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  • Au lendemain du 14 juillet

    6a00d8341c715453ef0263e956720c200b-320wiBeaucoup de Français ont été doublement déçus en ce 14 juillet macronien.

    Certains, de moins en moins nombreux sans doute, confondent encore l'État, l'État-Providence l'appellent-ils en rêve, et le Père Noël. Englués dans cette illusion si destructrice, ils croyaient peut-être en la promesse présidentielle d'une réinvention. Elle leur avait été annoncée le 13 avril. Le discours prononcé par le chef de cet État, à 3 mois de distance, les a une fois de plus dégrisés.

    Mais pour d'autres, depuis le passage du général Boulanger au ministère de la guerre en 1880, il s'agit toujours d'un de ces jours fériés dont il convient d'oublier la symbolique. Longtemps militaire, elle donnait l'occasion au bon peuple de voir défiler ce qui reste des forces de défense d'un pays par ailleurs en déliquescence. "Fiers et contents, chantait-on à l'époque du général Revanche, nous allions à Longchamp le cœur à l'aise... car nous allions fêter, voir et complimenter l'armée française".

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  • Italie : plus d’un millier de migrants ont débarqué à Lampedusa depuis le début du mois de juillet

    Une vague d’arrivées de migrants en pleine pandémie en Italie fait monter la tension sur place. 791 migrants sont arrivés sur l’île de Lampedusa ces dernières quarante-huit heures, et 1137 depuis le début du mois de juillet. Un chiffre qui serait déjà supérieur à celui observé pour l’année 2019.

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  • La fin de l’hégémonie américaine, par Antoine de Lacoste.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    De la conquête inspirée du monde au repli prudent, les États-Unis ont fini par douter de leur rôle historique. Mais aucune nation ne peut vivre isolée : d'autres impérialismes émergent et menacent le Nouveau Monde.

    Depuis la création de leur pays par des protestants européens rigoristes, les Américains sont convaincus d’être missionnés pour une « destinée manifeste ». Dieu leur a donné un rôle particulier, celui d’être le nouvel Israël. L’Angleterre, entre autres, avait décidé de se débarrasser de ces encombrants illuminés et leur avait demandé, dès le XVIIe siècle, d’exercer ailleurs leurs talents messianiques. C’est ce qu’ils firent dès leur arrivée sur la nouvelle terre promise.

    Si l’on veut comprendre l’histoire des États-Unis et leur volonté d’hégémonie, il ne faut jamais perdre de vue ce point de départ historique, toujours très présent dans la culture américaine. Sa conséquence a rapidement été théorisée, par George Washington et bien d’autres : un jour l’Amérique dominera le monde parce que c’est sa destinée. Et cette domination devra s’accompagner d’une conversion des dominés aux valeurs chrétiennes, démocratiques et économiques qui ont fondé la constitution américaine.

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  • Thomas, Philippe, Mélanie et l’immigration : Brigitte Bardot met les pieds dans le plat !

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    Brigitte Bardot, questionnée par André Bercoff – j’étais présent dans le studio – s’est déchaînée, au téléphone, sur l’insécurité de la France, les « lâches » qui nous gouvernent et les affaires graves qui, depuis quelques jours, assombrissent et indignent la France (Sud Radio).

    Pour ne parler que de Thomas, poignardé par un homme sorti de prison par anticipation à la suite du Covid-19. De la gendarme de 26 ans tuée par un chauffard, sous l’empire de la drogue et de l’alcool, au casier judiciaire bien pourvu dans le domaine de cette délinquance automobile. Du chauffeur d’autobus à  dans un coma profond parce qu’il avait accompli son travail à l’égard d’une personne sans masque et avec un chien. Agressé violemment par un groupe dont quatre ont été interpellés.

    J’entends bien que réunir ainsi trois tragédies, au fil de l’actualité, pourrait donner l’impression d’une focalisation abusive au regard de l’état quotidien de la France.

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  • Le plus désolant du discours d’Emmanuel Macron, ce sont les mots qui n’ont pas été prononcés

    Le plus désolant du discours d’Emmanuel Macron, ce sont les mots qui n’ont pas été prononcés

    Dans Le Figaro, Vincent Trémolet de Villers revient sur l’intervention médiatique du président hier, lors de la fête nationale :

    Mais le plus frappant, le plus désolant aussi, ce sont les mots qui n’ont pas été prononcés. Quelques heures plus tôt, des gendarmes avaient défilé place de la Concorde, des soldats et des soignants avaient déplié un drapeau français. Trois couleurs qui disent la noblesse du service de l’État. Il y a quelques jours, Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans, est morte pour avoir voulu, simplement, faire respecter la loi. Philippe Monguillot, chauffeur de bus, a perdu la vie pour avoir exercé l’autorité la plus infime : celle qui consiste à demander un ticket, le port d’un masque. Ni les journalistes ni le président n’ont songé à évoquer, hier, ces drames, symboles alarmants d’une violence qui partout s’installe, précipités tragiques de nos renoncements. Dans la surréalité médiatique, pas une minute pour cette réalité criante. La seule évocation de l’ordre public a concerné le délit de faciès. Comment s’étonner alors que la défiance redouble, que l’abstention galope ?

