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  • "Le problème est qu'il n'y a pas de spécialiste de l'ultra gauche en France"

    Il y a pléthore de journalistes spécialistes de l'ultra-extrême droite, à tel point qu'ils viennent de créer un "observatoire des radicalités politiques". Son président Jean-Yves Camus, avoue :

    «Le problème est qu'il n'y a pas de spécialiste de l'ultra gauche en France. C'est un point aveugle de la recherche

    Il y aurait pourtant tant à dire. A défaut, les journalistes osnt donc obligés de ne parler que de la droite radicale-ultra.

    Michel Janva

  • [Pétition] Non à l’extension liberticide du délit « d’entrave à l’IVG » !

    Non contents de la loi Neiertz de 1993 créant un délit « d’entrave à l’IVG », le gouvernement socialiste et le lobby pro-avortement projettent aujourd’hui d’en étendre le champ d’application aux organisations qui luttent pour le respect de la vie.

    Opposez-vous à ce projet liberticide. Envoyez une mise en garde au Premier ministre et au Président de l’Assemblée nationale. Ensemble nous submergerons leurs bureaux !

    On Ne Lâche Rien ! Jamais ! Jamais !

    Mise en garde adressée au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et au Président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, en cas d’extension du délit « d’entrave à l’IVG » :

    La pétition ici

  • Ne leur faisons pas de cadeaux

    Rassembler les patriotes venus de tous les horizons, et même les adversaires d’hier, telle est depuis l’origine la raison d’être du Front National. Une nécessaire réconciliation de  toutes celles et ceux qui sont justement convaincus que  le  clivage actuel réside bien entre, d’un côté,  les défenseurs des souverainetés et des identités nationales, et de l’autre,  les partisans du mondialisme, de l’effacement des frontières, des repères culturels, civilisationnels, des peuples qui veulent garder la maîtrise de leur destin. Le FN incarne plus que jamais une défense résolue de l’enracinement  au sens ou l’entendait aussi bien l’écrivain et penseur nationaliste  Maurice Barrés que  la grande philosophe Simone Weil. Ce devoir de réconciliation nationale sans laquelle  nous ne pouvons espérer porter nos idées au pouvoir, n’empêche pas d’exercer notre devoir de mémoire.  Bruno Gollnisch a écrit ces derniers jours  -la lettre a été notamment mise en ligne sur son  site pour les élections municipales-  à nos compatriotes Pieds-noirs de la commune d’Hyères. Il entend  rappeler l’engagement constant du FN,  le sien et celui de sa famille,  en faveur des victimes  de la monstrueuse politique gaulliste d’abandon de l’Algérie française, dans les conditions infâmes et sanglantes que l’on sait. Au FN, rappelle Bruno  «Nous avons fermement défendu la vérité de l’Histoire parce qu’elle est la condition de l’avenir…».

     En ce 11 mars, nous avons bien évidemment une pensée pour l’ingénieur militaire français Jean-Marie Bastien-Thiry,  partisan de l’Algérie française,  un des organisateurs de l’attentat du Petit-Clamart, fusillé il y  tout juste cinquante et un ans par la justice gaulliste.   Sa déclaration lors du procès qui le condamna à mort n’a rien  perdu  de son émouvante justesse:« Nous n’avons pas à nous justifier, devant votre juridiction, d’avoir accompli l’un des devoirs les plus sacrés de l’homme, le devoir de défendre des victimes d’une politique barbare et insensée. »« Il n’y a pas de sens de l’Histoire, il n’y a pas de vent de l’Histoire car ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, ce sont leurs passions, bonnes ou mauvaises. »

    Passions mauvaises, pulsions totalitaires toujours à l’oeuvre contre le Front National. Nous le constatons  au travers de  la volonté  de postiers  syndicalistes d’extrême gauche (SUD et CGT ) dans le VIIe arrondissement de Paris, de saboter la  distribution de  la propagande électorale du FN. Les militants extrémistes nichés à la Poste évoquent l’objection de conscience (sic) pour se justifier. Leur hiérarchie a rappelé qu’une formation politique légale doit être traitée «avec équité», dés lors que le courrier distribué n’est pas « contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs». Quoi qu’il en soit,  notre expérience des campagnes antérieures nous permet de douter  fortement, à Paris comme ailleurs, que l’acheminement de la propagande du FN se fasse avec la même équité que la matériel électoral du PS,  d’EELV, du FG  ou de l’UMP…

    Passions mauvaises qui s’expriment aussi  avec les manœuvres peu ragoutantes des partis du Système qui ont fait pression sur des personnes présentes sur les listes du FN pour les dissuader de se présenter.  Des  colistiers rebaptisés candidats «malgré eux» par les médias, alors même qu’il est impossible  de signer son engagement sur une liste sans en connaître la  couleur politique. 

