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  • Jean Sévillia : « Même dans les périodes de crise ou d'effondrement, la France se redresse toujours »

    Journaliste et écrivain, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'Autriche (Zita, impératrice courage, Le dernier empereur) ou à l'histoire (Historiquement correct, Historiquement incorrect), Jean Sévillia a récemment publié une Histoire passionnée de la France, chez Perrin.
    Monde et Vie : Jean Sévillia, comment vous est venue l'idée de publier une Histoire de France ? Visez-vous un public particulier, par exemple les jeunes, auxquels les programmes scolaires ne prévoient plus d'enseigner cette histoire ?
    Jean Sévillia : Pourquoi une histoire de France ? Parce qu'un tel instrument d'analyse et de synthèse est utile pour le grand public cultivé qui veut rafraîchir sa mémoire, soit sur la totalité de notre histoire pour avoir une vision d'ensemble, soit sur une époque, comme le Moyen-Âge, ou Napoléon. Ordonné chronologiquement, mon livre peut être lu de la première à la dernière page, ou bien par chapitre ou sous-chapitre, afin de compléter rapidement ses connaissances sur un sujet particulier. C'est un ouvrage de culture générale, qui s'adresse aussi bien à un public ayant appris l'histoire de France et qui veut la réviser, qu'à un public qui ne l'a jamais sue et veut en connaître les traits essentiels. Il est évidemment moins destiné aux agrégés d'histoire - encore que l'un d'entre eux me disait récemment qu'il était arrivé à l'agrégation sans avoir jamais entendu parler de la loi de 1905, ni de la politique anticléricale de la IIIe République... Le public est d'autant plus large que l'enseignement de l'histoire est mal conçu et idéologiquement biaisé. À partir des années 1970, on a cassé l'enseignement chronologique et classique de l'histoire de France, de sorte qu'aujourd'hui les quadragénaires ne la connaissent plus.
    Vous accordez une grande place à l'histoire contemporaine: huit chapitres sur quatorze sont consacrés à la période qui s'étend de la Révolution française jusqu'à aujourd'hui. Pourquoi ce choix ?
    Pour deux raisons. D'abord, la somme de connaissances historiques que nous possédons est plus importante pour les temps modernes, alors que les sources concernant les époques plus anciennes sont rares et incertaines... Bien que la période couverte par la monarchie mérovingienne, par exemple, soit aussi longue que celle qui nous sépare, en 2014, de la Révolution française, nous avons donc beaucoup plus à dire sur ce qui s'est passé au cours des deux derniers siècles que sur les Mérovingiens. Ensuite, mon livre est destiné aux hommes de notre temps, qui attendent des réponses sur des sujets polémiques. U en existe, bien sûr, sur le Moyen Age, mais ils ne soulèvent pas les passions des foules. En revanche, le lecteur attend une réponse sur la Révolution française, Napoléon, la Grande Guerre, la Résistance et la collaboration, etc. Les événements capitaux qui se sont produits au XXe siècle passionnent davantage les Français que l'histoire plus ancienne. C'est pourquoi mon livre s'élargit chronologiquement à partir des temps modernes.
    Dans votre conclusion vous évoquez la nécessité de réunir les Français autour de leur histoire. N'est-il pas utopique d'espérer restaurer la cohésion nationale autour d'une histoire aussi fracturée depuis la Révolution, marquée par les affrontements qui ont dressé deux France l'une contre l'autre ? L'histoire de France rassemble-t-elle ou divise-t-elle ?
    Les deux ensemble. L'histoire peut diviser, si elle est trop partisane, car sur les grandes fractures de notre histoire, protestants contre catholiques, républicains contre royalistes, catholiques contre laïcs, gauche contre droite, etc., l'on trouvera toujours des points de division. Mais si on la regarde en prenant de la hauteur, apparaîtront aussi des points de convergence, non moins importants que les points de fracture. Par-delà notre vision politique, religieuse, etc., il existe une étonnante continuité de l'histoire française, qui, même si les fractures demeurent, peut aider à trouver des points d'accord et d'unité, ou du moins montrer ce que les Français ont en commun par-delà leurs divisions. Si l'on croit au cadre national - qui est à mon avis un cadre d'analyse valide historiquement et politiquement -, l'on voit que les Français, de gauche ou de droite, catholiques ou laïcs, sont dans la même barque France, et que si elle coule, ils couleront en même temps. Une nation rassemble des gens différents et si l'histoire est racontée d'une façon sereine, elle peut être un point de convergence pour montrer une histoire commune. Cela me paraît important aujourd'hui.
    Quelle est la période qui vous passionne le plus ?
    L'histoire m'intéresse plus à partir de la Révolution, ou peut-être des guerres de religion, parce que l'on y retrouve l'écho de nombreux débats toujours actuels. De même pour le XIXe siècle et, a fortiori, le XXe. Ce qui me frappe, c'est la capacité de rebond de notre pays. La France a connu des crises terribles, des guerres civiles, des affrontements fratricides d'une extrême violence. Nous ne sommes pas une démocratie Scandinave, mais un pays conflictuel : chez nous, la bagarre est permanente ; mais même dans les périodes de crise ou d'effondrement, la France se redresse toujours, et c'est le sens de notre histoire à travers les siècles. Au début du XVe siècle, pendant la guerre de Cent ans, on croit que la France est morte, mais Jeanne d'Arc arrive et elle reprend vie. Elle connaît de semblables effondrements pendant les guerres de religion, après la Révolution française, en 1940... À chaque fois, se produit une sorte de miracle français grâce auquel ce pays arrive à sublimer ses divisions et à repartir après les plus grandes épreuves. Pour moi, c'est un message d'espérance : cela signifie que même si, aujourd'hui, nous sommes tous extrêmement inquiets devant la situation du pays, nous gardons la capacité d'en sortir; et que si nous ne voyons pas la solution, cela ne veut pas dire qu'elle n'existe pas.
    Propos recueillis par Eric Letty monde&vie
    Jean Sévillia, Histoire passionnée de la France, Perrin, 560 pp, 25 €

