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  • "La seule sortie de crise, c'est la déstructuration totale de cette société de merde absolue"

  • L’extrême droite : une demande sociale

    Le Front national a-t-il gagné le premier tour des municipales ? Cette idée mérite quelques vérifications. Il n’a pu présenter que 597 listes, non sans difficulté. Sa zone de force est le bassin méditerranéen, mais alors qu’il annonçait jusqu’à 90 listes en Languedoc-Roussillon il n’a pu en présenter que 58, et des listes n’ont pas pu y être édifiées dans des villes prometteuses (par exemple à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude, où il avait enregistré 37,2 % en 2012). Cela témoigne de ses difficultés à être un front « local » et de la distance quant à l’édification d’un « tripartisme », selon ses éléments de langage repris par la presse depuis le vote.
    Les meilleurs scores enregistrés sont dans des villes où ils étaient attendus (Hénin-Beaumont, Béziers, Perpignan, etc.), sans que cela ait impliqué une quelconque attention politique et sociale supplémentaire à ces territoires. Le FN bénéficie donc de l’abstention différentielle à l’égard de la gauche, mais aussi d’un désintérêt au long cours des partis de gouvernement pour ces espaces. Ses scores participent d’une action de lobbying de la part du corps électoral exigeant une action politique – un argument utilisé par Louis Aliot à Perpignan, affirmant que l’Etat, pour contenir une mairie FN, investirait massivement dans les services publics locaux.
    En outre, la « dédiabolisation mariniste » ne suffit pas à expliquer les bons scores. En effet, c’est l’ensemble de l’extrême droite qui bénéficie d’une dynamique. Jacques Bompard est député et maire Ligue du Sud dès le premier tour ; sa formation mène également la liste Rassemblement Bleu Marine à Carpentras(34,38 %) et atteint 49,35 % à Bollène. Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, néofascistes dont les organisations ont été dissoutes par le ministre de l’intérieur l’été dernier, mènent une liste qualifiée pour le second tour à Vénissieux (11,49 % des voix). Le Parti de la France de Carl Lang soutenait dix listes, l’ancien membre d’une liste Non aux minarets atteignant 14,61 % à Ronchamp – une ex-cité minière comme Hénin-Beaumont –, tandis que 24,66 % des suffrages sont atteints dans le village d’Ouzouer-sur-Trézée – la forte prolétarisation de la ruralité rencontrait déjà en 2012 la nostalgie frontiste du monde pré-mondialisation.
    Là où le FN ne peut monter une liste, son potentiel constaté en 2012 est utilisable par d’autres formations. C’est donc que l’extrême droite correspond aujourd’hui à une demande sociale. Celle-ci est éclairée par la sociologie des territoires du vote extrême droitier.
    Cette sociologie demeure largement populaire, même si cette caractéristique a moins pu s’exprimer à l’occasion de ces municipales. En effet, les listes FN étaient présentes dans toutes les communes de plus de 100 000 habitants sauf trois, dans 60 % des villes de 30 000 à 100 000 habitants, mais dans seulement 1 % des communes de 1 000 à 3 500 habitants.
    On trouve dans les communes où le FN était présent dimanche moins d’ouvriers que la moyenne, un peu plus de cadres, et surtout moins de retraités. Le revenu moyen y est aussi un peu plus élevé, mais les inégalités de revenus sont également plus grandes. Parmi ces communes, le score augmente proportionnellement au nombre d’ouvriers et d’employés. De plus, le caractère géographiquement et socialement « périphérique » du vote FN se trouve confirmé : le vote FN, qu’on le mesure en proportion des inscrits ou des exprimés, décroît nettement dans les communes au-delà de 10 000 habitants, et culmine à une vingtaine de kilomètres des grands centres urbains.
    Le niveau du vote FN décroît également régulièrement avec le niveau de revenu moyen – des cas comme ceux d’Hénin-Beaumont, mais aussi de Béziers ou Perpignan, illustrent parfaitement cela. Il faut donc relativiser l’idée que le déclin économique ne serait l’explication de la force du Front national que pour le « FN du Nord » : dans le Sud méditerranéen, difficultés économiques et motivations d’ordre plus identitaire ou idéologique peuvent se combiner et se renforcer. L’éloignement du « centre » politique, économique et culturel radicalise des « périphéries » qui réclament leur « intégration ».
    Sur le plan politique, il convient de souligner deux éléments. D’abord, le score du FN est fortement lié à la participation électorale. De ce point de vue, rapprocher le vote FN d’une supposée crise de la démocratie nous paraît être une erreur d’analyse : à bien des égards, le vote FN est un opérateur de politisation, dans une élection que beaucoup essaient de dépolitiser. D’autre part, le score du FN est plus faible lorsque celui de la droite est plus fort, et inversement. Il n’y a en revanche pas de corrélation avec le score de la gauche. Tout semble indiquer, dans nos observations, que le FN se situe d’abord au sein du marché électoral des droites. Le Front national participe bien, depuis trente ans, à la droitisation de certains groupes sociaux, en particulier populaires.
    Si elles ne constituent pas une nouvelle « vague » ou « déferlante », ces élections municipales confirment la capacité renouvelée du FN à traduire ses scores présidentiels en performances locales. En capacité de distribuer des postes d’élu, l’extrême droite peut espérer attirer plus de petits notables, qui se présenteraient aux élections de 2015, et, ainsi, être plus normalisée à la présidentielle de 2017. Mais elle sera alors responsable de bilans municipaux : leur qualité influencera sans doute l’avenir de Marine Le Pen.
    Joël Gombin et Nicolas Lebourg
    Source : Fragments sur les temps présents : http://tempspresents.com/2014/03/30/joel-gombin-nicolas-lebourg-extreme-droite-une-demande-sociale/#more-5575
    Première parution : Joël Gombin et Nicolas Lebourg, « Le vote pour l’extrême droite est une façon de repolitiser l’élection », Le Monde, 28 mars 2014, p. 25.
    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAyEAEulZVUkIvdwS.shtml

