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  • Combat 2013, nouvelle vidéo du Renouveau français-section des Yvelines !

    Disparition de notre identité, perte de notre souveraineté, décadence morale, règne des lobbies et de la finance internationale, décomposition du tissu social, économie défaillante, criminalité, invasion, corruption, individualisme, matérialisme, haine de l’ordre naturel, mondialisme, etc.
    L’agonie de notre pays et de notre civilisation se poursuit, alors que les événements confirment la validité de nos analyses et de nos principes.
    Pire, la confusion doctrinale et stratégique règne chez les patriotes, les éloignant des véritables solutions – nationalistes – à nos problèmes.
    Le RF mène d’abord un combat d’idées. Les idées mènent le monde et se sont des idées néfastes qui mènent la France à la ruine et au chaos.Dénonçant les erreurs citées plus haut, le RF entend convaincre le plus grand nombre de nos compatriotes du bien-fondé du réalisme politique, d’un sain nationalisme, de l’ordre social traditionnel et de la civilisation classique.
    Il se donne pour objectif ultime de concourir à l’établissement d’un Etat digne de ce nom : un Etat nationaliste, social, chrétien.
    Plus que jamais, la « droite nationale », comme notre pays, a besoin d’un Renouveau français fort et dynamique, apte à remplir au mieux ses missions : diffuser les bonnes analyses, offrir un engagement politique sain et efficace, former des militants et cadres politiques de valeur, constituer un réseau communautaire entre Français partageant la même vision du monde.

