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  • C'est la première fois qu'un président est autant en difficulté dans un sondage

     Si la présidentielle de 2012 avait lieu aujourd'hui, François Hollande ne foulerait pas la pelouse de l'Élysée en tant que président de la République.

    SONDAGE - Dans l'enquête OpinionWay pour Le Figaro et LCI refaisant le match de la présidentielle de 2012, le chef de l'État serait distancé par Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy et ne passerait pas le cap du premier tour.

    Si la présidentielle de 2017 se jouait aujourd'hui, les Français choisiraient de rejouer le 21 avril 2002. Dans le sondage exclusif OpinionWay-Le Figaro-LCI qui refait, avec les mêmes acteurs, le match de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande ne recueille que 19 % des intentions de vote. Il ne passe donc pas la barre du premier tour, devancé de six points par Marine Le Pen (25 %) et de dix points par Nicolas Sarkozy (29 %).

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  • Communauté d'agglomération d'Avignon : alliance UMP-FN

    Lu dans Minute :

    "La socialiste Cécile Helle pensait avoir fait le plus difficile en s’emparant de la mairie d’Avignon, à laquelle Marie- Josée Roig (UMP), qui la détenait depuis 1995, ne se représentait pas. Mais en réalisant plus de 35 % dans la cité des papes et en remportant la mairie du Pontet, ville toute proche de 17000 habitants, le Front national est entré en force dans la communauté d’agglomération du Grand Avignon, à cheval sur le Vaucluse et le Gard. Et il a permis que celleci reste à droite! Joris Hebrard, jeune maire FN du Pontet, et Philippe Lottiaux, chef de file frontiste d’Avignon, à la tête de leur groupe de onze conseillers communautaires, se sont retrouvés dans la confortable position de faiseurs de rois. Sans eux, ni la gauche (27 sièges), ni la droite (32 sièges) ne pouvaient espérer trouver une majorité.

    [...] Résultat :dès le premier tour, les onze conseillers FN ont voté comme un seul homme pour Jean-Marc Roubaud, maire UMP de Villeneuve-lez-Avignon et ancien député du Gard, tendance Droite populaire. Et si d’un côté comme de l’autre, on nie tout accord, tout logiquement, Roubaud a été élu président.Ce scénario, tant redouté par les NKM, Juppéet consorts, s’est renouvelé pour l’élection de Joris Hebrard comme deuxième vice-président de cette assemblée. Le jeune maire frontiste a été élu vice-président avec 43 voix,soit les groupes FN et UMP au complet ![...]

    Dans le Vaucluse, ou du moins à Avignon, dénoncer l’UMPS n’est plus à l’ordre du jour. Ce qui est le plus étonnant dans cette histoire, c’est que, peut-être pour la première fois depuis plus de dix ans, personne n’a contesté cette élection. Personne n’a appelé à la « vigilance citoyenne ». Pas un de ces habituels résistants ne s’est fendu d’un appel – forcément – solennel à Jean-François Copé pour qu’il sanctionne Jean-Marc Roubaud d’avoir franchi la ligne rouge, d’avoir trahi la République en se faisant élire avec les voix du Front national ! [...]"

    Michel Janva

  • A quoi servent les « très riches » ?

    La richesse a sa logique. C’est la logique de l’accumulation, et c’est donc la logique de la marchandisation et de la monétarisation de tout.

    Nous sommes un peu plus de 7 milliards d’humains sur cette terre. La moitié de ces 7 milliards, soit 3,5 milliards d’individus, possèdent seulement autant que les 67 personnes les plus fortunées de la planète. C’est l’ONG Oxfam qui le dit.

    Il y a cependant d’autres chiffres qui indiquent que 1 % de la population mondiale, soit 70 millions de personnes, détiendrait près de la moitié de la richesse mondiale (Les Échos, 20/1/2014). Qu’importe : les écarts de richesse restent énormes. Et c’est la tendance qui est importante.

    Ces 1 % détenant la moitié de la richesse du monde étaient 2 % avant la crise. À tel point que le FMI insiste lui-même, du point de vue de la santé de l’économie, sur le danger de ces inégalités extrêmes, tandis que la Banque mondiale demande une politique d’efforts sur les revenus des 40 % les plus pauvres (quelque 3 milliards d’habitants). Ces inégalités hors de toute mesure posent un problème de justice, mais aussi d’écologie de la planète.

    Mme Lagarde et M. Jim Yong Kim, respectivement au nom du FMI et de la Banque mondiale, prétendent que la mondialisation aurait tiré 100 millions d’hommes de la pauvreté, rien qu’en Asie. Et d’appeler à la poursuite accélérée de la mondialisation, saupoudrée de mécénat privé de grandes fondations. C’est vraiment trop gentil. L’essentiel est ailleurs. Il ne suffirait pas de prendre aux riches pour que les pauvres soient moins pauvres. C’est entendu. Mais la richesse a sa logique. C’est la logique de l’accumulation, et c’est donc la logique de la marchandisation et de la monétarisation de tout.

