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  • Comment quitter la Sécurité sociale: Réunion d’information à Lille

    Comment quitter la  Sécurité sociale ( URSSAF, RSI, CARMF etc.)
    Réunion d’information ouverte aux professions libérales, aux artisans et commerçants, aux salariés
    à Lille
    le samedi 12 avril 2014 
    à 14 heures
    Hôtel Mercure de Lesquin – Lille Aéroport
    110 rue Jean Jaurès
    59810 LESQUIN
    avec le Dr Claude Reichman,
    président du MLPS,
    et les représentants du mouvement
    “Les médecins ne sont pas des pigeons”
    Contact et inscription :
    lapierre.scalabre@gmail.com
    Une participation de 10 euros par personne est demandée pour la location de la salle, payable sur place 

    http://francelibre.tumblr.com/post/81387153619/comment-quitter-la-securite-sociale-reunion#.UzrumsevBXY

  • Familles : la mauvaise blague de ce 1er avril

    L'essentiel de la réforme des allocations familiales, présentée en juin 2013, entre en vigueur ce mardi 1er avril. Et ce n'est pas un poisson. Pour redresser les finances de la Sécu, le gouvernement a mis à contribution les familles. 3,5 millions d'entre elles sont touchées. Les couples élevant plus de trois enfants perdront en moyenne 790 euros par mois. Les jeunes familles, composées d'enfants entre zéro et trois ans, souffriront beaucoup. Les coupes se concentrent largement sur les aides à la petite enfance.

    Michel Janva

  • C'est encore lui

    S

  • Ces socialistes qui attribuent leur défaite à la loi Taubira

    L'ironie du journaliste d'Europe 1 laisse imaginer qu'il est encore plus déconnecté du terrain que les candidats socialistes dont il se moque (qui, il vrai, pourraient aussi reconnaître leur part de responsabilité) :

    "C'EST PAS MA FAUTE A MOI - (...) Les socialistes tentent, trois jours après leur défaite, de trouver les raisons de leur déconvenue électorale. Et certains d'entre eux ont une explication toute trouvée: le mariage pour tous. (...)

    Dans son interview au MondePatrick Mennucci dénonce l'instrumentalisation faite du mariage gay :

    Sur le terrain, on a toujours entendu les mêmes choses : les retraites taxées, le poids des impôts. Dans mon arrondissement, en centre-ville, il y a aussi eu la question du mariage pour tous. Pas chez des catholiques qui se seraient radicalisés – ceux-là ne votaient pas pour moi –, mais plutôt dans la communauté musulmane.</br>Il y a eu une campagne assez dure menée sur le terrain. Des tracts avec ma photo en train de célébrer un mariage homosexuel ont été diffusés.

    Question suivante, Patrick Mennucci en remet une couche :

    Je confirme que ces mesures sur les grandes questions de société nous ont coûté des voix sur le terrain.

    Même explication de Sébastien Pietrasanta, qui a perdu sa mairie d'Asnières-sur-Seine. Là aussi, le socialiste pointe le "radicalisme" et le "fondamentalisme", sans pour autant préciser s'il s'agit là de la communauté musulmane :

    Dans ma ville, nous avons fait de mauvais résultats dans les quartiers où nous avions, il y a quelques années, une partie de notre électorat. Le vote de la loi pour le mariage pour tous puis l’instrumentalisation de la polémique sur la théorie du genre a pesé en alimentant les conservatismes. Malheureusement, dans les quartiers populaires, nous assistons à une montée du radicalisme, du fondamentalisme, qui s’est nourri de ces sujets.

    Cela leur fait au moins un point commun avec Christine Boutin, qui a elle aussi expliqué la défaite socialiste aux municipales par l'adoption de la loi Taubira."

    Louise Tudy

  • Le ministre Yamina Benguigui suspectée d’avoir menti sur sa déclaration de patrimoine

    Yamina Benguigui, ministre de la francophonie, qui vient par ailleurs d’être élue sur la liste socialiste du Xe arrondissement de Paris, est suspectée d’avoir menti à plusieurs reprises sur sa déclaration de patrimoine.

