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  • Les Grands Entretiens de NOVOpress : Jean-Yves Le Gallou (3/3)

    Figure majeure de la dissidence enracinée, Jean-Yves Le Gallou a participé depuis plus de 40 ans à de nombreuses initiatives tant sur le terrain électoral que sur celui du combat culturel. Il se consacre désormais à ce dernier, dans une perspective gramsciste assumée. La fondation Polémia, dont il est le président en est une belle illustration. Troisème et dernier volet : Dominique Venner

    Jean-Yves Le Gallou, vous avez bien connu Dominique Venner et vous avez fait partie du “dernier carré” qu’il a souhaité réunir quelques heures avant son “sacrifice héroïque”, pouvez-vous revenir sur les circonstances de votre rencontre et sur ce que fut votre amitié ?

    Mon amitié avec Dominique Venner est étrange. Je ne l’ai vu régulièrement qu’au cours des cinq à dix dernières années de sa vie. Et je n’ai pas comme lui ni la passion des armes, ni celle de la chasse, même si je les comprends. Nos goûts, nos parcours sont très différents. Même si nous partagions l’amour de la nature et la communion avec l’univers, lui par la chasse, moi par la montagne.

    Mais j’ai une grande admiration pour l’écrivain, pour l’historien méditatif : « Histoire et tradition des Européens », « Le Siècle de 1914 », « Le Choc de l’histoire » sont pour moi de très grands livres. Dominique Venner connaissait mon opinion sur son œuvre, et sans doute croyait-il qu’avec d’autres je serais en mesure de contribuer au rayonnement de sa vision du monde.

    Nous essaierons d’honorer sa confiance et alors que les humanités ont disparu des programmes scolaires nous allons agir pour mieux faire connaître la longue mémoire européenne. Car la transmission de la longue mémoire européenne était de loin la préoccupation principale de Dominique Venner. Pour cela, nous créerons un Institut de la longue mémoire et nous accomplirons un acte de fondation au sommet du mont Olympe, le jour du solstice d’été 2014.

    Militant aguerri puis historien méditatif, expert des armes à feu et chasseur passionné, grand connaisseur des mythes fondateurs de l’européanité et lui-même “éveilleur de peuple”, parmi les nombreuses facettes de sa personnalité et de son parcours, laquelle vous a le plus fortement marqué ?

    Incontestablement celle de l’éveilleur de peuple. Qui a mis sa peau au bout de ses idées. Dominique Venner a réussi à mourir en guerrier dans une période de paix et à un âge où on meurt généralement dans son lit.

    Dominique Venner avait publié il y a quelques années une biographie sur Ernst Jünger, dans laquelle il rendait ainsi hommage à l’un de ses « maîtres ». N’y a-t-il pas de nombreux rapprochements à faire entre le sage de Wilflingen et lui ?

    Assurément. Il y a au moins quatre grands points communs : tous deux ont connu la guerre et l’ont pratiqué dans sa version héroïque. Tous deux étaient des hommes libres, c’est-à-dire des rebelles. Tous deux communiaient avec la nature et ont su exprimer ce sentiment par leur talent d’écrivain. Tous deux avaient de la tenue, une grande tenue, une très grande tenue.

    Penchons-nous, si vous le voulez bien sur l’itinéraire de Dominique Venner. Jeune volontaire de 18 ans impliqué dans la guerre d’Algérie, il poursuivra ensuite son engagement, « par d’autres voies », ce qui le conduira en prison. De cette expérience a jailli un texte fondateur : Pour une critique positive. Qu’est-ce que ce texte porte de si particulier ? En quoi justement fut-il fondateur ?

    Au lieu de ratiociner sur la perte des colonies perdues et de devenir à trente ans un jeune vieux, il discerne dans ce texte fondateur les problèmes à venir : le risque de la submersion raciale et de la dégénérescence civilisationnelle. Bref l’invasion et la perte des repères. Nous y sommes.
    Quarante ans plus tard il mourra en jeune homme. En portant un message apte à être entendu par les jeunes générations. J’emprunte la formule au poète Jacques Fulaine : « quand l’esprit se souvient, la race se maintient ». Il est primordial de comprendre, excusez-moi de me répéter, que pour Dominique Venner l’essentiel, c’est bien la transmission de la longue mémoire.

