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  • Mélenchon va-t-il casser la baraque (communiste)?

    Dans l’entretien accordé au JDD le 18 août, Jean-Luc Mélenchon a redit son souhait de disputer au PS la première place à gauche  en 2014. Il  estime que « le parti de Hollande peut s’effondrer » aux municipales et surtout aux européennes mais insiste aussi sur  son regret de ne pas avoir « assez mobilisé contre le FN » lors des dernières élections partielles. Extrême droite qui fut  aussi au menu la semaine dernière de ce qui sert d’université d’été au Parti de Gauche (PG) et au Front de Gauche (FG),  à savoir le Remue-méninges du PG près de Grenoble et les Estivales du Front de Gauche à Saint-Martin-d’Hères. Quatre interventions dont les intitulés sont tout un programme avaient été programmées par leur  peu finaud spécialiste maison,   Alexis Corbière : « L’extrême droite dans les années 30 », Le FN repeint en parti normal ? », « Un nouveau racisme, le racisme antimusulman », « L’extrême droite bleu marine »…

     Si le combat  contre la « bête immonde » fait office de ciment commode, elle ne suffira peut être pas à maintenir la cohérence et l’unité  du Front  de Gauche confronté  à des intérêts boutiquiers, des choix tactiques et stratégiques  inconciliables entre eux.

     Vendredi soir, une semaine avant que ne débute l’université d’été du  Parti communiste qui se tiendra   aux Karellis (Savoie), lors du discours de clôture du Remue-méninges du Parti de Gauche, son coprésident, Jean-Luc Mélenchon, a vivement attaqué  le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent.

     Rappelons au passage que Pierre Laurent jeta tout son poids d’apparatchik  dans la balance, et il s’avéra décisif,  pour que Jean-Luc Mélenchon soit choisi par les militants communistes invités à désigner leur candidat pour l’élection présidentielle de 2012 ; un  résultat alors assez serré puisque 40 % des communistes votèrent contre…

     Mais rien ne va plus entre les deux hommes dont les relations se détériorent depuis maintenant plusieurs mois. Ce dernier a eu l’audace (?), dans un entretien accordé à Libération, d’avouer qu’il était en pourparler avec le PS parisien  pour obtenir  une dizaine de sièges ; ce qui acterait un accord PS-PC dès le premier tour. Moyennant quoi M. Laurent a  logiquement   appelé  à refuser  la « provocation et l’invective » à l’encontre des sociaux-libéraux de la rue de Solferino

      Etaient visés ici les propos de M. Mélenchon sur François Hollande et  Manuel Valls. En réponse, Jean-Luc Mélenchon  a alors qualifié M. Laurent de « tireur dans le dos ». « Nous avons un devoir de respect mutuel et de solidarité », a-t-il poursuivi avant d’ajouter que le Front de Gauche ne supporterait pas « de compétition d’ego ».

     Dans les faits, cet échange d’amabilités traduit l’impasse dialectique  dans laquelle se trouve plongée la gauche de la gauche à l’occasion des municipales : on tape à bras raccourci sur un gouvernement  Ayrault accusé de pratiquer une politique sarkozyste,  mais on invite à l’union avec le PS pour « faire barrage à la  droite et à l’extrême droite ».

     Créditons M.  Mélenchon d’une cohérence que n’ont pas beaucoup de ses petits camarades, il est loin désormais le temps ou il appelait à voter Hollande au second tour de la présidentielle ! Il propose désormais aux Français « de renverser la table » comme il le fit tout au long de sa campagne du premier tour.

     Alors qu’Harlem Désir et les pontes socialistes multiplient les appels à l’union de toutes les forces de gauche dés le premier tour des municipales, il plaide ainsi pour « l’autonomie »  vis-à-vis du PS, pour « l’essai d’une nouvelle convergence avec les Verts autonomes et les socialistes critiques, le NPA, les collectifs… ».