    Mme Benguigui est accusée par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique « d’omission d’une partie substantielle ou d’évaluation mensongère » de son patrimoine. Elle aurait dissimulé des actions en Belgique d’une valeur de 430 000 euros. Le ministre a démenti, lundi 31 mars, ces informations.

    Yamina Benguigui est actionnaire à hauteur de 20 % et depuis 2005 de G2, une société anonyme de droit belge créée cinq ans plus tôt et dont le siège social est à Saint-Gilles-lez-Bruxelles.
    Cette société détient à son tour des parts dans plusieurs entreprises, notamment en France dans… Bandits Production, qui a financé l’essentiel des films du ministre.

    Nommé en 2008 adjointe au maire de Paris, chargée « des droits de l’homme et de la lutte contre la discrimination », Mme Benguigui n’avait pas mentionné cette participation en Belgique, évaluée aujourd’hui à 430 000 euros, mais ce n’était pas alors un délit. L’infraction a été créée en 2011 et renforcée en 2013 lors de l’affaire Cahuzac.

    Nommée ministre de la francophonie et des Français de l’étranger le 16 mai 2012, elle ne fait pas mention de cet avoir dans sa déclaration de patrimoine de juin. En revanche, en pleine affaire Cahuzac, elle passe en février 2013 une « convention de portage » avec l’un des associés de G2 et lui vend ses actions pour un euro symbolique, avec la possibilité de les lui racheter au même prix.

    L’hebdomadaire Marianne est le premier à avoir découvert l’affaire en mars 2014. La ministre avait alors répondu qu’elle « ne disposait plus d’aucune part sociale au sein de la société G2, de sorte que c’est à juste titre qu’elle n’en a pas fait mention ».

    Mme Benguigui, qui a perdu entre-temps le portefeuille des Français de l’étranger, a déposé le 29 janvier 2014 une nouvelle déclaration de patrimoine, qui ne fait toujours pas mention de son portefeuille belge. Mais elle a racheté, le jour même, cette créance, ses 430 000 euros, qui devaient lui être versés en trois fois, par souci de discrétion.

    Source Metatv

    http://www.contre-info.com/le-ministre-yamina-benguigui-suspectee-davoir-menti-sur-sa-declaration-de-patrimoine#more-32149

  • Non, Valls ne sauvera pas Hollande !

