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  • Une fois encore la parole politique se trouve discréditée

    Une fois encore la parole politique se trouve discréditée

    Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :

    La crise conjuguée de l’Eglise et de l’école est passée par là et, depuis, l’habitude s’est perdue : finie l’époque où les hommes publics, et les politiques en particulier, faisaient leurs classes chez les « bons pères ». Finies ces humanités qui savaient infuser dans l’intelligence des élèves, tout un écosystème judéo-chrétien où l’engagement était honoré, le mensonge défendu et la parole d’homme considérée. Que ce soit chez les jésuites ou avec les frères des écoles chrétiennes, toutes les petites têtes blondes de la génération Mitterrand (s’il est encore permis d’utiliser l’expression « têtes blondes ») ont eu l’occasion de recevoir un enseignement moral sérieusement mâtiné de christianisme. Du reste, des hussard noirs de la République aux curés ensoutanés, de la laïque aux écoles religieuses, les petits écoliers français avaient pour point commun de recopier dans leur cahier en dessous de la date, dès la première heure du matin, la leçon de morale du jour résumée par le maître en une courte sentence inscrite au tableau. « On s’assure des jours heureux en honorant ses parents », « Savoir remercier est vraie noblesse », « Le menteur n’est jamais écouté, même quand il dit la vérité ». De l’Evangile au décalogue, des fables de La Fontaine aux fabliaux du Moyen-Âge, il s’agissait de méditer ou d’intégrer une leçon de vie. Ainsi par exemple, on pouvait narrer aux élèves l’aventure tragique d’un pauvre ivrogne qui avait promis-juré de ne jamais boire une seule goutte d’eau. Hélas, l’histoire raconte que le brave homme, à l’issue d’une soirée particulièrement arrosée, revint chez lui dans un état si critique que le malheureux chuta dans une fontaine sur la place du village… au point de s’y noyer. Dans ce petit fabliau, la morale à enregistrer, d’une simplicité enfantine, est bien connue : « Il ne faut jamais dire : ‘Fontaine, je ne boirai pas de ton eau’ ».

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  • La pensée des Lumières : nécessité d'un droit d'inventaire (I)

    Plus de 250 ans après le lancement de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert 1751 , que reste-t-il des Lumières ? Un mythe et beaucoup d'ambiguïtés.

    Le mythe, c'est l'idée que l'usage de la raison a été inventé par les Lumières. C'est très excessif. C'est faire peu de cas des Grecs, des Romains, des Renaissants et même des théologiens. Mais il reste un acquis de la pensée des Lumières : l'idée que les hommes font leur histoire et qu'ils en ont la responsabilité. Les Lumières le disent et l'intègrent dans le développement de leur pensée. « Bien et mal coulent de la même source » écrit justement Jean-Jacques Rousseau. Cette source, c'est l'homme, avec sa grandeur. Et ses limites. En outre, les Lumières n'ont pas inventé la notion de bien commun mais elle fut présente chez la plupart de leurs penseurs. Ce qui les distingue d'un certain libéralisme individualiste.

    Le mythe des Lumières doit donc être ramené à ses justes proportions, celui d'un mouvement qui a d'abord séduit les élites du royaume. « Les penseurs des Lumières n'ont rien compris à la Révolution » remarque Jean-Marie Goulemot, professeur à l'université de Tours (Adieu les philosophes. Que reste-t-il des Lumières ?, Seuil, 2001. C'est justement la grande faiblesse des Lumières : leur culte du progrès, à la notable exception de Rousseau, s'est accompagné d'une incompréhension ou mécompréhension de l'histoire - peut-être à l'exception, elle aussi plus que notable de Voltaire. En d'autres termes, les penseurs les plus importants du XVIIIe siècle sont irréductibles à la catégorie des Lumières.

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  • Les dépenses pour l’immigration selon la Cour des comptes : toujours plus ! [Partie 2]

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    Après une présentation générale du rapport de la Cour des comptes publié le 5 mai sur « L’entrée, le séjour et le premier accueil des étrangers en France », nous entrons dans le vif du sujet avec les différentes formes d’immigration régulière en France : le regroupement familial, l’immigration professionnelle, les étudiants étrangers, l’asile et l’admission au séjour pour soins. Le constat est de nouveau sans appel : c’est toujours plus d’immigration pour toujours plus d’argent public, toujours plus d’impôts. Une immigration souvent peu qualifiée, dans un pays qui s’enfonce dans le marasme économique et la partition du territoire.

    L’activité et les effectifs des services des préfectures chargés des étrangers

    Constats de la Cour des comptes – Les conseillers de la Cour des comptes (C.C.) constatent une augmentation importante du nombre de premiers titres de séjour délivrés aux extra-Européens depuis 2010.