  • Les camps-bidonvilles Roms ou les plateformes de la criminalité

    « A l’époque, rapporte un gendarme, les équipes séjournaient durablement en Europe, de l’ordre de trois à quatre mois, ce qui explique qu’on ait pu les taper en Belgique, en Allemagne et en France. Aujourd’hui, les chefs d’équipe et les hommes de main sont plus mobiles. Ils travaillent en faisant des raids. Ils viennent une semaine ou deux, cassent et repartent. Le problème c’est que le temps de l’enquête judiciaire n’est pas le même. Lorsque les rapprochements sont faits entre les affaires, ils ne sont plus là et la marchandise est déjà en Roumanie. » Selon les observateurs et les enquêtes, les casseurs s’appuient sur des relais locaux lors de leurs brefs séjours. Des membres de la diaspora implantés durablement et des camps-bidonvilles

         En Roumanie, le milieu est divisé en deux communautés : non-Roms comme [certains gangs Roumains], et Roms. Ces derniers fonctionnent de la manière que leurs collègues, en trois niveaux.   
         Dans leur cas, le caïd du clan resté au pays est appelé le Buli basha et offre souvent la même image caricaturale selon un connaisseur : « Il est entouré de gardes du corps, roule en Porsche, et possède plusieurs villas. » 
         Si les deux communautés travaillent le plus souvent séparément, ils leur arrivent de cohabiter. Dans un camp de la banlieue parisienne, on assiste à une transposition de la situation locale : les Roms y sont exploités par les Roumains. Le chef et l’un de ses lieutenants receleurs non roms règnent sur des chefs d’équipe et des hommes de main tous roms et dont certaines des femmes sont obligées de se prostituer. Le patron a des chefs d’équipe en France, en Belgique, qui pilotent des équipes d’hommes de main. 
          En juillet 2004, lorsque des policiers et des gendarmes ont débarqué dans un camp de Saint-Denis, le Buli basha, un homme de 49 ans, n’était pas là. Depuis la Roumanie, il faisait bosser une quinzaine d’hommes qui cambriolaient par équipes et de nuit dans un rayon de 300 kilomètres autour de Paris. Détectés en avril 2003, en Seine-et-Marne, les cambrioleurs auraient visité plus d’une centaine de maisons de particuliers et de commerces en Île-de-France, dans la région de Rouen et dans la Sarthe. Les vêtements, le matériel hi-fi et vidéo, les portables, les bijoux, etc., étaient revendus et prenaient sous forme liquide le chemin de la Roumanie. 
         Idem, un an plus tard. En mai 2005, une autre équipe est interpellée dans le même camp. Chaque soir, elle prend le train, tape dans une ville et revient au petit matin. Les gendarmes avaient constaté une explosion des cambriolages le long de la ligne SNCF/Persan, autour des gares. Un mois après, en juin, une troisième équipe est à son tour levée. Celle-ci part travailler en voiture. En suivant les axes routiers, la A15 et la A115, les casseurs fracturent des pavillons en série dans le Val-d’Oise (130 pour ce seul département), l’Oise, la Somme, l’Eure, le Calvados... entre minuit et cinq heures avec une technique immuable : ils percent un trou à la chignole dans une poignée de fenêtre et s’introduisent chez les propriétaires pendant leur sommeil. Les deux équipes auraient cassé plusieurs centaines de pavillons en quelques mois à raison d’une dizaine par nuit
