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  • Ouvriers chinois ou de PSA : même combat !

    Entre matérialistes, il y a toujours moyen de s’entendre - la preuve.   

    Étrange monde que le nôtre. La Chine, par exemple. Qui, après des décennies de communisme totalitaire, est passée sans coup férir à une espèce de turbo-capitalisme financier et mondialisé, et connaît aujourd’hui l’une des plus grandes grèves de son histoire…

    Nous sommes à Dongguan, l’un des centres emblématiques du modèle d’exportation, dans la province de Guangdong, au sud du pays. Et 40.000 ouvriers, travaillant principalement pour les sociétés Nike et Adidas, de débrayer. Certes, les salaires ont fortement augmenté en cette région du monde. Mais là, c’est pour une protection sociale qui ne soit pas autre que symbolique que la classe ouvrière est au bord de la jacquerie. À en croire l’agence Reuters, citée par Les Échos de ce 17 avril, ces grèves seraient en hausse de 30 % depuis un an…

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  • La gauche radicale et ses tabous

    A l’occasion de la sortie en décembre dernier du livre La gauche radicale et ses tabous (le Seuil), nous mettons à disposition ici, en libre circulation, une vidéo réalisée dans notre série des entretiens mutins (contre la pensée tiède).
    Dans cet entretien, Aurélien Bernier part d’un constat douloureux mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, c’est bien le Front National qui réussit le mieux aujourd’hui à capter le mécontentement populaire. Comme dans la plupart des pays d’Europe, la crise du capitalisme profite moins à la gauche radicale qu’à une mouvance nationaliste favorable au capitalisme. C’est ce paradoxe qui est analysé par l’auteur.
    Paralysé par la peur de "dire la même chose que Le Pen", le Front de gauche s’enferme dans trois contradictions. Il veut restaurer la souveraineté populaire mais ne défend plus la Nation, seule espace possible pour une réelle démocratie. Il lutte pour "une autre Europe", sociale et solidaire, mais n’assume pas la nécessaire rupture avec l’ordre juridique et monétaire européen. Il est anticapitaliste mais renonce au protectionnisme contre le libre échange mondialisé qui brise toutes les résistances.
    Souveraineté populaire et nationale, désobéissance européenne et protectionnisme : tels sont les trois sujets tabous dont la gauche radicale doit se ressaisir, au lieu de les abandonner au Front National qui a beau jeu de se présenter comme le seul protecteur du peuple français. Ce même Front National qui, dans les années 80, chantaient les louanges de Ronald Reagan et de l’ultralibéralisme...
    Aurélien Bernier, ancien dirigeant d’Attac et proche du Front de Gauche, collabore régulièrement au Monde Diplomatique. Il a notamment publié Le Climat, otage de la finance (2008), Désobéissons à l’Union européenne ! (2011) et Comment la mondialisation a tué l’écologie (2012), aux éditions Mille et Une Nuits.

  • De Libération au Secrétariat d'Etat chargé du numérique

    Lu sur Valeurs actuelles :

    "La directrice de la communication du journal Libération, Elisabeth Laborde, quitte ses fonctions pour devenir conseillère en communication et presse de la nouvelle secrétaire d’État chargée du Numérique, Axelle Lemaire."

    Michel Janva

  • Goldofaf : Rare

  • La division, maladie infantile du souverainisme français

    Une large union des patriotes français, de tous horizons, de droite et de gauche. Beaucoup y croyaient.   

    Beaucoup y croyaient. Une large union des patriotes français, de tous horizons, de droite et de gauche. Une grande synthèse des jaurésiens et des maurrassiens, des capétiens et des gaullistes. Bref, l’union sacrée sur la France, celle capable de vibrer uniment « au souvenir de Reims » et au « récit de la fête de la Fédération », selon les mots fameux de l’historien Marc Bloch.