    http://rfyvelines.blogspot.fr/

  • Dix thèses sur la fin prochaine de la droite et de la gauche

    UMP/PS, PS/UMP, UMP/PS, PS/UMP : dérisoire pas de deux d’une fausse alternance.
    Michel Geoffroy montre ici comment, sur les ruines de la modernité décadente, une nouvelle alternative politique prend actuellement racine en Europe.
Polémia.
    1/ – Les catégories politiques de droite et gauche découlent de l’apparition de la modernité occidentale.
    La dynamique de la modernité a reposé sur trois leviers majeurs :
        •    -la foi en la science, qui suppose que des lois objectives – que l’on peut découvrir – régissent le monde, et non la volonté aléatoire d’une divinité ou le seul poids des traditions ;
        •    -l’affirmation de droits qui appartiendraient naturellement et donc également à tous les hommes, indépendamment de tout ordre politique et social ;
        •    -la croyance qu’en libérant le commerce de toute contrainte on atteindra l’abondance et la paix pour tous.
    Le progrès se définit comme la mise en œuvre coordonnée de ces trois leviers, d’où la notion de mouvement. La gauche se situait du côté du parti du mouvement, c’est-à-dire du changement de la société, face à la droite qui voulait conserver l’état et les traditions existants.
    Cette modernité remonte au XVIIe siècle en Europe et à la crise intellectuelle qui a suivi la Renaissance et les Guerres de religion. Auparavant tout le monde était « droit », en effet, et par conséquent restait fidèle aux principes d’organisation traditionnelle de la société. Les gens « gauches » allaient, eux, en prison ou sur le bûcher puisqu’ils apparaissaient comme des hérétiques, des criminels ou des asociaux.
    2/ – Au début du XXIe siècle la dynamique de la modernité touche à sa fin avec l’achèvement de la déconstruction de l’ordre ancien.
    Aujourd’hui triomphent en Occident l’esprit des Lumières, celui du néo-capitalisme et l’implosion individualiste des sociétés.
    En termes politiques cela signifie que la gauche a gagné en imposant ses idées, qui forment la base du politiquement correct aujourd’hui et en transformant – c’est-à-dire en renversant – la société conformément à ses dogmes.
    Au XIXe siècle la gauche s’est scindée en deux composantes : une composante hostile aux dérives du capitalisme naissant et qui a pris la forme du socialisme ; et une composante qui entendait prolonger jusqu’à son terme la logique du capitalisme au nom du progrès. Cette dernière tendance l’a emporté au XXe siècle.
    Comme l’avait bien vu Marx, en effet, le capitalisme a été et reste encore de nos jours, sous sa version néolibérale*, le principal agent destructeur des sociétés. Car, comme la révolution, le capitalisme est une violence faite à la société.
    En prenant la défense du capitalisme face au communisme, ou du libéralisme face au socialisme, la droite a donc achevé de se perdre.
    3/ – Avec l’achèvement de la modernité, l’opposition de la droite et de la gauche a perdu sa raison d’être essentielle.
    Il n’y a plus d’enjeu depuis la mort de l’ancienne société.
    La droite n’a donc plus rien à défendre et la gauche, parvenue au pouvoir, n’a plus rien à conquérir.
    Droite et gauche tendent donc à devenir mimétiques car elles n’ont plus de raison de s’opposer : elles adhèrent donc à la même doctrine (post-démocratique, atlantiste, néolibérale, cosmopolite) et conduisent peu ou prou la même politique, au sein d’un système fermé sur lui-même : celui de la modernité post-démocratique.
    4/ – Il n’y a donc plus d’alternative politique réelle entre la droite et la gauche aujourd’hui.
    Comme le démontre la situation politique française depuis 1986, il n’y a plus aujourd’hui d’alternative politique réelle entre la droite et la gauche. L’alternance entre la droite et la gauche repose aujourd’hui sur une tromperie électorale permanente car elle ne débouche sur rien d’essentiel. Car le seul « changement » consiste à aller plus ou moins vite dans une même direction.
    Ni la droite ni la gauche n’appliquent leurs programmes électoraux, sauf sur des questions de détail. A chaque fois les discours de « rupture » de droite ou de gauche font long feu : du fait du « virage de la rigueur » pour la gauche, de la peur du politiquement correct pour la droite.
    Malgré ses promesses électorales, la droite n’a jamais d’ailleurs remis en cause les réformes « sociétales » instaurées par la gauche, qui de ce fait deviennent vraiment « irréversibles ».
    5/ – La droite et la gauche n’existent plus aujourd’hui que grâce à la perfusion médiatique, qui a pour fonction de faire croire à l’électorat que le spectacle de leur affrontement représente encore un enjeu politique réel.
    Le système que la droite et la gauche ont contribué à créer est de nature post-démocratique : il ne débouche pas sur la souveraineté politique mais sur sa déconstruction.
    Le spectacle de l’affrontement gauche/droite a pour fonction de cacher que la souveraineté a quitté l’orbite du politique.
    Les gouvernements de droite comme de gauche ne font plus que de la communication et les parlements se bornent à transposer les directives de Bruxelles, mais ils ne décident plus. Ils ne décident plus parce qu’ils ont laissé le gouvernement des choses – c’est-à-dire l’économie et le droit procédural – prendre le pas sur le gouvernement des hommes : la politique.
    Les vrais souverains se situent donc désormais du côté des marchés, des médias, du patronat, des juges, des autorités morales et des lobbies. Mais on s’efforce, de moins en moins bien à vrai dire, de cacher aux électeurs que « le roi est nu ».
    6/ – La persistance d’une opposition factice entre la droite et la gauche a contribué à l’appauvrissement de la pensée politique en France.
    Car droite et gauche continuent de ressasser des querelles qui ne correspondent plus à l’état réel du monde ni à la situation présente des Européens. Ainsi, par exemple, il n’importe plus de se prononcer pour ou contre le « progrès », mais de savoir comment préserver notre identité dans un monde ouvert, où les civilisations sont en concurrence vitale et où les Européens ont perdu le monopole de la science et de la technique.
    La question n’est plus de savoir s’il faut ou non « privatiser », mais comment constituer un véritable espace économique européen protecteur et comment recréer une société aujourd’hui éclatée ; comment remettre aussi l’économie au service de la société. Elle n’est pas de « redistribuer » alors que nous sommes dans une économie ouverte en phase de désindustrialisation, de vieillissement de la population et qui produit de moins en moins.
    Mais sur toutes ces questions, la droite et la gauche restent sans voix.
    7/ – Issues d’un stade aujourd’hui dépassé de l’histoire européenne, la droite et la gauche mobilisent par conséquent une part déclinante de l’électorat.
    C’est ce qui démontre que l’opposition convenue entre ces deux familles politiques ne répond plus à l’attente des citoyens et que chacun s’en rend de plus en plus compte.
Les études d’opinion concordent à mettre en lumière une coupure croissante entre l’opinion majoritaire autochtone et la classe politique, sur presque tous les sujets et dans toutes les couches de la population. Au plan électoral cela se traduit dans la progression de l’abstention et la baisse continue du nombre de suffrages exprimés obtenus par les partis de droite et de gauche.
    Il n’y a plus de « majorités » politiques, mais, en réalité, un jeu de pouvoir à somme nulle entre des groupes minoritaires au sein d’un système fermé.
    8/ – Les élites de droite comme de gauche représentent des oligarchies corrompues qui commencent à sortir de l’histoire.
    La corruption de ces élites tient au fait qu’elles ont trahi leurs idéaux à la fin du XXe siècle :
        •    -la gauche a abandonné le peuple (le prolétariat) et la rupture avec le capitalisme, en reniant l’héritage du socialisme (notamment en France) ;
        •    -la droite s’est ralliée à l’idéologie libertaire, à l’égalitarisme et à la révolution néolibérale, en rompant avec toutes les traditions nationales.
    Ces élites sortent de l’histoire car elles ne peuvent relever les défis majeurs auxquels nous sommes confrontés : chômage, pauvreté, insécurité, effondrement de l’enseignement et de la culture, immigration, endettement massif notamment. Dans aucun de ces domaines la droite n’a fait mieux que la gauche et réciproquement puisque précisément ces fléaux résultent du système qu’elles ont mis en place. En outre, ces phénomènes ne sont des fléaux que pour le peuple et au contraire des opportunités pour l’oligarchie
    9/ – Il ne peut plus y avoir de politique, c’est-à-dire d’affrontement et d’alternative réels, au sein du système post-démocratique contemporain qui résulte de l’achèvement de la modernité occidentale.
    C’est pourquoi la concurrence verbale entre la droite et la gauche ne correspond plus à rien de nos jours car elle n’existe qu’à l’intérieur d’un système fini.
    Une politique ne peut réapparaître que sur le fondement d’une opposition au système lui-même.
    Faire de la politique revient donc aujourd’hui à s’opposer au désordre contemporain, fruit de la modernité finissante : une tâche au-dessus des forces des politiciens de droite comme de gauche.
    10/ – Une force qui offrira à nouveau une alternative politique supplantera fatalement la droite et la gauche telles que nous les avons connues depuis 1945
    Les élites de droite et de gauche ne subsistent qu’en raison de leur complicité pour se partager les dépouilles du pouvoir et du verrouillage médiatique et institutionnel qu’elles ont imposé pour cela.
    Comme toutes les élites qui ont perdu leur vocation pour se transformer en oligarchies, elles disparaîtront car elles s’illusionnent sur leur capacité à arrêter la marche du monde à leur profit. La « fin de l’histoire » est une vieille utopie destinée à rassurer les futurs perdants. Et, comme dans toutes les périodes de déclin, la chute de ces élites va s’accélérant, comme l’illustre la trajectoire de François Hollande, par exemple.
    Une nouvelle dynamique politique, donc une nouvelle « grande querelle », commence à émerger en Europe avec ce que l’on nomme le populisme, les courants identitaires ou eurasistes, voire écologiques, et les nouveaux clivages qui les accompagnent. L’islamisme contribue aussi, malgré lui, à sa maturation, dans la mesure où il se présente comme une alternative à la modernité occidentale et un défi aux Européens.
    Sur les ruines de la modernité décadente, une nouvelle alternative politique prend actuellement racine partout en Europe. Quand l’occasion se présentera, elle emportera tout.
    Michel Geoffroy
 17/04/2013 http://www.polemia.com/
     (*) Le nom donné au phénomène importe peu en vérité : libre commerce, libre échange, capitalisme, libéralisme, néo-capitalisme, néo-libéralisme tous ces termes désignent une même réalité : la libération des forces économiques de toute retenue, de toute contrainte. C’est d’ailleurs pourquoi dans la tradition européenne on a souvent pris l’image de la « démonie de l’économie » pour désigner la victoire de la fonction marchande et des forces telluriques –infernales– qu’elle incarne