  • Ernst Jünger dans la Pléiade

    Dans un numéro de la Nouvelle Revue de Paris (1) dédié à Ernst Jünger, Pierre Boutang confiait : « Pendant plus de quarante ans et mon premier saisissement des Falaises de marbre, cet homme ne m’aura pas quitté : cet homme, non cet écrivain, ce contemporain. » L’oeuvre de Jünger est portée par sa propre destinée, celle d’un allemand francophile, fasciné par les coléoptères, l’ivresse et les rêves.
    Jünger fait aujourd’hui son entrée dans la collection de la Pléiade dix ans après sa mort, non sans provoquer quelques grincements de dents chez les critiques sociaux-démocrates et autres esprits chagrins. Il n’endosse pas la célèbre reliure via ses romans ou ses ouvrages théoriques mais par le biais de ses journaux de guerre. L’édition en a été confiée à l’un des plus éminents spécialistes français de son oeuvre, Julien Hervier. Ce dernier a largement revu les traductions existantes. Le premier volume (1914-1918) regroupe notamment les récits autobiographiques de Jünger que sont Orages d’acier et Le Boqueteau 125. Le second (1939-1948) comprend entre autres Jardins et Routes et les deux Journaux parisiens.
    L’expérience des tranchées
    Engagé quelques mois dans la Légion étrangère en 1913 (il contera cette expérience dans Jeux africains), le jeune Jünger n’a pas vingt ans lorsque le premier conflit mondial éclate. Il se porte immédiatement volontaire. Dans les tranchées du Pas-de-Calais, quatorze fois blessé, il gagne ses galons d’officier et la plus haute distinction militaire prussienne, l’ordre “pour le mérite”. Cet univers meurtrier mais fascinant, il le mettra en scène en usant d’un réalisme rare dans Orages d’acier, publié en 1920 à compte d’auteur. Ce récit débouchera deux ans plus tard sur sa première oeuvre théorique, une méditation philosophique sur la guerre, Le Combat comme expérience intérieure (au titre originellement traduit La Guerre notre mère). Un court essai que l’on retrouve dans le premier tome de cette nouvelle édition. En France, ces textes n’ont d’égal que ceux de Drieu la Rochelle dans La Comédie de Charleroi.
    Le Jünger de la période 1939-1945, véritable émigré de l’intérieur, effaré par le déploiement de la barbarie nazie, n’a plus grand chose à voir avec le jeune homme découvrant l’adrénaline des tranchées de la Première Guerre mondiale. Il a combattu la République de Weimar, suivi des études de sciences naturelles et endossé les habits de polémiste national-révolutionnaire voire national-blochévique (il sympathise alors avec Ernst Niekisch), exaltant la figure du Travailleur tout en élaborant une critique du nazisme comme phénomène totalitaire avec Sur les falaises de marbre.