    Le micro-parti SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés), fondé en 2012 par l’ancien député européen Paul-Marie Coûteaux, portait cette promesse, tandis que son alliance avec le FN de Marine Le Pen, au sein du Rassemblement Bleu Marine (RBM), en constituait la plus sûre des garanties.

    Las ! Après une accumulation malheureuse de maladresses et d’erreurs successives par l’intéressé, tant au détriment du SIEL lui-même qu’au préjudice d’image du RBM, Marine Le Pen, exaspérée, a fini par le répudier. La crise couvait depuis plusieurs mois. Elle a même fini par arborer un double visage, Karim Ouchikh (président exécutif du SIEL) peinant à faire respecter les termes du partenariat. Un congrès devrait se tenir le 21 juin prochain à Paris.

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  • L’économie russe paie “cash” la crise en Ukraine

    La croissance du PIB russe devrait retomber à zéro en 2014, admet le ministre russe des Finances.

    Le spectre d’une récession se fait de plus en plus craindre en Russie, le ministre des Finances ayant lui même estimé mardi que la croissance de l’économie risquait d’être nulle en 2014 en raison des troubles “géopolitiques” liés à la crise en Ukraine. “Les conditions, dans lesquelles nous devons travailler en 2014, sont les plus difficiles depuis la crise de 2008-2009″, a lancé Anton Silouanov.

    La Russie avait été frappée de plein fouet à cette époque par la crise économique et avait enregistré en 2009 une chute de près de 8% de son PIB. Pour 2014, “la hausse du PIB est estimée au niveau déjà bas de 0,5%. Mais peut-être qu’elle va être proche de zéro”, a-t-il estimé.

    Avant lui, analystes et observateurs avaient déjà à plusieurs reprises brandi la menace d’une récession. Dans un récent rapport, la Banque mondiale a par exemple averti que l’économie russe risquait de passer dans le rouge et de se contracter de 1,8% dès cette année si la crise autour de l’Ukraine s’aggravait.

    “La croissance est finie. 2013 était la dernière année. En 2014, ce sera une récession”, a renchéri à l’AFP l’analyste Igor Nikolaev, directeur de l’institut FBK. “Dès l’automne 2013, on avait donné -1% comme prévision (de croissance pour 2014, ndlr), alors que même dans les pires cauchemars on ne pouvait pas envisager l’annexion de la Crimée”, a-t-il poursuivi.

    Modèle économique dépassé

    Ces dernières années, la Russie a vu son économie ralentir fortement : la croissance est passée de 4,3% en 2011 à 3,4% en 2012 puis 1,3% en 2013, alors que selon de nombreux experts le modèle actuel, basé sur des prix élevés des hydrocarbures, s’essouffle.

    Mais le phénomène s’est aggravé en mars en raison de la confrontation avec les pays occidentaux qui a suivi la prise de la Crimée, et l’adoption de premières sanctions.

    La semaine dernière, le gouvernement russe a abaissé sa prévision de croissance pour 2014 à une fourchette d’entre 0,5% et 1,1%, contre 2,5% auparavant, ajoutant que le tableau pourrait encore s’assombrir en cas de sévères sanctions occidentales.

    Pour l’instant, les sanctions américaines et européennes ciblent surtout des personnalités russes et ukrainiennes pro-russes. Mais l’Occident ne cesse d’agiter la menace de sanctions pénalisant directement l’économie.

    Mardi, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui a reconnu que la situation économique ne cessait de “se détériorer”, a accusé des “forces extérieures” d’être en partie responsables des difficultés rencontrées, dans une référence non voilée aux Occidentaux. “Nos difficultés sont (…) dans une certaine mesure, bien sûr liées aux tentatives de certaines forces de nous entraîner dans une crise artificielle”, a-t-il dit.

    La Crimée, potentiel fardeau

    La semaine dernière, le gouvernement a augmenté de manière spectaculaire sa prévision pour 2014 concernant les fuites de capitaux, qui se sont accélérées en raison de la crise ukrainienne et de la menace de sanctions économiques contre Moscou, à 100 milliards de dollars contre 25 milliards auparavant.

