Bernard Germain
Le 11 mai, hier, s’est déroulé sur BFMTV un débat concernant la démission du maire de Saint-Brévin, Yannick Morez, et l’affaire du CADA qu’il voulait installer en le jouxtant à une école maternelle et primaire, provoquant une énorme émotion chez les parents d’élèves.
Tout d’abord, on me permettra de rappeler que cette affaire a fait le « buzz » dans tout le pays suite au communiqué de notre « Coordination Partout Callac », du 10 mai, qui annonçait la démission du maire et son départ de la ville.
Il voulait cacher cela jusqu’en juin. Informés par une indiscrétion, nous sommes fait un devoir d’en informer les brévinois et toute la presse nationale et régionale.
Ça n’a pas loupé. Toute la presse s’est précipité et le maire a été obligé de confirmer la chose.
Le lendemain, absolument tous les médias en ont parlé. L’affaire est même remontée jusqu’au président de la République (qui a tweeté), au Premier ministre qui a fait une déclaration depuis l’île de la Réunion et même à l’Assemblée nationale qui a jugé opportun de faire une « standing ovation » à ce maire immigrationniste. Seuls le députés du RN ont refusé de se lever.
Ils ont d’ailleurs eu bien raison, car se lever s’était cautionner la politique immigrationniste du maire de cette localité.
Mais, je souhaite attirer l’attention des lecteurs sur l’opération politique en cours qui récupère un fait, somme toute banal (la démission du maire), pour en faire une machine de guerre contre la France et les français qui, à 70 % souhaitent qu’on arrête toute immigration.
Tout d’abord, le maire - selon des indiscrétions - avait déjà pris depuis un certain temps la décision d’abandonner son poste et de quitter la ville de Saint-Brévin. Il semble donc tout à fait crédible qu’il ait saisi le prétexte de l’incendie de ses deux voitures pour justifier et « habiller » son départ.
D’autre part, il est évident qu’une opération politique majeure est en cours pour profiter de l’évènement afin d’enclencher une mobilisation nationale, en apparence pour soutenir le maire Morez « obligé de partir », mais dont la vraie raison est de soutenir la politique immigrationniste menée par Macron et soutenue par toute la gauche et les bien-pensants que rejettent 70 % des Français qui « puent des pieds » et ne sont que des égoïstes ne voulant pas accueillir les « pauvres réfugiés » qui fuient.
La meilleure preuve étant que Johanna Roland, maire de Nantes (ancienne directrice de campagne de Hidalgo... 1,74 % à la présidentielle) appelle à une manifestation à St-Brévin le 24 mai.
En clair, manifestation soi-disant pour soutenir Morez victime de la mobilisation de « l’extrême droite » contre le CADA, mais en réalité pour afficher un soutien à la politique immigrationniste de Macron afin qu’il continue de plus belle.
Tout le ban et l’arrière ban de la gauche et des progressistes seront là. Et personne ne leur demandera s’ils habitent Saint-Brévin.
Tout cela est clair comme de l’eau de roche : toute la gauche, les bien pensants, les macronistes et la droite « républicaine » vont utiliser cet évènement pour mettre une énorme pression sur les Français, les culpabiliser et tenter de les contraindre à accepter l’immigration qu’ils refusent.
S’ils continuent à refuser, preuve sera faite qu’ils sont du côté de ceux qui ont fait partir Morez, donc qu’ils seront des gens contre la démocratie et la république… bref des fachos.
À ce niveau, ce n’est plus une ficelle, c’est un câble.
Mais revenons à cette émission de BFMTV du 11 mai.
Si vous l’avez manquée, il faut absolument la voir. C’est collector, comme disent certains.
Elle est là : cliquez ici
Sont présents sur le plateau : la vice présidente de SOS Racisme, un représentant du PS, Tugdual Denis directeur adjoint de la rédaction de Valeurs Actuelles, Christophe Barbier, et les deux animateurs. Je suis pour ma part invité à intervenir, en visioconférence, en cours de débat.
Après une introduction de BFMTV pour présenter le dossier et les réactions de l’État, notamment la position du 1er ministre, le présentateur donne la parole au représentant du PS.
Celui-ci commence en dénonçant les « violences de l’extrême droite ».
Ça part fort !
Quelles violences de l’extrême droite ? … aucune explication, aucun exemple ne sera donné. Et pour cause, il n’y en a jamais eu.
En vérité, le seul fait de manifester pour exprimer son désaccord est une « violence » pour ces gens.
Pour avoir été à plusieurs reprises à Saint-Brévin, à chaque fois, les seules violences que j’ai vues étaient celles des antifas venus en contre manifestation. Comme à Callac.
Mais les violences des antifas ne sont jamais condamnées par la gauche.
Cela me rappelle l’incendie de la porte de la mairie de Bordeaux. La gauche et la presse avaient à l’époque dit que c’était le fait de l’extrême droite.