    Il ne participe pas vraiment à la campagne de France et trouve le temps de lire les plus récents ouvrages de Bernanos dénichés dans un cantonnement du Nord de la France. D’avril 1941 à septembre 1944, Jünger est la plupart du temps affecté en garnison à Paris. Il fréquente les salons littéraires, notamment celui de Florence Gould, où il sympathise avec Jean Cocteau quand il n’y croise pas son vieil ami Carl Schmitt. Il lit beaucoup – la Bible principalement, mais aussi les oeuvres de Léon Bloy, « cristal jumelé de diamant et de boue ». Mouillé dans l’affaire de l’attentat manqué contre Hitler à l’été 1944, il est renvoyé en Allemagne et versé dans les troupes territoriales. Un de ses fils trouve la mort en Italie, abattu par des partisans.
    Paris occupé
    La figure du Travailleur cède alors sa place dans l’oeuvre de Jünger à celle du Rebelle, puis de l’Anarque pratiquant « le recours aux forêts ». Voyageant beaucoup, il devient dans les années 1980 une icône de la réconciliation franco-allemande et sera reçu par François Mitterrand à l’Élysée. Cette position, fort éloignée de son nationalisme de l’entre-deux-guerres, il en avait posé les jalons dès la fin de la guerre et la publication en 1948 de La Paix, alors étrillé dans Aspects de la France par Pierre Boutang – d’une façon peut-être excessive - comme une « nouvelle formule du germanisme ». Converti tardivement au catholicisme, Ernst Jünger est mort à l’âge de 102 ans en février 1998.
    Que retenir de la vie et de l’oeuvre d’Ernst Jünger ? Le combattant d’élite, conscient des liens existant entre la guerre et la politique ? L’analyste du poids croissant de la technique dans notre civilisation ? L’aristocrate pratiquant le “chasse subtile” des insectes volants ? Peut-être tout cela à la fois tant l’homme a brillé par son éclectisme. Ses Journaux de guerre sont une des meilleures entrées dans son oeuvre et les voici, de surcroît, disponibles dans une remarquable édition. On aurait tort de s’en priver.
    Pierre Lafarge L’Action Française 2000 n° 2743 – du 5 au 19 mars 2008
    *Ernst Jünger : Journaux de guerre. Gallimard, La Pléiade. Tome 1 : 1914-1918, 944 pages, 53 euros (45 euros jusqu’au 30 juin) ; tome 2 : 1939-1948, 1452 pages, 62 euros (55 euros jusqu’au 30 juin).
    (1) N°3, septembre 1985.

  • Surpopulation et controverses sur la fin de la civilisation

    En 1960 paraissait un livre du Dr Paul Ehrlich intitulé The Population Bomb dénonçant la bombe de la surpopulation. Celle-ci devait dans la décade entraîner une famine généralisée. Cet ouvrage est actuellement complètement discrédité car c’est exactement le phénomène inverse qui s’est produit. La famine recule actuellement de manière spectaculaire dans des pays comme la Chine ou les Indes et sera éradiquée dans les années qui viennent.
    Or une étude sponsorisée par le Goddard Space Flight dépendant de la NASA (?)  a repris ce thème dans The Guardian du 14 mars sous la plume de Nafeez Ahmed. Il y aurait une surexploitation des ressources terrestres et une inégale répartition des richesses, le tout menant à l’effondrement de la société. D’un côté il y a les riches et de l’autre les pauvres. Les premiers consomment de trop s’appuyant sur cinq facteurs : leur petit  nombre, le climat, la répartition de l’eau, l’énergie. Les pauvres vivent le cas inverse, ce qui conduirait à une famine généralisée et à terme à l’éclatement de la société.