  • Pro Patria vigilant !

    Je recevais cette semaine un appel d’une très belle œuvre : « Orpheopolis », association qui recueille, accompagne, soutient les orphelins de la police. Cela me rappelait combien d’hommes et de femmes sont tombés pour avoir veillé sur notre sécurité et combien leurs familles ont payé très cher le prix de leur dévouement.

    Il est regrettable que les derniers événements aient mis en avant des policiers, obéissant aux ordres, gazant des enfants dont plusieurs furent hospitalisés.

    Quel sera l’impact de ces comportements dans les familles profondément choquées, probablement celles qui, majoritairement, contribuent avec générosité à l’œuvre précitée ? Car l’on sait très bien que les familles descendant dans les rues ces temps-ci sont plutôt celles qui sont reconnaissantes à tous ceux qui participent à leur sécurité.

    Je ne puis m’empêcher d’évoquer cette phrase du Maréchal Leclerc : « On n’est pas tenu d’obéir aux ordres au nom des grandes certitudes ». Certains surent effectivement désobéir dans la tourmente au péril de leur vie ou de leur liberté.

    Le sectarisme de notre gouvernement conduira-t-il des hommes et des femmes au service de l’Etat à désobéir pour être fidèles à leurs valeurs ? La très belle devise de la Police « Pro Patria vigilant » les rend gardiens de la patrie et de toutes les valeurs reçues de nos pères, dont l’attachement à la famille et la protection des plus faibles parmi lesquels nos enfants.

    J’espère que le jour venu, ils auront ce courage-là !

    Ce jour est-il venu ?

    Hildegarde http://www.actionfrancaise.net

  • Manif pour tous du 21 avril à Paris (en direct) #ParisLâcheRien

    Cette manif parisienne a lieu deux jours avant le vote solennel à l'assemblée nationale du projet de loi Taubira.

    BFM TV assure un direct télévisé avec l'entretien d'un grand nombre d'élus.

    Frigide Barjot sous les feux de la rampe.

    Jour

    Sur I-Tele, Frigide demande à Valls de mettre les "groupuscules" hors d'état de nuire

    Mise en place de forces de l'ordre. Manuel Valls est venu sur place pour encourager ses troupes.

    Fo

    Christine Boutin est présente ainsi que de nombreux élus.

    Boutin

    Elus

    Il fait beau à Paris

    Pou


    La manif pour tous ne battra pas son record de participation et laisse à François Hollande le plaisir d détenir le record du jour : le taux de satisfaction des Français à 25% est le plus bas de toute la Vème République.

    Tugdual Derville sont naturellement présents en tête du cortège qui commence à quitter la place. C'est parti !

    Mus

    Najib, 53 ans, venu de Rennes : "on est la pour défendre la France! Pas un vrai musulmans n est pour cette loi!"

      Mpt1

    (Boulevard Raspail)

    Denf
    (Avant la place Denfert, cette foule attend de pouvoir accéder au point de départ)

    "Hollande ta loi, on n'en veut pas!"

    Denfé

    Denfr

    La foule est nombreuse, inimaginable ! Les organisateurs parlent déjà de plus de 100 000 personnes (source BFMTV)

    Denfer

    Voilà ce qui porte atteinte au message de la manif pour tous et qui nuit à l'efficacité de tous : 

    "Un manifestant, porteur de six bombes lacrymogènes, a été interpellé aujourd'hui en tout début d'après-midi à Paris près du trajet de La Manif pour tous des opposants au mariage homosexuel, a annoncé un policier au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, en présence de la presse".