    Une demi-douzaine de villes sont concernés, notamment , « Au Grand-Quevilly, la ville de Laurent  Fabius où (la liste FN-RBM)  a été invalidée,  un véritable scandale», a relevé   Marine Le Pen lundi. «Nous allons porter plainte, condamner ces maires et faire annuler ces élections», a déclaré la présidente du FN sur  iTélé. L’avocat du  FN  Wallerand de Saint-Just, a précisé que le Front National demanderait «l’annulation des élections municipales dans les communes où sont établies  des  fraudes électorales» autour de l’inscription de colistiers.

     On jugera du caractère spontané de ces  traquenards tendus contre le FN   à l’aune de la déclaration de l’inénarrable porte-parole du PS,  David Assouline  qui lors de   son point presse hebdomadaire lundi,  avait préparé son laïus en affirmant que le fait d’embringuer des candidats sans leurs consentements   «est une pratique courante du Front National»! Mais quelle crédibilité peut encore avoir le jugement grossier émanant d’un  parti champion de la corruption, de l’affairisme et des mensonges à répétition?  

    A quinze jours des municipales, il n’y a bien  sûr pas de hasard, le PS tente de limiter la déculotté électorale, de faire diversion sur ses propres turpitudes, en braquant les projecteurs sur celles de  l’UMP. Après l’affaire de surfacturation reprochée à Jean-François Copé, la divulgation de  propos de Nicolas Sarkozy et de ses  proches  via des enregistrements volés à Patrick Buisson, l’ex chef de l’Etat se voit de nouveau rattrapé par son passé  sur fond notamment de financement libyen présumé  période Kadhafi.  Les Français ont ainsi appris   que  l’ex chef d’Etat, son avocat et  deux de ses anciens ministres, ont été placés sur écoute  depuis un an…au terme d’une procédure parfaitement  légale initiée à l’origine dans le cadre de la lutte contre le terrorisme…

    Une divine surprise pour un PS qui est plus que jamais plombé par la la cote de popularité catastrophique  de François Hollande, tombée sous la barre des 17%. Nous l’évoquions, ce dernier n’est  même plus crédité du soutien de la  majorité des électeurs  de gauche  (46% seulement  d’avis favorables chez les sympathisants socialistes), tandis que  le taux des électeurs de gauche  annonçant qu’ils se rendront aux urnes est de 30% inférieur à celui des sympathisants de droite.

    Un PS enfin au sein duquel les  observateurs les plus lucides, et les manœuvres que nous évoquions plus haut en sont la confirmation,  craignent  les effets dévastateurs pour leurs intérêts  du  vote FN.  Il est maintenant clairement établi constate Bruno Gollnisch, à la lumière des résultats des dernières élections partielles ,  que l‘opposition nationale est en capacité de  devancer et d’éliminer directement  les candidats du PS.  Seule une  abstention massive des opposants à la gauche   pourrait permettre au PS de limiter la casse.

    Quant aux électeurs de droite écœurés légitimement par les affaires qui frappent l‘UMP en décomposition  des Fillon, Copé et Sarkozy, s’ils n’entendent pas faire de cadeaux aux socialistes et à leurs alliés municipaux et européens  écolo-communistes,   ils savent pertinemment, du moins nous leur rappellerons avec force dans les semaines à venir jusqu’aux élections européennes, la couleur du bulletin qu’il s’agira de glisser dans l’urne !

    http://gollnisch.com/2014/03/11/ne-leur-faisons-pas-de-cadeaux/

  • Film sur le mariage forcé : l'Agrif porte plainte

    Extrait du communiqué de l'Agrif :

    "En islam où demeure dans l’enseignement des hadiths et de la charia le modèle du prophète Mahomet dans ses mariages et notamment le plus connu, celui avec Aïcha, donnée par son père, Abu Bakr, ce cher compagnon et futur calife, alors qu’elle est âgée de six ans. Mariage consommé quand elle aura neuf ans.

