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  • La France vieillit

    La fécondité est repassée sous la barre symbolique des deux enfants par femme et s'établit à 1,99 enfant par femme contre 2,01 en 2012 et 2,03 en 2010. 810 000 bébés ont vu le jour en France en 2013 ; c’est 11 000 de moins qu’en 2012.

    En 2013, environ 572 000 personnes sont décédées en France (hors Mayotte), soit légèrement plus qu’en 2012. Depuis 2006, le nombre de décès augmente en continu (hormis 2011). Il atteint en 2013 son plus haut niveau depuis 1994. Cette augmentation est liée au vieillissement tendanciel de la population.

    Depuis 2011, année où les premiers baby-boomers ont atteint 65 ans, le vieillissement démographique s'accélère. Au 1er janvier 2014, 18% d'habitants sont âgés d'au moins 65 ans, soit une hausse de 3,4 points en 20 ans. Les 75 ans et plus représentent, eux, 9,1 % de de la population (+3 points en 20 ans).

    La France vieillit. Et cela coûte cher. De là à voir un lien de cause à effet avec la propagande en faveur de l'euthanasie, il n'y a qu'un pas.

    Michel Janva

  • La LICRA, officine de combat contre les libertés du Net

    « Parmi les objectifs du “Jour de colère” : la lutte pour la liberté d’expression. Raison de plus pour se mobiliser le 26 janvier. »
    Nous l’affirmions dans une contribution du 6 janvier, l’affaire Dieudonné était  « l’arbre qui cache la forêt de l’offensive contre Internet » (1) où « la guerre est déclarée » (2), comme s’en était réjoui le 3 janvier Daniel Makonnen, responsable de la communication de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme. Cette déclaration de guerre est confirmée par le président de la LICRA en personne dans une interview diffusée sur l’antenne Judaïques FM (3) le 11 janvier, deux jours après l’arrêt du Conseil d’Etat interdisant de facto la tournée de Dieudonné et la poursuite de son spectacle « Le Mur ».
    Au journaliste Olivier Issembert qui l’interrogeait sur l’opportunité et la possibilité de sévir contre les tweeteurs déviants et le site Youtube et lui demandait si « la prochaine étape, c’est ce combat sur Internet », Alain Jakubowicz a répondu en effet : « Il y a des mesures coercitives, mais il y a un certain nombre de choses qui sont faites, et je peux vous dire que la LICRA accomplit un travail considérable là-dessus. Nous avons créé d’ailleurs Licranet, avec des spécialistes du net, nous avons maintenant des équipes pour cela. »
    Car, ce « combat », en réalité contre la liberté d’opinion, la LICRA « l’a déjà anticipé ». « On est dans ce combat, poursuit M. Jakubowicz, je ne veux pas vous dévoiler les actions que nous menons, mais un certain nombre de vos auditeurs pourront vérifier que certaines vidéos ne sont plus visibles aujourd’hui […] Ce combat-là, dans le cadre légal évidemment, nous le menons parce que la loi ne permet pas que l’on continue à visionner des vidéos dont les propos sont attentatoires à la dignité et constitutives de délits. Pour certaines d’entre elles d’ailleurs, ces vidéos reprennent des propos qui ont été condamnés par la justice, donc ces vidéos [dont, à n’en pas douter, la dernière de l’humoriste franco-camerounais, qui a fait l’objet de 3.025.572 connexions en trois jours] doivent être supprimées et ne doivent plus être accessibles, et évidemment nous accomplissons à cet égard le travail qui doit être le nôtre. »
    Avocat… et justiciable
    Jusqu’où s’étendra ce travail ?
    Spécialiste du droit de la presse, M. Jakubowicz est avocat. C’est en cette qualité qu’il plaida contre Klaus Barbie, Paul Touvier et Maurice Papon, en cette qualité qu’il intégra à Lyon l’équipe municipale du ministre Michel Noir qui en fit son adjoint délégué aux droits de l’homme – mais oui ! – avant que les deux hommes se retrouvent en mars 1996 en correctionnelle. M. Noir, qui était devenu l’idole des médias après avoir déclaré en 1987 qu’il valait « mieux perdre les élections que perdre son âme » en s’alliant au Front national (4), comparaissait alors pour abus de confiance et abus de biens sociaux pour avoir mis en place une galaxie d’associations censées soutenir son action politique mais ayant, selon le parquet, bénéficié de « plusieurs millions de francs de subventions municipales » ; et son adjoint Jakubowicz pour avoir perçu de l’une de ces associations, Nouvelle Démocratie, près d’un demi-million de francs d’honoraires pour la défense, non de la mairie de Lyon, mais du seul maire dans une affaire privée : le procès  de son gendre et bienfaiteur Botton, poursuivi pour détournement de fonds dont avait largement profité son illustre beau-père, condamné le 20 avril 1995 en première instance à quinze mois de prison avec sursis et à 200.000 francs d’amende, assortis de cinq ans d’inéligibilité.