    Peu après ses trente ans, Dominique Venner s’est retiré définitivement des luttes politiques pour se tourner vers l’histoire. Se définissant comme un historien méditatif, il n’en demeure pas moins un historien qui a vécu les soubresauts de l’Histoire et qui en a écrit – à sa mesure – quelques lignes. Que retiendrez-vous particulièrement de son œuvre historique ?

    Ce n’était pas un rat de bibliothèque. Il avait agi, il avait risqué sa peau, et il était prêt à recommencer. Il savait que la politique n’a de sens que par les risques qu’on y prend, non seulement pour sa fortune et pour sa carrière, mais aussi pour sa liberté et pour sa vie. D’où la profondeur de son analyse sur « Le Blanc soleil des vaincus » (la guerre de sécession), « Baltikum » (les corps francs,) « Les Blancs et les Rouges, histoire de la guerre civile russe », « l’Histoire critique de la Résistance » et « l’Histoire de la collaboration ». Je n’oublierai pas non plus «  le Dictionnaire amoureux de la chasse » dont les premières pages sont un hymne à la nature sauvage.

    Dominique Venner ne taisait pas son opposition au christianisme. Quelles étaient les raisons de cette dernière ?

    Son attitude vis-à-vis du christianisme n’était pas aussi simple que vous l’indiquez. Il lui arrivait de se recueillir dans des églises et il a choisi de mourir dans le chœur d’un cathédrale, qui, il est vrai, se situait sur un ancien lieu sacré des Gaulois et des Romains. Pour lui, il y avait du pagano-christianisme dans le christianisme. Ce qu’il rejetait, c’était la mauvaise conscience dont il pensait qu’elle était une source du déclin européen.

    Il avait salué le discours de Ratisbonne du lumineux pape Benoit XVI sur la raison dans la foi, discours qui s’inscrivait dans la filiation de l’helléno-christianisme. Il aurait été révulsé par les simagrées médiatiques du pape François à Lampedusa, véritable incitation à l’invasion de l’Europe.

    N’y a-t-il pas cependant une souche commune à redécouvrir entre un certain paganisme et un catholicisme médiéval dépouillé de son universalisme humanitaire ?

    Bien sûr ! Toutefois je crois que le catholicisme européen devra surmonter une double contradiction :

    - être universel tout en restant européen dans un monde où l’Europe est en recul et où par conséquent l’universalisme se retourne contre l’Europe ;

    - faire face à la concurrence croissante de formes religieuses qui se sont adaptées aux masses sud-américaines ou africaines comme le pentecôtisme ; en étant tenté de les imiter l’Eglise catholique prend le risque de s’éloigner de l’héritage européen.

    La religion orthodoxe qui assume sans complexe son enracinement national n’a pas les mêmes difficultés.

    Le courant identitaire dans son ensemble considérait Dominique Venner comme l’un de ses maîtres. Quel regard portait-il en retour sur cette jeunesse enracinée qui a, elle aussi, souhaité “réveiller les Européens” du haut du toit de la mosquée de Poitiers ?
    Le geste transgressif des Identitaires à Poitiers l’avait réjoui. Il était conscient d’un double fait assez paradoxal : le degré de violence du combat politique a fortement diminué par rapport à l’époque de sa jeunesse ; et dans le même temps la répression policière et judiciaire de simples actes symboliques s’est considérablement accrue.

    Dans la dernière année de sa vie le geste des Identitaires à Poitiers et le dynamisme des jeunes du Printemps français l’ont comblé d’espoir.

    Dans son dernier texte, il rappelait l’urgence et la proximité de deux combats, souvent menés isolément, celui de la défense de la famille et celui de la lutte contre le Grand remplacement. L’espoir d’une reconquête durable conduite par notre camp ne réside-t-il pas dans cette alliance ?

