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  • Alors, on bouge ?

    FN-l-espoir.jpgUn nouveau record d’impopularité sous la cinquième  République battu par François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, 74% des sondés (six points de plus que dans la précédente enquête), se disent « mécontents » du président de la République qui passe sous son socle électoral (28,6% des suffrages  premier tour de la présidentielle).  67% des sondés affirment aussi être «  mécontents » (+6 points) de l’action du Premier ministre. Le chef de l’Etat ne bénéficie donc pas de l’opération transparence lancée comme un contre-feu à l’affaire Cahuzac. Mais le site Les quatre vérités l’a souligné, «  Comment Hollande peut-il parler de transparence quand lui-même a sous-estimé la valeur de ses biens pour sa déclaration d’impôts ? ».

    Sur ce même site, Henri Gizardin  ironisait sur « la course au patrimoine minimaliste » à laquelle ont pris part dans la foulée de « la pitoyable prestation de François Fillon sur France 2 », « quelques bons et purs élus de gauche comme de droite. »

     A les entendre, «  tous les ministres et élus seraient pauvres, ce qui n’est pas pour rassurer les citoyens sur leur conduite de l’économie ! Soit ils exerçaient antérieurement une profession libérale ou entrepreneuriale et le doute s’installe sur la réussite de leur activité et leur contribution à la croissance du PIB, soit ils sont fonctionnaires biberonnés à l’argent public et n’ont pas anticipé sur le besoin d’économies pour affronter la dépendance. »

    « Et c’est pourquoi la France est si pauvre et devra tôt ou tard se placer sous la généreuse protection du FMI… »

    « La vraie fierté devrait être de montrer les fruits d’un travail réellement productif de richesses, contribuant à celle du pays. On comprend que sur ce plan-là, les professionnels de la politique aient des pudeurs de pucelle »  notait-il.

     Ce souci  de transparence s’étendra-t-il aux présidents des conseils régionaux et généraux, aux responsables des collectivités locales, des  intercommunalités, aux  maires, aux 600 000 élus de France et de Navarre qui après tout, également à leur niveau, et eu égard aux pouvoirs qui sont les leurs,  pourraient être suspectés de corruption?

    Il y a bien  sûr, encore une fois,  beaucoup de démagogie, d’hypocrisie  derrière tout cela, et il n’y a guère que le patron du PS,  Harlem Désir,  pour voir dans la publication des patrimoines des ministres « une arme contre les fantasmes »,  « une arme antipopulisme », « antipoujadisme »…

    Bruno Gollnisch le soulignait dans son livre  « Une volonté, un idéal », idéalement l’engagement politique consiste à servir et non à se servir. « J’ai eu cette  chance exceptionnelle dit-il, de pouvoir gagner ma vie en défendant  mes idées et mes convictions ;  il se trouve que j’ai eu le bonheur, m’étant engagé, d’avoir la possibilité de vivre en défendant mes idées. »

    «  Finalement c’est la finalité logique du mandat politique. On ne demande pas un mandat politique pour empocher les indemnités. D’ailleurs si j’avais poursuivi dans la carrière d’avocat international, je serai beaucoup mieux payé qu’avec mon indemnité parlementaire !».

    N’en doutons pas, les échecs répétés de ce gouvernement, ses fautes, ses maladresses, la crise qui matraque les Français n’ont pas peu contribué à gonfler la contestation populaire dans la rue au « Mariage pour tous » qui a focalisé toutes les oppositions.

     Il n’a échappé à personne que le peuple de droite était très majoritaire dans ce combat là. Et si un sondage TNS Sofres paru en juin dernier  indiquait que 64% des électeurs du FN et 55% de l’UMP seraient favorables à des alliances électorales, Jean-François Copé s’est empressé hier sur RTL de qualifier de  «voisinage malheureux» la présence du député  Gilbert Collard aux côtés d’élus UMP lors de la manifestation de dimanche, rappelant qu’il « (n’accepterait) sur le plan politique aucune collusion avec l’extrême droite. »

     Présent samedi à Lyon  à l’occasion du quarantième anniversaire de la fédération FN du Rhône et  de la présentation des têtes de liste rhodaniennes en vue des municipales de 2014, à l’invitation du Secrétaire départemental Christophe Boudot et de  Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le Pen a bien vu ce qui était sous-jacent à cette mobilisation populaire contre le mariage homo.

     « Il est assez extraordinaire de voir des foules immenses se déplacer de façon quasi permanente » contre ce projet de loi. « Que les gens manifestent contre un projet qu’ils rejettent, c’est normal, mais c’est un phénomène surprenant, y compris pour les gens qui sont au pouvoir, que cela réunisse des centaines de milliers de personnes. C’est assez exceptionnel » a jugé le président d’honneur du FN.

     Car , et c’est là autant un motif d’inquiétude pour M Copé, que pour MM. Mélenchon, Désir et Hollande,  les Français sentent plus ou moins consciemment que ce Système est à bout de souffle et sont  sans cesse plus nombreux à se tourner vers l’alternative  incarnée par le Mouvement national.

     Si « la France est en pleine tempête, nous ne sommes qu’au début du cataclysme » a relevé Jean-Marie Le Pen,   « La situation va s’aggraver au cours des mois à venir et le seul espoir de ce pays ce sera le vaisseau du FN ». Il y aura de la place à bord  pour toutes les bonnes volontés.

    http://www.gollnisch.com

  • N’en voulons pas trop à Hollande… il fait de son mieux.

