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  • L’Action Française et les femmes (complément)

    Un de nos lecteurs a eu la bonne idée de nous envoyer un texte en complément de l’article du 8 mars sur l’Action Française et les femmes.

    Il est extrait du livre de Bruno GOYET intitulé "Charles MAURRAS" et publié en 2000 aux Presses de Sciences Po (pages 174 et 175).

    Dire l’importance des salons et de leurs hôtesses dans une action politique, c’est en indiquer un mode de fonctionnement particulier et la place importante des femmes et de leurs organisations propres dans l’AF.

    Les "Dames" et "Jeunes Filles royalistes" sont, parmi les organisations d’AF, les plus actives. C’est la marquise de Mac-Mahon, leur présidente (voir photo ci-contre), qui organise les premières messes du 21 janvier, dans l’immédiat après-guerre, à la mémoire de Louis XVI. Avec le défilé de Jeanne d’Arc, cette cérémonie est un des rites essentiels du mouvement.

    Les listes d’assistance qu’en donne L’AF, chaque année, montrent clairement l’importance du militantisme féminin : alors que la proportion habituelle des femmes dans les listes de pélition politique es ! de l’ordre de 10 % et qu’en général elles signent avec leur mari, sur les listes de signataires à l’issue de ces messes on trouve 25 % de femmes seules et près de 10 % si l’on ajoute les femmes en couple.

    On peut se demander si l’AF n’aurait pas joué pour les femmes de la « bonne société » un rôle politique semblable à celui qu’elle a joué pour les catholiques : l’entrée, ou la rentrée, en politique, de catégories sociales jusque-là marginalisées par la politique.

    Par sa formule du « politique d’abord », Maurras permet aux femmes de ne plus être cantonnées aux « bonnes œuvres ». D’où leur virulence lors de la condamnation de 1926. Tous les témoignages concordent sur la résistance particulière des femmes à l’interdiction de lire L’AF.

    Action française de Provence

  • La nouvelle méthode pour « décourager » l’immigration clandestine…

    Si nous pensions que la générosité de la France n'était plus à démontrer et qu'il pouvait donc y être mis fin, nous nous fourvoyions.

    L’ARH (l’Aide au retour humanitaire), allocation allouée majoritairement aux étrangers d’origine européenne en situation irrégulière ou non, est passée en janvier 2013 de 300 euros par adulte et 100 euros par enfant à respectivement 50 et 30 euros, hors le coût de réacheminement dans les pays d’origine, essentiellement Roumanie et Bulgarie. Si nous pensions ainsi réaliser quelques économies, Arno Klarsfeld, à l’époque directeur de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) nous détrompait superbement : l’économie réalisée est réaffectée à la réinsertion des étrangers… dans leur pays d’origine.

    En 2009, plus de 12.000 personnes en ont bénéficié, pour la plupart des Roumains et des Bulgares.

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  • Affaire Merah : l'énorme bourde de François Hollande au dîner du Crif

    Albert Chennouf-Meyer, le père d'Abel Chennouf, militaire tué par Mohamed Merah à Montauban, a protesté dans une lettre ouverte à François Hollande, après que celui-ci a qualifié dans un discours son fils de musulman, alors que le jeune homme était catholique.

    "Lors de votre intervention au dîner du Crif (...), vous affirmiez dans votre discours (...) que Merah avait assassiné quatre juifs et trois musulmans". "Mon épouse Katia, Tony et Sabrina mes enfants et moi-même, nous nous élevons et condamnons fermement votre inculture, votre agression verbale et votre mépris vis-à-vis de notre enfant Abel Samy Arnaud, qui est catholique de son état et non musulman". "Je vous saurai gré de ne plus citer le prénom de mon fils, laissez-le dormir en paix".

    Hollande avait osé déclarer :

    "C'est le fanatisme et non l'islam, qui a guidé le bras assassin de Merah à Toulouse et à Montauban lorsqu'il a abattu Jonathan, Gabriel, Arieh, Myriam, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf. Quatre juifs, trois musulmans. Tous Français".

    Michel Janva

  • Bienvenue à l’armée de Poutine !