    Bien sûr. Dans la guerre des berceaux, il y deux aspects : les berceaux des autres et les nôtres ! Il ne faut pas seulement ratiociner et se lamenter, il faut aussi transmettre notre sang et notre culture. Au travail !

    Enfin, je souhaiterai vous suggérez une citation de Dominique Venner, qui semble résumer l’attitude de toute une vie et laisser en héritage à ses lecteurs une obligation de droiture. « Tout homme qui entreprend de se donner une forme intérieure suivant sa propre norme est un créateur de monde, un veilleur solitaire posté aux frontières de l’espérance et du temps. »

    Une autre citation de Dominique Venner me vient à l’esprit : « Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. Voilà pourquoi je suis un cœur rebelle. Rebelle par fidélité. »

    Jean-Yves Le Gallou, merci.
    Entretien avec Pierre Saint-Servant

    http://fr.novopress.info/

  • Les 12 millions de francs de dessous de table de Jean-Marc Ayrault

    Comme le lui a si bien enseigné Guy Dejouany, Henri Proglio manœuvre entre les différentes chapelles socialistes. En 1992, le nettoyage des plages landaises, en fait une opération de communication, lui permet de faire connaissance avec Henri Emmanuelli, qui est mis en examen, la même année, dans l’affaire Urba-Gracco*.

    Jean-Marc Ayrault (premier, de gauche à droite) et Henri Proglio (quatrième), le 13 juillet 2013 à Saint Jean de Maurienne, à l’occasion de la signature d’un accord de reprise de l’usine d’aluminium (ex Rio Tinto Alcan) par la société allemande Trimet, avec participation d’EDF au capital

    Un an plus tôt, Henri Proglio a signé un contrat d’une durée de vingt-cinq ans avec Jean-Marc Ayrault** , le nouveau maire de Nantes élu en 1989. L’objet de la tractation : un centre de tri de déchets high-tech, qui sera inauguré en grande pompe trois ans plus tard.

    Considéré comme l’un des barons locaux du PS, Jean-Marc Ayrault multiplie au début de son premier mandat les projets d’envergure pour sa ville : extension de la ligne 2 du tramway – qui lui vaudra des ennuis judiciaires passagers*** –, promotion de la compagnie de théâtre de rue Royal de Luxe, et donc complexe de traitement des ordures innovant… Rien n’est trop beau pour Nantes.

    Sur le plan national, l’édile n’est pas encore connu du grand public. Si, pendant plus de vingt ans, il a évolué dans le sillage du chef de file de l’aile gauche Jean Poperen, il a rejoint Lionel Jospin au congrès de Rennes en mars 1990. Les réseaux politiques et aussi francs-maçons de Poperen continuent de voir Jean-Marc Ayrault d’un bon œil. Ils sont d’ailleurs mis à contribution pour faciliter la construction de ce fleuron de la CGE qui traite aujourd’hui plus de 300.000 tonnes de déchets par an.

    Pour la mise en route de l’usine Arc-en-ciel, la CGE investit officiellement 250 millions de francs. Y a-t-il eu un dessous-de-table de 12 millions de francs, payés pour moitié par la société Onyx et pour l’autre moitié par la Générale de chauffe, deux filiales de la CGE, et répartis entre les élus locaux ? Henri Proglio a dit un jour à Yann Le Doré : « Je te taxe de 6 millions de francs [sur la société Onyx], c’est pour Ayrault. »

    « Je ne sais pas ce que Proglio en a fait **** », précise Le Doré. Pendant l’Université d’été à La Rochelle de 2007, Jacques Palacin, un ex-salarié en conflit avec la CGE, encarté au PS, produit une note à Jean-Marc Ayrault sur la possible existence de cette commission occulte et les risques politiques encourus. L’information lui a été transmise par Michel Pille, un autre cadre, lui aussi en bisbille avec la CGE. Le maire de Nantes aurait démenti en privé à La Rochelle l’existence d’un tel versement en faveur du PS local. L’affaire s’arrête là.