    Une autre « répression fulgurante » ?
    Prédécesseur d’Alain Jakubowicz de 1999 à 2010 à la tête de la LICRA, Patrick Gaubert avait accédé à la célébrité en profitant en 1994 de son poste de chargé de mission auprès du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua pour lancer contre la presse mal-pensante une « répression fulgurante ». Cette dernière se solda par des dizaines de procès sous les prétextes les plus aventurés, ruina nombre de journaux et contraignit les rescapés du jeu de massacre à renoncer en partie, par prudence, à leur liberté d’informer – y compris sur la criminalité étrangère et le racisme antifrançais… dont la LICRA prétend aujourd’hui défendre les victimes !
    Son successeur, lui, entend déclencher une « répression fulgurante » sur la Toile. Avec d’autant plus de chances de succès que depuis deux décennies, ce que beaucoup ignorent, la LICRA s’est internationalisée.
    Grâce aux généreuses subventions de l’Etat, des conseils régionaux et des municipalités – toutes libéralités sorties de la poche du contribuable –, la Ligue a créé des organisations-sœurs en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, au Portugal, au Québec, en Autriche et jusqu’au Congo-Brazzaville. Grâce à cette toile d’araignée patiemment tissée, la Ligue, relayée – ou impulsée – outre-Atlantique par le B’nai B’rith et la très influente Anti-Defamation League d’Abraham Foxman, parviendra-t-elle à normaliser Internet ?
    Parmi les objectifs du « Jour de colère » : la lutte pour la liberté d’expression. Raison de plus pour se mobiliser le 26 janvier.
    Camille Galic, 14/01/2014
    Notes :
    (1) L’affaire Dieudonné : l’arbre qui cache la forêt de l’offensive contre Internet
    (2)La Licra déclare « la guerre » aux propos haineux sur le Net
    26 janvier : jour de colère !
    (3) Texte disponible sur www.google.fr/#q=clan+des+vénitiens
    (4) Michel Noir récidiva le 23 mars 2011 en déclarant au Progrès que les électeurs devaient « choisir sans hésiter le candidat socialiste dans les duels PS-FN ».
    http://www.polemia.com/sainte-ligue-au-combat-contre-internet/

  • Avortement : le changement culturel est en marche

    Selon Grégor Puppinck dans Valeurs Actuelles :

    "Le 19 janvier prochain aura lieu la IXe Marche pour la Vie, alors que le Gouvernement français a décidé de transformer « l’exception d’avortement » dépénalisée en 1975 en véritable « droit à l’avortement » garantissant la liberté dont disposerait fondamentalement toute femme de mettre fin à sa grossesse. Dans cette logique, le gouvernement a décidé de sanctionner de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d’amende « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables ». Cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression, si elle est adoptée par le Parlement, rendra pénalement répréhensible le fait d’essayer d’aider une femme en détresse à conserver son enfant. Rappelons que jusqu’en 2001, c’est la publicité en faveur de l’avortement qui était interdite.

    En agissant ainsi, le gouvernement met en œuvre une politique rétrograde et liberticide. Il n’a pas compris que l’avortement est un problème, et non pas une solution. Faire de l’avortement un droit intouchable ne solutionnera pas le problème des 220 000 IVG pratiquées chaque année en France. C’est ce que commencent à comprendre d’autres gouvernements européens qui adoptent une politique de prévention et de réduction de l’avortement, à tel point que l’on peut constater à présent un véritable progrès de la « culture de vie » en Europe.