    Battu, défait, vaincu, ratatiné, écrabouillé, ridiculisé par ces municipales, François Hollande voudrait tenter « quelque chose » - et éventuellement n’importe quoi - pour essayer de reprendre pied. A force de s’enfoncer dans les sondages et les sables mouvants de ses incohérences, le bonhomme se noie et s’agite dans tous les sens comme un pauvre diable.
    Après une telle défaite, un vrai démocrate (comme il n’y en a plus guère, il est vrai) aurait évidemment ou démissionné, à la manière de de Gaulle, en 1969, le soir même de son échec au référendum, ou, au moins, prononcé la dissolution de l’Assemblée, ce qu’avait fait Chirac en 1997, devant la crise de régime provoquée par les maladresses de Juppé.
    Mais Hollande préfère s’accrocher et faire mine de croire que la gigantesque claque que viennent de lui administrer les Français s’adressait, en fait, plus à Jean-Marc Ayrault et à certains de ses ministres qu’à lui-même. Alors qu’en ce début de « printemps français », les électeurs, en déposant leur bulletin dans l’urne, lui ont crié un « Dégage ! » tonitruant, il répond à leur colère en changeant de Premier ministre et en remaniant son gouvernement. C’est, bien sûr, dérisoire et pitoyable.
    En nommant Manuel Valls, c’est-à-dire son contraire et son ennemi programmé, à Matignon, Hollande fait un peu penser à Pompidou nommant Chaban, en 1969, ou à Mitterrand nommant Rocard, en 1988.
    En 1969, les gaullistes reprochaient au nouveau président de n’avoir pas été résistant pendant la guerre et, plus encore, d’avoir trahi de Gaulle avec son fameux « appel de Rome ». Pour les faire taire, Pompidou avait donc appelé un Compagnon de la Libération pur jus, Chaban. En 1988, réélu mais contesté, Mitterrand avait appelé celui qui le contestait le plus, Rocard. Dans un cas comme dans l’autre, les choses s’étaient très mal terminées pour ces deux Premiers ministres que leur séjour à Matignon avait définitivement mis hors-jeu. Pompidou et Mitterrand étaient des malins ; ce n’est pas le cas de Hollande, de toute évidence.
    Hollande veut croire que, par leurs votes, les Français lui ont demandé de donner un « coup de barre » à droite. Il leur offre donc ce qu’il a de mieux dans le genre. Il pense ainsi les calmer tout en rêvant, bien sûr, de tuer à tout jamais ce petit ambitieux qui se voit déjà candidat en 2017.
    Il est évident que Valls à Matignon va, effectivement et très rapidement, voir sa cote insolente de popularité s’effondrer et perdre ainsi toutes ses chances pour 2017, même s’il tente de mener la vie dure à son président. Dans deux mois, ce sera d’ailleurs lui qui apparaîtra comme le responsable officiel de la nouvelle déculottée que la gauche va prendre lors des élections européennes. Valls sera carbonisé dans les deux mois.
    Mais Valls ne sauvera pas Hollande pour autant. Sous la Vème République, et a fortiori depuis l’instauration du quinquennat, l’homme de Matignon n’est qu’un second couteau et, quoi qu’on dise et quoi qu’il fasse, le président est seul sur le devant de la scène, avec les mains dans le cambouis.
    Il y a bien longtemps que tout le monde a oublié l’article 20 de la Constitution : « Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation ».
    Hier soir, Hollande nous a d’ailleurs rappelé que c’était lui, et lui seul, qui « déterminait » la politique de la Nation en nous répétant qu’il allait mettre en œuvre « son » Pacte de responsabilité (auquel plus personne ne comprend plus rien) et en ajoutant qu’il y aurait désormais, aussi et en même temps, un autre pacte, le Pacte de solidarité, dont il n’a d’ailleurs pas précisé le contenu. De pacte en pacte, le président continue à se bercer d’illusions et à nous raconter des balivernes.
    La nomination de Valls va sans doute nous débarrasser de Cécile Duflot, et on veut croire que Christiane Taubira, avec laquelle le nouveau Premier ministre entretient des relations exécrables, sera si ce n’est renvoyée dans sa Guyane natale du moins reléguée dans le magasin des accessoires inutiles, voire nuisibles.
    Mais on peut craindre le pire puisqu’il paraît que Ségolène Royal fera une entrée triomphale dans le gouvernement et qu’Arnaud Montebourg, Benoit Hamon et Najat Vallaud-Belkacem auront de l’avancement. Le « coup de barre » à droite risque donc de se réduire à un nouveau grand écart totalement incohérent.
    On nous dit que Hollande veut ménager sa majorité parlementaire. Qu’il n’ait aucune inquiétude. Il n’a rien à craindre. Les députés, de droite comme de gauche, sont, par définition, des godillots. Même ceux qui osent émettre certaines réserves dans leur circonscription devant leurs électeurs furieux, voteront comme un seul homme la confiance à n’importe quel gouvernement, les pactes les plus farfelus et les volte-face à répétition qu’on leur présentera.
    Ce qui compte aujourd’hui ce n’est ni ce nouveau Premier ministre, ni ce gouvernement qu’on va nous sortir demain, ni les états d’âme de cette majorité. C’est de savoir si le président de la République va enfin décider d’abandonner ses lubies, son sectarisme, sa médiocrité pour devenir un homme d’Etat.
    Mais qui peut croire un seul instant que, même après avoir reçu une telle raclée, Hollande puisse soudain se métamorphoser ainsi ?
    Thierry Desjardins
    http://francelibre.tumblr.com/post/81387039909/non-valls-ne-sauvera-pas-hollande#.UzrR3cevBXY

