
Le Covid a durablement infecté la démocratie. Il y a cinq ans, Emmanuel Macron dramatisait l’épidémie en répétant six fois : « Nous sommes en guerre ! ». 500.000 morts étaient annoncés en France. Le 17 mars 2020, à midi, il mettait fin à la liberté de circuler en imposant, « quoi qu’il en coûte », un confinement sanitaire approuvé par l’opinion tétanisée. Depuis, la dérive totalitaire du pouvoir n’a cessé de s’aggraver, dans l’hébétude du monde intellectuel et médiatique. Exploitant la crainte du virus, le chef de l’Etat allait imposer, le 12 juillet 2021, un passe sanitaire interdisant les cafés, restaurants, cinémas, etc. aux non-vaccinés. Aujourd’hui, l’inefficacité de ces mesures étatiques commence à être timidement admise. Leurs effets sur la santé mentale des jeunes également. Pourtant, face à l’hystérisation hygiéniste et à ses ségrégations de sous-citoyens, rares furent ceux qui alarmèrent sur les procédés mensongers employés ; à commencer par le slogan officiel, authentique fake-news : « Tous vaccinés, tous protégés ». Ayant eu à subir les accusations en « complotisme » et « antivax » des fanatiques de l’Ordre sanitaire, j’ai pu observer de près l’efficacité d’une propagande anxiogène sur les comportements.
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