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  • Khmers roses : L’Inter-LGBT veut criminaliser la critique d’un comportement

    Dans un entretien accordé au trimestriel Charles paru en avril, Christine Boutin déclare :

    « Je n’ai jamais condamné un homosexuel. Jamais. Ce n’est pas possible. L’homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Avec ma foi, la personne homosexuelle est autant aimée de Dieu que je le suis.

    Merci de me permettre de vous le dire, c’est là que se situe une importante confusion. L’homosexualité n’a rien à voir avec les jugements que je porte sur les homosexuels, qui sont mes frères, mes amis, et qui ont une dignité aussi grande que ceux qui ont d’autres comportements sexuels. Ils sont pécheurs comme je le suis, on est tous pécheurs. Je suis dans le péché moi aussi, je suis une pécheresse ! Mais jamais vous ne me verrez faire l’apologie d’un péché. Même si je peux pardonner un péché. » [...]

    Eric Martin - La suite sur NdF

  • Economie : il faut s’intéresser surtout à la situation des classes moyennes

    Bruno Mégret est interrogé dans Paris Match. Extraits :

    "[...] Dire que la gestion des villes FN a été mauvaise, c’est de la désinformation pure. Si je prends l’exemple de Vitrolles, que je connais le mieux, nous avons réduit l’endettement de 130 millions à 100 millions d’euros en six ans. Dans le même temps, il n’y a pas eu d’augmentation d’impôts. La taxe sur les ordures ménagères a été réduite de 25% et le prix de l’eau de 10%. C’est ce que j’appelle une gestion triple A. Et tout cela en continuant à investir, sans subventions ni du conseil régional ni du conseil général. Quant à la délinquance, elle a baissé de 17% sur la durée du mandat. Une bonne gestion qui a d’ailleurs valu à mon épouse d’être réélue en 2001 ! Même si un recours a ensuite cassé l’élection.

    Le vote FN est-il aujourd’hui un vote d’adhésion, comme l’assurent ses dirigeants ?

    Il y a une adhésion aux thèses traditionnelles sur la question de la sécurité et de l’immigration, c’est clair. Au delà, je ne le pense pas. Sur la question de l’économie ou celle de l’Europe, le projet du FN manque de crédibilité.

    Vous pensez à la sortie de l’euro ? Ou à la retraite à 60 ans ?

    Personnellement, je ne suis pas pour la sortie de l’euro. Je considère que la devise européenne devrait être utilisée pour servir les économies de l’Union comme le dollar sert l’économie américaine.  Il faut faire baisser le cours de l’euro d‘au moins 30 % et obtenir que la Banque centrale européenne soutiennent financièrement les Etats, comme le font les autres banques centrales. Sur la retraite, je suis partisan d’aller au-delà des 62 ans, en instaurant par exemple un système de retraite par points, avec des départs à la carte dans une fourchette entre 60 et 70 ans.

    Marine Le Pen, elle, a développé un discours beaucoup plus étatiste et antilibéral…

    Le FN actuel, c’est le discours ancien de Jean-Marie Le Pen réorienté à gauche sur le plan économique. Moi je pense qu’il faut s’intéresser surtout à la situation des classes moyennes. La France, ce n’est pas seulement les classes défavorisées du nord de la France. C’est d’abord une majorité d’artisans, de chefs de petites entreprises, de cadres, de membres des professions libérales qui créent la richesse et qui sont systématiquement pénalisés.

    Selon vous, le FN peut-il encore progresser ? Ou est-il arrivé à un plafond ?

    Je pense que la configuration politique rend possible l’émergence d’une force alternative au système."

    Michel Janva

  • 547 enfants à naître sauvés de l’avortement

    Au quarantième et dernier jour de la campagne de Carême – lancée Mercredi des Cendres et qui s’est achevée dimanche des Rameaux.

    Michel Janva

  • Un « atout » Harlem Désir injustifiable

    « Que François Hollande et Manuel Valls n’aient pas mesuré la portée dévastatrice de l’exfiltration ministérielle du patron du PS est symptomatique du fossé séparant l’opinion publique de sa représentation politique. »

    Cet éditorial de la Charente libre, une des bonnes presses régionales, est intéressant par sa franchise et sa virulence à l’égard du pouvoir en place, totalement décalées par rapport au style sucré des « ténors » du journalisme parisien.

