Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Je suis un homme simple.
Comme toutes les personnes simples j’aime particulièrement la cohérence, et n’imaginez pas un seul instant que mes yeux ne soient pas capables de relever les incohérences.
Ces incohérences je les appelle paradoxes.
Nos amis socialistes sont les experts en paradoxes. Je ne parle pas ici de nos concitoyens qui pensent qu’il est important de ne laisser personne sur le bord du chemin et qu’il est nécessaire et indispensable d’organiser les justes solidarités. Je suis aussi socialiste comme eux, comme nous tous et comme tous ceux qui ne sont jamais insensibles aux souffrances des autres. Je parle des politiques.
Ici je préviens de ce qu’il se passe et de ce qu’il va inévitablement se passer. Une grande évasion des meilleurs, des talents, des entreprenants, des créatifs, etc…
Plus nos politiques suintent la moraline, plus ils finissent par s’emberlificoter dans les fils de la réalité, de leurs mensonges, de leur démagogie et de leurs paradoxes.
Je n’ai pas de problème particulier intellectuellement avec la notion de patriotisme. Je vois bien ce que cela veut dire.
Le patriotisme c’est mourir dans les tranchées de 14, c’est faire tuer vos gosses dans la débâcle de 40, c’est les envoyer mourir de l’Algérie à l’Indochine, de l’Irak au Mali pour les intérêts de la France, ou en tous cas pour ce que ceux qui dirigent à ce moment-là pensent être les intérêts de la France du moment. Le problème c’est que cela fait 40 ans que j’entends nos bonnes âmes de gauche vomir sur la notion de patriotisme (c’est leur droit le plus strict) parce que le patriotisme amène au nationalisme, le nationalisme à la guerre, donc c’est mal, et vive le mondialisme et le sans-frontiérisme.
Sauf pour les patrons, les entrepreneurs et les riches.
Eux, il faudrait qu’ils soient patriotes et qu’ils aillent se sacrifier dans les tranchées fiscales de la guerre contre la dette !
C’est ce que pense Faure qui est à peu près ce que la gauche peut faire de pire en termes de démagogie, de paradoxes, de moraline dégoulinante, de faiblesse.
Il appelle donc au patriotisme des gens qu’il ruine et surtaxe.
Le véritable patriotisme en réalité, dans ce monde d’inversions généralisées, c’est justement de cesser d’alimenter la bête immonde de l’évaporation fiscale.
N’oubliez jamais ce chiffre. 1 712 milliards évaporés chaque année. Cela n’a plus aucun sens d’alimenter ce monstre de dépenses et de gabegie.
Le vrai patriotisme qui consiste à sauver la France c’est justement de savoir dire STOP à des gens comme Faure, comme Boris Vallaud qui n’ont qu’un logiciel de dépense publique dans la tête. Un logiciel délirant qui détruit la France depuis 50 ans.
Pendant que Faure se croit malin économiquement en tonnant sur les plateaux contre ces patrons qui seraient anti-patriotes, les entreprises elles, s’organisent pour fuir la France.
Total poids lourd du CAC40 va partir se faire coter aux Etats-Unis et finira sans doute par transférer son siège là-bas pour la simple et bonne raison que les directives européennes vont rendre son existence ici en France impossible. Total va donc fuir, les emplois, l’argent, et les dividendes avec… les impôts pour payer Faure et Vallaud également ce qui est la seule bonne nouvelle de cette chronique d’un déménagement annoncé.
Criteo est une pépite française.
3 700 salariés dans le monde.
2 milliards de dollars de CA annuel.
Criteo ira payer ses impôts, taxes, charges et cotisations au Luxembourg, et sans doute ensuite aux Etats-Unis.
Bravo les vedettes.
La grande évaporation fiscale organisée depuis 40 ans par nos dirigeants délirants qui ne savent que dépenser l’argent des citoyens très difficilement gagné et si facilement taxé, entraîne une grande évasion.
Elle se déroule sous vos yeux.
Les grands groupes, eux, partent désormais et ce sera effroyable pour les finances publiques.
Mais ce n’est pas la seule évasion.
La plus grande évasion est celle de nos jeunes qui partent directement travailler et entreprendre ailleurs.
Ils n’auront pas d’exit taxe à payer à nos bons « Lfistes » qui pensent avoir pensé à tout !
Ils s’évadent avant d’être riches. Ils seront riches ailleurs.
Puis arrivera un jour, où plus personne ne pourra plus payer les salaires de nos bons députés, sénateurs et ministres parce que les caisses seront vides.
Nous n’y sommes pas encore, mais nous en prenons clairement le chemin.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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