  • La nomination de Manuel Valls à Matignon, "une réaction de fille de joie par rapport à son souteneur" selon Jean-Marie Le Pen

    Nommer Manuel Valls ? Un choix "suicidaire" selon le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen. Invité du Grand Journal de Canal Plus, l'ancien candidat à la présidentielle a estimé que ce choix politique est étonnant compte tenu de la popularité de Manuel Valls à droite. 
    Et Jean-Marie Le Pen d'employer une image assez étonnante pour qualifier le choix Valls : 
    Je crois que c'est un clin d'oeil à la droite. Notre président a une réaction un peu de fille de joie par rapport à son souteneur. Elle prend un coup de pied aux fesses, se retourne vers lui, et lui fait un clin d'oeil amoureux. 
    Invité à s'expliquer sur cette image, Jean-Marie Le Pen poursuit : 
    C'est un clin d'oeil à la droite, bien sûr, puisque Manuel Valls est probablement le seul qui trouve une certaine bienveillance dans les milieux de la droite.

    Source

  • Jacqueline de Romilly, La grandeur de l'homme au siècle de Périclès, Editions de Fallois, 2010

     

    Helléniste française de renom international, membre de l’Académie Française, Jacqueline de Romilly est décédée en 2010. Quelques mois avant sa mort, elle écrivit (ou plutôt dicta) cet essai qui répondait à son triste constat quant à la réalité de notre époque : le niveau culturel baisse inexorablement et les textes antiques ne sont plus lus. Or, pour l’auteure, il est impératif de se ressourcer auprès de ces grands textes afin d’y trouver les réponses sur nous-mêmes et de préparer notre futur car « nous vivons une époque d’inquiétude, de tourments, de crise économique, et –par suite- de crise morale ». Cette louable préoccupation, qu’on retrouvait également chez Dominique Venner, explique pourquoi je me suis intéressé à cet ouvrage dont je vais tenter d’extraire plus bas les aspects qui m’ont le plus marqué.

    1. Que signifie, pour les auteurs grecs de l’époque de Périclès (Vème siècle avant JC), cette idée, exprimée pour la première fois sans doute, de grandeur de l’homme ? 

    romilly.jpgJacqueline de Romilly se base ici sur Sophocle et surtout Thucydide où elle décèle les éléments d’une sagesse politique tendant à des vérités valables pour le présent mais aussi l’avenir.

    La grandeur de l’homme s’entend comme l’agrégat de plusieurs éléments: en plus de l’intelligence et de l’ingéniosité propres aux hellènes, c’est ce sentiment que la nature humaine dans ce qu’elle a de plus « humain » (égoïsme, paresse, passions –au mauvais sens du terme- diverses) se doit d’être dominée. « La grandeur de l’homme, nous dit effectivement J. de Romilly, c’est de s’élever contre sa nature ».

    Dans sa Guerre du Péloponnèse, Thucydide faisait justement remarquer que nombre des acteurs politiques de l’époque étaient souvent mus par de bas mais très humains motifs personnels au lieu de rechercher avant tout le bien commun. Il soulignait par ailleurs que Périclès, à la différence de ceux-là, était honnête et incorruptible. Il disait la vérité au peuple et cherchait à le guider pour le bien de la cité. Voilà ce qu’est un dirigeant valable : un homme rempli de qualités morales qui fera rejaillir celles-ci chez le peuple qui a besoin de tels meneurs. Seul, le peuple ne peut en effet ni dominer sa nature ni tendre vers le supérieur car il lui manque des responsables exemplaires, disposant de hautes vertus, et donc, capables de le conduire vers davantage de grandeur. En effet, le peuple est trop marqué par sa nature profonde, sa légèreté et son manque de réflexion (il est ainsi capable de s’enthousiasmer facilement pour le premier démagogue venu), pour évoluer sans guides. Toute réussite politique est donc le fruit de la recherche du bien commun couplé à une morale forte. Elle implique la rencontre d’esprits éclairés et d’une base réceptive.

