréfléchies et irréalisables. Ainsi l'idée complètement démagogique de 2017 de la suppression de la taxe d'habitation a conduit à une impasse redoutable pour les municipalités. On peut redouter ce qui sera inventé pour 2022.

    Si elle se poursuit, cette tendance ne peut conduire qu'à l'éclatement du pays. Et, dès maintenant, c'est la situation de ses finances qui marginalise la nation.

    Les désaccords affichés se multiplient, y compris quand il s'agit de montrer un îlot de fermeté dans l'océan du délire et des désordres immigrationnistes.

    Ministre de la justice, investie de l'autorité, et à la tête de l'administration en charge de l'application des lois, la citoyenne Belloubet fait, par exemple, connaître ses divergences dans ce débat particulièrement sensible. Elle s'affirme clairement dans le camp du laxisme politiquement correct, dont le pouvoir cherche à se démarquer.

    Or, on doit souligner qu'un des principes fondamentaux du fonctionnement d'une démocratie s'appelle la solidarité gouvernementale.

    Jean-Pierre Chevènement résumait ainsi en 1983 cet impérieux devoir : "Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l'ouvrir, ça démissionne." Il s'est appliqué la règle, non sans quelque panache, en deux circonstances, d'ailleurs cruciales. Quelque peu oubliées de nos jours, elles méritent d'être rappelées.

    En mars 1983, il s'opposait au virage du septennat Mitterrand. Celui-ci avait débuté par les deux gouvernements Mauroy, sous les auspices de ce désastreux programme commun socialo-communiste, que lui-même, à la tête du CERES, avait rédigé. Les réalités économiques conduisant les socialistes à en rectifier désormais le tir. Il démissionne dès lors de ses titres ronflants de ministre d'État, ministre de la Recherche et de la Technologie.

    En janvier 1991, ministre de la Défense, il se trouvait à nouveau en désaccord avec son florentin président. Il n'acceptait pas la participation de l'armée française à la coalition embarquée pour défendre l'émirat du Koweït annexé en tant que 19e province irakienne par Saddam Husseïn en 1990.

    La Belloubet et tous ceux qui s'opposent au recentrage, hypocrite et contradictoire, affiché de la Macronie s'honoreraient donc, mais le verbe n'appartient peut-être pas à leur vocabulaire, en suivant cet exemple.

    Outre la crise institutionnelle et morale que de telles fausses notes manifestent, on ne doit pas s'interroger trop longtemps, sur la raison profonde de leur recrudescence.

    Le proverbe l'enseigne : "quand il n'y a plus de foin au râtelier les chevaux se battent". Les ânes aussi, dans une autre version. Les ministres également.

    On apprend dès lors que tel ou tel d'entre eux a été "recadré". Significative expression : mais où se trouve le cadre ?

    Dans un régime d'opinion, tournant trop vite à l'addition des démagogies, la dépense publique sert de lubrifiant aux popularités. On ne cherche plus à distribuer du pain et des jeux, comme dans la Rome impériale décadente. On prétend désormais investir, au nom d'un "keynesianisme" d'imposture, de l'argent qui n'existe pas, dans des projets sans véritable utilité. Quand, avec ironie, on qualifie, de "pas perdues pour tout le monde" les sommes souvent colossales englouties par nos décideurs politiques et nos omniscients technocrates dans de stériles éléphants blancs, la vérité économique les constate, hélas, évaporées pour l'ensemble des contribuables, à proportion des impôts qu'ils supportent.

    Le cochon de payant grogne. Faut-il s'en étonner ? Mais les vraies victimes demeurent les assistés qui voient leurs ressources baisser du fait même de la ruine du pays. Quand il ne reste plus rien à voler, les malandrins et les cambrioleurs eux-mêmes crient famine.

    L'addition de ces humeurs caractérise la France macronienne, car depuis deux ans, loin de s'améliorer la situation des finances publiques s'est dégradée. Les chiffres commencent à circuler. On ne les dissimulera pas bien longtemps.

    La question de ses déficits persistants, place la France en très mauvaise posture au sein d'institutions européennes, où l'homme de l'Élysée cherche pourtant à nous faire croire qu'il exerce un rayonnement sans égal.

    Quand un mauvais élève veut tromper son monde, il lui faut copier sur son voisin. Cette tricherie, venant de celui qui se donne pour la disciple de Paul Ricœur impacte donc, de plus en plus sérieusement, la cohésion de la fragile majorité issue des élections de 2017.

    JG Malliarakis  

    Mercredi 27 novembre Conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
    de 18 h à 20 h au Café du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    6a00d8341c715453ef0240a4b54a99200d-120wi.jpgUne publicité de bon goût pour les livres du Trident

    François-René de Chateaubriand : "Le Moment Conservateur".