    Selon la banque centrale, ces fuites de capitaux, mal endémique de l’économie russe, ont doublé au premier trimestre sur un an et atteint 50,6 milliards de dollars, tandis que les investissements étrangers ont été divisés par trois.

    Anton Silouanov a directement lié ces importantes fuites de capitaux à la situation “géopolitique”. Le ministre a dès lors mis en garde Dimitri Medvedev, l’appelant à faire attention à la gestion du budget, notamment en Crimée.

    La Russie a promis d’investir en masse dans la péninsule et d’augmenter les salaires et les retraites des habitants. Mais selon Silouanov, nombre d’annonces ont été faites à la va-vite “sans analyser les réels besoins de la Crimée”. “Une telle approche n’est pas acceptable”, a-t-il lancé, usant d’un ton critique rare pour un responsable russe.

    Pour les analystes, la Crimée pourrait d’ailleurs s’avérer un fardeau économique pour la Russie. “Même s’il n’y a pas d’escalade du conflit et que tout reste comme maintenant, la situation économique russe va se détériorer”, a estimé M. Nikolaev.

    Selon lui, les dépenses vers la Crimée vont “sérieusement affecter” l’économie russe car non seulement ce sont d’“énormes dépenses imprévues”, mais elles ne représentent de plus pas les investissements “les plus efficaces en termes de stimulation de l’économie”.

    L’Echo.be

    http://fortune.fdesouche.com/336529-leconomie-russe-paie-cash-la-crise-en-ukraine#more-336529

  • La majorité continue de cafouiller

    Hollande a fait appel  à Valls pour tenter de mettre fin à une communication catastrophique du gouvernement et faire cesser ces couacs. On dirait que le pari n’est pas tout à fait réussi. De nombreux députés PS n’ont pas apprécié la manière dont ils ont été mis au courant des détails du plan d’économies du gouvernement pour réduire les dépenses publiques. Ils ont tout simplement été atterrés. Le groupe socialiste n’a tout pas été mis au courant des intentions du gouvernement dont il a pris connaissance, comme des millions de Français, par la télé.

    Pour certains députés PS, les mesures sont inacceptables et le député Christian Paul assure que les députés « frondeurs » sont très nombreux.  Pour certains, c’est une rupture avec le discours du Bourget et pour d’autres, c’est une rupture avec les engagements pris. C’est une fronde qui ne fait que grandir après que 88 députés socialistes aient menacé de ne pas voter la confiance au gouvernement. Onze députés de la majorité s’étaient d’ailleurs abstenus de la voter, ce qui pour Bruno Le Roux, chef de file du groupe socialiste, est inédit et anormal. Le premier ministre Manuel Valls avait pourtant reçu, avant le vote de confiance du gouvernement, cinq des députés frondeurs à Matignon pour écouter leurs recommandations.

    Le texte sur le programme de stabilité doit être examiné à l’Assemblée Nationale le 30 avril et il y a déjà menace pour le gouvernement de ne pas avoir la majorité. On n’a peut-être changé de premier ministre mais le cafouillage semble être une constante !

    http://medias-presse.info/la-majorite-continue-de-cafouiller/8878

  • Européennes : la revanche de Maastricht ?

    Les élections européennes s’annoncent triomphales pour les partis souverainistes, UKIP et FN en tête.   

    Depuis quelques semaines, les salles des marchés ne parlent plus que de ça : la BCE serait sur le point de sortir son « bazooka » pour enfin faire plonger l’euro. Une première car, statutairement, le niveau de l’euro n’est pas de la compétence de la BCE qui, comme son modèle la Bundesbank, ne doit se préoccuper que du niveau de l’inflation. Ceci explique pourquoi Mario Draghi ne cesse de répéter que le trop bas niveau d’inflation est dû à un euro trop cher. Ce n’est pas exact – cause et conséquence sont inversées – mais c’est habile.