    Le progrès de la « culture de vie » est un progrès en humanité qui se réalise par un progrès des consciences quant à la nature de la vie prénatale et de l’avortement. Les progrès de la biologie contribuent à faire prendre conscience de l’existence concrète et de l’humanité de toute personne dès avant sa naissance. Quant à la violence inhumaine de l’acte d’avortement lui-même, l’idéologie qui a promu la libéralisation de l’avortement ne parvient plus à la dissimuler. Les médecins acceptent de moins en moins de le pratiquer.

    La tentative du gouvernement français de « normaliser » l’avortement et d’en interdire la critique prouve que l’idée selon laquelle l’avortement serait un « progrès et une liberté » est en bout de course : plus personne n’y croit. Il ne reste plus à cette idéologie que la contrainte de la loi pour tenter de maintenir momentanément sa domination. Mais il ne fait plus de doute que cette conception de l’avortement est en train de dépérir ; elle fait parti du lot des idées trompeuses et démodées des années 1970.

    Une nouvelle approche, réaliste et réellement progressive, commence à remplacer la politique de « l’avortement systématique ». Cette politique est en train de s’ébaucher en Europe et aux Etats-Unis où plusieurs Etats ont récemment discuté et souvent adopté de nouvelles lois améliorant la protection de la vie humaine. C’est le cas non seulement de l’Espagne, mais aussi du Royaume-Uni, de la Russie, la Pologne, la Suisse, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Turquie, la Macédoine ou encore de la Norvège qui vient d’abaisser le délai légal de l’avortement. L’actuel gouvernement français, en voulant sacraliser l’avortement comme liberté intouchable, va donc à rebours d’une tendance de fond en Europe, comme en témoigne d’ailleurs aussi le rejet par le Parlement européen du projet de rapport « Estrela » en décembre 2013. [...]

    La vraie réponse au drame de l’avortement est culturelle et politique, alors Marchons !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Si la Chine accumule les lingots d'or, c'est pour mieux imposer sa monnaie, le yuan.

    La présence, dans les coffres de la banque centrale de Chine, de plusieurs milliers de tonnes d'or devrait contribuer à consolider la confiance qu’auront les investisseurs du monde entier dans le yuan, que Pékin veut imposer comme une monnaie de réserve au même titre que le dollar.


    En deux ans, la Chine devrait avoir acheté autant d'or que le stock détenu par la banque de France. Objectif de Pékin : dépasser les Etats-Unis afin de permettre au yuan de rivaliser avec le dollar.

    Pour la première fois dans l’histoire, un pays devrait avoir acheté plus de 1.000 tonnes d’or en une seule année. L’année, c’est 2013. Le pays, c’est la Chine. Déjà, pour le premier semestre, la République populaire de Chine (RPC), a importé plus de 700 tonnes de métal jaune, soit 54% de plus que l’an dernier.

    Le pays dépasse désormais l’Inde comme premier importateur de métal jaune au monde. Le timing de ces achats est particulièrement intelligent: les cours de l’or, à 1.313 dollars l’once, sont quasiment à un plus bas depuis trois ans. Il est aussi particulièrement "politique", car, à travers ces achats d’or, la Chine veut se construire une monnaie de réserve, avec l’objectif un jour, de remplacer le dollar…

    Mais c’est surtout le rythme d’accumulation de l’or qui surprend. En deux ans et demi, le pays a acheté 2.500 tonnes d’or, c’est-à-dire l’équivalent de la totalité du stock d’or de la France (2.435 tonnes). De plus, elle conserve à l’intérieur de ses frontières l’or que produisent toutes ses mines. Or, la production aurifères des mines chinoises "devrait atteindre 430 tonnes cette année, contre seulement 403 tonnes l’an dernier" explique Du Haiqing, vice-directeur général de China Gold Group Corp, l'un des principaux producteurs.


    Bizarrement, le pays est pourtant resté officiellement au sixième rang mondial pour ses réserves de métal jaune, selon les statistiques d’octobre diffusées par le World Gold Council, avec seulement 1.054 tonnes dans ses coffres. Mais le pays ne publie aucun chiffre sur l’état de ses stocks, ni sur ses achats d’or sur le marché. Et le seul moyen de suivre ses réserves est de tracer ses transactions sur la place de Hong Kong, qui sert de principale place de marché pour les achats d’or des autorités chinoises.