    Et aujourd’hui, dans bien des sociétés islamiques et communautés implantées chez nous, les mariages sans consentement requis des épouses, qu’elles soient les premières, la deuxième, troisième ou quatrième, demeurent une pratique très répandue. Même si Mahomet a reconnu le droit des femmes à consentir.

    Mais en cette affaire de soi-disant opposition au mariage « forcé », Julie Gayet ne s’est pas trompé de cible. Ce qu’elle vise, comme tant d’autres, dans un conformisme misérable, c’est le christianisme. Et ce qu’elle veut, c’est le mariage « défait ». 

    Et ce qu’elle attaque et diffame, c’est la société chrétienne, avec sa manière ignoble de l’inscrire dans une atroce parodie de mœurs. C’est pour cela que l’AGRIF lui demande raison devant les tribunaux."

    Ce film a été réalisé par Lisa Azuelo, fille de Marie Laforêt et Judas Azuelos. Elle a notamment réalisé en 1995 Ainsi Soient-elles, film-manifeste LGBT.

    Michel Janva

  • Un Juif converti au Christ témoigne

    Votre blog avait évoqué l'excellent ouvrage De la kippa à la croix, retraçant la conversion de Jean-Marie Elie Setbon, du judaïsme au catholicisme.

    Père de 8 enfants, il vient d'ouvrir un site internet, encore en cours de construction. L'idée est de toucher un très large public en permettant à tous de bénéficier du témoignage de Jean-Marie Elie Setbon, avec enseignements et échanges, débats, annonces des conférences.

    Que trouverez-vous sur ce site ? La pensée de la semaine, des réflexions régulières sur des thèmes de société et sur l'éducation, tout cela au regard de la Parole de Dieu. Et bien d’autres thèmes.

    L'auteur projette également d'organiser des conférences en ligne, sur internet en direct.

    Michel Janva

  • Le temps en histoire à partir de l'oeuvre de Fernand Braudel

    « On ne fait pas de l’histoire sans dates » écrivait Claude Lévi-Strauss dans la Pensée Sauvage.

    L’histoire, à la différence d’autres disciplines en science sociale, est fondée sur l’étude du rapport entre des évènements ou des faits et la chronologie à laquelle ils se rattachent. L’historien se doit de comprendre ces évènements et de signifier la part de rupture et/ou de continuité qu’il opère dans le temps – ou les temps. Car en effet, le temps en histoire peut se décliner au pluriel selon la durée de l’objet étudié. Depuis l’introduction à la thèse de l’historien Fernand Braudel [1], on a tendance à le décliner en 3 temps différents, mais non moins complémentaires quant à une étude générale d’un phénomène humain.

    Ces trois temps prennent en compte la durée, la diffusion d’un ou plusieurs évènements ou processus social. On peut citer dans l’ordre du plus court au plus  long :

    -            L’agitation de surface, ou le temps politique et évènementiel au sens de la succession ‘rapide’ d’évènement qui se déroule (depuis sa cause jusqu’à ses conséquences) dans un temps court.  C’est le temps d’une bataille, d’une élection par exemple.

    -          Le temps conjoncturel : celui-ci convient plutôt à une histoire sociale, économique, culturelle, religieuse, à une histoire des groupes plutôt qu’à une histoire de l’individu.

    -              Le temps structurel, aussi appelée « l’histoire immobile ». Ce temps convient à l’étude des lents changements, ceux-là même qui prennent en compte les rapports entre les hommes et leur milieu. Pour F. Braudel, c’était le temps géologique par exemple. Ainsi, il l’associait, et l’associe-t-on d’ailleurs encore aujourd’hui, avec la géographie. On peut citer à titre d’exemple l’ouvrage de Christian Grataloup sur la mondialisation, Une géohistoire de la mondialisation. Le temps long du monde (2006).

    Cette conception du temps en histoire est la base pour quiconque tente de jeter un regard dans le passé et de le comprendre.

