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  • Le Grand Remplacement est en cours…

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    Le billet de Patrick Parment

     Ce n’est malheureusement pas une nouveauté. Voici des décennies que Jean-Marie Le Pen, pour ne citer que lui, prévient que l’immigration n’est nullement une chance pour la France, mais bien le principal de ses maux. Voici donc des décennies que la situation ne cesse de se dégrader sous les yeux torves et impuissants d’une classe politique abonnée à ses lâchetés quotidiennes. Tous les ministres de l’Intérieur jouent les gros bras – passons sur le laxisme des socialistes – mais les Sarkozy, Hortefeux et consorts n’avaient pas assez de leur grande gueule pour dénoncer ce fléau pour au final masquer leur impuissance faute d’une volonté politique forte et de convictions non moins affirmées. Et qu’on ne vienne pas accuser la police que nos politiques et ses juges s’échinent à démotiver. Ces policiers qui prennent de plein fouet la violence d’une société qui se fracture et qui se communautarise.

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  • Comme au temps du nazisme, la personne humaine n’est plus soignée, mais est un sujet d’expérimentation

    Comme au temps du nazisme, la personne humaine n’est plus soignée, mais est un sujet d’expérimentation

    De l’abbé Pattyn, curé de La Trinité en Beaujolais :

    Depuis quelques jours, dans un blackout médiatique total – quels médias en ont dit ne serait-ce qu’un mot ? – les députés travaillent sur la révision de la loi dite de bioéthique, qui n’a vraiment rien d’éthique. Mensonge éhonté !

    On aurait pu s’attendre à ce que le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif se consacrent à plein, dans la crise sanitaire et la crise économique, au bien commun : redonner de la confiance aux citoyens, des moyens pour la santé, des soutiens aux activités économiques, locales comme nationales, se remettre en question sur la gestion de la crise.

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  • Vertus du protectionnisme (2011)

    C’est un sujet extrêmement délicat si l'on sort des dogmes des instances internationales. Tout est en sous-entendu, hypocrisie, partie de poker-menteur En période de crise, qu'on le souhaite ou qu'on le déplore, le protectionnisme va fatalement se développer dans chaque pays, même si les dirigeants, la main sur le cœur, proclament dans les réunions internationales qu'ils ne le pratiquent pas.

    Dans un cadre de libre-échange mondialisé, il y a bien sûr des pays gagnants et des pays perdants. Ces derniers ont donc plus intérêt à pratiquer un certain protectionnisme. La problématique n'est pas un choix entre une absence totale de protectionnisme ou un protectionnisme total coupé de l'extérieur. Tout est dans le dosage, les secteurs que l'on protège ou non dans le but de garantir l'emploi, une industrie qui est la preuve d'un savoir-faire technologique, la nation étant encore une réalité économique et historique.

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  • Assa Traoré et Eric Zemmour : pas la même chose mais..

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    Il y a eu le portrait "normalement" hagiographique d'Assa Traoré et de son environnement puisque depuis plusieurs semaines, dans les médias, il semble que ce soit un sujet imposé. "Normalement", car pour être flatteur il ne s'abandonne pas aux hyperboles qu'on a pu lire et entendre ailleurs (M, le Magazine du Monde).

    Il y a eu le dialogue de très grande qualité, sans complaisance ni concession mais courtois, dans Face à l'info, entre Eric Zemmour (EZ) et Raphaël Enthoven (RE) (CNews).

    RE, en commençant son propos, a reproché à son contradicteur d'avoir une démarche intellectuelle, politique et sociale à tonalité identitaire, qui usait du même registre, mais à rebours, que celui des indigénistes racialistes, l'un et les autres se confortant dans leur antagonisme. EZ s'est élevé contre ces assertions en blâmant RE de ne pas savoir choisir son camp et de se donner l'illusion d'une position en surplomb.