    Un pauvre en 1900, en Nouvelle-Guinée, en Asturies ou au fin fond de l’Auvergne, pouvait vivre, modestement, des travaux des champs, de la pêche, de l’artisanat. On pouvait être pauvre mais pas obligatoirement misérable. La mondialisation ne permet plus à aucun pauvre d’être en dehors des circuits monétaires. Elle prolétarise chacun. Tout est fait par le système mondial pour rendre impossible l’autosubsistance et même l’économie locale. Chacun doit entrer dans la concurrence internationale.

    Prenons la pêche minotière. Elle consiste à capturer des poissons par des filets qui peuvent atteindre 120 km de long. De tels équipements ne sont pas donnés à tout le monde. Les poissons sont transformés en farine pour animaux et servent à élever d’autres poissons. Il faut entre 7 et 10 kg de poisson mort – on l’appelle « poisson-fourrage » – pour élever 1 kg de poisson vivant. C’est cela, la pisciculture. Dans un tel système, comment un petit pêcheur, dont le poisson serait certainement bien meilleur, pourrait-il être compétitif ? Il ne suffit pas de s’en prendre aux riches. Il faut entièrement démonter et reconstruire autrement le système économique et social qui les fait si riches. « La décroissance n’est pas un gros mot », disait Nicolas Hulot dès 2008. Pour cela, il ne faudra pas compter sur les gens du forum de Davos ni sur Mme Lagarde.

    Pierre Le Vigan

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAZFyyppybyhmVVRM.shtml

  • La police avec nous!!!

    Derrière leur radar sur l’autoroute, en planque en ville pour voir si t’es pas à 60km heure, ils te guettent. Oui, toi, l’automobiliste lambda. Ils sont partout sur les routes mais nulle part dans ce pays qui brûle. La délinquance (ou plutôt les incivilités en novlangue) explose, l’insécurité est partout, on deale à la sortie des établissements scolaires et les filles ne peuvent plus sortir seules mais ils sont sur les routes pour te faire cracher encore un peu de pognon pour nourrir toujours plus un Etat mafieux qui n’aura de cesse de s’en servir contre toi ou de le dilapider.

    Ah, ça, c’est sûr, si tu comptes sur la police du système pour te protéger, t’es mal barré. Tu comprends, c’est les ordres « d’en haut ». Et puis, les magistrats de ce qu’on peine à encore appeler justice sapent tout le boulot… La racaille prospère dans un laxisme bienveillant ? La corruption est partout ? Pendant que ta voisine se fait violer dans la rue ? C’est les ordres. C’est gouverner par le chaos. On en a déjà parlé sur ce blog. Si les forces de « l’ordre » sont faibles avec les forts et fortes avec les faibles, faut bien finir par te dire qu’il y a une volonté derrière, à tous les échelons du système.

    Oui, on sait, la République gouverne mal mais se défend bien. Mais alors pourquoi on te parle comme à une merde quand t’as traversé en dehors des clous ou qu’on t’a chopé 5km heure au dessus de la limite alors qu’on déroule toutes les formes de bienséance pour s’adresser à la racaille ? C’est les ordres aussi ça ? Ah non, ça, c’est un trait très humain. Avec un uniforme, on ne se sent plus, on écrase tout le monde, surtout les faibles qui ne veulent pas faire de vagues et qui paient des impôts. Faut bien dire que dans les forces de « l’ordre », on n’est pas toujours très regardant sur le recrutement vu le nombre de kékés qu’on y croise.

    Tu trouves que c’est pas une mince affaire de maintenir l’ordre dans un pays et qu’il faudrait des gens « de bien » pour une telle mission d’intérêt commun ? Ben, ça, le système n’en a pas besoin. Il lui faut des auxiliaires zélés. Et puis, s’ils aiment frapper sur la gueule des manifestants, même pacifiques, c’est encore mieux. Les gentilles personnes qui ont connu les foudres policières s’en souviennent. Pensez, ils gazent mêmes des gamins cathos à lunettes et des retraités. Qui font trembler la République, je ne le vous fais pas dire !

    Oui, oui, beaucoup de flics sont de chez nous. D’ailleurs, on attend avec impatience leur aide quand le grand soir viendra enfin. Ben oui, quand on sortira l’arsenal stocké depuis des lustres et qu’on fera tomber la république ! Une bonne partie de la mouvance en parle lors de soirées arrosées. C’est pour demain et on a les flics avec nous !

    Et vous osez m’objecter qu’on ne peut servir deux maîtres à la fois?

    Rüdiger

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/04/10/la-police-avec-nous-5344306.html

  • L'avenir des régions doit se décider en région

    J'avais hésité à intituler cette chronique "la Grande Bourgogne est en marche". On aurait pu y voir un regard humoristique, alors qu'il convient de saluer une décision. L'annonce par le Monde du 14 avril des "fiançailles  de la Bourgogne et de la France Comté" ne devrait surprendre aucun de ceux qui, connaissant l'Histoire et ses éternels resurgissements, n'ignorent pas que le nom même de Franche-Comté lui vient de son ancien statut de "comté de Bourgogne", – comté au féminin comme dans les traductions françaises de Tolkien. On se souviendra peut-être aussi que la Franche-Comté fut détachée du Saint-Empire au XVIIe siècle, très largement contre son gré.