    Polémia

    Jugeant sans doute que son tout nouveau secrétaire aux Affaires européennes était la cible d’un dénigrement outrancier, Manuel Valls a jugé utile de s’ériger en défenseur d’Harlem Désir qu’il a vanté comme un « atout » pour le gouvernement compte tenu de son expérience de près de 15 ans au Parlement européen.

    Mais le Premier ministre ne s’est guère étendu sur les raisons de son choix, ni sur le fait incontestable que l’ancien patron du PS, et jusque-là tête de liste aux prochaines élections européennes, avait surtout brillé par son absence lors des votes de ces dernières années à Bruxelles ou Strasbourg. Comme si la promotion d’Harlem Désir allait de soi après deux ans de direction contestée au PS, la Berezina socialiste aux municipales et les promesses réitérées d’une gouvernance exemplaire.

    La question de savoir si Harlem Désir fera un bon ministre est certes largement accessoire. En douze ans le portefeuille des Affaires européennes a changé autant de fois de titulaire, et le dernier en date, Thierry Repentin, est loin d’avoir laissé un souvenir inoubliable. Et, alors que l’essentiel des relations avec Bruxelles se jouait déjà entre l’Elysée et Bercy, François Hollande vient encore de muscler son dispositif européen en appelant au secrétariat général son vieil ami Jean-Pierre Jouyet, un temps débauché par Nicolas Sarkozy pour entrer au gouvernement Fillon en charge de l’Europe.

    L’importance marginale d’Harlem Désir dans le gouvernement Valls n’excuse en rien la faute politique injustifiable que constitue sa promotion-sanction de la rue Solferino au placard doré des Affaires européennes. Le message ainsi envoyé aux Français est calamiteux qui prête le flanc aux contempteurs de la République des “copains” et conforte la cohorte des électeurs se préparant à faire des prochaines élections européennes un nouveau vote « sanction ». Que François Hollande et Manuel Valls n’aient pas mesuré la portée dévastatrice de l’exfiltration ministérielle du patron du PS est symptomatique du fossé séparant l’opinion publique de sa représentation politique.

    Dominique Garraud, Editorial, 11/04/2014

    Source : Charente Libre du 11/04/2014

    http://www.polemia.com/un-atout-harlem-desir-injustifiable/

  • La légende noire de la colonisation : le pillage économique des colonies ?

    Si la France a soutenu l’Algérie, n’est-ce pas parce qu’elle y trouvait son intérêt et voulait en profiter ? Car, c’est là que se situe le cœur même de la contre-histoire coloniale : la France a abusivement de sa situation de colonisateur pour asservir les populations et prendre les richesses du pays. De fait, si l’on en croit le très vendeur discours de Jules Ferry aux parlementaires français (1885) à l’heure de lancer la paix dans l’extension de la colonisation, c’est la vérité. Ferry se fait l’avocat de ces terres nouvelles, riches en matières premières, en produits agricoles, offrant tous les débouchés possibles à une industrie française en pleine extension. 

    Et la France manque, en effet, cruellement de matières premières : houille, laine, coton, bois, soie... « Ces produits – rappelle Daniel Lefeuvre, auteur du très éclairant Pour en finir avec la repentance coloniale – comptent pour plus de la moitié des importations de matières premières de 1885 à 1953, le pétrole s’ajoutant ensuite à cette liste ». De quoi alimenter l’argumentaire de ceux qui voient dans la colonisation la mère de tous les maux. Sauf que ce ne sont pas les colonies qui fourniront le charbon de l’industrie française, mais l’Angleterre, l’Allemagne, la Belgique. Le coton viendra bien pour partie de l’Algérie, mais un coton subventionné. Peu importe s’il avait pu assurer à la métropole ses besoins textiles. Mais, même subventionnée, cette culture ne prospérera jamais suffisamment pour assurer une autonomie industrielle. Le problème sera le même avec le coton africain, au point que la France se trouvera dans une situation difficile lors de la guerre de Sécession américaine. L’or blanc existait bel et bien, mais ailleurs que dans cet Eldorado tant vanté par Jules Ferry... La laine, la soie connaîtront, quant à elles, trop de maladies pour excéder une importation vers la métropole de plus de 5% au plus fort des années s’étalant de 1890 à 1958. Restent donc le caoutchouc et le bois qui tiendront toutes leurs promesses, notamment en Indochine. Peut-on, dès lors, parler sérieusement de pillage des terres coloniales d’Afrique noire et d’Afrique du Nord ? 