Mais quand la police a arrêté les auteurs c’étaient des antifas. La gauche et la presse n’ont pas communiqué sur cette information. Ça vous étonnes ?
Le présentateur lui demande s’il voit un lien entre ces « violences d’extrême droite » et l’incendie de la maison du maire. Le représentant PS manque de lui répondre que oui, se reprend et déclare que c’est le climat de violence instauré par l’extrême droite qui a provoqué l’incendie.
Bon, on a compris. C’est pas directement l’extrême droite mais c’est quand même l’extrême droite. Tugdual Denis lui répondra : « je vous trouve bien imprudent d’affirmer sans preuve que c’est l’extrême droite qui a incendié les voitures du maire ». Effectivement.
Vient ensuite celle qui va se révéler la « vedette » de ce débat, la représentante SOS Racisme. Pour elle, le maire est victime de « harcèlement » depuis des mois de la part de l’extrême droite.
Le ton est tout de suite donné. Militer contre un projet, c’est du harcèlement pour cette dame. On notera que le harcèlement est un délit punit par la Loi. Donc militer contre un projet relaverait d’une sanction pénale si on suit son raisonnement. Heureusement qu’elle n’aura jamais le pouvoir sinon on serait tous jetés en prison. Elle précise que ce harcèlement « c’est celui de néo-nazis ». Rien que ça.
Elle ajoute que l’incendie « est le fait de cette frange radicale de néo-nazis ». Pour sa part, police n’a pas du tout cette position. Elle travaille notamment sur la piste d’un pyromane isolé.
Mais peu importe pour cette dame qui parle sans savoir. L’important c’est de faire passer son message qui relève de l’obsession fantasmatique : … « c’est l’extrême droite et les néo-nazis ».
Lors de ma première intervention j’ai indiqué qu’il fallait un référendum sur l’immigration.
La gauche, l’extrême-gauche et les syndicats en demandent un sur la Loi sur les retraites (64 ans).
Pourquoi ce qui est bon pour la Loi sur les retraites n’est pas défendu par les mêmes pour le sujet de l’immigration ?
Il ne faut interroger le peuple que sur certains sujets ? Des sujets seraient donc tabous ?
La dame de SOS Racisme évitera soigneusement de répondre à cette question.
Sur le problème du lieu d’implantation du CADA de Saint-Brévin, elle s’emporte et déclare :
« Quel problème est-ce que ça peut poser que ce soit à côté d’une école ? »
Ben oui, c’est bien vrai ça. Un CADA avec 120 jeunes hommes africains, seuls, juste à côté d’une école maternelle et primaire ; CADA auquel ils accéderont en passant par la porte de l’école,… on se demande bien ce que ça peut poser comme problème.
Cette dame devrait changer ses lunettes car elle a bien du mal à voir la réalité et ne semble pas au courant de ce qu’on peut lire régulièrement dans les journaux.
Quand Tugdual Denis lui répond qu’il y a un risque d’insécurité, elle répond très énervée : « vous êtes en train de fantasmer ».
Quand je vous dis qu’elle ne sait pas ce qui se passe dans le pays,... et/ou refuse de voir.
Lorsque je lui demande : « Si vous aviez vos enfants dans cette école, vous ne seriez pas inquiète pour eux d’avoir ce CADA juste à côté ? ».
Cette dame répond avec un grand sourire : « Non, je ne serai pas inquiète ».
Fabuleux, non ?
Vraiment ces parents d’élèves de St-Brévin, quelle bande d’arriérés et de racistes.
À un moment donné, un présentateur dit à la dame : « Mais l’État c’est nous ».
Et la dame de répondre : « ah non, l’État c’est le gouvernement ».
Très péremptoire la dame. Mais à l’évidence il y a des trous dans la raquette s’agissant de sa culture générale.
Les présentateurs la relancent sur la question du référendum : « Vous n’êtes pas pour une consultation de la population, cela a été fait par exemple à Notre-Dame des Landes ».
La réponse de la dame est collector : « une consultation n’est pas la garantie de la déconstruction des fantasmes »… sous entendu, de la population que dans son imaginaire elle doit considérer comme une population raciste puisqu’ils sont à 70 % pour l’arrêt de l’immigration, alors qu’elle est à 100 % pour.
S’enfonçant de plus en plus la charmante dame sera sauvée par le représentant du PS qui dira : « revenons au sujet principal ».
Ouf, la dame a évité une piteuse noyade devant des centaines de milliers de téléspectateurs.
Un dernier mot pour finir. Si vous avez regardé le débat vous aurez sans doute été frappé par la haine visible dans les yeux et sur le visage de cette dame lorsqu’elle s’adresse à des contradicteurs.
Moi je trouve que c’est frappant.
Au reste, je pense qu’il faudrait que cette dame passe sur tous les plateaux télé. Dès qu’elle ouvre la bouche elle fait gagner des voix aux patriotes. En ces temps un peu difficile, c’est une excellente chose.
En tout cas, ce débat est réellement collector. À consommer sans modération.