    [Tribune libre de Christine Dol]

    Oui, j’estime que ce bon bricoleur fait de son mieux avec les outils qu’il a. Pas facile en effet de réaliser « le changement » promis avec si peu d’outils, lorsque l’on sait que l’UE lui a quasiment tout pris. Hollande est trop timide pour les réclamer alors, il fait ce qu’il peut, ne lui jetons pas la pierre.

    « Le changement, c’est maintenant » : il semble qu’il s’efforce de tenir cette belle promesse notre président ! On le voit bien, ça bouge, et ça va peut être changer ! Le projet de loi Taubira et l’inaptitude des hommes politiques provoquent du mouvement, c’est le moins que l’on puisse dire.

    Mais, concernant le changement, il ne faut pas tout attendre de notre François. Quand même, il paraît qu’en démocratie, le peuple est acteur de sa politique : il faut y mettre un peu du sien. Si Hollande nous a bien aidés en nous donnant une belle raison de nous bouger, il faut maintenant participer à ce changement tant attendu par le peuple français. La question est de savoir si nous le voulons vraiment.

    Il y a bon nombre de Français dans la rue, mais souhaitent-ils réellement du changement ? Beaucoup, à l’image de cette chère Frigide Barjot et de ses amis UMPistes, sont de véritables conservateurs qui – justement- ne veulent pas de changement. Ils ne veulent pas changer le mariage (ils ne pensent pas non plus le ressusciter) et ne veulent pas non plus changer radicalement de système politique, économique et social; ils ne veulent pas restaurer une civilisation digne de ce nom. Ils souhaitent garder ces institutions, et collaborer avec les élites. Ils jouent le jeu du système en condamnant « les violences de groupuscules d’extrême droite en marge » (sont-ils moins Français que les autres?), et en dénonçant sans cesse l’ignoble homophobie ou d’autres crimes contre la divine démocratie moderne. Pourquoi ? Parce qu’ils aspirent au pouvoir politique ou médiatique, et non au bien commun.

    D’autres Français, que nous espérons de plus en plus nombreux, suivent – en quelque sorte – le gouvernement dans sa volonté de changement !!! Eux veulent retrouver une vraie civilisation, bouger les institutions, balayer les politiques, dénoncer les médias et les lobbies, promouvoir une morale.

    Personnellement, lors de la campagne présidentielle de François Hollande, je ne saisissais pas quel était le changement programmé par celui-ci, et je pense que lui non plus d’ailleurs. Il semble aujourd’hui que nous pouvons y voir plus clair.

    Oui mais voilà, si nous pouvons remercier Hollande de cette amorce, nous ne pouvons pas espérer qu’il fasse tout le boulot.

    Ainsi, descendre dans la rue peut être une bonne chose, cela peut être légitime. Mais attention de ne pas tomber dans certains pièges ! Le piège de ce beau mouvement populaire n’est pas la violence « monstrueuse ». Le vrai danger est de faire confiance et de considérer comme chef l’élite politico-médiatique qui souvent mène les manifs. Il paraît désormais important de se détacher, se libérer du système et de ses faux symboles, ils ne représentent pas la France, mais ce qui l’a détruite. Le second gros danger se trouve chez nous et concerne notre potentielle incohérence : en effet, il est temps d’orienter notre volonté et de savoir faire certains sacrifices. Il ne sert à rien de lutter contre les nouveaux projets de destruction de la morale et de la famille si nous n’avons pas nous-même la volonté d’installer dans notre entourage une saine conception de celles-ci. Nous nous devons d’être crédibles et cohérents.

    Manifester sans but vraiment sain et sans chef fiable peut être très dangereux. A nous de nous décider quelle France nous voulons pour nos enfants, en espérant que de bons chefs se présentent devant nous d’ici peu.

    http://www.contre-info.com

  • Ils étaient plus de cent mille...

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    Chanson originale : Jean-Pax Méfret. (merci à E.)

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La sociale-traîtrise à son zénith

     

    par Adrien Abauzit pour L’Action Française

    Le constat est tellement évident que nous avons presque honte de le dire : le PS est depuis le « tournant de la rigueur » (1983), un parti qui travaille officiellement pour les intérêts de l’oligarchie financière.

     

    Une fois revenu au pouvoir, il était donc annoncé qu’il trahisse à nouveau la France. En témoigne son travail depuis onze mois : adoption du TSCG, validation du MES, énième ralliement au libre-échange via le rapport Gallois et avortement du Glass-Steagall Act tant promis. N’oublions pas non plus le marché transatlantique, prévu de longue date, contre lequel le PS, évidemment, omettra de mettre son véto le moment venu.

    A côté de tout cela, sur la base de l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, le PS nous prépare, dans sa réforme prochaine du droit du travail, un clou du spectacle auquel nous ne voulions croire : le détricotage en douce du CDI. Ce qu’est le CDI et ce qu’il va en rester

    Un CDI est un contrat de travail qui offre deux garanties au salarié. Un, le contrat de travail ne peut être régulièrement rompu qu’en cas de cause réelle et sérieuse de licenciement. Deux, l’employeur ne peut modifier unilatéralement le salaire, le temps de travail, la qualification et le lieu de travail du salarié.

    Grâce à ces deux garanties, le salarié dispose d’instruments qui lui permettent de défendre ses conditions de travail contre l’employeur malveillant. Autrement dit, les abus de l’employeur sont soit empêchés, soit sanctionnés en justice le cas échéant. A cet égard, la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation, globalement favorable au salarié, veille à ce que le CDI reste un « donjon », c’est-à-dire que sans l’accord du salarié, son contrat de travail reste inchangé.