    Lorsqu’ils ne volent pas à l’étalage, dans des entreprises ou chez les particuliers, les « petites mains » roumaines le font dans les remorques des camions. Ils ne sont pas les seuls bien sûr. Faute de banques à dévaliser, le banditisme – notamment les équipes de cités et les manouches – s’y est mis. Les vols de fret (braquage de camions, vol de remorque, cambriolage dans les entrepôts...) ont augmenté de 85% entre 1997 et 2003, avec 3 500 cas en 2002, avant de se stabiliser ces dernières années (2 500 en 2006) et de baisser en 2007 (1 500), notamment depuis le renforcement des mesures de sécurité prises par les entreprises de transport : accès aux entrepôts, sélection du personnel, camions équipés de système de repérage GPS... Ce qui n’a pas vraiment gêné les voleurs roumains habitués du « vol à la bâche » : une discipline – 80% des vols de fret – pratiquée sur les aires de repos des autoroutes lors de raids nocturnes. En février 2007, une équipe roumaine était surprise en train de lacérer une vingtaine de camions sur l’aire de repos de Nemours sur l’A6. Une fois dans la remorque, les voleurs ouvrent les cartons et font leur marché : spiritueux, chaussures, produits d’hygiène, etc. En juin 2005, ce sont des mineurs recrutés au pays et logés dans des hôtels en banlieue parisienne qui étaient convoyés chaque nuit sur les aires d’autoroute de la région. Pour endiguer le vol à la bâche, les chauffeurs sont encouragés à se reposer sur des aires sécurisées et les sociétés de transport à camoufler les marques des cartons avec des enveloppes de film plastique noir. 
         Mais des équipes roumaines – ainsi que britanniques – ont contourné le problème, en créant de vraies sociétés de transport qui répondent à des annonces d’appel d’offres dans les bourses de fret sur Internet. La marchandise chargée, les camions loués pour l’occasion disparaissent avec...

    Jérôme Pierrat, Mafias, gangs et cartels. La criminalité internationale en France

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/les-camps-bidonvilles-roms-ou-les.html

  • Le lobby homo avec leurs alliés socialistes,communistes et antifas tentent d’empêcher Civitas de parler à Toulouse (hier soir)

    Mercredi 15 janvier 2014

    Ce soir Alain Escada, président de l’Institut Civitas, doit tenir une conférence à Toulouse à la salle Barcelone à 20h30. De nombreuses associations: Act-Up, Homosexualité et Socialisme, Stop Homophobie, Arc en Ciel, Planning familial, antifas, organisation communiste marxiste-léniniste, la CNT, Griselidis (association de prostituées) , Strass (syndicat de prostituées), Good as you  (LGBT) ont dans un premier temps appelé à un rassemblement contre ce qu’elles appellent un « meeting » de Civitas. Elles ont toutes fait marcher leurs réseaux. Elles se sont données rendez-vous à 19h à la station de métro: Compans Caffarelli.

    17h30

    Les événements se sont précipités ces dernières heures puisque cela s’est transformé en manifestation qui a été déclarée et autorisée en préfecture. Les manifestants ont bien l’intention de se diriger vers la salle Barcelone. Cette dernière devrait être protégée par un barrage de CRS, qui seront nombreux. La manifestation commençant à 19h et la conférence à 20h30, il ne va pas sans dire que cela sera difficile aux personnes, voulant se rendre à la conférence, d’avoir accès à la salle.