     Nous touchons là aux intérêts divergents du Parti  de Gauche et d’un Parti communiste qui tout seul  ne pèse plus grand-chose (1,93 % à la présidentielle de 2007 avec Marie-George Buffet),  dont la survie municipale dépend du bon vouloir du PS avec lequel il est associé   dans de nombreuses villes.

     Le PG lui,  n’a pratiquement aucune implantation locale et donc très peu de maires et de conseilleurs municipaux sortants, en un mot pas grand-chose à perdre…

     Le Monde rapportait  que lors des Estivales du Front de Gauche,  Pierre Laurent a évoqué les « combats municipaux – le droit aux vacances ou encore des politiques de logement innovantes – pour justifier d’éventuelles alliances avec le PS dès le premier tour, seule solution pour espérer sauver nombre de ses élus ».

     « Ses arguments n’ont pas convaincu M. Mélenchon qui a répliqué, cinglant, qu’il n’y a pas une seule ville de plus de 10 000 habitants dans laquelle les membres du Parti de gauche feront autre chose qu’une liste autonome au premier tour. (…) Pendant ces deux jours, le parti de M. Mélenchon n’a cessé de renvoyer le PCF à ses contradictions, l’appelant à mettre son discours en adéquation avec ses actes. Je ne vois pas comment les communistes pourront se mobiliser contre la réforme des retraites et se retrouver sur les mêmes listes que ceux qui acceptent ces politiques d’austérité, note Danielle Simonnet, candidate du PG à Paris.».

     « (…). Depuis des mois, le PG met la pression sur le PCF et sur ses militants pour tenter de faire progresser l’idée de l’autonomie. Au sein du PCF, il y a des discussions », affirme François Delapierre , Secrétaire national du PG , « qui juge que la position de M. Laurent est étroite et boutiquière et que beaucoup de communistes ne la partagent pas. Les communistes me font confiance, ça ne devrait pas mal se passer, a répondu samedi M. Laurent, lors d’une rencontre avec la presse »…

     Dans les faits,  c’est surtout François Hollande qui fait confiance à Pierre Laurent. Les négociation pour les élections  municipales se sont faites  directement  entre le chef de l’Etat et le secrétaire national du PC  affirment certain militants d’extrême gauche. Une   rencontre à l’Elysée  qui alimente les rumeurs selon lesquelles  Pierre Laurent aurait accepté l’union avec le PS dés le premier tour et se serait même engagé à débarquer Mélenchon du Front de Gauche !

     Plus prosaïquement, Olivier Dartigolles, porte-parole — du PC,  a expliqué que « la question des alliances  (PS-PC)  sera tranchée (à l’automne) par le vote des adhérents à l’échelle de leur territoire ». « Selon l’ancrage des projets à gauche, le rassemblement se fera ou pas ». Faux suspense constate Bruno Gollnisch  car M. Dartigolles précise que « de toute façon, si le rassemblement ne se fait pas au premier tour, il devra se faire au second ».

     A l’évidence,  la direction socialiste n’a pas grand-chose à craindre de ces communistes émasculés depuis le départ de Georges Marchais. Trop faibles pour briser leurs chaînes,  ils montrent parfois les dents, mais finissent toujours par  rentrer bien gentiment dans  la niche sociale-démocrate,  européo-atlantiste,  où ils  trouvent  leur  écuelle pleine après chaque manif  et communiqués contre la politique austéritaire du PS…