    Pour démonter cette jurisprudence, Hollande, comme à son habitude, finasse. Une loi dont l’article 1er serait : « les garanties offertes par le CDI sont abolies » ferait mauvais genre, puisqu’officiellement François Hollande est de gauche et que le souvenir du CPE est toujours dans les têtes. Hollande a donc préféré laisser les syndicats et le MEDEF conclure un accord ; un accord écrit en novlangue suffisamment complexe de technique juridique pour que le quidam moyen soit circonvenu.

    Parmi les nombreux points de la réforme, deux se distinguent par leur importance : les accords de maintien dans l’emploi et la négociation sur la mobilité interne.

    L’accord de maintien dans l’emploi est un accord d’entreprise qu’il sera possible de conclure en cas de difficultés financières de l’entreprise. L’accord permettra à l’employeur de trouver « un nouvel équilibre global dans la répartition salaire/temps de travail/emploi ». Traduction : l’employeur pourra augmenter le temps de travail du salarié et baisser son salaire, s’il s’engage en contrepartie à ne pas le licencier. Si le salarié refuse de se plier à l’accord, il sera licencié et la cause réelle et sérieuse de son licenciement sera attestée par l’existence même de l’accord. En résumé, l’employeur pourra licencier sans véritable cause réelle et sérieuse et il sera libre de modifier la rémunération et le temps de travail contractuellement prévus.

    La négociation sur la mobilité interne permettra à l’employeur de muter le salarié aux quatre coins de la France sans lui demander son avis. En cas de refus du salarié, il sera licencié et la cause réelle et sérieuse de son licenciement sera réputée. Là encore, l’employeur licenciera en l’absence de véritable cause réelle et sérieuse. Quant au secteur géographique dans lequel le salarié s’était engagé à travailler lors de la conclusion de son contrat de travail, il n’existera plus.

    La modification unilatérale de la rémunération, du temps de travail et du lieu de travail, ainsi que la création de causes réelles et sérieuses de licenciement artificielles nous font aboutir à la conclusion suivante : du CDI, ne restera que des lambeaux.

    Apportons un bémol. Les mesures précitées ne pourront se faire qu’en cas d’accord d’entreprise. Ainsi, les PME, désert syndical oblige, en seront exclues de facto. Leurs salariés peuvent respirer.

    Des syndicats aux ordres du Système

    Ne nous attardons pas sur les syndicats signataires de l’ANI, à savoir la CGC, la CFDT et la CFTC : par leur simple signature, ils ont démontré leur obéissance aux ordres de l’oligarchie financière.

    Intéressons-nous d’avantage aux syndicats qui officiellement protestent contre la réforme, c’est-à-dire la CGT et FO. Notons qu’ils n’ont absolument aucune légitimité pour critiquer le gouvernement puisqu’ils ont appelé à voter pour François Hollande. Ils sont donc les complices des estocades portées contre le CDI.

    Rappelons-nous ensuite le printemps 2006. En pleine rivalité Villepin-Sarkozy, nous vîmes tous les syndicats manifester et bloquer les services publics pour demander l’abrogation du fameux CPE. Ce contrat consistait en ceci : allonger la période d’essai à deux ans et supprimer la procédure de licenciement (et non le motif de licenciement).

    Le dispositif du CPE, réservé aux moins de 26 ans, ne s’attaquait pas à la substance du CDI que sont les deux garanties précitées. Il était donc nettement moins attentatoire aux droits des salariés que les accords pour le maintien dans l’emploi et la négociation sur la mobilité interne.

    Logiquement, on pourrait s’attendre à ce que les syndicats bloquent une nouvelle fois la France. Mais au lieu de cela, la CGT et FO ne font que des manifestations on ne peut plus classiques, soit des manifestations absolument inoffensives pour le pouvoir.

    Moralité ? Les syndicats savent d’instinct ce que le Système attend d’eux, ce qu’il leur autorise à faire. Il est déjà écrit qu’ils se plieront aux injonctions du Système. Et pour cause : leur financement provient essentiellement de subventions publiques et de la Confédération européenne des syndicats, elle-même sous perfusion financière de la Commission européenne.

    Sociale-traîtrise, quand tu nous tiens…

    L’ACTION FRANÇAISE n° 2861

  • Interpellation scandaleuse de membres du Réseau-Identités

     