    Ce contrat est en tout cas à inscrire au tableau de chasse d’Henri Proglio. Il ne sera pas le seul. En 1997, l’agglomération nantaise confie aussi à la Générale des eaux un contrat d’exploitation de stations d’épuration, qui appartenait auparavant à la Lyonnaise des eaux. À partir de ce jour, le directeur général de Grandjouan Onyx, Marc Reneaume *****, en charge du projet, rejoint le carré des fidèles d’Henri Proglio. La connexion avec l’élu de Nantes est établie, ce qui se révélera très utile…

    http://fortune.fdesouche.com

    Notes :

    * Henri Emmanuelli a été condamné le 16 décembre 1997 à dix-huit mois de prison et à deux ans d’inéligibilité.

    ** Par un mail daté du 11 avril 2013 et envoyé au service de presse de Matignon, nous avons demandé à rencontrer le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. La demande a été transmise à son cabinet. Au moment de boucler ces lignes, nous n’avons reçu aucune réponse.

    *** La création de la deuxième ligne de tramway entraîne une perquisition du juge Van Ruymbeke à l’hôtel de ville, en 1995, à la Semitan et chez GEC-Alsthom, pour déterminer les conditions du marché, dans lequel apparaît le bureau d’études Sages, de Michel Reyt. L’affaire sera classée sans suite.

    **** Entretien avec l’un des auteurs, le 25 avril 2013

    ***** En 2005, Marc Reneaume est promu directeur général adjoint de Veolia Eau. En 2011, il prend la direction stratégique des affaires publiques. Antoine Frérot, le PDG de Veolia Environnement, limogera quelques mois plus tard ce fidèle d’Henri Proglio.

    Extrait du livre « Henri Proglio : une réussite bien Française », aux éditions Du Moment, par Pascale Tournier et Thierry Gadault.

    Economie Matin

  • "LES VEILLEURS" c'est quoi? Comme si vous y étiez...

  • La Manif Pour Tous prépare la mobilisation 2013-2014 avec vous

    La Manif pour Tous lance une grande consultation.

    Compte-tenu de la diffusion actuelle du concept non scientifique du « gender » (qui consiste à remettre en cause l'identité sexuelle homme/femme), origine de la loi Taubira, et compte-tenu des conséquences de cette loi (notamment l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe... pour laquelle une proposition de loi a été déposée au Sénat le 19 juillet), La Manif Pour Tous prépare la suite de ses actions.

    C'est pourquoi elle vous sollicite pour répondre au questionnaire qui suit : il s'agit de savoir ce que vous êtes prêt à entreprendre. Le questionnaire est en ligne.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Contre la culture du mensonge, la culture de la France !

    Une nouvelle fois, après l’Irak, la Yougoslavie et la Libye, l’Occident a recours au mensonge le plus grossier qui puisse être : l’accusation d’usage d’armes de destruction massive.

    La vérité est que le régime syrien est en train de gagner la bataille contre les terroristes islamistes et qu’il n’a pas besoin d’armes chimiques pour cela. Fort du soutien de l’Iran, du Hezbollah libanais et de la Russie (soutien politique sans failles), il est en train d’écraser son opposition islamiste, minoritaire dans le pays (bien que les sunnites soient majoritaires) et cela face à une rébellion islamiste internationale qui n’a plus d’autre issue que de tenter d’impliquer la France, le Royaume-Uni et les États-Unis dans la guerre.

    Il faut dénoncer avec la plus grande fermeté ce mensonge de la rébellion islamiste et son soutien par le gouvernement français, soutien qui s’apparente autant à une trahison des intérêts de la France qu’à un crime contre la paix internationale.

    Plus que jamais, il devient urgent de libérer la France des forces hostiles qui se sont installées au sommet de l’État, alors même que l’immense majorité de ceux qui servent cet État, dans les échelons subalternes, sont restés loyaux à la France et au Bien commun des Français.