    http://www.gollnisch.com/2013/08/27/melenchon-va-t-il-casser-baraque-communiste/

  • De Yalta à la réorganisation de la Mitteleuropa

    Si l'on passe en revue les événements qui ont secoué l'Europe depuis Yalta, on constate, dans les années 50, une atmosphère de guerre froide risquée, avec un conflit coréen sanglant, l'aventure de Suez, l'écrasement des ré­voltes de Berlin-Est, Plzen (Pilsen), Gdansk (Dantzig) et Budapest, et la révolution cubaine. La terreur nucléaire est partout présente. Les deux gros s'affrontent mais, en même temps, s'entendent contre l'émergence des non-alignés (Bandoung, 1955). Les années 60 sont, pour l'Occident, l'époque de l'ascension économique et le démarrage de la société de consommation. Les premières velléités d'indépendance se manifestent en Europe: De Gaulle quitte le commandement intégré de l'OTAN. Les années 70 connaissent un conformisme consumériste rigide, as­sorti, dans la foulée de 68, d'une contestation gauchiste inopérante, stérile, incapable d'imaginer et de créer des institutions nouvelles. Après 1975, quand l'idéologie de 68, version dure mais marginale, s’essouffle et que l'idéologie de 68, version molle, freudo-marxiste, hédoniste et narcissique, commence à faire sourire, le monde traverse une époque qui n'est ni chaire ni poisson. L'avènement de Reagan, après les élections d'octobre 1980, consacre la victoire idéologique d'un conservatisme néo-libéral, vulgaire et anti-intellectuel, contredit seule­ment par l'élection, en mai 1981, de François Mitterand, dernière victoire d'un conglomérat idéologique hétéro­gène alliant le paléo-socialisme d'un Maurois, psycho-rigide et étatiste, à la parousie gélatineuse du gauchisme, émanation de la déliquescence de la société libérale-bourgeoise. Ce conglomérat ne tiendra pas longtemps et le mitterandisme prendra sa vitesse de croisière avec un carburant idéologique très différent: une sorte de social-conservatisme, acceptable par l'idéologie néo-libérale dominante.
    En 1982, quand l'aviation et les chars israëliens écrasent les avions et les tanks syriens lors de l'opération dite «Paix en Galilée», les observateurs militaires sérieux admettent, sans le crier sur tous les toits, que, désormais, la technologie occidentale est incontestablement supérieure à la technologie soviétique. Ce fait n'est pas dé­voilé au grand public. L'anti-communisme doit encore fonctionner, en tant que discours manipulatoire, pour permettre à Reagan d'asseoir son programme économique. Mais les Soviétiques sont contraints de changer de stratégie, d'assouplir leurs positions et de lâcher du lest. Cette retraite a été camouflée sous les noms de peres­troïka et de glasnost, dès qu'un chef plus jeune a accédé au pouvoir suprême au Kremlin. La défaite militaire, l'URSS la compensait par une belle offensive de propagande, qui n'était pas si fictive que cela, puisqu'il fallait bien réformer de fond en comble la société soviétique exsangue et improductive. Et cette société soviétique, dans quelle Europe évoluera-t-elle?
    Première chose que l'on peut dire de l'Europe post-perestroïka, c'est qu'elle ne sera certainement pas administrée par les principes de l'idéologie marxiste. Deuxième chose, c'est qu'elle risque de basculer dans le libéralisme dé­létère de l'américanosphère. Mais qui dit risque ne dit pas certitude. Les privatisations en Pologne, en Hongrie, en Russie, provoquent déjà tant de dysfonctionnements qu'une application de l'économie de marché pure s'avère très problématique sinon impossible. Troisième facteur à prendre en compte: les réflexes nationaux/ethniques, réflexes collectifs et non individualistes; ils indiquent qu'une forme nouvelle de rapports sociaux doit voir le jour, qui préserve les personnalités culturelles, renforcent la solidarité sociale dans une économie florissante, qui relègue la précarité et la pénurie au dépotoir de l'histoire. Quatrième point: ce retour aux identités, cette soif de solidarité sociale et ce besoin d'une économie souple et efficace ne peut se faire sous l'égide d'un parti (communiste) monopolistique, fortement idéologisé, qui étouffe toutes les virtualités qui ne cadrent pas avec ses schémas.