    Communiqué de Richard Roudier, porte-parole du Réseau-Identités

    Autour du thème « la famille c’est notre identité », le Réseau-Identités avait appelé ses adhérents à se solidariser avec la « Manif pour tous » du 21 avril. Malgré les allégations des médias, force est de constater que le peuple tient bon,  toujours mobilisé face au projet de destruction de la cellule familiale, fondement de notre société.
    Richard Roudier
    Richard Roudier profitait de l’évènement pour accorder une interview à divers médias dont une chaine de télévision.
    Ce qui aurait dû être un  simple exercice de communication devait rapidement dégénérer en bavure policière. Précisons que l’interview se déroulait au milieu d’un square, qu’il était midi, soit trois heures avant le début de la manifestation et loin de tous manifestants. Alors que le système de protection policière se mettait en place, un militant chargé d’assurer la tranquillité de l’interview signalait spontanément notre présence  à des officiers de police en faction à quelques centaines de mètres.¢
    Soudain, à la stupéfaction générale, ces mêmes policiers appuyés par une cinquantaine de gendarmes mobiles, bafouant le principe des libertés publiques et la relation de confiance que nous voulions instaurer, encerclait notre groupe composé d’une quinzaine de militants ;  Richard Roudier qui répondait aux questions des journalistes était interrompu et sommé de présenter ses papiers d’identité, dans le même temps, des paniers à salade étaient avancés pour embarquer l’ensemble du groupe.
    Les militants,  outrés par un tel comportement et confortés par le soutien des passants,  protestaient énergiquement contre le traitement inique qui leur était infligé ; Richard Roudier  dénonçait ce « contrôle au faciès », exigeant qu’on restitue promptement toutes les cartes d’identités et indiquait que lui et ses camarades refuseraient de monter dans les fourgons de police.
    Au bout d’une dizaine de minutes de palabres, les policiers se retiraient, non sans s’être emparés du malheureux militant qui était allé signaler notre présence, ce qui ne va pas, on s’en doute, favoriser les liens de sympathie entre la population et ceux qui sont censés la protéger. La déloyauté dont ont fait preuve les officiers de police zélés en cette circonstance, est symptomatique de la situation de plus en plus inconfortable de ces fonctionnaires, écartelés entre des ordres scélérats et la justesse des revendications populaires.  D’ailleurs, des médias européens commencent à s’inquiéter de cette répression des libertés de plus en plus aveugle -on se croirait au Venezuela où le pouvoir fait rafler des individus tapant sur des casseroles-. Ne nous y trompons pas, tous ces agissements incohérents de la part des forces de l’ordre trahissent un système aux abois, ce qui ne peut que stimuler notre détermination.
    À la suite de cet incident et après une visite au commissariat du 15°, pour marquer leur soutien au camarade interpelé, les militants du Réseau-Identités rejoignaient le groupe de la ligue francilienne sur la pelouse des Invalides. Richard Roudier, au moment de la dispersion soulignait la présence chaleureuses de camarades issus d’autres mouvements ; il exhortait les militants à faire preuve d’encore plus de cohésion afin d’élargir le champ de la contestation : radicalisation de l’action, dénonciation des hommes politiques corrompus, exigence de consultations populaires sur les grandes questions de sociétés.…
    « Quand le gouvernement s’oppose à l’intérêt du pays, c’est la légitimité du Peuple que de s’opposer au gouvernement ! »¢
    Richard Roudier
    Porte-Parole du Réseau-Identités
  • La police de Gaz met 13 personnes en correctionnelle

    Dont un prêtre (FSSPX) :

    “A l’exception d’un père de famille qui avait été interpellé en marge d’une manifestation le 24 mars, ces suspects ont tous été arrêtés ces derniers jour [...] Tous ont reçu à l’issue de leur garde à vue une convocation pour comparaître à Paris en correctionnelle, où ils seront jugés pour diverses infractions, certains pour “rébellion”, d’autres pour “dégradation” ou “port d’arme”.

    Parmi eux figure un prêtre intégriste, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi rue de l’Université (VIIe arrondissement), peu après minuit, en marge d’un rassemblement près des Invalides, alors qu’il tentait d’empêcher les CRS d’embarquer un manifestant mineur. [voir la scène à 4mn20]
    Agé de 52 ans, le prêtre sera jugé à une date qui n’a pas été précisée pour “violences sur fonctionnaire de police”, selon une source judiciaire. Le mineur interpellé en même temps comparaîtra pour le même délit.”

    Le Salon Beige

    ON NE LACHE RIEN…

    http://fr.altermedia.info/

  • Les affaires politiques en France : des failles systémiques intolérables mais coutumières

    Comme souvent dans les périodes politiques "troublées" on peut toucher du doigt certains éléments qui restent habituellement dans l’ombre et qui permettent de saisir ce qu’on ne retient jamais. Les affaires judiciaires des politiques nous offrent un témoignage majeur du fonctionnement de la machine politique française. Elles permettent également de s’interroger sur la réception par les citoyens et les médias de celles ci.

    I- Les hommes et femmes politiques ont une propension inquiétante à se trouver confrontés à la justice.
    Chaque nouvelle affaire semble être une découverte, un "choc". Rappelons qu’un choc, dans son sens figuré renvoie à l’idée de l’affliction stupéfaite provoquée par l’atteinte à une norme, une valeur, un objet, un corps, une institution... Ainsi le choc politique résulte de la stupéfaction provoquée par l’atteinte à l’institution publique de l’État, du parti, au gouvernement. Est-ce de surprise dont on peut parler quand plus d’une centaine d’hommes et femmes politiques ont été poursuivis et condamnés par la justice ? Je ne le pense pas. Chaque semaine apporte son nouveau lot : Guérini, Woerth, Chirac, Cahuzac, Lamblin etc...

    Avant de nous attacher à tenter d’expliquer certaines causes et de pointer certains dysfonctionnements, on peut déjà s’étonner que les médias ne s’interrogent pas sur cette lame de fond que constitue la judiciarisation constante de la vie politique française. Il ne se passe plus un mois sans que plusieurs affaires surgissent comme autant de piqures de moustiques sur une personne déjà bien amochée.

    Après recoupement de plusieurs listes recensant les condamnations des dirigeants politiques et vérification j’arrive à environ 300 condamnations ou mises en examen (plus quelques situations litigieuses (les motards de Morano qui renversent le piéton...)), toutes tendances confondues et tous postes confondus sur une période qui comprends en gros les 15 dernières années. Il en manque sans doute, on ne va pas chercher le maire de village... La nature des infractions est assez révélatrice, selon moi, des mœurs des politiques (il faudrait évidemment élargir cela) On trouve pêle-mêle 2 catégories : Les excusables sur le plan du rapport à la vie publique // Les inexcusables.