    J’appelle donc tous les patriotes français, de droite comme de gauche, à démonter ce mensonge et à rallier le projet d’un monde multipolaire fondé sur la souveraineté des peuples et le dialogue des civilisations, projet porté avec force par le Président Poutine en Russie, et soutenu par la Chine, l’Inde, l’Iran et bien d’autres pays émergents. C’est avec le soutien de ces pays que tous les patriotes européens contribueront à l’éviction de cette oligarchie mondialiste, arrogante et cynique. Cette oligarchie financière et ses serviteurs dévoués, placés à la tête des partis de gouvernement, qui a laissé partir l’or des banques centrale américaine et européennes en Asie, qui détruit la monnaie par une politique folle de la planche à billets, qui a soumis les peuples américain et européens à un hyper-endettement ne laissant aucun espoir d’inversion, qui plonge les pays d’Europe les uns après les autres dans la banqueroute (Grèce…) pour mieux piller leurs actifs stratégiques (pétrole, gaz, or, minerais…), qui ment aux peuples sur la réalité de la situation économique, sur le déclin évident de puissance, sur la nouvelle hiérarchie mondiale. Pour survivre aux terribles bilans que finiront par dresser les peuples, cette oligarchie là semble n’avoir plus d’autre échappatoire que la guerre.

    Le scénario des guerres mondiales du XXe siècle peut hélas se répéter : la même oligarchie est en train de dresser les mêmes peuples les uns contre les autres – les peuples d’Europe du Nord contre ceux du Sud mais aussi les peuples d’Europe de l’Ouest contre la Russie - toujours avec la même stratégie : promouvoir les idéologies de destruction, hier le bolchévisme et le nazisme (pour anéantir l’Europe), aujourd’hui le nihilisme gauchiste (Femen, “théorie du genre”) et l’islamisme, lequel, avec l’appui des États-Unis et de leur jouet européen (la “diplomatie” de l’Union européenne), a créé le chaos en Tunisie, en Libye, en Syrie et maintenant en Égypte.

    Le temps des choix est venu. Et choisir c’est abandonner le monde idéal sans tache des adolescents. Il est en effet facile de tout condamner pour ne pas avoir à choisir, au motif d’insatisfactions idéologiques ou d’excès. Il est plus difficile d’avoir le courage de choisir son camp quand on sait que celui-ci est loin d’être exempt de tout reproche.

    En Syrie comme en Égypte, il faut choisir les gouvernements patriotiques contre les islamistes. Certes ces gouvernements patriotiques répriment violemment, mais lorsqu’un pays sombre dans le chaos, c’est violence contre violence. Il suffit d’ailleurs de voir comment le Ministre Valls a fait récemment usage de la violence, de manière totalement disproportionnée, contre des familles catholiques qui manifestaient pacifiquement, pour imaginer ce qui pourrait se passer en France si l’État sombrait dans le chaos ! Mais nous savons qu’en France, depuis longtemps et bien avant le retour des socialistes, nous avons quitté l’État de droit pour entrer dans l’État du “deux poids deux mesures” (aux anciens Français, surtout quand ils sont catholiques, la sévérité implacable, aux nouveaux, l’excuse et l’impunité permanentes…).

    En France, ces barrières idéologiques qui séparent encore partisans d’une économie libre sans dirigisme et partisans d’une économie libre avec dirigisme, partisans de la laïcité républicaine orthodoxe et partisans de l’identité chrétienne, devront tomber au profit de la seule réalité charnelle qui vaille le combat et l’unité : la France, sa civilisation menacée par l’islamisation et l’africanisation, son État menacé par la banqueroute, sa place dans le monde effacée par le mondialisme, sa prospérité fragilisée par la montée des économies asiatiques. Le principe de réalité devra s’imposer : sacrifier son petit parti “pur”, sa petite mouvance “idéalement conforme” à ce dont on rêve, au profit de la seule dynamique politique capable, autour d’une personnalité forte et légitime, héritière d’un demi-siècle de combat national et d’annonces visionnaires, de coaliser des forces venant d’horizons différents, de sensibilités variées, mais mues par un seul impératif : empêcher la disparition de la France dans ce qu’elle est (son identité) et dans ce qu’elle a (sa puissance économique, géopolitique, culturelle…).

    C’est désormais ce principe de réalité qui commandera mes choix à venir, et qui m’amènera, sans jamais me renier, à me séparer du “monde idéal où l’on est toujours d’accord avec soi-même” pour entrer dans le monde du choix et donc aussi du sacrifice.