     La webcam de larrivée de la manif : celle qui verra les dizaines de milliers de manifestants s'asseoir dans le calme et devenir Veilleurs ?

    La suite ici : http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La femme au temps des cathédrales avec Regine Pernoud

    La femme a-t-elle toujours été cette perpétuelle mineure qu'elle fut, nous dit-on, à la fin du XIXe siècle ? En France, la Révolution française et le Code Napoléon ont bien marqué une régression juridique des femmes.

    Mais a-t-elle toujours été écartée de la vie politique comme elle le fut notamment dans la France de Louis XIV ? S'appuyant sur son expérience de médiéviste et d'archiviste, Régine Pernoud s'est attachée à l'étude de ces question. Dans La Femme au temps des cathédrales, le lecteur découvre que le plus ancien traité d'éducation a été rédigé en France par une femme, que, au XIIIe siècle, la médecine était couramment exercée par des femmes et qu'aux temps féodaux, les filles étaient majeures à douze ans, deux ans avant les garçons...

    L'historienne Régine Pernoud nous livre ici une étude systématique menée à travers une multitude d'exemples concrets, elle ne laisse échapper aucun aspect des activités féminines au cours de la période féodale et médiévale : administration des biens, métiers et commerce ; domaine de la pensée, de la littérature, de la politique même ; femmes écrivains, éducatrices, suzeraines, celles qui animèrent les cours d'amour et celles qui ont inspiré les romans de chevalerie.

    Il est davantage question dans La femme au temps des cathédrales, maître ouvrage de Régine de Pernoud, des femmes de la société de cour que de celles du peuple même si celles-ci ne sont pas passées sous silence, mais ce parti pris permet d'approcher un monde prisonnier des tapisseries et des enluminures. Belle occasion de couper court à l'image de la femme cloîtrée dans l'espace familial, dans l'ombre de son mari, et de voir au contraire une épouse, une fille, sinon affranchie, du moins évoluant à l'intérieur d'un espace public, influente, instruite et rêvant déjà d'une condition de vie plus libérée.
    Contemporaine de Charlemagne, Dhuoda écrivit, bien avant Rabelais et Montaigne, un manuel d'éducation, le premier du genre, et, au XIIe siècle, Héloïse, abbesse du Paraclet, enseignait à ses moniales le grec et l'hébreu. Si la politique est d'un accès quasi insurmontable (quoique...), la femme au Moyen Âge ne manque pas de talent pour se faire entendre. Historienne de Jeanne d'Arc, Régine Pernoud rappelle ces deux vers de Christine de Pisan saluant l'exploit de la Pucelle à Orléans : « L'an mil quatre cent vingt et neuf / Reprit à luire le soleil. » Hommage d'une femme à une autre femme.

    Comme le faisait remarquer Robert Fossier, « En ces siècles romans où manger est l'essentiel où la maison est la cellule de la survie. Là où s'apaise la faim que tous redoutent, où l'argent perd l'essentiel de son pouvoir tentateur, comment celle qui tient les réserves et prépare la nourriture ne jouerait-elle pas le rôle essentiel ?

    Régine Pernoud commence habilement son développement en plantant devant nous, comme un symbole, la magnifique cuisine de Fontevrault, merveille de technique et centre nourricier d'une immense cité monastique.

    Vient ensuite le domaine de l'amour aux multiples chemins : l'attrait de la féminité tout d'abord, renforcé par les soins de beauté où l'on trouve tant d'étranges préparations. L'auteur s'attarde ensuite sur l'amour courtois et le culte de la dame

    À propos du mariage. R. Pernoud étudie l'histoire de la législation canonique en la matière et fait apparaître ainsi combien l'Église eut de peine à triompher du modèle de mariage qui régnait dans les couches supérieures de la société. Ce n'est qu'au XIIe siècle que s'impose vraiment la théorie consensuelle qui, en faisant de l'échange des libres consentements l'essence du mariage, assurait — au moins en théorie — la promotion de la femme. On s'en donc débarrassé de l'autorisation des parents, promu le consentement et insisté sur la sacralité de l'institution matrimoniale. C'est un énorme progrès pour Mme Pernoud.

    Dans le domaine économique, nous rencontrons les femmes en tant que productrices . Si le labeur et les semailles leur échappent (pour des raisons d'ordre symbolique et physique à la fois), toutes les autres formes d'activité, tant à la ville qu’à la campagne, leur sont accessibles, et c'est ici que la moisson de renseignements et très abondante parmi les textes et la documentation iconographique. Nous arrivons ainsi au sommet de l'échelle sociale, car c'est un fait connu — mais qu'on oublie volontiers — que du XIe au XIIIe de puissantes dames (comtesses, reines, impératrices) ont souvent exercé et parfois sans partage le pouvoir suprême ...

    Le long exposé de R. Pemoud, qui prend parfois l'allure d'une description de la vie quotidienne, est sous-tendu par une thèse : c'est du XIe au XIIIe que la condition de la femme a atteint son zénith ; c'est alors qu'elles ont pu à tous les niveaux imposer leur empreinte sur la société.