    L'autonomie culturelle
    L'Europe de demain, et plus spécialement sa partie centrale (la Mitteleuropa), n'oubliera pas qu'elle est une mo­saïque de spécificités inaliénables, où aucune frontière fixe n'est juste. Chacune de ses spécificités, qu'elle soit de nature purement ethnique/linguistique, religieuse ou idéologique, doit pouvoir exprimer ses virtualités, car elles sont forcément des enrichissements positifs dont bénéficiera l'ensemble du continent. Cela implique un mode souple de représentation, plus moderne et audacieux que la représentation conventionnelle au sein des Etats-Nations que nous connaissons aujourd'hui. Ces entités, héritées de la Révolution française et du calamiteux Traité de Versailles, ont contraint des régions entières à se couper de leur hinterland naturel et provoqué de la sorte de lamentables récessions culturelles et économiques.
    Prenons quelques exemples: la Tchécoslovaquie de 1919, celle de Masaryk, était mue par un curieux mélange de panslavisme germanophobe et de messianisme laïc (maçonnique), qui a coupé et les liens naturels et séculaires de la Bohème avec la Saxe, l'Autriche et la Bavière, et ceux qu'entretenait la Slovaquie agraire avec la Hongrie et la Pologne. La République communiste de 1948 a accentué encore cette coupure catastrophique, contraignant les Tchèques à renoncer à leur tissu industriel spécifique pour poursuivre le mythe communiste de l'industrialisation lourde. Ce fut l'enlisement, contrecarré seulement par des mesures draconiennes, assorites de la mobilisation des détenus dans les secteurs de l'industrie lourde, déficitaires dans la conjoncture actuelle. L'économiste Ota Sik, l'actuel Président Vaclav Havel, ainsi que des groupes de dissidents installés à Paris, ont compris que ce «masarykisme communiste» ne pouvait durer. Aujourd'hui, la République communiste tchècoslovaque est deve­nue la «République fédérative des Tchèques et des Slovaques». Le fédéralisme régionaliste progresse, avec une Bohème industrielle tournée vers l'Allemagne (rappelons-nous que la première visite officielle de Havel s'effectua en Allemagne) et une Slovaquie agricole liée à la Hongrie. Les Hongrois de Transylvanie ont réclamé leur autonomie, sans exiger l'Anschluß avec la «mère-patrie» magyare. En Pologne, malgré les éructations na­tionalistes dépassées de ces dernières semaines, des voix réclament la décentralisation de l'Etat. En Yougoslavie, Slovènes et Croates acquièrent de plus en plus de liberté de mouvement.
    Ce fédéralisme qui donne à l'Europe, à la «Maison Commune» européenne, une architecture nouvelle, sans re­lents de militarisme fanatique (seuls quelques résidus en Pologne et en Serbie), doit avancer à l'Ouest aussi: la Grande-Bretagne doit fait progresser sa «dévolution», la décentralisation espagnole est désormais un fait ac­compli. Les constitutions-modèles restent pour nous les constitutions ouest-allemande, autrichienne et helvé­tique. Le règlement des minorités en Europe orientale doit, à notre sens, se calquer sur les statuts des minorités allemandes au Danemark et danoise en RFA, sur le statut de la minorité germanophone en Belgique, lequel pré­voit l'élection directe des mandataires de la «communauté germanophone» et un système scolaire très élaboré. Danois, Belges et Allemands estiment d'ailleurs que ces statuts devraient être appliqués ailleurs dans la CEE, là où il y a des minorités linguistiques. La France, la Grèce et la Suède conservent encore des institutions centrali­satrices aujourd'hui obsolètes, qui arasent les spécificités et permettent de la sorte aux chimères mondialistes de toutes natures de proliférer et de désagréger la société.