    Le temps presse. Chaque année qui passe, la réalité démographique intérieure et extérieure atténue davantage l’espoir que la France puisse reprendre en main son destin. Il ne suffit plus de comprendre le monde et d’en dénoncer le mensonge (économique, sociétal, géopolitique…) imposé par les “troupes d’occupation mentale” (les médias), il faut passer à l’action politique! Il n’y a d’autre issue que de favoriser le plus rapidement possible le retour à un projet national, souverain, défenseur de notre identité et des valeurs qui fondent notre civilisation.

    Aymeric Chauprade http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    Source: Realpolitik.tv

  • Grande journée familiale et militante - Nieppe (59) - 28/09/13

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    Réservation en ligne: Weezevent

  • Syrie : La Russie et l’ONU contre l’OTAN – Par Xavier Moreau

    Nous avions déjà fait un parallèle entre les faux-massacres attribués aux Serbe en Bosnie et au Kosovo, et les tentatives de montages du même type en Syrie. La manipulation des cadavres des civils, la volonté de faire fi des inspections de l’ONU, le règne absolu de la mauvaise foi et du mensonge, le soutien total au terrorisme, sont bien les marques de la diplomatie américaine.

    La question est de savoir désormais si les États-Unis vont intervenir. Le rôle de la France et de l’Angleterre n’étant important que pour donner une légitimité à cette fameuse communauté internationale, incarné en fait par les États-Unis et eux seuls.

    Pour continuer notre parallèle avec le Kosovo, il faut prendre en compte plusieurs facteurs.

    Premièrement, les opérations au sol au Kosovo ont été un échec. La mafia albanaise, même encadrée par les services secrets occidentaux, s’est faite laminer par les unités serbes. L’OTAN n’a jamais osé venir affronter les Serbes directement, consciente de la faible valeur combattive du soldat américain face à son homologue serbe. De plus dans le cas de la Syrie, les États-Unis n’ont pas 250.000 hommes prêts à envahir le pays comme pour l’Irak.

    Deuxièmement, le bombardement par des missiles de type « Tomawak » n’aura pas plus d’effet sur l’armée syrienne que sur l’armée serbe. Rappelons que l’action de « Raytheon » avait été diminuée de moitié après les résultats de la campagne de bombardement sur la Serbie. Du point de vue militaire, ces bombardements n’auront en effet que peu d’efficacité. Les troupes syriennes combattent imbriquées avec les islamistes dans des zones urbanisées. Il restera aux Américains les bombardements pour terroriser les populations civiles, ce qui constitue leur spécialité, mais qui en Serbie a au contraire mobilisé la population contre l’envahisseur. Ils pourront cependant être utilisés pour éviter la débandade des islamistes, en leur faisant croire à une intervention américaine. L’enjeu étant d’arriver à Genève 2 avec quelque chose à négocier.

    Troisièmement, les bombardements aériens à haute altitude. Ils n’auront guère plus d’efficacité que les missiles, et comme eux pourraient viser les cibles fixes des infrastructures civiles ou militaires, aéroports, centrales électriques, bâtiments administratifs ou de télévision, etc. En outre la DCA syrienne, même avec des bombardements à haute altitude, risque de faire des dégâts dans une aviation habituée à bombarder impunément les civils comme les militaires.

    Quatrièmement, les bombardements d’appuis au sol. Dans ce cas-là, les pertes seront encore plus grandes, et à moins que l’armée turque envahisse la Syrie, elles seront sans effet réel sur les résultats des combats, à moins de concéder la perte de dizaines d’avions.

    Cinquièmement, la suprématie aérienne. C’est un objectif auquel l’OTAN peut prétendre, avec également de nombreuses pertes à la clé, et toujours un faible impact sur les combats au sol. Le fait que le ciel serbe fut américain n’a rien changé sur les combats d’infanterie.