    Source H. Platelle
    Régine Pernoud dans une émission d'Apostrophes avec Bernard Pivot en 1980

  • CHARLES MAURRAS ET MAURICE PUJO Une longue amitié

    De tous les fondateurs de l'Action française, Maurice Pujo est celui qui aura été le plus proche de Charles Maurras, et le plus longtemps. Leur première rencontre est de fin janvier 1899 au café Lavenue, près de la gare Montparnasse. Seule la mort de Maurras, en novembre 1952, les séparera. Quand, durant la guerre 1914-18, ou bien après la libération de Maurice Pujo en octobre 1947, ils seront éloignés l'un de l'autre, ils s'écriront de nombreuses lettres en se consultant sur tous les problèmes, grands et petits, qui touchaient à la vie de l'Action française. Durant cinquante-trois ans, ils ont vécu ensemble la création de l'Action française, son essor, ses épreuves. Ils ne cessèrent pas d'être liés par une profonde amitié qui prenait ses racines dans l'adhésion à de hautes vérités, dans une estime réciproque, et dans une même conception de l'action politique. Maurras avait une confiance totale dans le jugement de Maurice Pujo et celui-ci manifestait une admiration et un dévouement sans borne pour Charles Maurras.
    Venus de bords opposés
    Pourtant, combien ces deux hommes étaient différents ! L'un, Maurras, bouillonnant, l'esprit toujours en mouvement, ferraillant avec sa plume comme il aurait combattu avec une épée (rappelons-nous son poème Destinée : « Jamais la gloire du vrai fer n'a brillé dans ta main débile »). L'autre, Pujo, toujours calme et résolu, analysant les événements et cherchant à en prévoir les conséquences, logicien implacable. Au fond, ils se complétaient et c'est pourquoi leur collaboration a duré si longtemps. Ils venaient l'un et l'autre de milieux intellectuels très différents, Charles Maurras, le Provençal, était un disciple de Mistral. Il avait, en 1892, lancé la déclaration des Félibres fédéralistes qui déjà posait la question politique de la décentralisation. Il avait collaboré à la Cocarde de Maurice Barrès et il suivait le courant nationaliste. En 1896 il avait été envoyé par la Gazette de France aux premiers Jeux olympiques reconstitués à Athènes par le baron de Coubertin et il en était revenu royaliste. En septembre 1898, il avait pris la défense de la mémoire du colonel Henry trouvé suicidé dans sa cellule du Mont-Valérien. Il avait intitulé sa série d'articles Le premier sang.
    Maurice Pujo, lui, fréquentait des rivages très différents. Il était imprégné de philosophie allemande et admirait Novalis, champion de l'idéalisme absolu. Il avait lancé à l'âge de vingt ans, en 1892, la Revue Jeune devenue ensuite L'Art et la Vie. En 1894, il avait publié Le Règne de la grâce, un essai qui lui avait valu un éditorial sympathique de Jean Jaurès dans son journal La Petite République, mais aussi une note de lecture aimable de... Charles Maurras, qui ne le connaissait pas encore. Maurice Pujo était grand amateur de musique et admirait Wagner. En 1896, lorsque Maurras séjournait sous le ciel de l'Attique, Maurice Pujo se rendait au Festival de Bayreuth, en Bavière. Peut-on imaginer deux engagements plus opposés ? Pourtant, ils vont se rencontrer et lier une amitié indéfectible. Le déclic sera donné par l'affaire Dreyfus. En avril 1898, Henri Vaugeois et Maurice Pujo quittent l'Union pour l'Action morale qui s'est rangée dans le camp des dreyfusards insulteurs de l'Armée et fondent un premier comité d'Action française. Le 19 décembre 1898, Maurice Pujo publie dans le quotidien L'Éclair un manifeste intitulé L'Action française au nom des intellectuels patriotes. En somme, lorsque Maurras et Pujo se rencontrent, ils ont l'un et l'autre publiquement choisi leur camp dans la grande dispute nationale suscitée par l'affaire Dreyfus.
    Maurice Pujo cependant demeure républicain. Il ne se ralliera à la monarchie qu'en mai 1903 en signant une adresse envoyée au duc d'Orléans. Mais dès 1899, il est séduit par la pensée maurrassienne qui, racontera- t-il plus tard, lui apporte alors une « illumination intérieure ». Maurras, en effet, lui fait découvrir le réel, lui qui était perdu dans les nuées de l'abstraction. Maurras lui révèle l'homme concret, celui qui est inséré dans des communautés naturelles et historiques et en fonction de qui il importe de traiter des choses politiques.
    L’éloignement de la guerre
    En janvier 1915, Maurice Pujo, qui est un réserviste âgé de quarante-trois ans, est mobilisé au 30e Territorial comme simple soldat. Il restera sous les drapeaux jusqu'à l'armistice de 1918. Commence alors une correspondance très suivie entre Charles Maurras et lui. Elle montre la place qu'occupait déjà Pujo dans la vie du journal et du mouvement. Les lettres courtes et précises de Maurras (un Maurras très lisible encore !) traitent de problèmes pratiques touchant l'A.F. Elles demandent l'avis de Maurice Pujo sur des décisions à prendre. Ainsi, que faire pour le Cortège de Jeanne d'Arc de mai 1915 ? Il est décidé de le supprimer en raison du nombre important de Camelots du Roi et des cadres de l'A.F. qui sont mobilisés. De simples dépôts de gerbe aux trois statues parisiennes seront opérés, mais on veillera à ce que les couronnes déposées par les républicains ne comportent aucune insulte ni pour la monarchie ni pour les prêtres, comme ç'avait été le cas les années précédentes. Dans la correspondance Maurras-Pujo il est aussi question des amis tombés au Champ d'Honneur.
    Quelque temps après la mobilisation de Maurice Pujo, Maurras lui écrit : « Ma mère se désole de votre départ. Elle trouve cet argument supplémentaire : "Oui, vous vous entendiez très bien tous deux..." Je vais la détromper de ce pas. Mille amitiés en toute hâte. Charles Maurras ». Une indication précieuse sur la communauté de pensée qui existe déjà entre les deux hommes et qui n'a pas échappé au regard perspicace de Mme Maurras.
    Après la guerre, Maurice Pujo devient rédacteur en chef de L'Action Française. Il est en même temps le délégué des Comités directeurs auprès des Étudiants d'A.F. et des Camelots du Roi. Sa collaboration avec Maurras va se resserrer. Ils partagent le même petit bureau au premier étage de l'imprimerie de la rue du Jour où Pujo relit les épreuves tandis que Maurras écrit sa Politique. Il arrive que Maurras s'attarde, compromettant la sortie du journal à l'heure requise pour l'expédition en province. Maurice Pujo a la tâche délicate de rappeler à Maurras les exigences de l'horaire.
    Maurice Pujo pouvait surmonter la surdité de Maurras en lui parlant au milieu du front, sans élever la voix. Néanmoins les deux hommes correspondront souvent, par commodité, sous forme de notes rapides, notamment sur les enveloppes du courrier adressé par les correspondants. Maurras communique à Pujo une lettre reçue en donnant brièvement son jugement (parfois à l'emporte-pièce) sur son auteur ou son contenu et le charge éventuellement d'y répondre. Une totale confiance réciproque règne entre eux.