    Premiers titres de séjour délivrés

    Motifs d’admission 2010 2019
    familial 89 071 88 778
    étudiant 65 536 91 495
    économique 18 772 38 843
    humanitaire 18 628 38 157
    divers 12 264 19 303
    Total 204 271 276 576

    Conséquence logique : les préfectures sont « sous tension » pour traiter les demandes des étrangers qui sont de plus en plus nombreux à vouloir s’installer en France. Le nombre d’agents chargés des étrangers a beaucoup augmenté dans les dernières années : + 321 équivalents temps plein entre 2016 et 2019, sans compter le recrutement de nombreux vacataires.

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  • Un "Qui suis-je ?" consacré au navigateur malouin Jacques Cartier signé Rémi Tremblay

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    Décidément, la collection "Qui suis-je ?" des éditions Pardès ne cesse pas de s'enrichir de nouveaux titres. Après le Drieu de Thierry Bouclier cliquez ici, voici un nouveau personnage disséqué cette fois par notre ami québécois Remi Tremblay, sans doute le mieux placé pour cela, puisqu'il s'agit du navigateur malouin Jacques Cartier.

    Voici l'entretien qu'il a accordé à Renaud Demers du site EuroLibertés cliquez là.

    Avril 1534, Jacques Cartier, Breton originaire de Saint-Malo mandaté par le Roi de France, part à la découverte de ce qui deviendra ultimement la Nouvelle-France, puis le Québec. Si la fondation de la Nouvelle-France est davantage attribuée à cet autre grand explorateur qu’est Samuel de Champlain, quelles sont les grandes contributions de Jacques Cartier ?

    Sans Jacques Cartier, on peut aisément croire qu’il n’y aurait pas eu de Champlain, pas eu de Nouvelle-France, pas eu de Québec et que l’Amérique aurait été anglo-saxonne au nord, espagnole et portugaise au sud.

    Rarement un homme seul a eu autant d’impact que Jacques Cartier dans l’histoire du monde. Ce n’est pas François 1er qui mandata Cartier pour entamer son long périple vers l’ouest, mais Cartier, qui ayant atteint l’âge de la retraite, exprima son souhait de partir vers l’ouest au souverain français qui lui donna son aval. Sans lui, on peut douter qu’il y aurait eu une volonté de la France de continuer les explorations partielles entreprises par Jean de Verrazano sur le littoral américain.

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  • Les dépenses pour l’immigration selon la Cour des comptes : toujours plus ! [Partie 1]

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    La publication d’un rapport de la Cour des comptes est souvent un événement. Cette institution dispose en effet de larges moyens d’enquêtes tant quantitatives que qualitatives qui permettent d’expertiser les différents budgets des dépenses de l’État. Dans le rapport publié le 5 mai sur le coût et l’efficacité de la politique migratoire de la France, les conseillers de la Cour des comptes ne se limitent pas à vérifier la bonne utilisation de l’argent public et à proposer des pistes d’économies (1). Ils entretiennent une idéologie délétère qui considère en creux que la maîtrise des entrées d’étrangers extra-européens est une chimère. Ceci alors que l’immigration est plus que jamais coûteuse et subie en cette période de marasme économique.

    Compte tenu de l’importance du rapport tant en matière de thèmes traités que de préconisations, notre analyse critique fera l’objet de quatre articles dont les thèmes sont les suivants :

    1- Présentation générale du rapport
    2- L’immigration régulière
    3- L’immigration illégale
    4- Les mesures d’accès aux droits, les dispositifs d’intégration et la naturalisation

    1- Présentation générale du rapport

    La mission de la Cour des comptes

    La Cour des comptes (CC) a pour mission principale de « s’assurer du bon emploi de l’argent public et d’en informer les citoyens ». Certains de ses rapports ont eu dans le passé un retentissement important. Les raisons tiennent autant au gaspillage de l’argent public qui était pointé du doigt qu’aux préconisations quasiment politiques faites par les conseillers de l’institution (2).

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  • Michel Geoffroy : “Nous sommes en pleine 4ème guerre mondiale !”

    La sortie de “La superclasse mondiale contre les peuples” avait fait l’effet d’une bombe. Le nouvel ouvrage de Michel Geoffroy intitulé “La nouvelle guerre des mondes” risque aussi de ne pas passer inaperçu.

    Pour le haut fonctionnaire et énarque, contributeur régulier à la Fondation Polémia, nous sommes en guerre et ce conflit succède à la guerre froide. Cette quatrième guerre oppose les Etats-Unis aux civilisations émergentes de l’Eurasie qui rejettent un Occident aux valeurs décadentes.