    La Solidarité sociale
    La véritable solidarité sociale passe par la reconnaissance de la personnalité de tous les membres de la commu­nauté populaire. C'est pourquoi, vu la diversification extrême du tissu social contemporain, le mode de représen­tation parlementaire doit être révisé et amélioré. Chaque circonscription électorale (qui devra représenter un ter­ritoire homogène sur tous les plans) devra élire ses représentants sur une base triple et non plus unique. S'il est anti-démocratique d'ôter aux grands partis d'opinion la possibilité d'être représentés, ce type de représentation ne saurait suffire à donner une image complète des desiderata du peuple. Le peuple n'est pas seulement un éventail d'opinions générales mais un kaléidoscope d'intérêts entrecroisés, classables en trois catégories au moins: les intérêts idéologiques non matériels (représentés par les partis), les intérêts professionnels concrets et les inté­rêts territoriaux (régionaux) d'ordre charnel. De ce fait, les chambres de l'avenir devront tenir compte de ce fais­ceau d'intérêts entrecroisés et être élues selon un système à trois vitesses qui, en bout de course, donnera une re­présentation populaire plus précise et plus juste. C'est là, en gros, l'idée du Sénat des régions et des professions qu'avait envisagé De Gaulle pour la France. Ce modèle doit servir d'exemple à l'Europe orientale en pleine effer­vescence.
    Une telle représentation implique aussi une redistribution plus juste du revenu national. Cette redistribution doit viser deux objectifs: 1) éviter l'émergence d'une nouvelle pauvreté, comme celle qui est en train de miner et de déstabiliser la société polonaise. En Allemagne de l'Est et en Hongrie, le remaniement socio-économique doit justement esquiver ce terrible écueil. Le problème de la nouvelle pauvreté implique, soit dit en passant, un sys­tème d'allocations sélectif basé sur l'autochtonité. La lutte contre la précarité existentielle est impossible dans un système qui ouvre ses portes aux immigrations les plus diverses. On l'a vu en RFA avec l'afflux massif de ré­fugiés est-allemands, pourtant de même culture.
    2) La redistribution ne doit pas étouffer les virtualités des éléments doués d'une société. La redistribution ne sau­rait se faire au détriment de la recherche universitaire en tous domaines, surtout dans les branches scientifiques et technologiques où l'Europe doit rattraper ses retards. Elle ne saurait s'effectuer non plus au détriment des inves­tissements modernisateurs de l'outil industriel. La transparence, tant voulue par les gauches, passe par l'intéressement et la participation au sens gaullien des termes. Seuls l'intéressement et la participation respon­sabilisent et «conscientisent» le salariat qui sait alors quels sont ses droits (le montant de ses allocations et sa­laires) et ses devoirs (le montant du sacrifice à consentir pour la modernisation et l'entretien de l'outil, pour la recherche).
    Représentation nouvelle, redistribution nouvelle, organisation ethnocentrée de nos peuples, voilà des défis ré­volutionnaires qui s'adressent à tous les Européens, de l'Est comme de l'Ouest. Ces idées donneront un visage nouveau à l'Europe en dépit des stratégies de retardement que ne manqueront pas de déployer l'établissement et les pseudo-rénovateurs.
    Robert STEUCKERS, avril 1990. Archives de SYNERGIES EUROPEENNES
    http://robertsteuckers.blogspot.fr/ 