    Ces associations se posent en victime d’intimidations mais ce sont elles qui cherchent à intimider.

    20h

    Pour l’instant, la situation est floue et personne ne sait comment va se passer la suite des événements. On remarquera que ces associations ont oublié leurs divergences pour former une coagulation d’un autre genre.

    Défenseurs de la famille à Toulouse, c’est le moment de montrer votre soutien et votre détermination face aux intimidations !

    20h40 :

    Le public accède difficilement à la salle de conférence, au compte-goutte. Un détour est imposé pour raison de sécurité par la rue Armand Duportal. Certaines personnes sortant du métro et souhaitant assister à la conférence sont obligées de traverser les hordes des manifestants « antis ».

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  • Consensus scientifique autour du réchauffisme ? Pas si sûr

    Lu sur Liberté Politique :

    ""Peut-on vraiment être climato-sceptique aujourd’hui?" C’est la question posée par Guillaume Emin sur le site Ecologiehumaine.eu L’auteur parle de « l’obscurantisme » dont seraient atteints ceux qui refusent le « solide consensus » scientifique sur ce sujet. Répondons à cette accusation si peu… scientifique par une autre question : comment peut-on dénoncer des consensus aussi mensongers comme celui portant sur les cellules souches embryonnaires, et ne pas s’interroger sur l’éthique du pseudo-consensus entourant la responsabilité humaine du réchauffement climatique ? Les écologistes chrétiens doivent pour leur part lever cette ambiguïté. [...]

    Ainsi, l’INSERM affiche sur son site une pétition de principe sur une hypothétique vision consensuelle de la communauté scientifique : « Ces dernières décennies ont vu les recherches sur les cellules souches embryonnaires (ES) se développer considérablement. En effet, ces cellules ne cessent de susciter l’intérêt des chercheurs, notamment pour leur immense potentiel thérapeutique. »

    La recherche embryonnaire : un mensonge mondial

    Ce genre d’optimisme incantatoire ferait l’objet d’un consensus apparent des chercheurs du monde entier qui affirment que le miracle de la thérapie génique embryonnaire est pour demain. Tous les médias n’arrêtent pas de le répéter en boucle.

    L’Académie pontificale des Sciences, la Fondation Jérôme-Lejeune ou VITA en France savent depuis longtemps que ces cellules indifférenciées ont la propriété de se multiplier, à l’infini, en cellules identiques à elles-mêmes et ont donc un grand potentiel cancérigène, bien supérieur à celui des cellules souches adultes.

    Seuls les organes bien informés et proches des mouvements sensibilisés par « l’écologie humaine » savent pertinemment qu’il s’agit d’un mensonge éhonté. Ils sont maintenant un peu plus entendus. Pourquoi ? Parce que leur souci de la culture de vie les a incités à s’investir dans une recherche concurrente — les cellules souche adulte — sans danger, éthiquement irréprochable et… qui obtient des résultats.

    Consensus ne donc rime pas nécessairement avec veritas ! [...]"

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • [Perpignan] Conférence "Jaures, sans complaisance"

    La section de Perpignan nous présente sa nouvelle conférence.

    La conférence aura lieu le samedi 01 février 2014 à 18h30, à l’hôtel des II Mas, 1 rue Madeleine Brès, 66330 Cabestany et aura pour thème :

    "Jaures, sans complaisance"

    Par Bernard Antony, journaliste, écrivain, président de l’AGRIF.

    La conférence sera suivi d’un diner, au restaurant "Le patio" de l’hôtel des II Mas, à 20h00.

    La participation est de 30€, à l’ordre de M.Baux

    Inscription et renseignement :

    M Edouard Baux

    8 rue Jean d’Orbais

    04 68 66 76 06

    roussillon@actionfrancaise.net

  • Conférence du vendredi 17 janvier: Vers la fin de l'Etat de droit ?

    Le 17 janvier 2014, Alexandre Apreval, avocat, viendra s'interroger avec nous sur la fin de l'Etat de droit.
    Venez nombreux à 19h30 précise. Toujours au El Siete, Paris Ve