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  • Lettre ouverte de Ludovine de La Rochère à Hollande

    Tribune de Ludovine de La Rochère sur Atlantico :

    "Monsieur le président de la République, notre pays traverse une profonde crise, une crise économique avec un chômage record et une crise politique, avec une désaffection majeure de nos concitoyens comme viennent de l’illustrer le désaveu de votre majorité autant que l’abstention massive des électeurs, notamment dans les zones péri-urbaines votant pourtant à gauche jusqu’à présent. Une crise sociétale aussi, dont il faut, hélas, rendre à César, vous-même, ce que César a laissé faire, puisque c’est un fait que c’est sous votre présidence que, pour la 1ère fois depuis la fondation de la République en 1792, un sujet de société a donné motif à envoyer plusieurs fois un million de Français dans la rue. A l’évidence, les résultats des municipales sont notamment la réponse des Français au mépris dont vous avez témoigné à leur égard.

    Des citoyens de tous horizons se sont mobilisés pour le respect de la réalité humaine homme/femme et de la filiation père/mère/enfant, contre le « mariage » prétendument «  pour tous ». Ils ne l’ont pas fait par « professionnalisme du pavé », ils ne l’ont pas fait pour obtenir une « énième semaine de congés payés » : non, ils l’ont fait pour le bien commun, une valeur désintéressée. Ils ont manifesté, notamment les 13 janvier, 24 mars, 26 mai 2013 et 2 février 2014, pour exprimer leur inquiétude à l’idée que l’on piétine l’intérêt supérieur de l’enfant en le privant délibérément de père ou de mère ; que l’on fasse passer leurs droits et leurs besoins avant les revendications du lobby LGBT, ultra-minoritaire, ne représentant pas l’ensemble des personnes homosexuelles vivant en France ; que l’on démolisse la politique familiale en quelques mois ; qu’on laisse agir des agences avides et sans scrupule, exploitant le désir d’enfant... C’est inacceptable.

    Monsieur le président de la République, vos projets de société, élaborés par des apprentis sorciers, créant des divisions artificielles entre « hétéros » et « homos », sont déconnectés de la réalité, contraires à la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, dont l’article IV précise que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » et contraires à la Convention internationale des droits l’enfant, signée par la France, dont l’article 7 déclare que « l’enfant a le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux » et l’article 9 que « les Etats parties veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré ».

    Nous sommes des Français soucieux de boucler les fins de mois, de faire réviser les devoirs du soir de nos enfants, de leur transmettre comme valeur le respect des élus qui œuvrent au bien commun. De toutes nos forces, nous n’aspirons qu’à être tranquilles. Mais, de toutes nos forces, nous ne lâcherons rien sur l’intérêt supérieur de l’enfant. RIEN. Le 3 février dernier, votre Premier ministre, qui semblait avoir compris la détermination des familles excédées a annoncé l’ajournement de la loi « famille » que préparait Dominique Bertinotti de la manière la plus opaque qui soit. Mais vos ministres ont ensuite évoqué la possibilité de faire passer les mesures prévues une par une, en douce. Les projets de réduction du congé parental, d’interdiction de temps partiel de moins de 24h par semaine, d’individualisation de l’impôt… ont été poursuivis. Najat Vallaud-Belkacem et Vincent Peillon ont continué d’avancer sur leur prétendu  « ABCD de l’égalité » - « ABCD » du genre en réalité -, et la rééducation de nos enfants « dès le plus jeune âge », comme ils disent, pour leur faire entrer l’identité de genre dans le crâne. Quelles que soient leurs origines et leurs sensibilités, les Français considèrent que c’est insupportable.

    Monsieur le président de la République, les familles, déjà vaches à lait des impôts, déjà mal aimées du gouvernement, sont à présent terrorisées par l’annonce de la suppression du financement autonome de la branche des allocations familiales à propos de laquelle elles sont dans le flou le plus total. Comme si rien ne s’était passé, comme si vous n’aviez pas écouté les sages conseils d’un François Mitterrand sachant retirer son projet de loi « école », vous avez fait savoir qu’après les élections municipales et européennes, vous comptiez poursuivre : après la « loi Taubira », la généralisation de l’« ABCD », le projet de « loi Bertinotti », le projet de « loi Touraine »...