    Depuis le discours programme de Manuel Valls du 8 avril, on a vu surgir, en effet, un nombre impressionnants de projets parisiens de redécoupage, aussi arbitraires que les précédents, s'ingéniant à réduire le nombre des régions métropolitaines de la France. Les adeptes de Michel Debré avaient imposé aux départements des compositions arbitraires. Les plus notoirement absurdes ont coupé la Normandie en deux, ou ont retranché Nantes capitale des ducs de Bretagne de la région administrative portant ce nom.

    Désormais, les mêmes bureaux technocratiques s'emploient à nous dire, dans leur langue péremptoire, si Montpellier fait partie du "sud est" ou du "sud ouest", si l'Auvergne se situe dans le massif central, etc. Ne parlons même pas de l'Alsace-Lorraine, sujet tabou en ce douloureux centenaire du suicide de l'Europe en 1914. À force de jouer aux imbéciles les champions jacobins de la balle dans le pied finiront bien par gagner. Les crétins médiatiques les y aideront. 

    Pour une fois en effet, on devrait presque saluer une formulation prudente utilisée par le chef de l'État. Dans son discours du 14 janvier, il avait "invité" les régions à se"rapprocher." Cela sonne mieux à nos oreilles que l'horizon, fantaisiste et lointain, d'un redécoupage en 2021, tendant, finalement à recentraliser la décentralisation, au lieu de la mener à sa conclusion logique, celle d'une régionalisation du cadre français. Tout cela au nom d'improbables économies.

    On pourrait et on doit sans doute considérer ici une "norme européenne" – mais certainement pas celle que l'on entend avancer habituellement quand on parle des 16 Laender allemands, en ignorant superbement l'exemple, pourtant magnifique, de l'ancienne cité hanséatique de Brême.

    Le drame de la France, dans ce domaine, ne tient pas au "nombre" de ses régions, mais à l'empilement des strates. La multiplication des instances théoriques de décision aboutit en fait à renforcer, au quotidien, la mainmise concrète de l'administration sur la vie sociale.

    L'exemple du référendum alsacien de 2013, mal conçu, mal présenté, mal défendu, et pour tout dire saboté, amène le pouvoir central à vouloir reprendre la main dans ce dossier qui le dérange. À Besançon, Marie-Guite Dufay, présidente de l'exécutif constate : "L'enjeu est tellement important qu'il faudra également une large consultation populaire. Après les élections de 2015, je suis très ouverte à l'organisation d'un référendum." Mais cela déplaît à Paris. Son homologue bourguignon François Patriat déplore donc à juste titre : "En matière de réforme territoriale, la droite et la gauche ont successivement manqué de courage. La France meurt de ses rigidités !"

    Il est donc grand temps que la France revive en laissant ses territoires penser eux-mêmes leur régionalisation et leurs équilibres financiers. Difficile de nous faire croire que l'État central jacobin puisse, sur ce dernier terrain, leur donner des conseils.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/04/lavenir-des-regions-doit-se-decider-en-region.html

  • Merville : il couche avec sa fille, le tribunal le relaxe.

    Ce sordide fait divers nous rappelle que les relations sexuelles incesteuses, en France, sont légales !
    Et que, pour qu’il y ait condamnation, il faut montrer qu’il y a eu contrainte !

    « Christophe est un Mervillois âgé de 40 ans dont les experts psychiatriques affirment qu’il a une intelligence au ras des pâquerettes. Liminaire, dit-on, en langage juridique. Son addiction à l’alcool n’arrange rien.

    Le 16 avril 2011, il a bu, comme souvent, et regarde la série « Agence tous risques », sur le canapé, avec un copain.

     

    Les deux décident ensuite de regarder un DVD porno. Christophe, ça lui donne des idées. Il monte dans la chambre de sa fille, à l’époque âgée de 17 ans, la réveille, pour avoir une relation sexuelle complète avec elle. Il ne l’a jamais nié.

    Jugé ce mardi par le tribunal correctionnel pour agression sexuelle par ascendant sur mineur de plus de quinze ans, Christophe a été relaxé.

    Pourquoi ? Parce que l’enquête ne démontre pas l’absence de consentement de sa fille. « Le tribunal ne dit pas pour autant que ce que vous avez fait, c’est bien », s’est tout de même senti obligé de préciser le président. La fille, aujourd’hui majeure, ne s’est pas présentée à l’audience du tribunal.  » (la Voix du Nord)

    Le terme d’inceste avait déjà disparu du code pénal après que les républicains ont fait leur révolution de 1789.

    http://www.contre-info.com/merville-il-couche-avec-sa-fille-le-tribunal-le-relaxe#more-32356