  • 1% des mariages entre 2 personnes de même sexe

    De France Inter :

    "596 mariages entre personnes de même sexe ont été célébrés dans les 50 plus grandes villes du pays. Cela correspond à 1% des mariages depuis trois mois".

    En 1999, un mois et demi seulement après l'entrée en vigueur du Pacs, plus de 1000 unions entre personnes du même sexe avaient été signées.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Hélie Denoix de Saint-Marc, un grand patriote

    Communiqué de Bruno GOLLNISCH,
    député au Parlement Européen
    président du groupe FN au Conseil Régional Rhône-Alpes

    bruno-gollnisch-conference-de-presseHélie Denoix de Saint-Marc s’est éteint ce matin. Ce grand soldat et patriote a combattu toute sa vie le totalitarisme.

    Très jeune, dans la Résistance, ce qui lui valut d’être déporté, puis comme officier parachutiste de la Légion étrangère, contre le communisme en Indochine, et contre le FLN en Algérie.

    On tentera à l’occasion de sa mort de distinguer, entre ses engagements, ceux qui demeurent « politiquement corrects » de ceux qui sont toujours calomniés, comme le fait de s’être dressé contre l’affreux abandon, par le pouvoir politique, de nos compatriotes d’Algérie, « pieds-noirs » chassés de leur terre, « harkis » livrés aux égorgeurs, etc. Ce qui lui valut cinq années de prison.

    On aura tort de faire cette distinction. Les événements d’aujourd’hui donnent raison à Denoix de Saint-Marc. Comme ils donnent raison à l’un de ceux qui, jeune lieutenant, a combattu sous ses ordres : Jean-Marie Le Pen.

    Aujourd’hui, les partis de la trahison nationale sont toujours à l’œuvre. Et cette fois-ci, les Français sont le dos au mur. Puissent-ils s’inspirer de l’exemple de ceux qui ont fait passer l’intérêt de la Patrie avant celui de leur carrière personnelle.

    http://www.gollnisch.com

  • Six naïvetés à propos du mot « race »

    Supprimer le mot ne supprime pas le fait.
    Le projet de suppression du mot «race» de la Constitution française repose sur plusieurs raisonnements implicites qui constituent autant de naïvetés, doublées d’un chantage sous-jacent à la rectitude morale. Tâchons d’y voir plus clair dans ces bêtises argumentatives.
    S’insurger contre l’idée qu’existeraient des races humaines sous-entend que c’est leur réalité objective qui serait en question. Or, comme toute représentation, les races sont des conceptions de l’esprit humain consistant à agréger d’une certaine façon les faits observés (couleur de peau ou types de chevelures). Elles existent donc bien, mais seulement à titre de modes de catégorisation, exactement comme les «classes» sociales. Vouloir supprimer le mot pour tuer une chose qui n’existe que dans les esprits, c’est partir à la chasse aux fantômes (ou aux moulins à vent).
    Première naïveté.
    2. Nier qu’il existerait des catégories «raciales» suppose de considérer que la notion de race renverrait à des regroupements non seulement réels mais aussi clairement différenciés, avec des frontières discontinues, de sorte qu’un être humain appartiendrait ou n’appartiendrait pas à telle ou telle race. C’est oublier qu’en matière de condition humaine les «catégories» sont rarissimes, alors qu’on a beaucoup plus souvent affaire à des «types», c’est-à-dire à des regroupements flous, de l’ordre du «plus ou moins» – de sorte qu’un être humain appartient plus ou moins à tel ou tel type racial (blanc, noir, asiatique, indien…). La notion de catégorie relève plutôt de la logique, alors que celle de type est plus adaptée à la réalité observée. Ceux qui «croient» à l’«existence» réelle de «catégories» raciales regardent aussi peu autour d’eux dans la rue que ceux qui n’y «croient» pas : les uns comme les autres confondent tant le type avec la catégorie que la réalité avec les représentations.