    Monsieur le président de la République, les familles n’en peuvent plus de ces réformes sociétales voulues par quelques uns contre la majorité tranquille de la France. Les familles vous demandent de vous occuper du chômage, du pouvoir d’achat, de la réduction de la dette de la France, de la relance de l’économie. Alors, dans votre rôle d’arbitre des institutions et de garant  de la paix civile, elles vous demandent solennellement, de renoncer aux réformes sociétales qui – les résultats des municipales l’attestent – n’ont l’aval que d’une très petite minorité de Français...

    Monsieur le président de la République, nous demeurons très vigilants aux nominations imminentes, en particulier pour ce qui concerne la famille et l’Education nationale. Toute nomination de partisan de l’idéologie du genre et/ou de la libéralisation de la PMA et de la GPA, serait vécue pour les familles comme une véritable provocation. Si nous ne sommes pas entendus, si les familles n’ont encore en plein visage que des projets idéologues et contraires au bien commun, que du mépris et du déni de la part de vos futurs ministres, alors nous appellerons de nouveau à descendre dans la rue pour faire stopper tous ces projets de société aberrants.

    Monsieur le président de la République, ce n’est pas un ultimatum, c’est un appel du cœur des familles. Laissez-les en paix. Laissez-nous en paix."

    Michel Janva

  • C'est lui !!

    Photo : CA Y EST C'EST LUI C'EST SUR.....écouter BFM !

  • Manuel Gaz nommé Premier ministre

    Spécialisé dans l’arrestation des honnêtes gens et les gardes à vue arbitraires des opposants politiques, d’un rare mépris pour les libertés publiques, d’une incompétence crasse dans la lutte contre l’insécurité, d’un cynisme accompli dans le bradage de la nationalité française et d’une totale servilité envers Bruxelles dans la politique immigrationniste...

     

    ... Manuel Gaz, clone de Sarkozy, a été nommé ce soir au poste de Premier ministre par François Hollande, qui révèle ainsi son incapacité à s’affranchir ...de sondages favorables au ministre de l’intérieur sur un malentendu : celui d’un homme d’ordre, alors que son bilan est catastrophique. La nomination de Manuel Gaz, qui ne pourra que satisfaire la Commission européenne, est une provocation à l’encontre du pays réel.

    L’Action Française

     

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manuel-Gaz-nomme-Premier-ministre

  • Et si l’UMP… et si le FN…

    Les dirigeants de ces deux partis devraient comprendre que ce sont les électeurs qui décident et leur imposeront prochainement ce rapprochement municipal.
    Pour l’UMP, c’était le ni, ni !
    Pour le FN, c’était l’UMPS !
    Pour la théorie, c’était parfait, mais pour la pratique ?
    Il suffisait tout simplement que les listes de ces deux partis politiques soient retirées quand elles arrivaient en troisième position, tout en en laissant le libre choix de vote à leurs électeurs sans donner de consignes.
    Cette simple stratégie, qui n’engageait aucun des deux partis, aurait permis à l’UMP de conquérir des villes importantes comme Strasbourg, Metz, Rouen, Clermont-Ferrand, Douai, Le Mans, Arles, Villeurbanne et d’autres arrondissements à Marseille et Lyon, et ainsi d’enfoncer davantage dans sa désespérance la gauche socialiste.
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  • Comment les écolos jouent avec Hollande

    Ils ne pèsent rien mais on n’entend qu’eux : les écolos. Et pour cause : ils jouent, avec Hollande, au petit jeu du « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Qu’ils s’en aillent, et Hollande n’a plus de majorité au Sénat. Qu’ils exigent trop, et ils ne feront pas le poids face à la structure étatique. Le compromis, c’est le sociétal. Et les basses œuvres.

    Fichues élections européennes et régionales de 2009 et de 2010… Rappelez-vous. Fin 2008, les Verts décident de se lancer une fois de plus, seuls, dans la bataille des européennes de juin 2009. Sur une idée de Daniel Cohn-Bendit et sur une mise en scène de Cécile Duflot, qui tient fermement l’appareil et va être reconduite au secrétariat général des Verts, les écolos tiennent une conférence de presse… au Musée d’art africain !

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    (Il va y avoir une recomposition de la gauche suite aux municipales Pat)