    Au gré de ces textes, choisis et présentés par JG Malliarakis, on découvre en Chateaubriand, au-delà de son génie littéraire inégalé, un penseur politique méconnu. Dans un contexte de reconstruction du pays, 15 ans avant que les Anglais s'emparent du mot conservateur, 20 ans avant La Démocratie en Amérique de Tocqueville, il définissait les bases d'un régime représentatif durable dans le cadre de la monarchie parlementaire.
    ••• Un livre de 104 pages au prix de 15 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    Apostilles.

    [1]Cf. L'Insolent du 13 novembre "Le mauvais élève qui donne des leçons"
    [2]Ce laboratoire francophone d'idées a été fondé en 2003. Il est basé à Paris, Bruxelles et Montréal. Son site internet : www.institutmolinari.org

    https://www.insolent.fr/

  • Mort de « Tepa »

    Ce jeudi 14 novembre au soir, s’est éteint Patrick d’Hondt, connu sous le pseudonyme de « Tepa ».

    Originaire des Antilles et né à Saint-Denis (93), il s’était adonné au rap dans les années 90 et jusqu’en 2009 environ.
    Après quoi il commença à s’intéresser à la politique (UPR) et surtout, en 2014, il lança MetaTV, une web-télévision « dissidente », dont il était l’unique animateur.
    Presque chaque soir pendant plusieurs années il anima une émission en direct avec un invité, et les internautes pouvaient intervenir par un chat.
    Bienveillant et très ouvert d’esprit, il reçut de nombreuses personnes, des plus intéressantes et injustement méconnues, aux plus farfelues (pour être poli). Les millions de vues s’accumulèrent sur la chaîne youtube.
    Adepte de la liberté d’expression et curieux, il s’attira logiquement les foudres de l’ignoble LICRA (pour avoir reçu le professeur Faurisson).
    Il évolua vers le patriotisme français.
    En 2017, après une querelle avec une partie de l’équipe de MetaTv, il lança son site Patriote.info et poursuivit ses entretiens tout en s’engageant personnellement davantage.
    En avril 2019, il annonça devoir se mettre en retrait pour lutter contre un cancer, qui finit par l’emporter.
    Grâce à lui, de nombreuses personnes se sont intéressé aux questions politiques et ont développé un intérêt pour les mensonges d’État et les complots d’envergure.
    Qu’il repose en paix.

    http://www.contre-info.com/mort-de-tepa#more-60071

  • La colère française révèle la fin d’un monde, par Ivan Rioufol

    gilets-jaunes.jpg

    La colère française n’est pas éteinte. Un an après l’acte I des Gilets jaunes, le 17 novembre, le pays vit toujours un temps révolutionnaire. En apparence, les révoltés ont regagné les villes éteintes et les campagnes silencieuses. Leur désorganisation et leur récupération par l’extrême gauche ont découragé beaucoup d’exaspérés. Mais le pouvoir n’a rien fait, depuis, pour se rapprocher des Oubliés. Les quelques milliards d’euros débloqués n’ont pas répondu aux enjeux existentiels.

    La marée protestataire s’est provisoirement retirée, mais elle laisse voir les vraies fractures. La rupture n’est plus entre la droite et la gauche, ni même entre ceux d’en haut et ceux d’en bas. Elle oppose les déracinés aux enracinés. De fait, les cités “populaires”, produits de quarante ans de politiques universalistes, ne se sont jamais senties solidaires de la France profonde, en dépit d’une semblable paupérisation. C’est pourquoi les espoirs de convergence de luttes, relancés ces jours-ci par la gauche radicale, ne sauraient être durables. Le rejet de l’idéologie mondialiste annonce la fin d’un monde.

    La nouvelle idée universelle est portée par ceux qui, paradoxalement, se réclament de leurs racines, de leurs lieux. D’autres peuples, également menacés par la mondialisation, font valoir de semblables protections. Une économie innovante s’élabore déjà, dans la France modeste et débrouillarde. Elle se construit autour des notions de proximité, de solidarité, de partage. “Il faut des jeunes qui aient envie de devenir milliardaires”, avait déclaré Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, en 2015.

    Or ce monde-là, individualiste et matérialiste, ne fait pas rêver. L’erreur du chef de l’État a été de s’accrocher à un idéal postnational plébiscité par les seuls “winners”, soucieux de leurs intérêts financiers. Les injures que Macron et son parti de l’Ordre ont déversées sur les bouseux du 17 novembre ont révélé leur incompréhension des mutations sociétales. La guerre menée par le président contre les populistes a abouti à leur victoire. Pour preuve : le pouvoir n’ose plus bouger de peur d’enflammer le pays. En marche ! est à l’arrêt.

