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  • Tout ça pour ça..., par Michel Onfray.

    Source : https://francais.rt.com/

    Quelles conclusions tirer du remaniement ministériel censé apporter un second souffle au quinquennat ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il poussé vers la sortie Edouard Philippe, pourtant populaire selon les sondages ? Michel Onfray livre son analyse.

    Il est facile d’entrer dans un cerveau simple. On ouvre une porte, et, comme dans un moulin, on entre et on regarde : ce que l’on voit est simple comme le mécanisme simpliste et simplet d’un jouet d’enfant. Le remaniement ministériel du demi-mandat d’Emmanuel Macron en est un.

    Première leçon : lui qui a perdu les deux élections intermédiaires de son mandat, les européennes et les municipales, s’est débarrassé de son Premier ministre qui, s’il n’était pour rien dans sa première Bérézina, a emporté son Marengo haut la main dans sa ville du Havre. 

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  • Roselyne Bachelot et Éric Dupond-Moretti : les histrions au pouvoir

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    Après mûres réflexions, et certainement pour faire oublier la première partie de son quinquennat et surmonter les effets de la crise sanitaire, le Président  a nommé  au poste de ministre de la Culture et , au poste de ministre de la Justice dans le gouvernement de Jean Castex.

    Nous voilà donc munis d’accueillantes lumières des tréteaux médiatiques pour nous accompagner au cœur des nouvelles orientations du gouvernement. Roselyne Bachelot et Éric Dupond-Moretti nous permettront-ils d’apaiser nos inquiétudes ou, a contrario, de nous distraire sur le « nouveau chemin » du Président ?

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  • L'incroyable saga de l'Amérique française et les conséquences de sa perte

    Aujourd’hui, peu d'Européens en sont conscients, les États-Unis pourraient parler français ! L'histoire en a décidé autrement suite à une incroyable saga et à une injustice. Il s'en est même fallu de très peu dans les années 60 du XXe siècle pour que Montréal devienne anglophone, que le fait français disparaisse complètement du continent nord-américain, que les Canadiens français deviennent les dernière tribus indiennes francophones d'Amérique. Comment en est-on arrivé là ?

    Le premier hasard malheureux de l'histoire et du déterminisme géographique a voulu que Jacques Cartier prenne possession en 1534, au nom du roi de France, de Gaspé beaucoup trop au nord du continent américain, et remonte ensuite le cours du Saint-Laurent jusqu'à Hochegala (actuellement Montréal fondé en 1642). Les Anglais, eux, avec les pèlerins du Mayflower (1620) et le démantèlement des possessions hollandaises (New York, Delaware, New Jersey) s'établirent au sud, beaucoup plus attractif pour le peuplement et l'activité économique, grâce à des apports britanniques, hollandais, suédois et allemands. Par la suite, les colonies anglaises plus fortement peuplées n'eurent de cesse d'éliminer par la force les possesseurs français.

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  • « La démographie est très importante. S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu »

    « La démographie est très importante. S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu »

    Le Premier ministre Janez Janša déclare :

    « Nous suivons tous ce qui se passe et je dois dire que c’est la même formule qui a été écrite dans le Manifeste communiste il y a 200 ans. Pour créer un monde nouveau, selon le communisme, il faut démanteler la nation, la famille, la propriété privée, les écoles privées et la religion. C’est ce qui se passe actuellement, à travers les médias, les universités, l’industrie culturelle, les institutions multinationales et certains partis politiques. Une chose qui a été partiellement mentionnée précédemment est que moins quelqu’un obtient de votes lors d’une élection, plus il ou elle prêche la démocratie, les valeurs, la manière de créer un nouveau monde. Il se passe quelque chose qui est habilement caché, mais quiconque connaît l’histoire et les concepts politiques peut clairement voir où nous allons ».

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  • Notre ennemi Erdogan

    6a00d8341c715453ef0264e2e84e8f200d-320wiLa décision autoritaire d'Erdogan, d'abolir le décret de 1934, par lequel les kémalistes avaient transformé en musée mondialiste, l'ancienne basilique de Sainte-Sophie, profanée depuis le XVe siècle, n'a guère ému, concrètement, nos sociétés de consommation. Juste ce qu’il faut pour se prévaloir d'une bonne conscience factice. Elle ne change pas les projets de vacances du tourisme de masse.

    Elle aura interrogé, en revanche, dès le 10 juillet, avant même la réouverture de la prière musulmane prévue pour le 24, les chancelleries et les rédactions des pays civilisés.