    Deuxième naïveté.
    3. Vouloir supprimer le mot race parce qu’il ne renverrait pas à une réalité génétique, donc à un fait de «nature», n’a de sens qu’en vertu du raisonnement implicite selon lequel tout ce qui est «naturel» serait nécessaire et intangible, alors que tout ce qui est «social» serait arbitraire, donc modifiable. Pour pouvoir modifier un phénomène contraire à nos valeurs, il faudrait donc prouver qu’il est «socialement construit» – et donc, par exemple, que la race n’a aucun fondement génétique, ce qui rendrait cette notion arbitraire et le mot inutile. Classique méprise : en matière humaine, le «social», les institutions, les règles de vie commune, le langage etc., sont des réalités autrement plus contraignantes – ou «nécessaires» – que les réalités présumées «naturelles». Vouloir dénier tout fondement naturel à la perception des différences raciales (comme, sur un autre plan, des différences sexuées) n’enlève rien à la réalité, ni aux éventuels effets problématiques de ce phénomène social qu’est la perception des différences d’apparence.
    Troisième naïveté.
    4. La dénégation des différences (de race, de sexe ou de catégorie sociale) repose sur un raisonnement implicite : toute différence impliquerait forcément une discrimination. C’est là la classique confusion entre similitude et égalité, qui plombe également une grande part du mouvement féministe actuel, persuadé qu’il faut nier la différence des sexes pour lutter contre les inégalités sexistes. Mais le racisme, contrairement à ce qu’on entend souvent, ne consiste pas à « croire que les hommes sont différents entre eux » : il consiste à croire qu’il existe entre eux des inégalités fondées sur la race. Vouloir remonter de l’inégalité à la différence pour mieux combattre la première est aussi intelligent que d’utiliser un marteau pour venir à bout d’une colonie de mouches dans un magasin de porcelaine.
    Quatrième naïveté.
    5. Les opinions racistes ne sont pas fondées sur des arguments scientifiques, mais sur des affects, comme tout ce qui touche à l’amour et à la haine du prochain. Si ces opinions utilisent à l’occasion le langage de la «preuve» et la caution de la «science», ce n’est qu’à titre de rationalisation et d’argument de persuasion d’une opinion déjà constituée. Les spécialistes de psychosociologie des représentations savent bien qu’il ne sert à rien de combattre des croyances, des affects ou des rapports aux valeurs avec des contre-arguments scientifiques : on ne les combat qu’avec d’autres valeurs et, s’il le faut, avec des lois (qui, en matière de lutte contre le racisme, existent déjà). S’imaginer que la science génétique serait à même d’éradiquer le racisme est tout aussi irréaliste que d’imaginer qu’elle serait à même de le conforter.
    Cinquième naïveté.
    6. Pour lutter contre une chose, il faut disposer de mots adéquats. Pour lutter contre la réalité du racisme, il faut bien pouvoir se considérer comme «antiraciste», stigmatiser les «racistes», et expliquer que quel que soit le degré d’existence ou de non-existence de différences fondées sur des types «raciaux», le comportement moral exige qu’on ne juge et traite les individus qu’en fonction des caractéristiques dont ils sont personnellement responsables, et non en fonction de propriétés avec lesquelles ils sont nés, telles que l’appartenance à un type racial, à un sexe, à une religion ou à un milieu social. Se priver de ces mots, c’est se priver des instruments pour combattre la chose.
    Sixième naïveté.
    Arrivés à ce point, la conclusion s’impose : animé des meilleures intentions mais digne des pires régimes totalitaires, ce projet «politiquement correct» de modification autoritaire de la langue est simplement stupide.
    Nathalie Heinich, Sociologue au CNRS, 22/08/2013

