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  • Manuel Gaz nommé Premier ministre

    Spécialisé dans l’arrestation des honnêtes gens et les gardes à vue arbitraires des opposants politiques, d’un rare mépris pour les libertés publiques, d’une incompétence crasse dans la lutte contre l’insécurité, d’un cynisme accompli dans le bradage de la nationalité française et d’une totale servilité envers Bruxelles dans la politique immigrationniste...

     

    ... Manuel Gaz, clone de Sarkozy, a été nommé ce soir au poste de Premier ministre par François Hollande, qui révèle ainsi son incapacité à s’affranchir ...de sondages favorables au ministre de l’intérieur sur un malentendu : celui d’un homme d’ordre, alors que son bilan est catastrophique. La nomination de Manuel Gaz, qui ne pourra que satisfaire la Commission européenne, est une provocation à l’encontre du pays réel.

    L’Action Française

     

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manuel-Gaz-nomme-Premier-ministre

  • Et si l’UMP… et si le FN…

    Les dirigeants de ces deux partis devraient comprendre que ce sont les électeurs qui décident et leur imposeront prochainement ce rapprochement municipal.
    Pour l’UMP, c’était le ni, ni !
    Pour le FN, c’était l’UMPS !
    Pour la théorie, c’était parfait, mais pour la pratique ?
    Il suffisait tout simplement que les listes de ces deux partis politiques soient retirées quand elles arrivaient en troisième position, tout en en laissant le libre choix de vote à leurs électeurs sans donner de consignes.
    Cette simple stratégie, qui n’engageait aucun des deux partis, aurait permis à l’UMP de conquérir des villes importantes comme Strasbourg, Metz, Rouen, Clermont-Ferrand, Douai, Le Mans, Arles, Villeurbanne et d’autres arrondissements à Marseille et Lyon, et ainsi d’enfoncer davantage dans sa désespérance la gauche socialiste.
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  • Comment les écolos jouent avec Hollande

    Ils ne pèsent rien mais on n’entend qu’eux : les écolos. Et pour cause : ils jouent, avec Hollande, au petit jeu du « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Qu’ils s’en aillent, et Hollande n’a plus de majorité au Sénat. Qu’ils exigent trop, et ils ne feront pas le poids face à la structure étatique. Le compromis, c’est le sociétal. Et les basses œuvres.

    Fichues élections européennes et régionales de 2009 et de 2010… Rappelez-vous. Fin 2008, les Verts décident de se lancer une fois de plus, seuls, dans la bataille des européennes de juin 2009. Sur une idée de Daniel Cohn-Bendit et sur une mise en scène de Cécile Duflot, qui tient fermement l’appareil et va être reconduite au secrétariat général des Verts, les écolos tiennent une conférence de presse… au Musée d’art africain !

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    (Il va y avoir une recomposition de la gauche suite aux municipales Pat)

  • La Réacosphère est-ellle soluble dans la Révolution Conservatrice?

    Lors d’une conversation avec Boréas, ce dernier m’indiquait l’école de la "Révolution Conservatrice". Ma première réaction fut de noter l’apparente contradiction dans les termes, les conservateurs étant essentiellement contre-révolutionnaires. L’étude des différents textes donnés (notamment Robert Steuckers et Alain de Benoist) m’ont permis de déflorer le sujet.

     

     

     

    La Révolution Conservatrice est un mouvement (méta) politique qui a vu le jour en Allemagne dans les années 20.

     

    Aperçu des principaux mouvements d’idées à la source de la Révolution Conservatrice

     

    Après la Première Guerre Mondiale, en Allemagne, on assiste à un rejet de l’esprit français et de l’esprit anglais; c’est une lutte "contre les idées de la Révolution Française et plus largement, du libéralisme et du rationalisme occidental".

     

    Trois mouvements principaux seront à la base de la Révolution Conservatrice:

     

    - les Völkischen, populaires, exaltation de la race allemande, qui pose l’homme comme essentiellement dépendant de ses origines, mélangeant mysticisme, néo-paganisme voire merveilleux. Leur référence historique est l’antiquité germanique.

     

    - les jeunes-conservateurs, antilibéraux sans être anticapitalistes, souvent chrétiens, les plus compatibles avec la République de Weimar, car très respectueux de la légitimité de l’Etat. Leur référence historique est le Saint Empire romain-germanique (ceux dont je me sens a priori le plus proche)

     

    - les nationaux-révolutionnaires, opposés au capitalisme, plus proches du bolchévisme, voire du nihilisme. Leur référence historique est le mouvement prussien

     

    Pour simplifier, Alain de Benoist applique l’idéologie tripartite des Indo-européens ainsi:

     

    - les Völkischen correspondent à la fonction qui a trait au peuple

     

    - les nationaux-révolutionnaires correspondent à la deuxième fonction, qui est la fonction guerrière

     

    - les jeunes-conservateurs correspondent à la dernière fonction, la souveraineté politique et juridique

     

    Comment être conservateur et révolutionnaire à la fois ?