    Il faut ainsi retenir qu’en histoire, la périodisation ainsi que l’échelle d’analyse sont primordiales. C’est ce qui rend l’histoire profonde, large voire indéfinie, et non rectiligne. Car, il faut le dire, même s’il est plus que fréquent de réduire l’histoire à une frise chronologique (ce qui en soit est tout à fait correct si l’objectif est de situer un évènement ou une période dans le temps propre au calendrier grégorien), l’histoire enseignée et réalisée par les historiens n’est qu’au mieux une caricature de la réalité des faits. Et cette réalité est aussi complexe aujourd’hui qu’auparavant.

    D’autres éléments et principes sont donc à prendre en compte et à rajouter à l’analyse des faits et évènements du passé, et a fortiori, au temps en général.

    En effet, il convient de rappeler l’importance capitale du principe de causalité en histoire. La causalité, sans rentrer dans des détails proprement philosophiques et mathématiques, conduit l’historien à prendre conscience que tout évènement étudié possède une ou plusieurs causes, et que cet évènement conduira à une ou plusieurs conséquences dont la portée et la finalité varieront dans la durée, dans sa ou ses temporalités, et seront dépendantes et liées à l’évènement et de sa ou ses causes.

    On peut prendre l’exemple, dans l’histoire de France, de la Révolution française.

    Cet évènement est depuis les travaux de l’historien François Furet et de son école délimitée entre deux dates : 1789-1799 (Penser la Révolution française, 1978). Ici, le temps évènementiel, l’agitation de surface, va de soi. On imagine bien l’agitation lors du serment du jeu de paume le 20 juin 1789, puis les évènements de l’été, entre la nuit du 4 août et le 26 août.

    La Révolution française ne s’arrête pas à ces quelques années de la fin du XVIIIème siècle. Depuis le lendemain de la Révolution française jusqu’à aujourd’hui, les historiens n’ont eu de cesse de penser la Révolution française comme objet historiographique, c’est-à-dire, comme un objet d’étude pour l’évolution (voulue ou non) de la discipline historique.

    Depuis deux siècles, donc, c’est la question des causes de la Révolution française qui est posée, et après coup, celles de ses conséquences.

    Un peu de culture et de mémoire des enseignements du collège et du lycée suffisent à se souvenir que la cause n’est pas singulière mais plurielle, qu’elle ne se limite pas qu’à cette goutte d’eau populaire révoltée contre les décisions des Etats Généraux de 1789, mais qu’elle est plus profonde et qu’elle renvoie à des dynamiques tant économiques et sociales, que culturelles et sociétales.

    La portée de ces évènements de 1789-1799 conduit également à une pluralité des conséquences.

    Conséquences politiques, donc dans un temps qui semble court, sur les institutions et le fonctionnement de la France. Celles-ci vont de pair avec les tensions frontalières, et l’émergence de Bonaparte.

    Les conséquences économiques et sociales sont un peu plus étendues dans le temps, puisque c’est tout au long du XIXe siècle que s’établissent les nouvelles fondations de la France. La transition en la société d’Ancien Régime soumise aux trois ordres, et la société de citoyens égaux en droits, ne peut se faire en profondeur en un claquement de doigt.

    Les conséquences culturelles et religieuses sont quant à elles encore en mouvement aujourd’hui. Pensons d’abord qu’au début du XXe siècle, il était encore presqu’indispensable pour tout politicien de se placer publiquement par rapport aux évènements de la Révolution française, soit pour, soit contre. Et faut-il rajouter ces nombreux écrits, aujourd’hui, qui traitent de la part de responsabilité qu’ont les évènements et les acteurs contemporains, ou non, de la Révolution françaises sur la destruction des fondations traditionnelles de la France ? Faut-il citer Vincent Peillon ?

    En somme, le temps est clairement l’acteur principal de l’histoire.

    Et, non, l’histoire n’est pas finie, comme le criaient Francis Fukuyama au lendemain de la victoire américaine sur l’URSS, ou Philippe Muray face à la toute-puissance galopante de l’empire du Bien.

    L’histoire n’est pas finie car il y a toujours des tensions, de l’improbabilité et du mystère. Mais il faut l’admettre, avec ces mots de Philippe Muray, que la surface de l’histoire est épaisse et aujourd’hui fortement teintée du « règne intégral de la modernité. » [2]

    [1] La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II, 1949.

     

    [2] http://maxencecaron.fr/2011/05/entretien-de-philippe-mura...

    Aristide http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Le Pinatel du jour

    PSource.