    En réalité, mais officieusement cette fois, la Chine posséderait plus de 3.390 tonnes d’or dans ses coffres. Elle deviendrait ainsi le deuxième pays au monde pour ses réserves, derrière les Etats-Unis et leurs 8.133 tonnes, et devant l’Allemagne (3.390 tonnes) et la France (2.435 tonnes).

    Avec son appétit d’or, ses réserves augmenteraient de 100 tonnes par mois. Elle fait tout pour cela. En 2002, le pays créait le Shanghai Gold Exchange (SGE) qui en dix ans est devenu la première place d’échange sur l’or. Cette année, les contrats qui y sont échangés dépassent les 1.000 tonnes (40% de la production mondiale). Depuis trois ans, les banques ont aussi comme instruction de financer des achats de mines d’or à l’étranger et d’encourager les investisseurs individuels.
    En 2017, même les Etats-Unis auront moins de lingots dans leurs coffres

    A ce train-là, la Chine devrait devenir, d’ici 2017, le pays ayant les premières réserves au monde, devant les Etats-Unis. Cela fait sens, affirment plusieurs économistes : les dirigeants chinois sont à la manœuvres pour préparer l’après-règne du dollar. La Chine possède en effet plus de 5.000 milliards de dollars, dont la valeur ne cesse depuis cinq ans, de baisser, suite aux opérations d’émissions massives (le "Quantitative Easing") lancées par la Réserve fédérale.

    Elle remplace donc petit à petit ses réserves de dollars par des réserves d’or, plus stables, et plus aptes, le jour où sa monnaie, le Yuan (appelé aussi Renminbi), sera convertible… et donc en mesure de faire concurrence à la devise de son principal rival économique. Récemment, l’agence de presse officielle Xinhua, appelait d'ailleurs à une "désaméricanisation du monde". Elle prévoit d’ailleurs que le Yuan remplacera à terme le dollar dans les transactions sur les matières premières.

    La présence, dans les coffres de la banque centrale de Chine, de plusieurs milliers de tonnes de métal jaune contribuera sans doute à consolider la confiance qu’auront dans cette nouvelle monnaie de réserve les investisseurs du monde entier. Et au train actuel, il ne serait pas étonnant que dans une décennie, nous payions une bonne partie de nos importations de café, de cuivre et d’aluminium en yuans.
    Source

    http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/62-le-meilleur-du-web/economie/1240-si-la-chine-accumule-les-lingots-d-or-c-est-pour-mieux-imposer-sa-monnaie-le-yuan

  • Cercle de Précy : Conférence « Big Brother » - Surveillance et manipulation des masses : Pourquoi ? Comment ? - par Lucien Cerise

    Le prochain Cercle de Précy (Génération Identitaire Lyon) aura lieu le jeudi 16 janvier à partir de 20h et sera animé par Lucien Cerise, (auteur de Oliganarchy & Gouverner par le chaos) sur le thème « Big Brother, surveillance et manipulation des masses : pourquoi ? comment ? ».  
    Plus d’infos à contact@lyonlemelhor.com ou via les réseaux sociaux Facebook et Twitter.



    http://www.scriptoblog.com/

  • Déconjugalisation de l’impôt : Lettre ouverte d’une mère au foyer à Najat Vallaud Belkacem

    La liberté n'est pas qu'un mot :

    "Chère Najat,

    Normalement je tutoie tout le monde quand je suis sur mon blog, car il y a un je-ne-sais-quoi qui nous rapproche malgré le fait que nous soyons derrière nos écrans. Mais là, ça ne va pas être possible. Je me sens particulièrement éloignée de vous, de votre envie de changer le monde des femmes.

    Vous nous trouvez ringardes, nous qui sommes chez nous, à nous occuper de nos enfants. Vous êtes pourtant venue le 4 décembre à l'Espace Richelieu pour le Spot Efluent... une grande partie des femmes que vous avez rencontrées, sans compter les pères (!!!), sont au foyer... chez elles. Pour s'occuper de leurs enfants. Vous nous avez trouvées si ringardes que ça ? est-ce que nos sommes hors-sujet ? vous lisez nos blogs, c'est ce que vous avez dit, vous trouvez que nous sommes hors du temps ? Nous ne faisons pas avancer les choses ?