    * Les excusables : (ceci est une classification subjective, on peut librement considérer que le casier d’un homme politique doit être vierge)
    - Certaines condamnations dans le cadre de marchés publics : pour avoir travaillé moi même sur la question, il est très aisé de se faire condamner en tant que responsable d’une collectivité pour de tels délits. Il faut évidemment distinguer les cas selon les circonstances (marchés truqués et corruption, de même que "favorisme" ont en droit une signification bien plus forte que "l’atteinte à l’égalité entre les candidats" (selon l’intention)).
    - Les mises en examen pour diffamation non suivies de condamnation : La joute politique fait parfois aller trop loin, néanmoins si la diffamation n’est pas reconnue on peut tout au plus considérer cela comme une méthode abusive.
    - Les infractions routières etc...
    - Ruptures de contrats (selon les circonstances).

    On a une zone grise sur les affaires pendantes selon la gravité du soupçon qui pèse... Mais par définition une mise en examen est nécessairement motivée par de fortes suspicions.

    * Les inexcusables : On voit ici poindre ce que j’analyserai ensuite concernant la réalisation de l’ambition personnelle.
    Au regard des fonctions exercées il est totalement inexcusable de commettre de tels actes et inadmissible de laisser des personnes en ayant commis exercer la moindre responsabilité que l’argent ou les relations leurs permettent d’obtenir. Il y a une intention malveillante, pleinement coupable, la manifestation d’une perfidie, la révélation d’une perversion du but d’intérêt général qui doit tendre l’action politique.

    - La corruption
    - Le financement illégal de campagne
    - L’abus de confiance
    - La prise illégale d’intérêts
    - Le détournements de fonds publics
    - Le blanchiment
    - Le trafic d’influence
    - Le recel
    - Les manœuvres frauduleuses lors d’élections.
    - Faux et usages de faux.
    - Subornation de témoins (j’ai bien écrit subornation)
    - Emploi dissimulé.
    - Discrimination (encore que je mettrais une grosse nuance).
    - Association de malfaiteurs
    - Les crimes...

    Dans n’importe quel emploi, dans toute autre responsabilité on pourrait envisager que la réalisation de telles infractions soient lourdement punies et éloignent la personne en question de l’emploi ou de la responsabilité susvisée. Mais ici non... Il y a une tolérance médiatique derrière les apparences et il y a une résilience de la société civile qui est entretenue par l’exutoire temporaire offert par les médias à chaque affaire. Exutoire qui n’est évidemment pas propice à une réflexion d’ensemble sur les causes, les moteurs de celle ci.

    J’identifie 2 causes majeures dans tout ce processus exposé dans la première partie : La puissance des relations pécuniaires et relationnelles et l’ambition personnelle attachée à la conquête de responsabilité. Les 2 se complétent.

    II- La combinaison des relations de pouvoir et de l’ambition personnelle : une force motrice et destructrice
    Il est important de comprendre ici que le processus d’accession à une responsabilité politique implique un processus d’autocontrôle, d’autodiscipline, de modelage de l’esprit, de redéfinition des objectifs, de stratégies. La concentration des moyens politiques dans le giron des deux principaux partis et les tentatives d’affirmation des autres sont des constantes dans la vie politique de la Veme République.

    - Les partis sont structurés en vastes machines, en vaste appareils de conquête du pouvoir, l’objectif est d’être en situation d’être présent en situation dominante dans toutes les sphères de la vie publique, à tous les échelons, dans tous les pôles de décisions et d’influence. Cette bataille nécessite des hommes et des femmes qui ont des convictions, ou plus précisément qui adhèrent suffisamment dans les objectifs de leur mouvement, pour se donner entièrement à la réalisation de ceux ci.

    - Néanmoins les partis sont structurés de telle manière qu’il y a également une bataille interne pour accéder aux postes à responsabilité au sein du parti. Peu importe la manière dont celle ci se fait (grimper les échelons, jeunes loups...), elle aboutit toujours à la constitution de réseaux multiformes (soutiens, conseillers spécialisés, relais locaux, alliés...).

    - Cette double bataille est mue par l’ambition : ambition partisane de réalisation des objectifs de sa famille politique et ambition personnelle que celle ci soit orientée à son avantage.

    - L’ambition est ici entendue comme le désir ardent de réussir quelque chose, mais également d’obtenir une réussite sociale, d’arriver aux sommets. C’est ainsi le moteur (désir) et le moyen (la prétention de) de parvenir aux objectifs de l’invidu.

    - Il y a donc une puissance motrice dans cette ambition qui s’autoentretient quand les réseaux se développent. En effet, l’accroissement des moyens humains, financiers, permet à l’ambition comme volonté de toucher son but, et quand elle touche son but, qu’elle se situe en position favorable, elle entretient ses réseaux, elle ne souhaite pas redescendre. C’est un peu cela l’ivresse du pouvoir.

    Je lance des hypothèses ici ; Les risques de dérapage apparaissent :
    1° quand l’ambition personnelle surpasse l’ambition légitime et partisane d’arriver aux responsabilités pour les exercer avec un minimum de sens commun. La volonté de réussir à titre individuel surpasse l’ambition partisane (ou s’en sert comme prétexte). Il y a donc dilution du reste de sens commun dans l’ambition individuelle qui risque de faire perdre la mesure.
    2° quand c’est la volonté de réussite sociale qui prime ou qui reste sous-jacente de manière trop importante. Si elle prime il y aura une tendance à favoriser ses intérêts. Si elle reste trop sous-jacente il y aura des tentations, des volontés de ne pas se soumettre aux exigences déontologiques d’un poste public à responsabilité. Il y a alors la tentation de préserver son train de vie, de faire prévaloir ses intérêts personnels sur le reste. (DSK et Cahuzac sont le parfait exemple je pense, de cette tension, de cette contradiction...).