    Au centre de la bataille, une Europe subissant sa plus grande régression de l’Histoire. Tout est-il perdu ? Michel Geoffroy propose une révolution politique, culturelle et spirituelle qui ne manquera pas de susciter le débat. En attendant, un entretien indispensable pour comprendre les vrais enjeux du monde.

    https://fr.novopress.info/

  • C’est un fait : la criminalité en France est presqu'exclusivement étrangère

    Source : https://www.nice-provence.info/

    Nicole Belloubet a annon­cé que près de 8 000 déte­nus seront libé­rés avant la fin de leur peine pour désen­gor­ger les pri­sons expo­sées à l’épidémie de Covid-19. Notons au pas­sage qu’on se pré­oc­cupe davan­tage des délin­quants que des vieux dans les Ehpad :

    Aussitôt des voix ont pré­ten­du que 130 isla­mistes avaient été remis dans la nature. Xavier Raufer, doc­teur en géo­po­li­tique et cri­mi­no­logue, qui suit de près ces ques­tions et ne s’est jamais mon­tré com­plai­sant à l’égard de nos gou­ver­nants, a démen­ti cette affir­ma­tion. Selon lui, en dépit de recherches appro­fon­dies, aucune trace sérieuse de la libé­ra­tion d’islamistes n’a pu être trou­vée. Soyons-en sou­la­gés.

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    « Welcome refu­gees » ou « Welcome pri­so­ners » ?

    Pour autant, il n’y a pas lieu de se réjouir outre mesure car Xavier Raufer révèle aus­si la récente trans­mis­sion de deux rap­ports annuels sen­sibles : le Rapport sur la cri­mi­na­li­té orga­ni­sée en France par le SIRASCO (Service d’Information, de Renseignement et d’Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée) pour la police natio­nale

    Le ser­vice de lutte anti-mafia Service de lutte anti-mafia Pour mieux lut­ter contre les mafias, la direc­tion cen­trale de la police judi­ciaire a mis en place un ser­vice, com­mun à la police et à la gen­dar­me­rie. Objectifs du SIRASCO : recueillir, cen­tra­li­ser et ana­ly­ser les infor­ma­tions sur la cri­mi­na­li­té orga­ni­sée en France.

    et le rap­port sur la cri­mi­na­li­té orga­ni­sée de la gen­dar­me­rie natio­nale (SRC, Service cen­tral de Renseignement Criminel).

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  • Marcel Gauchet : malheur français et néolibéralisme

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    3734031805.jpgEx: Aph Aph Philippe Conrad (via Facebook)

    Il y a un malheur français, bien spécifique à ce pays : pourquoi sommes-nous les champions du monde du pessimisme et du mécontentement de nous-mêmes ? Pourquoi vivons-nous notre situation, notre place dans l’Europe et le monde, comme un malheur incomparable ?

    Marcel Gauchet aborde ce problème d’une façon originale, en procédant d’abord à un vaste examen historique, qui le conduit aux XVIIe-XVIIIe siècles, jusqu’à la période immédiatement contemporaine : pourquoi la mondialisation et l’insertion dans l’ensemble européen sont-ils ressentis en France avec une particulière inquiétude ? Pourquoi le divorce entre les élites et le peuple prend-il chez nous ce tour dramatique ? Quelle responsabilité incombe aux dirigeants dans la montée de ce qu’on appelle, sans y réfléchir, « populisme » ? Quel rôle joue, dans le marasme français, le néo-libéralisme auquel Mitterrand a converti la France sans le dire ?

    Enfin, l’auteur montre que nous sommes aujourd’hui au plein coeur d’une période d’idéologie, d’autant plus pernicieuse qu’elle n’est jamais repérée pour ce qu’elle est, mais toujours confondue avec le cours obligatoire des choses : il s’agit de l’idéologie néo-libérale, qui va de pair avec la dépolitisation de nos sociétés.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2020/07/05/marcel-gauchet-malheur-francais-et-neoliberalisme-6248439.html

     

  • «Au Pakistan, les jeunes filles chrétiennes vivent à la merci des extrémistes»

    En 2013, la commission «Justice et Paix» du Pakistan publiait un rapport dénonçant l’enlèvement de force de jeunes filles chrétiennes pakistanaises, converties pour être mariées. Une situation qui ne s’est pas améliorée depuis, dans le pays où la charia prévaut sur le droit normatif, s’inquiète Sylvain Dorient.

    La suite sur Le Figaro Vox

    https://www.tvlibertes.com/actus/au-pakistan-les-jeunes-filles-chretiennes-vivent-a-la-merci-des-extremistes

  • Repentance, agenouillement : le pouvoir de dire non

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    Le nouveau président algérien réclame encore des excuses. Il est bien bon de ne pas exiger qu’elles soient remises par notre Président en personne, genou en terre, comme font les Blancs américains devant leurs compatriotes plus colorés, et des Blancs français devant qui le demande et même ne le demande pas.

    M. Macron, lors d’un voyage en  en 2016, a parlé de « crime contre l’humanité » : difficile de faire plus fort, mais cela ne suffit pas au pouvoir algérien. Nous lisons souvent, ici ou ailleurs, des mises au point et sur la conquête, entreprise pour mettre les pirates barbaresques esclavagistes hors d’état de nuire, et sur la  dont les bienfaits sont supérieurs aux méfaits, sur la décolonisation avec le massacre des harkis et les nombreux échecs ensuite, qui font émigrer en masse les Algériens. Mises au point nécessaires et inutiles à la fois : nécessaires pour nos compatriotes qui ne savent plus rien de l’Histoire et tout à fait inutiles pour les Algériens.

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