    Le nouveau monde, que le chef de l’État croit encore symboliser en promettant de “réconcilier les Français avec la mondialisation”, s’est révélé être la mascarade annoncée ici dès les premiers pas du macronisme.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 14 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/216023/la-colere-francaise-revele-la-fin-dun-monde-par-ivan-rioufol/

  • Universités : Stéphane Ravier - il a raison ! -dénonce la violence de l'extrême gauche et son impunité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/15/universites-stephane-ravier-denonce-la-violence-de-l-extreme-6190517.html

  • Pour une voie nationale de l'économie et de l'emploi.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Malgré les manipulations statistiques, les camouflages, les faux stages, les radiations et les omissions, en dépit du vieillissement dramatique de notre population qui abaisse mécaniquement le nombre des personnes en activité et donc de ceux susceptibles d'être privés d'emploi, les chiffres du chômage repartent à la hausse au troisième trimestre 2019, avec officiellement 8,6% de chômeurs. Comme toujours, les plus de 50 ans sont les plus touchés.
    Ces chiffres restent, certes, en recul (-0,5%) par rapport à 2018, mais la tendance lourde est  d'autant plus inquiétante que l'économie française ralentit, que les créations d'emploi reculent, que la consommation demeure atone, que le commerce extérieur reste très largement déficitaire et que l'investissement ne redémarre pas.
    Inquiétant également l'augmentation du nombre de personnes non comptabilisées à Pôle emploi mais pour autant sans travail — ce que l'Etat appelle pudiquement le " halo du chômage — qui concerne 1, 6 millions de français (+ 27 000 personnes au troisième trimestre).
    L'incessant yoyo entre hausse et baisse du chômage qu'utilisent depuis des décennies les gouvernements successifs de droite comme de gauche pour dissimuler la réalité ne trompe plus personne. "Contre le chômage" disait Mitterrand, "On a tout essayé". Non, la voie nationale n'a pas été tentée.
    Cette voie nationale que le Système est bien incapable d'emprunter, c'est celle des libertés économiques intérieures, de la réduction des interventions de l'Etat dans la gestion des entreprises mais de l'activation, dans le même temps, de son rôle stratégique sur le long terme ; c'est celle de la baisse des charges et de l'allègement des contraintes administratives qui freinent l'embauche et compromettent la compétitivité de nos entreprises sur les marchés internationaux ; c'est celle de l'adaptation de la formation de nos jeunes aux réalités de l'économie moderne au temps du numérique ; c'est celle du refus d'Etat de voir la France réduite à ses seules activités de "services" ou de création de luxe, et de la volonté d'une ré-industrialisation réaliste et bien comprise ; c'est celle de la réduction drastique des dépenses de l'Etat hors devoirs régaliens, afin de pouvoir réinjecter les fonds nécessaires à la redynamisation de l'économie réelle; c'est celle, enfin, d'une conception protectrice des productions européennes afin d'en revenir à une confrontation commerciale mondiale juste, équitable et non faussée. C'est celle, enfin, de la mobilisation de tout un peuple dans un projet national.
    Tant que cette voie ne sera pas choisie, des millions de Français connaîtront les affres du chômage et de la précarité.
  • Messaoudene : pourquoi nous empêcherait on de transformer la France en pays musulman?

    L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes debout et barbe 
     
    Pour tous ceux qui ont de la complaisance vis à vis de la marche de dimanche, et tous ceux qui l'ont soutenue, petit florilège des propos tenus par les organisateurs.
     Majid Messaoudene, élu de Saint Denis, avait fait des plaisanteries douteuses lors de l'affaire Merah, et affirmé à plusieurs reprises que rien ne peut empêcher la volonté de transformer la France en terre d'Islam.
    Yassine Bellattar a lui suggéré à un ministre, Blanquer, de ne plus aller dans le 93 pour avoir dit que le voile n'était pas souhaitable.
    Le 93 est donc l'un des premiers territoires conquis par l'Islam en France, dixit Benattar, et la liberté d'expression n'y a plus cours, apparemment.
    Ne parlons même pas de ces imams qui affirment que la femme est l'objet de son mari, et que la musique est oeuvre de Satan.
    Messieurs Melenchon, Coquerel, Corbiere, mesdames Benbassa, Autain, qui sans le vote musulman ne prendraient que des gamelles électorales, sont des islamo-collabos prêts à vendre la France à l'Islam, contre un strapontin à l'Assemblée.

    Que les gens de gauche sincères, qui ont voté pour eux jusqu'ici, en soient désormais pleinement conscients.