    En été Charles Maurras prend des vacances en août car il est amateur de bains de mer dans le golfe de Fos, non loin de sa maison familiale de Martigues. Maurice Pujo, lui, part en septembre pour se livrer à sa passion favorite, la cueillette des champignons, soit en Aveyron, soit dans le Loiret. Maurras ou Pujo : l'un d'eux doit toujours demeurer à Paris.
    Sous l’Occupation
    La Seconde Guerre mondiale va rapprocher davantage Charles Maurras et Maurice Pujo. Ils prennent ensemble la route de l'exode en juin 1940, Maurice Pujo étant accompagné de sa famille. En juillet ils font ensemble reparaître L'Action Française à Limoges puis, à partir de novembre, à Lyon où Léon Daudet, demeuré dans le Gers durant l'été, les rejoint. Les angoisses de la guerre, les menaces résultant de l'occupation allemande, enfin la disparition du bâtonnier Marie de Roux (en 1941) et de Léon Daudet (le 1er juillet 1942), qui appartenaient à la première équipe de L'A.F. quotidienne, resserrent encore la solidarité entre les deux amis.
    Le 5 novembre 1943, Charles Maurras adresse à Maurice Pujo une longue lettre testamentaire sur les dispositions à prendre pour assurer la continuité de l'Action française au cas où il viendrait à disparaître. En effet, en avril précédent, il a eu une syncope lors du congrès des étudiants d'A.F. réuni à Montpellier et il considère qu'il doit tenir compte de cet avertissement de la nature. Charles Maurras désigne Maurice Pujo pour être le chef indiscuté de l'A.F. après lui. Il définit aussi l'organisation du mouvement pour plus tard. Il estime que l'Action française doit être organisée sur le modèle de la monarchie, son président étant entouré de conseils, mais demeurant le seul maître des décisions. L'.A.F. ne saurait devenir une démocratie... Maurras termine sa lettre en demandant à Maurice Pujo : « À quand le second livre des Camelots du Roi ? » Le premier en effet s'arrête à 1909, et les Camelots ont mené bien d'autres actions par la suite. Hélas, le second livre ne sera jamais écrit...
    À plusieurs reprises, durant l'Occupation Charles Maurras vient dîner chez nous. L'occasion en est fournie par l'arrivée d'un colis envoyé par des amis de l'Ouest contenant une dinde, une oie, un chapon. Lyon est l'une des villes les plus mal ravitaillées et ces volatiles permettent à ma mère d'organiser ce qui nous apparaît alors comme un véritable festin. Outre Maurras y sont conviés les collaborateurs et collaboratrices du journal repliés sur Lyon. Le maître de l'A.F. y apparaît détendu, s'intéressant, par exemple, aux études de ma sœur (sa filleule) et aux miennes (il m'appelle Pétros depuis que j'ai commencé l’étude du grec et m'a donné un exemplaire du gros dictionnaire Bailly). Un jour il s'amuse d’un poème composé par Maurice Pujo dont tous les vers riment en inde... et destiné à remercier une bienfaitrice qui a envoyé la dinde que nous dégustons.
    Michel Déon, alors jeune secrétaire de rédaction de L'Action Française, doit se souvenir de la soirée où je recherchais tous les textes de Évangiles que nous pouvions posséder afin de les comparer, car une controverse était née au cours du repas pour savoir si le vin que le Christ a promis à ses disciples de boire avec eux au Paradis serait le fruit de la vigne ou bien un nectar tout à fait différent...
    Le 22 juin 1944, Maurice Pujo et Georges Calzant, l'un des principaux collaborateurs de l'A.F., sont emprisonnés par la Gestapo au Fort Montluc. Maurras multiplie les démarches auprès du maréchal Pétain pour qu'il obtienne leur libération. Celle-ci survient le 10 juillet sans qu’ils aient été interrogés. Maurice Pujo revient auprès de sa famille installée dans le Loiret, en dépit de mille difficultés, car, depuis le débarquement allié les trains fonctionnent de plus en plus mal. Il retourne à Lyon fin juillet car il ne veut pas laisser Maurras seul face aux troubles auxquels la libération du territoire peut donner lieu.
    En septembre 1944 ils sont arrêtés ensemble et traduits devant la Cour de justice du Rhône. Après le procès qui se déroule du 24 au 27 janvier 1945, ils sont emprisonnés à la centrale de Riom où ils sont placés à l'infirmerie en raison de leur âge. À partir de mars 1947, ils sont conduits à la prison de Clairvaux. Ils y sont installés dans un bâtiment auquel on accède après avoir franchi trois enceintes. Y sont détenus déjà les amiraux Esteva et de Laborde.
    Communion de pensée
    Durant ces années de prison, Maurice Pujo ne sera jamais séparé de Charles Maurras. En raison de la surdité de celui-ci, il était l'interprète obligé avec l'administration pénitentiaire, car lui seul pouvait se faire entendre de Charles Maurras en lui parlant.
    Lorsque Maurice Pujo, bénéficiant d'une libération conditionnelle, quitte Clairvaux en octobre 1947, il est remplacé par Xavier Vallat, vieil ami de Maurras. Mais Vallat sera à son tour libéré en 1950. La santé de Maurras, demeuré seul, commence alors à se détériorer jusqu'à sa libération en mars 1952.
    De 1947 à 1952, Charles Maurras et Maurice Pujo entretiendront une correspondance suivie. Elle traite de la ligne politique de l'A.F., de la vie du journal, de ses rédacteurs, des améliorations à lui apporter. Elle révèle une entière communion de pensée. Elle est fort instructive. Maurras s'intéresse à tout. Il va même jusqu'à complimenter mon père pour un tract que j'ai rédigé et diffusé à l'Institut d'Études politiques où je suis alors étudiant... Charles Maurras et Maurice Pujo se reverront au printemps 1952 lorsque Maurras est placé en résidence surveillée dans une clinique de Saint-Symphorien-lès-Tours. Ils passeront toute une journée ensemble au mois d'août dans la propriété de Georges Calzant, directeur d'Aspects de la France, en compagnie de Mmes Maurice Pujo et Georges Calzant et d'un fidèle Camelot du Roi André Prudhomme. Ce sera la dernière sortie de Maurras qui décède le 16 novembre suivant.
    Lors de ses obsèques sous la neige le 19 novembre à Tours, Maurice Pujo déclare : « Toute sa vie, tout son labeur considérable ont été une longue œuvre de charité à l'égard des Français. » Il ajoutera : « Si Maurras est mort, sa pensée est toujours vivante ; elle l'est plus que jamais. Il faudra bien qu'un jour justice lui soit rendue parce qu'elle est la vérité. La vérité ne meurt pas. »
    L'hommage d'un compagnon, d'un ami, à celui dont durant plus de cinquante ans il avait partagé les luttes pour la France et le Roi.
    Pierre PUJO L’Action Française 2000 du 1er au 14 septembre 2005