    Dans notre société on discrédite beaucoup les parents en leur disant que "les enfants n'ont pas de repères"... contrairement aux générations précédentes. IL EST VRAI qu'à mon époque, quand nous étions petits, nous n'avions pas la même façon de voir les choses, de respecter l'aîné, voire la hiérarchie. Les enfants et les jeunes de maintenant grandissent plus vite, la vie numérique y est pour beaucoup. A l'époque de nos parents, quand eux étaient enfants, ils n'osaient certainement pas le quart de ce que nos propres enfants osent maintenant.

    Pourquoi tout s'est dégradé en 3 générations ? l'arrivée du numérique, l'augmentation du nombre de femmes dans le monde du travail, le changement du modèle familial (mamans solos, divorces, familles recomposées, famille homo-parentales)...

    En 1969, Pierre Daninos a écrit "le pouvoir aux enfants". J'ai ce livre depuis peu. Ma Grand-Mère maternelle est décédée cette année et j'ai récupéré une partie des livres, dont celui-ci. Je vous conseille de le lire, je peux même vous l'envoyer si vous me promettez de me le rendre. Je l'ai lu et deux choses m'ont frappées. Les enfants de l'époque ne considéraient pas le fait d'avoir beaucoup d'argent comme nécessaire. Ils voulaient juste en avoir suffisamment pour vivre. La seconde chose, ils considéraient le rôle des femmes comme important dans l'éducation des enfants, et ils fallait que les parents soient strictes.

    Maintenant avec cette réforme, vous voulez quoi exactement... dévaloriser ces femmes ringardes qui veulent élever leurs enfants ? Confier ses enfants à d'autres personnes ? seront-elles mieux que nous ?

    Financièrement vous pensez que ça va se passer comment ?" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Comité de soutien à Anne Hidalgo : le cartel des opportunistes…

    Durant l’Occupation, ils ont joué devant les Allemands. Demain, si Jean-Marie Le Pen était à l’Élysée, ils deviendraient lepénistes.

    Show-biz et politique, l’étrange attelage que voilà. Dont on ne sait pas toujours très bien si ce sont les bœufs qui tirent la charrette ou le contraire. Ainsi Anne Hidalgo vient-elle d’officialiser la liste de ses soutiens du grand ou du demi-monde (c’est à laisser à l’appréciation de chacun).

    À la tête de ce comité de salut public, un mathématicien – Cédric Villani –, l’homme capable de résoudre en même temps une équation à cinq inconnues et de se nouer une lavallière à triple nœud ; c’est un métier et ça force le respect. Après, les incontournables. Jacques Higelin, Lio, Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Gérald Dahan, Serge et Beate Klarsfeld – dont le fils, Arno, naguère candidat UMP dans la capitale, trouvait finaud de venir plaider pour crimes contre l’humanité en patins à roulettes –, Alexandre Adler. Plus incongru et un poil décevant : Jean-Pierre Marielle. Enfin… Chacun soutient bien qui il veut.

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  • La politique, du tragique au comique,

    Un texte, paru dans Le Figaro du 14 janvier 2014 et qui aurait pu tout aussi bien s’intituler : Le roi, le bouffon et la favorite...

    Comme toujours, Jean-François Mattéi va à l’essentiel.

    Rappelons que le philosophe nous fera l’amitié d’intervenir, samedi 18 janvier, au Carrefour royal.

    Nous le savons depuis Shakespeare. Le monde est une scène sur laquelle s’agitent des ombres fugaces avant que le rideau tombe. On peut y voir une tragédie qui trouve son expression majeure dans la politique. On peut y déceler une comédie quand les acteurs oublient leur texte ou que les rôles deviennent interchangeables. Les spectateurs ne retiennent plus alors les rires et les quolibets. C’est ce que l’on constate aujourd’hui dans la vie politique française où le pouvoir perd sa légitimité en s’aventurant sur un terrain qui n’a jamais été le sien.