    Auteur du «Bêtisier du sociologue» (éd. Klincksieck, 2009). Dernier ouvrage paru : «Maisons perdues» (éd. Thierry Marchaisse).

    Article paru dans Libération du 25 juillet 2013 et dans Libération.fr , repris par Metamag.fr, le 22/08/2013


    http://www.polemia.com/six-naivetes-a-propos-du-mot-race/

  • Allemagne : La police recrute dans les mosquées

    Ernst Marx, « responsable du groupe de travail publicité » de la police de Rhénanie-Palatinat, appelle cela « poser des jalons pour l’évolution démographique ». Dans cette région aussi, le grand remplacement de population va bon train du fait de l’immigration et de la dénatalité des Allemands.

    La solution ? Augmenter la proportion des immigrés parmi les policiers, et d’autant plus que « les connaissances linguistiques et culturelles des candidats avec des racines étrangères constituent un enrichissement pour la police »

    « Dans la police aussi, souligne Herr Marx (par ailleurs professeur à l’école régionale d’administration), nous devons avoir la même composition que la société ».

    En Rhénanie-Palatinat, la part des policiers de nationalité étrangère ou issus de l’immigration est actuellement évaluée à entre 9 et 12%. « Nous voulons arriver le plus vite possible à 20% », explique Marx.

    Des contacts ont donc été pris avec toutes les organisations immigrées afin de faire de la publicité pour une carrière dans la police. Des réunions d’information sont prévues dans les nombreuses mosquées de la région, en commençant par les villes de Bad Kreuznach (trois mosquées selon le site « Trouver une mosquée en Allemagne ») et de Wittlich.

    http://fr.novopress.info/141039/allemagne-la-police-recrute-dans-les-mosquees/#more-141039

  • Le parquet de Carpentras ouvre une enquête contre le maire de Bollène

    BYannick Blanc, le préfet du Vaucluse fait savoir qu'il a téléphoné ce lundi, en fin de matinée, à Marie-Claude Bompard, qui lui a répété son opposition de marier les deux femmes et de déléguer son pouvoir.

    Une enquête judiciaire a été ouverte ensuite : la gendarmerie de Bollène va demander aux 2 militantes LGBT de leur répéter que le maire refuse de les marier. Une fois que le refus aura été constaté par les gendarmes, ils entendront le maire avant d'envisager les éventuelles suites pénales à donner.

    Pénalement, le maire risque jusqu'à 5 ans de prison et 75000 euros d'amende. Administrativement, elle peut faire l'objet d'une mesure ministérielle de suspension. Voire d'une révocation pure et simple en Conseil des Ministres. Auquel cas, elle pourrait être réélue en mars prochain...

    Pétition pour soutenir Madame Bompard

    A signer ici.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Journal hebdomadaire de Voix de la Russie – 26 aout 2013

    Au sommaire de cette édition
    EHollandie : des rats des villes « émeutifs » et des rats des champs de moins en moins patients.
    ESyrie : les amis de Laurent Fabius abattent leurs dernières cartes : assassinat ciblé ou gazage de masse.
    EAllemagne : revue des troupes politiques avant le grand soir électoral de septembre.
    EHongrie : interview exclusive  de Gabor Vona, président fondateur du Jobbik.
    EFukushima : pour une nécessaire entente Russo-japonnaise.
    ECannes : prend les habits de la Sibérie à l'occasion du Festival des arts russes.
    EQuittez la Hollandie pour revenir en France, le temps d'un Spectacle médiéval à la Chapelle d'Angillon les 7 et 8 septembre prochain.

    EL'émission "A bâton rompu" reçoit le politologue russe Segey Fedorov pour une analyse de la scène politique française.


    http://www.francepresseinfos.com/

  • Le 27 juillet 1793 : l’insurrection contre-révolutionnaire de Toulon.

    Les Fédéralistes, qui avaient pris le pouvoir local aux Jacobins lors d’une insurrection, sont supplantés par les royalistes, bénéficiant du soutien de la flotte toulonnaise (restée majoritairement fidèle au roi).

    Les insurgés se sont rebellés à l’annonce de la reprise de Marseille par les Républicains et de la répression sanglante qui s’en est suivie, et seront soutenus par les Britanniques et d’autres.

    Ils feront proclamer Louis XVII (le très jeune fils de Louis XVI)  roi de France et hisser le drapeau blanc à fleur de lys.
    Les Républicains feront le siège de la ville, et le jeune Napoléon s’y illustrera contre les royalistes…

    Le 17 décembre, après des mois de siège, d’attaques et de contre-attaques, les Bleus lanceront une grande offensive. Après d’âpres et longs combats, ils l’emporteront et entreront définitivement dans Toulon le 19 décembre.
    Comme d’habitude avec les « humanistes », une répression sanguinaire sera instaurée : on estime qu’au moins 800 personnes (10% de la population restante) seront fusillées sommairement. Par la suite, la commission révolutionnaire prononcera 290 autres condamnations…

    http://www.contre-info.com/cetait-un-27-aout#more-14257