  • Que notre démocratie fonctionne mal ! par Manuel Gomez

    Nous, les citoyens, nous élisons des parlementaires pour nous représenter à l’Assemblée Nationale. Nous parlons donc d’une démocratie représentative.
    Lorsqu’il s’agit de légiférer sur une loi sociétale qui concerne l’ensemble des Français ce sont nos décisions qui priment et nos représentants (députés et sénateurs) n’ont pas à exprimer ni leur propre sentiment ni les mots d’ordre de leur parti politique, mais uniquement notre volonté et en cas de forte contestation seul un référendum peut la leur faire connaître.¢
    Au sujet du « mariage pour tous » il est plus que probable que ni le président de la république ni la gauche en générale, n’imaginaient une telle opposition irréductible.
    Ils se sont embourbés et espèrent s’en tirer le plus vite possible mais cela laissera des traces indélébiles car les opposants ne s’effaceront pas dès la loi votée et le malaise ne fera que s’amplifier.
    Et pourtant il aurait suffi d’un simple référendum pour que le pouvoir sorte grandi de cette pénible aventure, qui n’avait pas sa place en ce moment dans le tourbillon économique qui nous attire vers des profondeurs que l’on n’imagine sans doute pas.
    Une majorité, même minime, aurait fait taire les partisans de l’une ou de l’autre proposition.
    Les gouvernements, les parlementaires, sont à notre service. Ils ne doivent jamais l’oublier car les citoyens, eux, n’oublient pas et cela ne finit pas toujours très bien. De nombreuses dates sont là pour le leur rappeler

  • Mariage pour tous : l’ordre a parlé - CRS et antifas pour tous

    J’ai longtemps été très dubitatif vis-à-vis de « La Manif pour tous ». La panoplie festiviste rose bonbon, la reprise – fût-elle détournée – des impostures sémantiques du gouvernement (le « mariage pour tous » n’est ni plus ni moins qu’une offre d’enfants à la demande), et la présence d’élus UMP dans ses rangs me rendaient plus que sceptique.