    D’ailleurs, les points principaux de l’idéal politique de Périclès se retrouvent chez Thucydide (dans son oraison funèbre des morts, Livre II) : le respect des gens et de la loi, l’absence de trop de coercition, la participation à la vie publique (tout en ayant une vie privée), la célébration des fêtes, le respect des morts et de leur gloire passée, le courage et le dévouement à la cité. Cet ensemble de rites et de vertus cimentent la communauté dans la recherche du bien pour le plus grand nombre. Les citoyens sont donc fiers, responsables et peuvent mener un mode de vie éclairé par la liberté, ce qui les mène sur les chemins de la grandeur.

    On pourrait par ailleurs ajouter à ce tableau idéal les idées que l’auteure n’évoque que trop rapidement : la morale qui perle à cette époque à propos de la solidarité, de l’indulgence et du pardon ou encore ce qu’on retrouve dans Socrate et Platon qui, d’un point de vue religieux, placent le but de l’homme dans son « assimilation à Dieu »…

    2. En quoi la figure du héros tragique nous aide à mieux cerner ce qu’est la grandeur de l’homme ?

    Se basant également sur les tragédies de la même époque se rapportant aux héros grecs, la grande helléniste nous montre un autre aspect de cette grandeur de l’homme à travers l’étude de leur sort.  Dans les tragédies d’Eschyle ou d’Euripide, les héros et leurs proches sont tous frappés de désastres et souffrent allégrement. Bien sûr, des personnages aussi différents qu’Œdipe ou Médée sont très souvent emportés par leurs passions, la première tue ses enfants pour se venger de Jason et le second (chez Euripide) tue toute sa famille. Pourtant, et ce point est fondamental, ils ne sont que des victimes de la volonté divine. Les dieux, par châtiment ou hostilité, inspirent démesure, folie ou actes insensés aux hommes et aux héros qui subissent cet « égarement » qu’ils craignent au plus haut point tant il est une menace pour leur dignité et leur grandeur. C’est un fait, l’homme (ou le héros qui est une sorte de demi-dieu) est fragile, voire minuscule face aux dieux.

    Pourtant, même abattu ou humilié, le héros ne perd pas de sa grandeur. Le malheur le rend encore plus grand à nos yeux car il n’est pas synonyme d’abandon. Il prouve que le héros de la tragédie est prêt à tout pour atteindre son but : il accepte les épreuves et le sacrifice ultime : la mort.

    Le spectacle répété des tragédies amenait ainsi le public à accéder à un monde de grandeur où se déroulait ce que Jacqueline de Romilly appelle « la contagion des héroïsmes ». La grandeur des héros pénétrait les habitudes de pensée des Grecs et influait sur leurs esprits et leurs idéaux. Savoir se sacrifier alors qu’on sait n’être que fragilité face aux dieux magnifie d’autant plus, chez l’homme, sa grandeur. D’ailleurs, l’exemple d’Ulysse qui fait face au courroux de Poséidon et à mille autres dangers le montre bien.

    Les grecs n’étaient pas des optimistes béats et avaient bien conscience que l’homme mène une vie difficile où les épreuves et les pièges sont légions, avant tout à cause de sa fragilité et de sa nature intrinsèque. Pourtant, ils avaient fait le choix de dominer cela et de se vouer à un idéal supérieur, durable et beau, atteignable seulement par un travail constant sur soi impliquant efforts et triomphe de la volonté. Ils nous montraient un chemin, un élan intérieur, que nous devrions chacun essayer de suivre avec ardeur car tendre vers cette grandeur est un désir que nous nous devons de poursuivre en tant qu’Européens conscients de notre héritage et désireux de construire notre avenir. Car notre premier travail, il est à faire sur nous-mêmes. Et nous sommes notre premier ennemi.

    Rüdiger http://cerclenonconforme.hautetfort.com/