    Comme il ne fait guère de doute que l’ours russe va très prochainement venir balancer ses grosses papattes sur nos tronches de démocrates européens (ça nous apprendra à soutenir les néo-nazis ukrainiens...), je vous encourage à vous préparer pour recevoir comme il se doit nos libérateurs (envahisseurs) d’outre Volga.

    A défaut d’une ascendance noble russe qui pourrait vous sauver la mise, être français n’est pas très en vogue au Kremlin en ce moment. Pas de panique, en attendant nos habituels sauveurs Étasuniens (encore que, cette fois...), vous pouvez toujours tenter de dénicher le petit ouvrage de Pierre Antilogus et Philippe Trétiack "Bienvenue à l’armée rouge", pour accueillir comme il se doit nos nouveaux amis cosaques et autres soudards Kalmouks. Bien que sa thématique soit connotée guerre froide et communisme, la plupart des recettes sont encore largement applicables.

    Ne pouvant évidemment me séparer de mon unique exemplaire, je peux en céder les bonnes pages en format PDF, contre la modique somme de 500.000€ (Francs également acceptés, car à mon avis l’Euro...). Je vous offre tout de même le geste qui sauve histoire de prouver ma bonne foi :

    Toujours issu de cet ouvrage de référence, je vous offre une phrase clef pour vous sauver la mise en cas de rencontre impromptue avec un sémillant officier venu de sa lointaine république de Karatchaïévo-Tcherkessie :

    "Okazyvaiésa, vy byli pravy, gospodine offitsère" (finalement, monsieur l’Officier, c’est vous qui avez raison.)

    Dernier conseil avant l’invasion : je ne saurais trop vous conseiller de vous débarrasser fissa-fissa des œuvres de ce va t’en guerre de BHL qui pourraient encore trainer sur vos étagères. Le russe n’est pas forcément et systématiquement antisémite, mais ce spécimen-là les a agacé un tantinet, voyez-vous... (encore que, je ne vois pas pourquoi, vous, lecteurs de ce blog, vous auriez un livre de ce présomptueux gugusse qu’on veillera à envoyer au fin fond de la Sibérie. Pire qu’une faute de goût, une faute contre la littérature et contre l’amitié franco-russe !). Quant au livre "Inna" de Caroline Fourest, comment vous expliquer...

    Quant à moi, je file séance tenante à la paroisse Orthodoxe Saint Basile et Saint Alexis de Nantes, histoire d’envisager une conversion expresse, bien que sincère.

    « Quant à moi, j’attends les Cosaques et le Saint-Esprit ! Tout le reste n’est qu’ordure » (Léon Bloy, un visionnaire...).

    Merci à notre ami Soudarded pour cette article toujours grincant et plein d’humour.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bienvenue-a-l-armee-de-Poutine

  • Manif pour Tous – Dérapages ?

     Samedi 8 mars à la Mutualité à Paris, la Manif Pour Tous a tenu les assises du « Grenelle de la Famille » auquel assistèrent plus de 5.000 personnes : un beau succès.

    Sur le plateau : les AFC, les protestants, le professeur Joyeux, un juriste, un psychiatre, et quelques autres. Comme à l’habitude la sélection des orateurs est sévère et orientée…

    Si l’on ne peut que souscrire aux 10 propositions publiées à l’issue des assises, on ne peut  par contre qu’être surpris de certaines des 38 propositions qui les accompagnent.

    Que viennent faire dans la Manif Pour Tous :  »une médiation dans les procédures de divorce » ou encore   »un encadrement strict de la PMA »  ? 

    Ce n’était vraiment pas la peine de faire descendre dans la rue des millions de catholique et de braves gens, pour en arriver là. On comprend mieux pourquoi « Civitas » n’avait pas été convié sur le podium !…

      Docteur Luc Perrel

    http://medias-presse.info/manif-pour-tous-derapages/7339

  • Le mariage républicain...

    Une plateforme dotée d'un moteur de recherche, développée par la BnF et l'université de Stanford, publie les archives de la Révolution française en huit tomes de débats parlementaires et 14 000 images. 