    Voilà qui est bel et bon pour la question des matières premières, on l’a vu, à peu près inexistantes. 

    Mais, qu’en est-il des productions agricoles ? « Blé, riz, raisins frais et secs, olives, liège, dattes, citrons, oranges, figues, bananes, chanvre qui serait d’un si grand secours pour la marine, coton, mûrier, indigo, tabac, aussi bon que celui de Virginie et de La Havane, abricots, prunes, pommes, poires, coings, melons, pastèques, haricots, fèves, pistaches, térébinthe, mangues, goyaves... figurent dans cette évocation du paradis terrestre. » Le rapport de la société d’horticulture de 1832 est une véritable publicité pour l’agriculture coloniale. Et, de fait, ce sont bien ces produits qui vont faire l’objet de l’essentiel des importations vers la métropole, avec le bois et le caoutchouc. La question est de savoir si la France y avait intérêt. Un intérêt économique... 

    Si l’on en croit le rapport du ministère des Finances de 1961, certainement pas. Car non seulement ces denrées pouvaient être achetées n’importe où dans le monde, mais elles pouvaient surtout l’être à moindre coût ! Le lien colonial, selon le rapport Debré de 1961, « a pour conséquence de faire payer par la France la plupart des exportations algériennes à des prix de soutien sensiblement supérieurs aux cours internationaux ». Pour être clair, ces cultures étaient non seulement subventionnées mais également achetées à un prix bien plus élevé que le cours normal. Au vu de ces tarifs, jamais l’Algérie n’aurait pu écouler ses productions, les autres marchés lui étant, bien évidemment, fermés... 

    A l’inverse, il est certain que la France saura utiliser ses colonies pour réguler ses exportations, comme le démontre Jacques Marseille dans Empire colonial et capitalisme français. Mais, ce même auteur précise que le solde des importations obligatoires était tel que, de toute façon, la métropole était perdante. Ainsi, « les déficits commerciaux cumulés s’élèvent à 44 milliards de francs-or, soit trois fois le montant total des aides accordées à la France par les Etats-Unis entre 1945 et 1955 ». 

    Pillage des colonies : vraiment ? Alors que la France subventionne, importe à un coût prohibitif, et investit des millions ? Car les écoles, les hôpitaux, les routes, les barrages sont financés par la métropole : des investissements qui serviront de tremplins aux économies locales à l’heure de l’indépendance. 

    Alix Ducret, Mythes et polémiques de l’histoire

    http://www.oragesdacier.info/2014/04/la-legende-noire-de-la-colonisation-le.html

  • Est-il permis de dire ce qu'est un avortement dans un établissement catholique ?

    Non, selon le lobby pro-mort. Une polémique agite le lycée catholique sous contrat Gerson, du 16ème arrondissement de Paris. Des enseignants, des élèves et leurs parents s'inquiètent du contenu des enseignements. En cause, des interventions de l'association Alliance Vita, aux séances de catéchèse, au cours desquelles la réalité de l'avortement est clairement enseignée.

    Réaction d'Alliance Vita :

    "VITA dénonce fermement le mensonge, la calomnie et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail.

    Alliance VITA a accepté l’invitation du Lycée Gerson pour intervenir auprès des élèves sur des thématiques liées à son activité et son expertise : bioéthique, PMA, GPA, personnes en difficultés dont celles confrontées à l’avortement.

    Pour Henri Desoos, directeur des études d’Alliance VITA : « Alliance VITA est régulièrement invitée à prendre la parole sur ses sujets d’expertise depuis des années ; ces interventions suscitent toujours l’intérêt des jeunes et donnent lieu à des échanges ouverts et fructueux. Les personnes qui se sont exprimées à Gerson sont formées, responsables et respectueuses. Or, après l’intervention à Gerson, différents écrits, certains anonymes, ont circulé, prêtant aux deux intervenantes des propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus.

    D’une part, les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux.

    D’autre part, on dirait que certains souhaitent que le sujet de l’interruption volontaire de grossesse reste tabou. Pourtant, le sujet de l’avortement est un vrai sujet de société qui mérite d’être abordé auprès des jeunes. La prévention de l’IVG des mineures est une préoccupation nationale qui a donné lieu à plusieurs rapports ministériels et parlementaires ces dernières années. Alliance VITA aborde cette réalité sans stigmatiser personne, à partir de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples. »

    Michel Janva

  • Un haut responsable du gouvernement grec confirme l'existence d'un complot contre l'Aube dorée