    À la lecture du reportage de Manuel Moreau, je me suis dit que notre ex-cégétiste charriait un peu en imaginant convertir à la charte d’Amiens les foules sentimentales droitières. Mais l’agacement progressiste du bourgeois parisien de la rive gauche me réjouissait et, hormis quelques boutefeux, ces jeunes empêcheurs de déconstruire le cadre anthropologique de la famille m’étaient spontanément sympathiques. Au fond, je leur reprochais surtout leur complaisance face au masque conservateur de la droite parlementaire, qui fait les yeux de Chimène au divin marché tout en s’offusquant de ses ravages sociétaux. Me revenait ainsi une sentence définitive du grand Nicolas Berdiaev contre la posture libérale-conservatrice : « Il n’existe rien de plus lamentable que d’utiliser le christianisme pour la défense du monde bourgeois et capitaliste mourant ».

    Dans ma grande magnanimité, je me décidai toutefois à juger la manif sur pièces. Mercredi soir, aux abords des Invalides, le monde renversé se dressait devant nous. Un monde où l’ancien ministre des comptes publics fraude le fisc, où les « socialistes » au pouvoir individualisent contrats de travail et de mariage. Un monde où les rappels à l’ordre se parent des oripeaux de la liberté et où la « lutte contre l’homophobie » justifie toutes les répressions policières. [...]

    Daoud Boughezala - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le Parti socialiste redécouvre à ses dépens que le peuple de France existe encore…

    PARIS (NOVOpress via Kiosque Courtois) – Samedi 13 avril avait lieu, à la cité des Sciences, le Conseil national du PS, réunissant la fine fleur de la Hollandie. Une cinquantaine de grévistes de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, menacée de fermeture, en a profité pour venir dire son fait aux petits marquis de la gauche : « Avec Cahuzac, vous avez eu le sentiment de vous faire trahir. À PSA, nous savons ce que c’est. Nous partageons ce sentiment de trahison, parce que le gouvernement n’est pas intervenu » a lancé sur scène le représentant CGT de l’usine, Jean-Pierre Mercier.

     

    Plusieurs ministres, dont celui de l’Economie, Pierre Moscovici, ont été contraints d’assister à ce discours. Une situation ubuesque qui a été applaudie par les tenants de l’aile gauche, lesquels ont salué, je cite : une « irruption du réel » et du « social ». « Nous ne devons jamais oublier d’où nous venons. Et quelle base sociale nous sommes censés (sic !) représenter », a expliqué benoîtement le dirigeant de Maintenant la gauche, Emmanuel Maurel.

    Faut-il rappeler à M. Maurel que la politique officielle du Parti socialiste a été fixée par le rapport de janvier 2012 de la Fondation Terra Nova, principal cercle de réflexion du PS ? Pour Terra Nova, davantage d’immigrés afro-maghrébins, c’est davantage de nouveaux électeurs de gauche. On comprend mieux dès lors pourquoi la gauche en général, et les socialistes en particulier, sont partisans de l’ouverture totale des frontières, en complet accord avec leurs compères libéraux, bien que pour d’autres raisons.

    Dans cette vision des choses, les ouvriers de PSA passent naturellement par profits et perte. Le Parti socialiste se veut désormais, non le représentant des classes populaires traditionnelles, ouvriers, employés, petits fonctionnaires ou cadres moyens, désormais pour une large part acquises au Front national, mais celui des immigrés afro-maghrébins. « La France des quartiers populaires [comprendre des quartiers ethniques] est massivement à gauche, lit-on dans le rapport Terra Nova. C’est un fait politique important, la France de la diversité est aujourd’hui la composante la plus dynamique, tant électoralement que démographiquement, de la gauche en France. »

    C’est d’ailleurs le plus naturellement du monde que Manuel Valls a ouvert ce jeudi à Paris un séminaire immigrationniste…

    Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ne s’occupe pas seulement de maintenir l’ordre en France face aux Français majoritaires qui manifestent. Il est aussi responsable de la politique d’immigration. C’est à ce titre qu’il a animé ce séminaire sur les dispositifs d’accueil des primo-arrivants mis en place au sein de l’Union européenne. Vous avez dit « double langage » ?

    Le système nous vend du multiculturalisme et de la richesse de la différence à tour de bras depuis de décennies. « La différence est une richesse, la cohabitation entre différentes cultures ne pose aucun problème, etc. » Ça, c’est le credo officiel de nos élites mondialisées et de leurs médias serviles. Mais cette propagande ne résiste pas à l’épreuve de la réalité. Ainsi, à l’occasion de la venue à Paris du président israélien, Shimon Peres, certains employés de la SNCF se sont vus écartés du dispositif d’accueil en gare du Nord. Les Noirs et les Arabes ont tout simplement été mis de côté, car supposés musulmans et donc antisionistes, voire antisémites… Vous avez dit « double langage » ?

    http://fr.novopress.info/