    Parmi lesquelles on peut trouver celle-ci, sur les noyades de Nantes :

    0Sur le bras du monstre il est écrit "mariage républicain". Jean-Baptiste Carrier mit au point ces « mariages républicains » : il faisait monter sur des bateaux équipés de trappes, des prisonniers, les faisait attacher nus, deux par deux, de préférence un homme et une femme, et les laissait couler dans la Loire appelée pour l'occasion « le fleuve républicain ». 

    Michel Janva

  • Crimée, Ukraine, Russie...

    La Crimée se rappelle au souvenir de l’histoire : il est difficile d’oublier que c’est dans une de ses stations balnéaires prisées des Russes depuis le milieu du XIXe siècle, Yalta, que s’est tenue, un jour de février 1945, cette conférence qui a, en fait, préparé la division durable du continent européen en deux blocs antagonistes sans être forcément bellicistes l’un envers l’autre, inaugurant un équilibre fort injuste (en particulier pour les populations elles-mêmes à qui l’on a guère demandé leur avis...) mais qui a autant permis la naissance d’une communauté européenne que le maintien d’une paix froide sur le continent durant près d’un demi-siècle.

    Le dégel consécutif à l’effondrement de l’Union soviétique a entraîné la dislocation de cet empire communiste dominé par la Russie et la naissance de nouveaux pays dont l’Ukraine, sur des frontières en partie redessinées par Nikita Khrouchtchev en 1954 ( en particulier pour le cas de la Crimée, rattachée arbitrairement à l’élément ukrainien) quand l’appartenance de celle-ci à l’ensemble russe ne semblait plus devoir poser de problèmes ni de contestations. Or, la Crimée occupe une situation stratégique sur la Mer noire que ne peut négliger le gouvernement russe, surtout depuis qu’il a renoué avec la logique de puissance !

    Aussi, les événements des derniers jours ne peuvent laisser indifférent mais doivent être regardés avec une certaine hauteur historique et géopolitique si l’on veut éviter les parti-pris inefficaces, et les malentendus toujours malvenus lorsqu’il s’agit de peser les risques et d’en éviter les effets parfois catastrophiques : mieux vaut éviter, parfois, de convoquer la morale (plus belligène qu’on ne le croit généralement) mais être plus soucieux de l’équilibre et de la justesse, mères de la paix possible...

    Or, les réactions occidentales à la défiance de M. Poutine face aux nouvelles autorités ukrainiennes nées de la révolution de la place Maïdan ont été plus maladroites que véritablement bénéfiques pour la concorde dans cette région compliquée par la question des nationalités et des langues : il n’est d’ailleurs pas indifférent de constater que c’est la question linguistique qui a provoquée une sorte de sécession de l’Ukraine de l’est la semaine passée, lorsque les nouveaux maîtres de Kiev ont fait voter à la Rada (le parlement ukrainien) l’interdiction du russe comme deuxième langue officielle de l’Ukraine, interdiction désormais suspendue par le président par intérim. Pour engager un dialogue constructif avec la Russie, sans doute aurait-il été bienvenu que les Etats occidentaux soutenant le processus révolutionnaire en cours aient été plus réactifs sur ce point, en déconseillant ouvertement aux nouvelles autorités cet ostracisme linguistique et en insistant sur ce qui pouvait réunir plutôt que diviser un pays à l’unité déjà profondément ébranlé : occasion manquée, malheureusement, ce que ne manque pas de souligner l’Union des Russophones de France dans un communiqué attristé déplorant « la complaisance des autorités françaises et de l’Union européenne à l’égard de cette mesure [d’interdiction du russe] du pouvoir révolutionnaire de Kiev qui constitue une violation directe et caractérisée des principes même de l’Union européenne et, au-delà, de toute l’Europe »...

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Crimee-Ukraine-Russie

  • Un collectif de juristes étudie l'abrogation de la loi Taubira

    L'Institut famille et République, think-tank de juristes présidé par le professeur de droit constitutionnel Guillaume Drago, planche sur cette hypothèse en vue d'une alternance en 2017.

    Michel Janva