    L’euro est certainement trop cher pour la France, mais il n’est pas la monnaie de notre seul pays. Pour la zone euro prise dans son ensemble – et c’est tout le problème de cette construction européenne inachevée –, il est à son juste prix, quoi qu’en disent les politiciens friands de propos démagogiques et les commentateurs qui se prétendent experts. Les raisons sont multiples :

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  • L'affaire Gerson, dans la suite du réveil des consciences

    Décryptage de la polémique au lycée Gerson par Famille chrétienne :

    G"[...] Un mauvais scénario, pour une affaire révélatrice des tensions qui traversent les écoles catholiques entre les familles attachées au magistère de l’Église et celle qui n’en veulent pas.

    Il faut savoir quecinq jours avant le reportage d’Europe 1, une enseignante avait déposé dans tous les casiers des professeurs un tract cosigné par la CGTdénonçant ladite intervention en des termes assez similaires : prêtant à Alliance Vita des « conceptions ultra », l’accusant de « propos violents » comme d’avoir dit aux élèves que « les filles qui utilisent la pilule du lendemain sont des criminelles ».Un mot qui n’a jamais été prononcé, d’après une élève de terminale qui a assisté à la séance.

    L’infirmière scolaire qui a reçu la jeune fille ayant contacté Europe 1 sous un nom d’emprunt a du mal à y croire : « Je la connais bien, c’est une jeune fille qui est très dans l’affectif, très à vif, dit-elle. On a passé du temps à discuter après l’intervention parce qu’elle était secouée, et qu’elle avait besoin de parler. C’est normal, un sujet comme l’IVG touche à l’intime. Les jeunes sont mal informés, ils accumulent les expériences traumatisantes, ils sont toujours fortement interpellés quand on leur donne une autre version que ce qu’ils entendent dans les médias, pour qu’au moins ils fassent leurs choix en connaissance de cause… Mais je ne m’explique pas qu’elle ait pu passer ce coup de fil à Europe 1, car elle est revenue me voir en fin d’après-midi, pour me remercier. Elle semblait rassérénée ».

    [...] Ce groupe scolaire doit gérer unmélange hautement hétérogène entre des familles très attachées au caractère catholique de l’établissement, d’autres pas vraiment croyantes mais attachées à Gerson en raison de son ouverture, et d’autres qui sont indifférentes, parfois même hostilesau magistère de l’Église. Ces dernières ont longtemps été largement représentées dans l’association des parents d’élève et ont été influentes en matière de vie scolaire. Maisles dernières élections ont vu arriver une nouvelle équipe, beaucoup plus engagée dans la vie pastorale et représentative d’une majorité silencieuse, contente de reprendre un peu la main. Se sentant désormais minoritaires face à une équipe très soudée autour du projet catholique (direction du secondaire, responsable du lycée, conseil d’administration et délégués de l’Apel…),ces familles se seraient crispées.

    Dès octobre 2013, la visite de tutelle programmée depuis plusieurs années par la direction diocésaine de Paris avait confirmé l’existence de ces tensions. Mais dans cette ambiance électrique, elle a aussi mis le feu aux poudres, en libérant la parole de cette minorité : quelques familles du primaire, bien décidées à obtenir la tête du directeur, à coups de mails et d’insinuations à la sortie de l’établissement... Une école, c’est comme un village, la rumeur va très vite, il suffit de rien pour qu’une information soit reprise et amplifiée. Une mésentente entre la direction du primaire et du secondaire, et surtout un manque de dialogue entre tous les acteurs de l’établissement a achevé de pourrir les relations. Au point que certains ont décidé d’instrumentaliser la presse, qui s’est empressée d’agiter le spectre de l’intégrisme.  [...]"

    Michel Janva

  • « Pange Lingua » : chant pour le Jeudi saint

    Pange Lingua : ce chant écrit par Saint Thomas d’Aquin correspond particulièrement au Jeudi Saint, car il exalte le sacrement