    La politique ne se fait pas à la corbeille, disait le général de Gaulle. Elle ne se fait pas non plus à la télévision, dans les magazines ou sur Twitter. Les événements les plus médiocres, comme les exigences maussades d’une collégienne kosovare, les diatribes antijuives d’un amuseur public, ou les liaisons improbables d’un président normal, ont pourtant envahi l’espace médiatique au point d’occulter les réalités politiques ou de les tourner en farce. Qu’il s’agisse d’une Rom, d’un hwnoriste ou d’une comédienne, dans tous les cas l’intervention du souverain sur la scène médiatique survient mal à propos. Le pouvoir politique se dénude pour se soumettre à l’exigence d’une transparence qui abolit les limites de la vie privée et de la vie publique. Or ,la vie médiatique ne connaît aucune mesure : elle n’existe que dans l’exhibition et l’exagération toujours plus intense de ce qui relève en chacun’ de l’intime. C’est ce que Jean Baudrillard, dans Les Stratégies fatales, a qualifié justement d’obscénité. L’obscène n’est pas ce qui offense ouvertement la pudeur ou le bon goût, mais ce qui, par son surcroît d’intensité, excède la réalité et qui s’avère, au sens de l’obscenitas latine, de mauvais augure. En paraphrasant le sociologue, il faudrait dire que ce qui tient à la réalité de la politique relève de la normalité de la mise en scène, et que ce qui tient à l’hyper-réalité des médias relève de la pathologie de l’obscène.

    On le constate avec les faits divers qui agitent l’actualité récente. Les souverains ont toujours eu des faiblesses pour le beau sexe et ne cachaient pas leurs maîtresses à leurs courtisans ou à leurs sujets. Madame de Pompadour avait un appartement au château de Versailles au-dessus de celui de Louis XV. Mais ce qui relevait du pouvoir en régime monarchique concerne-t -il le pouvoir en régime républicain ? Oublie-t - il que la démocratie impose la conversion de l’homme privé en homme public et non la réversion de l’homme public dans l’homme privé ? Doit-il se prêter au jeu hypocrite de la dissimulation revendiquée par les acteurs et de la transparence exigée par les spectateurs ? Il importe d’ailleurs peu que la relation présumée soit réelle ou non ; il suffit que cette relation soit divulguée sur tous les supports pour que ce qui n’était qu’une virtualité acquière le statut d’hyper-réalité. La divulgation des amours présidentielles est obscène dans la seule forme de son exposition parce qu’elle concerne des photographies prises et diffusées sans autorisation. Mais la condamnation du magazine qui a publié ces images jugées compromettantes sera d’autant plus suspecte que le principal intéressé s’est offert de son propre chef à l’indiscrétion.

    Il en va de même du spectacle de Dieudonné tel que nous le connaissons par la publicité, la télévision et les sites Internet. L’antisémitisme revendiqué est moins révoltant dans son outrance verbale, qui prétend se justifier par la liberté de l’artiste, qu’obscène dans son amplification médiatique qui outrepasse le Théâtre de la Main d’Or. Et cette amplification séduit d’autant plus les spectateurs qu’elle est relayée par leur complicité secrète, chaque partisan de l’humoriste étant protégé par l’écran de l’ordinateur ou l’anonymat de la foule. Le,souverain tombe alors dans le piège qu’il a dressé quand il entre à son tour en scène, par la médiation de ses ministres ou la sévérité de ses critiques, au lieu de rester dans son palais en laissant aux lois le soin de trancher. En prenant position contre l’humoriste, il ne met à aucun moment les rieurs de son côté, et en faisant interdire des spectacles avant qu’ils aient lieu, il indispose les artistes qui voient rétablir une censure préalable abolie par la république. Le théâtre tragique tourne alors à la scène comique. En le condamnant, le roi accorde un appui inespéré à son bouffon puisqu’il reconnaît la puissance de son rire, au lieu de laisser la justice se saisir du dossier. il ne faut jamais échanger les rôles sociaux. Érasme n’avait pas tort, dans son Éloge de la folie, de voir dans Triboulet l’image grotesque et inversée du roi.

    Jean-François Mattéi - Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-politique-du-tragique-au