     

    Le sens du mot conservateur tel qu’employé correspond "non à la défense de ce qui était hier, mais une vie fondée sur ce qui a toujours de la valeur".

     

    Il est en fait l’écho de l’idée que je me fais du mot réactionnaire, qui consiste à élaguer dans la touffeur de la modernité pour redonner vitalité au tronc immuable. Une façon de revenir à l’essence même de notre ordre politique.

     

    Ensuite, le mot révolution n’est pas pris dans son sens progressiste. La révolution n’est que l’accélération brutale du changement. Elle veut remettre un ordre juste dans les décombres de l’ordre ancien (hérité de la révolution française).

     

    Pour Steuckers, "les Allemands ont élaboré et conservé une philosophie qui cherche, elle aussi, à renouer avec les essences intimes des peuples ; de cette philosophie sont issus les nationalismes germaniques et slaves. Dans le sens où elle recherche les essences (tout en les préservant et en en conservant les virtualités) et veut les poser comme socles d’un avenir radicalement neuf (donc révolutionnaire), la KR se rapproche du nationalisme allemand mais acquiert simultanément une valeur universelle (et non universaliste) dans le sens où la diversité des modes de vie, des pensées, des âmes et des corps, est un fait universel, tandis que l’universalisme, sous quelque forme qu’il se présente, cherche à biffer cette prolixité au profit d’un schéma équarisseur qui n’a rien d’universel mais tout de l’abstraction".

     

    Quelles correspondances avec la droite française?

     

    En reprenant la typologie de René Rémond, on retrouve de premier abord:

     

    - les orléanistes sont sortis du champ de l’étude, représentant l’ordre bourgeois contre lequel s’élèvent les trois mouvements

     

    - les jeunes-conservateurs seraient plutôt les légitimistes;

     

    - les nationaux-révolutionnaires seraient les bonapartistes;

     

    - les Völkischen, laissés sans équivalent par Alain de Benoist, seraient les Identitaires (qui n’existaient pas du temps de René Rémond)

     

    Une autre façon de faire le rapprochement est de classer les grands auteurs français dans les trois catégories allemandes:

     

    - les jeunes conservateurs: Bonald, Maistre, Maurras, Daudet, Bainville et, en élargissant, Tocqueville, Chateaubriand, Balzac, Flaubert, Montherlant et Saint-Exupéry

     

    - les nationaux-révolutionnaires: Pierre-Joseph Proudhon, Lagardelle, Drumont, Dréat, Drieu La Rochelle, Céline (Brasillach et Barrès étant à cheval entre ses deux catégories)

     

    - les Völkischen: Mistral, La Varende, Giono, Vincenot

     

    Ce qui me fait sourire, c’est que l’on trouve ces tendances bien inscrites dans la "dissidence". L’idée de la Révolution Conservatrice est de parvenir à une synthèse de ses courants.

     

    Si certains principes sont clairement rejetés par les trois composantes, ce en quoi ils désignent un ennemi commun, Steuckers parle d’éventail de Weltanschauungen (vision du monde) plus que de synthèse. Cette vision dynamique ne devient effective que dans l’action, pour atteindre des objectifs communs.

     

    Je ne vois pas encore comment elle nous permettrait de gouverner ensemble.

     

    Merci à Boréas pour les liens, et mille pardons à Alain de Benoist et Robert Steuckers pour avoir pillé leurs écrits tout en ayant probablement travesti leurs pensées.

    http://droitedavant.wordpress.com/2013/05/30/la-reacosphere-est-ellle-soluble-dans-la-revolution-conservatrice/

  • L'impossible équation d'Hollande

    C'est la dernière analyse d'Hilaire de Crémiers, dans le numéro de Politique magazine d'avril. Il n'y va pas pas par quatre chemins. Extrait.

     

    "Hollande ne peut plus gouverner. Quoi qu'il fasse et quelque « truc » qu'il invente, il est dorénavant dans l'impossibilité pratique de réussir personnellement à redresser la situation ; en aurait-il l'intention, il n'a plus la capacité de faire aboutir quelque projet que ce soit, sur tous les points où les Français sont en attente des réformes nécessaires. Lui et son gouvernement d'idéologues, en deux ans, n'auront fait que casser la France davantage, détruire les familles, briser les liens sociaux, épuiser les patrimoines, accabler les entreprises, tuer même l'esprit d'entreprendre, décourager les braves gens, appauvrir le peuple, désespérer la jeunesse qui n'est plus éduquée, ni formée, ni élevée, abandonnée aux sinistres pitreries d'un prétendu grand maître éducateur, aggraver les souffrances matérielles et morales des Français dont cette petite bande de paltoquets sans cœur, sans envergure d'esprit, centrés sur leur « moi » de médiocres politiciens aussi prétentieux que vains, se moque éperdument. [...]