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  • Le monde d’après ? Ce sera 1929 et l’hyperinflation

    Marc Rousset

    Wall Street semble freinée dans son élan boursier, tout comme les Bourses asiatiques, car le virus inquiète, avec, selon l’université américaine Johns Hopkins, plus de 132.000 morts pour plus de 3,05 millions de cas aux États-Unis. Si un krach se produit effectivement en juillet-août 2020, nous vivrons la deuxième jambe de baisse, avant probablement d’autres remontées et d’autres baisses successives, comme en 1929, où le Dow Jones avait mis trois ans pour atteindre, en 1932, son point le plus bas.

    Il est peu probable que la Fed et la BCE en viennent à acheter directement des actions pour éviter l’effondrement des cours, ce qui serait la suite logique de la politique du n’importe quoi, n’importe comment, « quoi qu’il en coûte », pour sauver le navire du naufrage immédiat, en imitant le Japon, mais la ficelle serait quand même un peu trop grosse, pouvant même déclencher une panique boursière. Il est peu probable que l’Allemagne accepte des mesures aussi folles qui pourraient déclencher les foudres de la Cour de Karlsruhe, même si le gouvernement allemand et le Bundestag pourraient, une nouvelle fois, mentir en affirmant que ces mesures sont conformes aux traités car elles sont tout à fait « proportionnelles » à la gravité de la crise.

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  • Conflit chez Sleeping Giants, le mâle blanc n’aurait pas laissé assez de place à sa collaboratrice racisée

    BuzzFeed News nous raconte dans un long article comment les deux personnalités les plus importantes des Sleeping Giants se sont disputés pendant plusieurs années avant de se séparer le 8 juillet dernier. Plus précisément, c’est Nandini Jammi (la collaboratrice racisée, spécialiste du marketing) qui a quitté l’organisation adepte du “name and shame” après un conflit avec Matt Rivitz (le mâle blanc) suite à de longs débats sur qui était le chef. Rivitz semblait vouloir être le seul à la tête des cyberactivistes alors que Jammi, rêvait d’être son “égal”.

    Combat de chefs dans un marigot

    Rivitz, un vétéran dans l’industrie publicitaire, a créé les Sleeping Giants en novembre 2016. Quelques jours plus tard, Jammi a eu la même idée et après quelques publications chacun de leurs côtés, ils sont entrés en contact pour structurer l’organisation éponyme.

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  • Coronavirus : le péril algérien à nos frontières ?

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    Le retour de l’épidémie dans le monde, en Europe en tout cas, est largement lié, comme en Catalogne et dans notre Midi, aux conditions de vie de populations issues de l’immigration. Cela devrait inciter la France à une prudence sanitaire maximale vis-à-vis de tout ce qui vient de l’extérieur. Les touristes, bien sûr, mais aussi les binationaux et autres résidents des deux côtés de la Méditerranée.

    Un trop grand laxisme

    Pour le professeur Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, l’épidémie pourrait repartir bien avant l’automne dans notre pays. La réouverture des frontières, qu’on a tardé à fermer et qu’on a rouvertes hâtivement, aurait dû être faite “intelligemment” mais selon lui, ce qui se fait, ou plutôt ne se fait pas, risque de favoriser l’apparition d’une seconde vague. « Il faut mieux contrôler: faire des tests, prendre les contacts des voyageurs. Et pour ceux qui reviennent d’un pays où l’épidémie flambe, il faut instaurer une quarantaine », a-t-il expliqué dans Le Parisien du 6 juillet, en citant le cas d’une vingtaine de binationaux, de retour d’Algérie, qui ont été hospitalisés dans plusieurs villes la semaine dernière à leur arrivée, et dont l’un est décédé. Qui en a parlé ?

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  • « Penser l’impensable, prévoir l’imprévu », par Jean-Philippe Chauvin.

    (Propos recueillis pas S.Théri)

    Source : https://www.pasvupaslumagazine.fr/

    Biographie :

    Né en 1962 à Rennes, devenu professeur en 1991, et, après 9 ans dans un collège des Mureaux, enseignant (heureux) à Versailles depuis presque 20 ans.

    1/ Jean-Philippe, qu’est-ce qu’un prof d’histoire aujourd’hui ?