    Sixièmement, l’action diplomatique. Ce qui fit basculer la volonté au demeurant très faible de Milošević en 1999, fut le soutien insignifiant de la Russie et pour finir, la pression de Viktor Tchernomyrdine sur le Président serbe. La Russie d’alors avait un Président malade, une oligarchie corrompue et pro-américaine et était ruinée après la crise de 1998. Seule l’action symbolique du Premier Ministre de l’époque, Evguéni Primakov, sauva en partie l’honneur de la Russie. Rappelons tout de même que Milošević obtint satisfaction sur tout ce qu’il demandait déjà à Rambouillet.

    Aujourd’hui, la Russie de Vladimir Poutine est tout sauf un pays faible, et ce sont les pays occidentaux, qui sont ruinés et qui ne peuvent plus se permettre d’autres aventures militaires. Les systèmes S-300 [NDLR : Système de missiles sol-air russe considéré comme un des systèmes les plus performants du monde contre les avions] sont sans doute déjà en Syrie, même s’ils n’ont pas encore été livrés. Dans ce cas les pertes en chasseurs bombardiers seront importantes. Le dernier sondage montre que seuls 9% de la population américaine est favorable à une intervention. Comment expliquer la mort de pilotes dans un conflit qui, une fois de plus, ne mènera qu’à une impasse ?

    Si l’on part du principe, pas toujours évident, que les États-Unis sont un acteur rationnel, l’agitation actuelle ne se justifie une nouvelle fois, uniquement par le fait qu’il faut donner de l’espoir aux djihadistes, pour éviter une débandade complète, et que le conflit syrien s’arrête avant même la réunion de Genève 2. Il est possible que les menaces soient suivies de bombardements, mais leur efficacité restera limitée et risque de provoquer une escalade dans la région où l’Iran n’a pas l’intention d’abandonner son allié. Pour les États-Unis, l’enjeu est de taille, une défaite des islamistes par l’armée syrienne les privera de leur meilleur allié depuis l’Afghanistan, en passant par la Yougoslavie, jusqu’à aujourd’hui. Plus que jamais, la Russie, comme le prévoyait Emmanuel Todd en 2002, est la puissance pacificatrice nécessaire à l’ordre multipolaire, qui quoi que fassent les États-Unis, se met en place peu à peu.

    Xavier Moreau http://fr.novopress.info/141049/syrie-la-russie-et-lonu-contre-lotan-par-xavier-moreau/#more-141049

    Source : Realpolitik.tv.

  • Retraite des fonctionnaires: l’Ifrap accuse

    + DOCUMENT - Le think tank libéral dénonce des écarts «considérables» entre le public et le privé. Il accuse le gouvernement et le Conseil d’orientation des retraites de «camoufler» les déficits des régimes publics.

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    La fondation Ifrap veut peser dans le débat sur la réforme des retraites. Le think tank libéral publie ce lundi une série de recommandations (voir document ci-dessous) qui se focalisent sur un sujet particulièrement controversé, les différences entre le public et le privé. « Les régimes de retraite publics sont les plus coûteux, ce sont aussi ceux qui ont repoussé les réformes indispensables  », critique l’Ifrap. Les réformes successives ont harmonisé de nombreux paramètres (durée de cotisation, revalorisation des pensions, taux de cotisation...), mais les catégories actives de la fonction publique et certains salariés des régimes spéciaux (SNCF, RATP...) peuvent toujours partir plus tôt.

    Modifier progressivement le mode de calcul

    Les réformes «  restent progressives sans s’attaquer à la principale différence, le mode de calcul : 75 % du traitement des six derniers mois pour le secteur public contre les 25 meilleures années pour le privé, et même la carrière complète pour les complémentaires Agirc-Arrco ». L’Ifrap propose de modifier le mode de calcul. En 2015, on prendrait en compte les salaires, primes comprises, des trois dernières années. La montée en charge serait ensuite progressive, en prenant en compte deux années de plus tous les ans, de façon à arriver aux 25 meilleures années comme dans le privé.

    Lire la suite :

  • Si vous voulez une retraite, mettez de l'argent de côté

    Lu sur Contrepoints à propos de la réformette des retraites de Jean-Marc Ayrault :

    "Le principal élément consiste en l'allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein. Au lieu de mettre en oeuvre cette réforme au plus vite pour qu'elle s'applique à tous de manière équitable, Jean-Marc Ayrault choisit de l'étaler jusqu'en 2035, frappant de facto tout particulièrement les jeunes. Une fois de plus, de quoi nourrir l'impératif de révolte de la jeunesse, qui paie plus de taxes pour obtenir moins.