    Dès le mois de juin, en effet, le patriarche œcuménique Bartholomée, probablement la personne la plus compétente pour parler du sujet, avait averti quant aux réactions à long terme : la transformation de Sainte-Sophie en mosquée pourrait "monter des millions de chrétiens dans le monde contre l’islam[1]".

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  • Il est urgent de retrouver le «centre de gravité carolingien» pour une Europe-Puissance (2008)

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    Entretien avec Henri de Grossouvre

    Déjà auteur d'un «Paris-Berlin-Moscou» militant pour un socle «carolingien» et une ouverture vers la Russie, Henri de Grossouvre défend cette fois-ci une nouvelle idée pour l'Europe l'«avant-garde». Fondée sur le duopole France-Allemagne, auxquels s'ajouteraient la Belgique, le Luxembourg, la Hongrie et l'Autriche, l'avant-garde européenne pourrait avoir comme objectif de relancer la construction européenne sous une forme impériale. Simple hypothèse à l'heure présente, mais plus que jamais souhaitable !

    Pierre Bérard : Votre premier livre, Paris-Berlin-Moscou, la voie de l'indépendance et de la paix, est paru à L’Âge d'Homme en avril 2002. Il a été particulièrement remarqué des milieux diplomatiques et militaires. Bien que s'inscrivant dans une structuration géopolitique qui fait fi des aléas de l'actualité immédiate, votre hypothèse de 2002 est-elle devenue caduque ? Autrement dit, comment aujourd'hui penser un ensemble continental cohérent coopérant étroitement avec la Russie ?

    Henri de Grossouvre : Paris-Berlin-Moscou est paru un an avant que la France et l'Allemagne, rapidement rejointes par la Russie, n'élaborent des positions communes à propos de la crise irakienne et ne se prononcent ensemble contre l'intervention étatsunienne. C'était la première fois, aussi, depuis la Deuxième Guerre mondiale, que l'Allemagne réunifiée était à même de définir de nouvelles orientations de politique étrangère conforme à ses intérêts propres. Des intérêts nationaux qui étaient également ceux de l'Europe. Depuis cette date, il est bien évident que l'Allemagne n'est plus un «protectorat américain», selon l'expression de Gunter Grass, ce qui est la condition sine qua non pour envisager avec elle une politique rompant avec les obligations du temps de la guerre froide.

    Que reste-t-il de tout cela ? Chacun sait que madame Merkel n'est pas favorable à l'hypothèse d'un axe Paris-Berlin-Moscou et que son tropisme la porte, jusqu'à présent, plus volontiers vers des amitiés atlantiques. Mais elle a cependant maintenu le rythme des sommets franco-germano-russes qui furent initiés à cette époque. Ces rencontres de chefs d'États et de ministres des trois pays ne suffisent pas. Il est plus important que des coopérations soit nouées dans les domaines que mes amis paneuropéens appellent les «technologies de souveraineté», afin de «verrouiller» par l'action et l'économie une coopération dépendante des changements de gouvernements. Les technologies de souveraineté désignent les secteurs qui permettent aux pays d'exister par eux-mêmes dans le monde d'aujourd'hui. Il s'agit par exemple de l'énergie, des technologies de l'information et de la communication, des industries aéronautiques et spatiales, des nanotechnologies et des biotechnologies. Or, dans ces domaines, les choses avancent, des alliances se nouent, créant des solidarités de fait durables vis à vis de l'extérieur.

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  • Le 14 juillet est bien une fête nationale. Mais elle ne saurait être la seule.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Le 6 juillet 1880,  sur proposition du député Benjamin Raspail, l'Assemblée nationale décidait de faire du 14 juillet le jour officiel et unique de la fête nationale. 
    Contrairement à ce que beaucoup pensent et ce que voulut faire croire la République triomphante, ce choix ne fut pas dicté par une volonté de rendre hommage à la relativement consensuelle et nationale  fête de la Fédération, puisque l'année de référence — 1789 ou 1790 — ne fut pas spécifiée dans le texte de la loi afin de permettre aux libéraux-conservateurs de se rallier à cette décision. C'est pourtant bien le souvenir de la prise de la Bastille, de l'émeute sanglante orchestrée par les révolutionnaires anti-Tradition, anti-monarchie, anti ordre naturel et surtout anti-Dieu qui était ainsi honoré par une décision dont la signification profonde ne doit pas être sous-estimée.

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