     " Un professeur d’histoire, du moins dans l’idéal, c’est sans doute un passionné qui a envie de faire partager sa passion aux nouvelles générations, celles qui, irrémédiablement, prendront notre place dans la société et, j’espère, la rendront un peu meilleure en tirant des leçons d’hier pour préparer demain sans oublier le jour même et nos contemporains."

    2/ Auriez-vous été un prof différent lors de la révolution française, avant la révolution ou après la seconde guerre mondiale ? Bref, qu’est-ce qui peut changer un prof d’histoire dans l’histoire des hommes et dans l’histoire de France ?

    Sans doute la manière d’enseigner aurait été différente, de par les contraintes du moment et l’idéologie dominante (particulièrement si elle se proclame unique et obligatoire), et sans doute aurait-il fallu ruser pour assurer un enseignement de l’histoire qui ne soit pas un simple discours officiel, en particulier sous la Révolution, peu connue pour sa tolérance dans les premières années de la République et de l’Empire. Je pense que, au-delà de l’étude du passé (qui s’inscrit toujours dans un présent, l’historien étant aussi le fils de sa propre époque), la littérature aurait été, intégrée dans les cours d’histoire eux-mêmes, un moyen de dire les choses sans avoir l’air de contredire frontalement le Moloch étatique : un extrait de Racine ou d’Anatole France par exemple (mais il n’a écrit que bien longtemps après la Révolution), ou une légende issue de la mythologie celtique ou hellénistique, peut en dire beaucoup plus que l’événement historique lui-même, ou peut l’éclairer d’un jour particulier, bien différent de l’esprit « obligatoire » du moment. Sous la Révolution française, les républicains se référaient constamment à l’Antiquité, à laquelle ils avaient emprunté le vocabulaire politique : il m’aurait été possible de citer fréquemment l’Antigone de Sophocle en évoquant les temps passés comme du moment, et suivre le programme qui aurait été imposé en faisant régulièrement référence aux grands mythes et légendes, et en faisant appel à l’intelligence des élèves... C’est aussi valable à d’autres époques sombres, comme sous l’Occupation, et c’est d’ailleurs ce que pratiquaient quelques enseignants d’histoire, en insistant aussi sur des épisodes anciens de l’histoire de France qui, à bien les étudier, pouvaient avoir quelques points de ressemblance avec la situation d’alors. Dans les périodes troubles, il me semble que les professeurs de lettres et d’histoire sont ceux qui peuvent le plus contourner les messages officiels en s’appuyant sur leur propre matière et sur sa voisine... Parfois à leurs risques et périls, d’ailleurs, comme l’a démontré... l’histoire elle-même !

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  • Les règles minimums du vivre ensemble sont comprises comme une soumission insupportable

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    propos recueillis par Alexandre Devecchio

    Pédopsychiatre et psychanalyste, Maurice Berger a travaillé sur la violence gratuite (1). Selon lui, les meurtres de Philippe Monguillot et de Mélanie Lemée témoignent d’une profonde crise de l’autorité.

    Le Figaro - Philippe Monguillot est mort, tabassé pour avoir demandé à ses passagers de valider un ticket de bus. Ce meurtre fait suite à celui de la gendarme Mélanie Lemée lors d’un contrôle routier. Certains observateurs y voient de simples faits divers, d’autres le symptôme de l’ensauvagement de la société. Qu’en est-il, selon vous ?

    Maurice Berger. - Les circonstances de ces deux morts ont un point commun, le refus de se soumettre à la loi, fût-ce en tuant : refus de mettre un masque et de présenter un titre de transport avec le conducteur de bus, refus de se sou- mettre à un contrôle routier avec la gendarme. Ce comportement est trop fréquent pour être considéré comme un fait divers, c’est un mode de relation : pour la quasi-totalité des mineurs délinquants dont je m’occupe en tant que pédopsychiatre, les règles minimums du vivre ensemble, et encore plus les lois, ne sont pas comprises comme une nécessité à respecter pour une vie en commun, mais comme une soumission insupportable.

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