    Le cercle vicieux est là : Les stratégies mobilisent l’ambition dans ses deux composantes, mais les moyens permettant d’atteindre les objectifs visés offrent des possibilités à l’ambition personnelle de prendre le dessus sur l’ambition partisane légitime du processus de conquête du pouvoir.

    Se pose alors la question des réactions du corps social (médiatique, politique, citoyen) face à cela.

    III- Exutoire efficace ou résilience illimitée ?
    * Le traitement médiatique des affaires est en général le suivant :
    1° Soupçons (le plus souvent, facultatif (Cf : Sofitel DSK)) : Ex : Médiapart pour l’affaire Cahuzac.
    2° Pression médiatique modérée : Cette étape est indispensable pour "homologuer" les documents issus des sources en 1°.
    3° Démentis : L’acteur visé est obligé de se positionner sur la question en niant.
    4° Pression médiatique plus intense au fur et à mesure que les moyens sont déployés avec plus de zèle pour vérifier les soupçons.
    5° L’étau judiciaire se resserre et c’est la mise en examen.
    6° Plusieurs possibilités à ce moment : - La confiance en la justice des amis et ennemis s’ils ont trempé dans les mêmes affaires // - L’appel à la présomption d’innocence // - Le déferlement et l’acharnement médiatique // - La récupération politique.
    7° La presse parle d’un choc alors qu’elle a fait des sous entendus appuyés depuis longtemps.
    8° L’opinion se déchaine et voilà.

    Au final, les médias bien qu’ayant préparé l’opinion depuis de longues semaines restent attachés à présenter cela comme un choc, un séisme etc... Dans une optique probablement très "exploitation économique" de l’évènement. Mais de la part d’acteurs privés (ou alignés sur le privé) cela n’est pas surprenant.

    * Les acteurs politiques font ce pour quoi ils sont programmés, distordre des situations, des évènements pour réaliser une ambition personnelle ou partisane. Cela fonctionne dans tous les sens possibles. Le but est de résister, de s’affirmer, de se positionner, d’exister etc... Il y a un nivellement général vers le bas. Les grands partis médiatisés entrainant les autres dans la fosse.

    * Face à cela quelle est la place du citoyen : L’indignation souvent, la consternation parfois, un sentiment de lassitude sans doute, une impression diffuse de déjà vu, des mêmes discours, des mêmes réactions, des mêmes reportages... Mais surtout, une perte de confiance dans l’autorité publique, dans la parole du politique... Néanmoins cette perte est généralisée, elle porte sur toute la parole publique. Les habitudes, les comportements ne bougent pas, les méthodes de conquête du pouvoir à tous les échelons et à l’intérieur des partis non plus. Il semblerait qu’il y ait une accoutumance à l’indignation périodique au détriment de l’analyse des structures qui sous-tendent ces affaires et ces scandales.

    Que peut on faire ? :

    Si on doit agir à la source du "mal politique" que l’on évoque ici il y a plusieurs pistes. L’objectif est de maitriser les mécanismes subversifs décrit au dessus. J’en cite quelques unes pour ouvrir le débat :
    - La stochocratie : ou suffrage par tirage au sort permet de limiter drastiquement les effets pervers de l’ambition personnelle. Mais reste à s’assurer d’un "effort" désintéressé.
    - La rotation des charges organisée de manière périodique au risque de l’instabilité (cela devrait sans doute être cantonné au niveau local pour favoriser la vie commune).
    - Faire émerger le débat et exiger le retrait de la vie politique des personnalités politiques convaincues des infractions inexcusables susvisées.
    - Exiger un casier judiciaire vierge (avec des aménagements) pour exercer une responsabilité politique locale ou nationale au lieu du système des incompatibilités qui ne font que prévenir les cas les plus évidents en oubliant tous les réseaux et tout le passé judiciaire des personnalités concernées.
    - Casser la logique du bipartisme d’une manière ou d’autre autre et de l’appareil des partis "majoritaires"...
    - Se renseigner, s’informer !
    - Etc....

    Points de vue alternatifs  http://www.voxnr.com

    Souce : http://points-de-vue-alternatifs.over-blog.fr

  • Ecoracialisme (7) – Le retour des Européens en Europe

    Un réancrage dans l’écosystème d’origine.
    Après avoir exposé dans son 6e extrait une géopolitique directement issue des écosystèmes, Frédéric Malaval décrit ici les forces qui poussent les individus à un réancrage dans leur écosystème d’origine, avec pour conséquence pour l’Europe un futur lié non pas au départ des millions de non-Européens qu’elle héberge, mais au retour d’un nombre beaucoup plus considérable d’Européens destinés à revenir vers leur écosystème naturel.
    Polémia

    Limiter l’artificialisation des écosystèmes, rendue vitale par les évolutions démographiques que l’écosphère a connues depuis 1950, passe par le réancrage des individus dans leurs écosystèmes d’origine. Cela signifie le retour de la cinquantaine de millions de non-Européens – les éco-immigrés – vers l’Afrique, l’Asie et toutes les autres parties du monde dont ils sont issus, l’immigré étant conçu comme un individu installé durablement hors de son écosystème d’origine. Cela signifie aussi le retour vers l’Europe des Européens vivant dans le monde. Les enjeux démographiques politiques sont à ce jour incommensurables. Il ne s’agit plus de dizaines, mais de centaines de millions d’individus concernés. Pourtant, sous plusieurs aspects, ce phénomène paraît inéluctable. Il va falloir organiser leur retour. La pression démographique des peuples-souches, l’accès aux ressources et notamment à l’énergie, figurent parmi les principales contraintes à l’origine de ce mouvement. Ceci a d’ailleurs déjà commencé.