    https://www.lesalonbeige.fr/le-plus-desolant-du-discours-demmanuel-macron-ce-sont-les-mots-qui-nont-pas-ete-prononces/

  • Repentance et génuflexions : quoi que vous fassiez, ça ne sera jamais assez

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    L’hystérie qui se développe dans le sillage du mouvement Black Lives Matter ne semble connaître aucune limite. Même les plus consciencieux des activistes antiracistes ou pro-migrants peuvent à tout moment être accusés de racisme s’ils ont le malheur d’être blancs.

    Au cours de la même semaine deux associations emblématiques ont été clouées au pilori. Le fondateur et patron des Sleeping Giants a été accusé de racisme par une de ses collaboratrices « racisée ». Selon elle, il l’aurait évincée d’un événement mondain auquel elle souhaitait participer. Tout le mal qu’il s’est donné à faire sauter les financements de Breitbart, de Boulevard Voltaire ou encore de Génération Identitaire est bien mal récompensé.

    Même l’ONG Médecins Sans Frontières n’a pas trouvé grâce aux yeux de ces tribunaux révolutionnaires d’un nouveau genre. Selon 1 000 salariés, anciens ou actuels, l’ONG ferait preuve de racisme institutionnel dans son fonctionnement et ses recrutements. On parle ici d’une association dont l’acharnement à organiser la submersion de l’Europe par les migrants fait passer les volontaires exaltés de SOS Méditerranée pour des tièdes.

    Si l’on peut légitimement rire des mésaventures de ces deux ONG, elles mettent en lumière le jusqu’au-boutisme des Robespierre de l’antiracisme. L’accusation de racisme devient pour certains le moyen d’obtenir à moindre effort prébendes et avancements. Pour d’autres, on perçoit nettement la volonté de détruire un monde, de dominer ceux qu’on accuse d’être les anciens dominateurs et de chercher à les humilier sans cesse. Toutes les génuflexions et les gages d’antiracisme n’y feront rien, vous êtes sur leur liste.

    Jean-David Cattin

    https://www.les-identitaires.com/2020/07/13/repentance-et-genuflexions-quoi-que-vous-fassiez-ca-ne-sera-jamais-assez/

  • La pensée des Lumières : nécessité d'un droit d'inventaire (II)

    Les Lumières de France

    En  France, il y a deux périodes des Lumières l'une va de la Régence, cette « révolution tranquille », jusqu'à Montesquieu et L'esprit des lois (1748), l'autre plus doctrinaire, celle des philosophes à partir de 1750, avec les débuts de L'Encyclopédie (1751). C'est une période marquée par des penseurs aussi différents que Voltaire, Rousseau, Diderot.

    Montesquieu défend le principe d'un ordre naturel contre le contractualisme, qui est aussi un constructivisme, de Hobbes. Mais l'ordre naturel selon Montesquieu n'est pas le prolongement d'un ordre divin, c'est un ordre humain et donc faillible. Les lois sont particulières aux habitudes humaines et ne peuvent donc être universalisées.

    Pour La Mettrie (1709-1751), le corps est une machine mais surtout une chimie complexe. La pensée est elle-même une machine productrice de signes. Pour lui, les grandes aspirations humaines ne doivent pas être idéalisées, elles correspondent tout simplement à des fonctions chimiques et biologiques. « Le corps n'est qu'une horloge dont le nouveau chyle [résultat de la digestion] est l'horloger » (L’homme-machine, 1748).

    Le comte de Buffon, anobli par Louis XV, n'est pas un théoricien des Lumières mais son projet dans le domaine de l'anatomie le rattache à l'ambition encyclopédique de son temps : rassembler toutes les connaissances, décrire - les espèces, comprendre les différences de mœurs et d'habitat. Il partage cette ambition notamment avec Daubenton et avec le suédois Linné.

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  • Relocalisation : renverser le rapport de force ?

    Si l’idée de relocaliser la production est portée depuis longtemps par des intellectuels et des militants, elle a pris un nouvel élan dans la population à la faveur de la crise sanitaire. Mais l’État peut-il retrouver un rôle de stratège sans reprendre en main le secteur-clé de l’énergie, ce qui entrerait en contradiction avec la logique de l’UE ?

    Dans cette émission de Russeurope Express, Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Aurélien Bernier, journaliste et essayiste, auteur des « Voleurs d’énergie » (éd. Utopia, 2018) et de la note « Démondialisation, relocalisation et régulation publique : pourquoi et comment », publiée en juin dernier par l’Institut Rousseau.

    https://fr.novopress.info/