    Les institutions de la Ve République sont réduites aujourd'hui à néant. Le chef de l'état n'est plus qu'un ectoplasme qui répète « moi, moi, » pour se persuader vraisemblablement qu'il existe et dont les conseillers ne servent à rien, sauf ceux qui sont chargés des basses œuvres du parti et des règlements de compte personnels ; le Premier ministre mal assis, mal placé, mal pris, ne sait plus s'il est le bras exécutif du patron de l'Élysée ou la tête de la majorité parlementaire qui, elle-même, n'a plus aucun centre de gravité et qui n'est qu'un éparpillement de volontés sans ordre ni raison ; les ministres ne pensent qu'à leur mince personne et tirent, chacun, à hue et à dia avec des plans toujours plus absurdes ; les ténors du parti et les hommes de l'appareil ne sont préoccupés que de leur avenir. Quel tableau !

    Qui va remplacer Ayrault est la grande question politique du jour. La semaine prochaine, quand paraîtra Politique magazine, ce sera peut-être chose faite, Hollande ayant été bousculé, car, s'il n'en tenait qu'à lui, il userait jusqu'à la corde l'homme qui ne lui faisait pas trop d'ombrage. Mais peu importe, Valls, Le Drian, même la Royal ou l'Aubry ou le Fabius ou quelque autre du même acabit, rien ne changera, car le remplaçant, fort ou faible, n'aura pas plus de moyens de redresser la situation. Les institutions ne s'y prêtent plus, elles offrent le spectacle d'un champ de ruines. L'homme qui aura cédé au goût du pouvoir, s'y perdra, allant de murs branlants en murs branlants et découvrant partout des trous béants que personne ne voudra ni ne pourra combler. Quand l'esprit est parti, la chair se décompose ! C'est vrai des sociétés comme des hommes."

    Paula Corbulon

  • GB: Nigel Farage accuse l’Europe d’avoir du sang sur les mains en Ukraine

    Metro: Nigel Farage, le leader du parti UKIP, a accusé l’Union européenne d’avoir du « sang sur les mains » en Ukraine lors d’un débat avec le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg, qui s’est déclaré « choqué » jeudi par cette sortie.
    « On devrait baisser nos têtes de honte, on a donné de faux espoirs, l’UE a du sang sur les mains en Ukraine », a fustigé le chef du parti populaire et europhobe mercredi soir lors de ce débat sur l’Europe à l’approche des élections européennes de mai.
    Il a estimé que l’Europe avait fait un mauvais choix en supportant, à des fins « impérialistes et expansionnistes », la révolution ukrainienne, une politique qui a in fine abouti au rattachement de la Crimée à la Russie.
    Une sortie qualifiée de « perverse, insultante et choquante » jeudi par le leader des libéraux démocrates Nick Clegg, qui a accusé jeudi son contradicteur de la veille de faire le jeu du président russe Vladimir Poutine.

    Suite sur Metro

  • Soirée électorale

     

    C’est quand même réjouissant, les soirées électorales. C’est certainement le moment un peu sacré où tout le monde se croit obligé de parler en bien de la France et des Français. C’est pour la France qu’ils veulent que ça change, c’est pour les Français qu’ils veulent des réformes et tout de suite.

     

    Pour un peu, ils nous parleraient de grandeur, voire de « racines ». Alors bien sûr, le nom de notre pays est invariablement accompagné du mot « République » pour bien se distinguer du Front national pour l’UMP et le PS et les micros satellites de ces formations, tandis que le Front national se drape, lui aussi, des oripeaux de Marianne pour affirmer aujourd’hui qu’il joue dans le même club.

    Reste que la France qu’on essaye de dissoudre dans l’Europe atlantiste, dont on essaie de cacher, à gauche comme à droite, les origines et l’histoire, que l’on caricature et que les intellectuels qualifient de « moisie », cette France ne compte guère tout au long des mandats. Excepté en période électorale, période au cours de laquelle la vieille maquerelle que je ne nommerai pas, un peu trop fardée en tricolore pour la circonstance, semble se pencher sur son lit de douleur pour feindre de lui prodiguer les soins consécutifs aux mauvais traitements de marâtre qu’elle lui fait subir tout le reste du temps.

    N’empêche que de voir les « roses » dans les choux est réjouissant. Leur arrogance et leur sectarisme quand ils sont au pouvoir rend les « roses « proprement irrespirables. L’UMP, quant à elle, revient aux affaires dans un grand nombre de communes : on sait qu’il ne faut rien en attendre de plus. Le FN ? Il effectue une percée significative notamment dans le midi : attendons de voir ce que cela donnera dans la durée.

    Nous savons que la couleur politique ne constitue ni une garantie, ni nécessairement un obstacle à la qualité personnelle de ceux qui prennent la destinée d’une cité en main. Il s’agit bien d’élections locales et d’un rapport de proximité entre un maire et une population. Mais ne boudons pas notre plaisir. D’authentiques et honnêtes patriotes déclarés, fussent–ils républicains, se trouvent à la tête d’un peu plus de dix villes dans ce pays, parmi lesquels l’excellent Robert Ménard à Béziers. C’est incontestablement une bonne nouvelle pour la France. On a beau être royaliste lucide : on peut, on doit lever un verre.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Soiree-electorale