    En 2005, un jeune Uruguayen installé en France, marié à une Française, m’avait expliqué son choix justifié par la pression que les Européens subissaient de la part des Indiens en Amérique du Sud. Descendant des premiers conquistadors, il était issu d’une riche famille uruguayenne, la Suisse de l’Amérique du Sud, comportant quelques aïeux originaires du pays Basque en France. Cette dimension était une composante importante de son identité. Le choix de la France s’était imposé naturellement alors que sa langue maternelle était toutefois l’espagnol. Il parlait aussi parfaitement le français et l’anglais.

    Une jeune Etasunienne, dotée d’un patronyme français, définitivement installée en France, m’avait tenu un peu le même discours. La pression des Hispaniques est forte au sud des Etats-Unis. Ils descendent d’Aztèques, de Mayas et d’autres peuples amérindiens plus ou moins métissés. Ainsi, malgré une politique de métissage et d’hispanisation des descendants des Mayas, ceux-ci n’ont pas disparu de l’Amérique centrale. Résultat, leur population a doublé pendant les trente dernières années et connaît désormais une croissances du plus haut niveau. La revendication identitaire suit… La lutte que Hugo Chavez menait au Venezuela, producteur important de pétrole, est généralement analysée comme un conflit entre socialistes et capitalistes – cela rassure – alors qu’une lecture plus audacieuse le verrait comme la reconquête indienne, population pauvre et pléthorique, sur une bourgeoisie européenne, riche et anémiée, ayant accaparé la rente pétrolière. Si les Indiens arrivent à remplacer les Européens comme organisateurs de cette rente, alors il y a de fortes probabilités qu’ils l’accaparent, obligeant ces derniers à changer de vie… Retour vers l’Europe ? C’est ce que font de plus en plus de Russes installés en Sibérie.

    À l’époque soviétique l’émigration était pratiquement inexistante et les flux migratoires à l’intérieur de l’URSS étaient principalement organisés et planifiés par les organismes d’Etat. La population se rendait là où se trouvaient de grands chantiers et où l’on avait besoin de main-d’œuvre. La Russie asiatique accueillit alors une population européenne venue s’ajouter à celle arrivée avant la création de l’URSS. Les gens migraient de leur plein gré. Ces flux relevaient cependant d’une politique appelée « la redistribution de la main-d’œuvre en conformité avec le plan de répartition et de développement des forces productrices ». Les déportations de population étaient également cataloguées comme migrations. La construction de la Magistrale Baïkal-Amour, ligne ferroviaire traversant la Sibérie et l’Extrême-Orient russe ou de la gigantesque Usine d’automobiles de la Volga (VAZ) attiraient une population issue majoritairement de la partie européenne de l’Union soviétique. Après l’éclatement de celle-ci, des masses humaines se sont mises en mouvement, cette fois-ci sans le moindre plan. Depuis, parmi les mouvements migratoires que connaît le territoire russe figure le départ de populations européennes quittant les régions où le climat est le plus rude. Celles-ci affluent dans le District fédéral central de Russie ainsi que dans les deux plus grandes villes du pays : Moscou et Saint-Pétersbourg. Ainsi, l’Extrême-Orient russe, colonisé de manière régulière à l’époque soviétique, s’est mis à se dépeupler. De la même manière, les habitants ont commencé à rapidement « déserter » le Grand Nord. Entre 1992 et 1995, le district autonome de Tchoukotka a perdu 39% des habitants, et la région de Magadan en a perdu 29%. Des chiffres similaires concernent toute la Sibérie. Au sud de cette immensité, les pressions turques et chinoise restreignent, jour après jour, les territoires où les Russes imposent leur manière de vivre. Dans la région de l’Amour, les vieux « khrouchtchevki » (immeubles soviétiques des années 1950) de Blagovechtchensk font face aux récents immenses gratte-ciel de Heihe, côté chinois. Qui va l’emporter ? Le Russe de base ne se fait guère d’illusion et, prudent, retourne en Europe, malgré les discours volontaristes de ses dirigeants.

    En Afrique du Sud, idem. Environ 900.000 Blancs, soit 1/6 de la population européenne, ont quitté le pays depuis 1994. Ils sont majoritairement jeunes et bien instruits. Ce chiffre a été publié en 2006 dans un rapport de l’Institut sud-africain des relations raciales. Une génération entière de Sud-Africains blancs n’est plus là. Au Zimbabwe voisin, les fermiers blancs ont été expropriés. Mais tout n’est pas perdu pour ces gens. Lors d’un voyage en Afrique du Sud, le ministre géorgien de la Diaspora, constatant les tensions au désavantage des Européens, invita ces derniers à s’installer en Géorgie : un grand pas que beaucoup envisagent, malgré le gouffre qui sépare ces Boers des Géorgiens. Pour le combler, le gouvernement géorgien leur offre des conditions très attrayantes : des conseils pour l’achat et le choix de leur future ferme, une fiscalité très faible, une terre vendue à prix cassé, etc.

    D’autres phénomènes similaires existent, mais ils sont mal documentés. Les experts préfèrent se concentrer sur l’arrivée d’immigrés en Europe plutôt que sur le départ des immigrés européens des territoires colonisés.