    A l'inverse, pour augmenter les prélèvements, c'est tout de suite et sans modération aucune, alors que le coût du travail exorbitant condamne les Français à un chômage massif endémique. La réforme des retraites prévoie +0,6% de cotisations sociales, qui viendront amputer directement votre pouvoir d'achat et, partant, la croissance économique française. Seul (petit) point positif, l'inégalité de cotisations entre fonctionnaires et salariés du privé n'est pas amplifiée, tout le monde devrait être mis à contribution. L'écart, important, reste mais n'augmentera pas.

    Enfin, loin de réduire les dépenses, le gouvernement s'est plutôt engagé à en faire de nouvelles, encore financées par des taxes :le compte pénibilité devrait coûter, selon les estimations officielles, 500 millions € par an, financés par de nouvelles cotisations sociales. Voilà qui devrait aider l'emploi à repartir...

    Sans surprise, si avec cette réforme, le gouvernement compte "économiser" 7,3 milliards d'euros en 2020 pour le régime général (salariés du privé), la très grosse majorité de l'effort viendra donc de cotisations supplémentaires (4,4 milliards, 60%), certaines, tandis que les économies, encore hypothétiques, n'arriveront pas avant 2020, quand l'âge de la retraite augmentera. Le tout, sans réussir à ramener le régime à l'équilibre puisqu'il serait encore en déficit de 300 millions € en 2020, pour ne trouver l'équilibre qu'en 2040.

    Le message en filigrane est clair pour les jeunes : si vous voulez une retraite, mettez de l'argent de côté..."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Marseille est l'avenir de la France : plus belle la vie ?

    Nouvelles de France a retrsancrit l'intervention d'Eric Zemmour sur RTL :

    "Ce fut Marseille, super-star de l’été, mais enfin, pas comme capitale européenne de la culture ou pour les exploits de l’OM. Non, comme capitale du crime et de l’impuissance de l’État. Les meurtres en série et les défilés de ministres se sont enchaînés dans une sarabande médiatisée qui exposait alternativement la férocité des uns et le ridicule des autres. [...]

    Il est cruellement paradoxal de voir les socialistes s’en prendre à Jean-Claude Gaudin alors que le maire de Marseille s’est depuis vingt ans, sous l’influence de l’Église, humblement soumis à toutes les injonctions de la gauche, renonçant à son alliance des années 80 avec le Front national, se couchant devant les syndicats du port et des éboueurs, repoussant les mesures ostensiblement sécuritaires et chantant les louanges de l’immigration, chance pour Marseille et chance pour la France. Il est allé jusqu’à imiter tardivement les maires de Paris et de Lyon, s’efforçant à coups de campagnes de com’ et de grands travaux d’urbanisme, de boboïser une ville populaire afin de la mettre au diapason des grandes métropoles européennes. La ville a gardé quand même une part de sa magie, elle a absorbé les vagues d’immigrants depuis les colonies grecques de l’Antiquité jusqu’aux Comoriens d’aujourd’hui. Mais la cité cosmopolite d’antan n’est plus, les quartiers nord sont uniformisés par des populations qui ont repoussé les Marseillais arrivés avant dans le Sud de la ville, les enfermant dans un ghetto d’Européens assiégés. L’identité des enfants des quartiers nord de la ville est à la fois marseillaise et musulmane, mais elle n’est plus française. La série télévisée « Plus belle la vie » n’est pas tournée à Marseille par hasard, elle est une réécriture en rose de la réalité, un village Potemkine sur écran, une réinvention à la manière stalinienne de l’utopie multiculturaliste. La trilogie de Marseille n’est plus Marius, Fanny, César mais désindustrialisation, décentralisation, défrancisation. La trilogie noire de Marseille est la pointe émergée du malheur français, Marseille est l’avenir de la France."

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