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Les mesures d’urgence du Sénat contre le crash programmé de l’industrie automobile

C’est un rapport du Sénat, une institution pas franchement complotiste qui tire la sonnette d’alarme sur l’effondrement de notre industrie automobile et qui préconise le report de l’interdiction des moteurs thermiques fixé à 2035 par idéologie (Source ici).

Voilà ce que disent nos aimables sénateurs à qui je ne vais pas donner tort cette fois-ci !

Pourquoi ce contrôle ?

Alors qu’elle a engagé des investissements colossaux pour atteindre les objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre à échéance 2025 et la fin de la vente des véhicules thermiques neufs en 2035, l’industrie automobile française, déjà fragilisée par la crise de la Covid et les conséquences de la guerre en Ukraine, est confrontée à une concurrence internationale de plus en plus vive et à une baisse globale des ventes de véhicules, notamment électriques.

Face à cette situation, qui touche toute l’Europe, la Commission européenne a entamé un dialogue stratégique avec l’ensemble des acteurs de la filière, et présenté début mars 2025 un plan d’action industriel pour le secteur automobile.

Vivement préoccupés par l’avenir d’une filière qui rassemble en France 3 500 entreprises et 350 000 emplois, les sénateurs de la commission des affaires économiques souhaitent, sur la base d’un diagnostic raisonné de l’impact de la transition écologique et numérique sur les modes de production et les stratégies industrielles, proposer des solutions pour soutenir l’industrie automobile française.

Quels constats et recommandations ?

Au cours de leurs travaux, les rapporteurs ont constaté la réalité et l’imminence du péril auquel est confrontée l’industrie automobile française. Ils ont relevé les graves conséquences qu’aurait sa disparition sur l’emploi, mais aussi sur notre capacité d’innovation et la viabilité de pans entiers de l’industrie française, notamment de défense.

Aussi, pour soutenir l’industrie automobile, colonne vertébrale du tissu industriel français, la mission a formulé 18 recommandations visant à :

– protéger d’urgence la filière de la concurrence asiatique en relevant les barrières douanières et imposant des règles de contenu local ;
– reporter l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs en Europe et appliquer strictement le principe de neutralité technologique, afin de s’adapter à la diversité des usages et de laisser aux acteurs français le temps de se « mettre à niveau » sur l’électrique, tout en soutenant l’émergence d’une filière souveraine de la batterie et du véhicule électrique ;
– dynamiser le marché en soutenant le marché électrique de l’occasion et en favorisant la production de petits véhicules abordables ;
– restaurer la compétitivité de la filière en baissant les coûts de production ;
– assurer le leadership technologique français et européen sur le véhicule du futur.

Voici le résumé en chiffre de la situation catastrophique de la filière automobile en France.

Il est important de garder en tête que sans industrie automobile en France et en Europe, il n’y a plus d’industrie du tout en France et en Europe et cela implique la disparition de tous les écosystèmes industriels du vieux continent.

Pour vous donner qu’un seul exemple, les « bagnoles » c’est de l’acier. Plus de voiture ? Plus de besoin d’acier. Plus de fonderie, plus de hauts fourneaux, y compris et surtout aussi pour tous les autres usages !

Cette interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035 et cette transition administrée par les idéologues de Bruxelles est terrifiante car destructrice et ce, sur tous les plans.

Vous avez la même chose sur les DPE des logements avec une crise du logement.

Vous avez la même chose avec l’agriculture et les accords de libre échange et donc une crise agricole.

Le problème c’est la volonté de l’Union européenne de tout piloter, de tout diriger et cela se traduit par la mise en place d’une économie totalement dirigée par des directives européennes décidées en chambre.

Et vous savez quoi ?

L’économie dirigée ne fonctionne jamais.

Jamais.

Pas plus dans l’Ex-URSS que dans l’actuelle UERSS.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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