    Les enjeux du futur pour l’Europe ne sont donc pas liés au départ des 50 millions de non-Européens qui y vivent, mais à l’arrivée prochaine des centaines de millions d’Européens installés en dehors de leur écosystème naturel et que la pression démographique de peuples plus adaptés à leur milieu d’origine va pousser dehors. Les seules zones d’expansion possibles sont à l’est. Quel cadre politique est susceptible d’organiser cette mutation participant à la réalisation du climax de l’humanosphère ? Ouvrons la discussion.

    Frédéric Malaval 12/04/2013 http://www.polemia.com
    À suivre

     

    Voir

    Écoracialisme (1) / Introduction
    Écoracialisme (2) / Un homme, une femme ; un homme/femme, une femme/homme
    Écoracialisme (3) / L’Âge d’or
    Écoracialisme (4) / L’insondabilité de l’origine des peuples
    Ecoracialisme (5) / la réalisation politique de la modernité en France
    Ecoracialisme (6) / Une géopolitique des écosystème

  • Barjot dépassée

    Alors que Frigide Barjot s’acoquine avec le sinistre Valls contre les dissidents, qu’elle tente d’UMPiser la manifestation et qu’elle fait toujours plus l’apologie – entre autres – de l’homosexualité, on la voit dans la video ci-dessous mise mal à l’aise par les manifestants.

    Elle y met fin à un entretien car des personnes scandent « Hollande démission » (slogan largement utilisé lors de la manifestation monstre du 24 mars).

    Pour elle, il s’agit donc de « groupuscules » extrémistes…
    Il y en aurait alors, selon sa définition, des centaines de milliers en France ! Plutôt réjouissant.
    On a envie de crier aussi, et de plus en plus, « Barjot démission » !

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

    http://www.contre-info.com/

  • Merci Christiane, non merci Frigide…

    Espoir.jpg

    Depuis quelques mois, il est de bon ton dans les milieux nationalistes et ailleurs de vomir sur Christiane Taubira. Pourtant, il ne faut pas avoir la mémoire courte, nous devons beaucoup à cette dame que nous devrions plutôt remercier chalereusement.

    Rappelons en effet que c’est en grande partie grâce à elle qu’un certain 21 avril 2002 le PS était piteusement dégagé du second tour d’une élection Présidentielle et que Jean-Marie Le Pen, se retrouvant ainsi qualifié, nous offrait deux semaines de bonheur absolu au cours desquelles on ne se lassa pas de voir et revoir à la télé les têtes éberluées des apparatchiks socialistes au QG de Jospin au moment de l’annonce des résultats. Certes, l’enthousiasme fut de courte durée mais enfin… Il faut dire que, jusqu’à ce fameux 21 avril 2002, le second tour d’une Présidentielle ne faisait pas vraiment partie chez les nationaux de « la culture maison ». Donc, rien que pour cela, on peut dire : Merci Christiane !

    Et 10 ans plus tard, Notre bienfaitrice récidive. Sa gaffe de 2002 visiblement oubliée (ou pardonnée) par ses copains socialistes, elle se retrouve Garde des Sceaux en 2012 lorsque ceux-ci revinrent aux affaires. A peine nommée, la Guyanaise se distingue en pondant une loi ridicule instituant une parodie de mariage toute aussi ridicule intitulée « mariage pour tous ». Il n’en fallut pas plus pour mettre des foules gigantesques dans les rues de toutes les villes de France et redonner par là même à des centaines de milliers de nos compatriotes attachés à la conception traditionnelle de la famille l’habitude et l’envie de manifester… Et l’obstination du gouvernement à maintenir ce projet de loi renforce chaque jour la détermination de ceux-ci à en découdre avec l’ensemble des politiques qui viseraient à détruire notre identité et notre civilisation. Alors, une nouvelle fois, n’ayons pas peur des mots : Merci Christiane !

    Grâce à la persistante volonté incompréhensible de Hollande de vouloir imposer la Loi Taubira, de plus en plus d’opposants à celle-ci sont en train de basculer dans la radicalité. Un nombre croissant de Français ouvrent leurs yeux et se rendent compte que derrière le « mariage pour tous », il y a la théorie dite « du genre », et que derrière cette théorie sordide il y a la volonté de détruite toutes les identités et toutes les racines, et que derrière cette destruction des identités et des racines il y a la stratégie sournoise d’une idéologie génocidaire : le mondialisme.

    Or, le seul rempart face au mondialisme est la prise de conscience à la fois nationale et ethnique de la part des Français. Le succès grandissant du mouvement d’opposition à la Loi Taubira en est sans doute l’amorce. Nous ne pouvons que nous en féliciter. Dans ce contexte, force est de reconnaître que les élucubrations dégoulinantes de bons sentiments et d’hypocrisie malsaine qui caractérisent les discours de Frigide Barjot semblent de plus en plus en désaccord avec la volonté de ceux qui forment maintenant le gros des bataillons de manifestants. Il suffit pour s’en convaincre d’avoir écouté les commentaires des uns et des autres pendant la manif de dimanche et d’avoir constaté le grand nombre de manifestants qui, après avoir défilé depuis la place Denfert Rochereau, ne sont pas restés aux Invalides pour supporter les insupportables jérémiades des organisateurs. Aux incantations stériles de Frigide Barjot et des siens, les manifestants répondent désormais : NON MERCI !

    Pour notre part, au-delà de l’opposition à la Loi Taubira, c’est à une lutte totale contre le mondialisme que nous appelons. Nous donnons rendez-vous à nos compatriotes dimanche 12 mai, jour de la fête de Sainte Jeanne d’Arc, à 10 h Place de La Madeleine à Paris, pour une grande manifestation unitaire, nationaliste et populaire contre le mondialisme.

    Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

    http://fr.altermedia.info