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  • Emeute du ramadan à Lyon

    Dimanche en fin d'après midi, des échauffourées ont eu lieu près de la place Bahadourian, où les familles faisaient leurs emplettes avant la rupture du jeûne du ramadan. 5 policiers en patrouille ont été pris à parti.

    Michel Janva

  • La dérive du foot business

    Sans doute une bonne partie d’entre vous, amis lecteurs, en avez assez du mondial de foot jusqu’à l’overdose que les médias nous servent chaque jour. Comment ne pas voir cette hyper médiatisation, en période de crise, comme un dérivatif aux problèmes de l’heure, un peu comme on distrayait les foules de la Rome antique avec les jeux du cirque ? Le sport a été victime de son succès : sa médiatisation l’a malheureusement conduit à obéir à la même logique que celle des médias : l’audimat et l’argent comme finalité ! 

    C’est d’autant plus triste que le sport est une magnifique école de vie qui apprend la discipline, le sens de l’effort, la maîtrise de soi, le fair-play, l’altruisme… Cela continue sans doute d’être vrai pour nombre de jeunes qui le pratiquent en amateur dans un cadre scolaire ou universitaire, mais le sport professionnel donne de plus en plus une image opposée aux valeurs fondamentales qu’il est censé transmettre et cela fournit un exemple détestable à une jeunesse influencée par les « stars » des jeux, guère à la hauteur de leur responsabilité comme le sont celles du show-biz : souvenons-nous, par exemple, de l’attitude lamentable des footballeurs français, lors de la coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud !

    Le football est à cet égard particulièrement symptomatique de cette dérive du sport professionnel. Le capitalisme financier, qui s’impose sans guère d’obstacle sur toute la planète, en arrive à plier à ses lois la plupart des activités humaines. Il eut donc été étonnant que le football, en tant que l’un des sports les plus populaires et donc les plus médiatiques, échappe à « ce processus de vampirisation », comme l’écrit Jean-Claude Michéa (1). Il est devenu la première industrie mondiale du divertissement, brassant des sommes colossales : droits télévisés, publicités… c’est l’impératif de la rentabilité qui prédomine désormais et qui oblige au résultat : gagner est devenu une nécessité sous peine de pertes financières importantes (par exemple, arriver quatrième au lieu de troisième au championnat de Ligue 1, c’est perdre 10 millions d’euros en raison de la non-participation à une coupe d’Europe). Cela a totalement changé l’esprit de ce sport dont la dimension de plaisir et de gratuité a largement été estompée.

    Mais cette logique de l’argent a aussi modifié le jeu lui-même, ainsi que Jean-Claude Michéa, en amateur éclairé, le démontre dans son merveilleux petit livre qui ravira tous les amateurs de ballon rond : la beauté du jeu offensif a laissé place à des systèmes défensifs jugés plus « réalistes », l’équipe étant désormais organisée de façon à n’encaisser aucun but et à marquer sur contre ou sur coups de pied arrêtés, offrant ainsi un spectacle le plus souvent ennuyeux – les équipes à culture offensive comme le « Barça » (Barcelone) étant devenues l’exception. Cette obligation d’efficacité, au détriment des anciennes conceptions basées sur l’attaque et le fair play, a entraîné d’autres conséquences comme le jeu dur, la simulation (pour obtenir coups francs ou penalties), sans parler du « supportérisme » parfois violent et sectaire contraire à l’esprit originel du sport ; le patriotisme a été partout tellement ridiculisé et brimé, qu’il se manifeste comme un exutoire dans le seul lieu où il est encore toléré et même encouragé par une élite « boboïsée » qui se moque bien du foot mais qui se veut ainsi près du « peuple ».

    Christophe Geffroy

    La suite sur le blog de la Nef

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-derive-du-foot-business

  • « Un symbole actif de cette coupure entre le peuple et les élites »

    Le Figaro  rapportait le 3 juillet « un sombre échange » entre « l’ex-député européen Philippe de Villiers et  Jean-Luc Mélenchon »,  « en mai au Parlement européen ». «J’ai de l’estime pour lui, indique Villiers. Et nous étions d’accord pour dire qu’il n’y a plus aucune place pour les idées en politique aujourd’hui, seulement pour les postures marketing. Ce n’est plus qu’un milieu de pourriture…». «Tout est pourri à l’UMP » notait de son côté Marine Le Pen ce matin sur i télé, évoquant  «l’affaire Bygmalion (avec laquelle)  on voit se dessiner une escroquerie. » La «septième procédure » dans laquelle est impliquée Nicolas Sarkozy.  Comme le notait aussi  Jean-François Chalot surAgoravox le 3 juillet,  celui-ci devrait cependant  échapper, c’est déjà ça,  à tout procès pour sa coresponsabilité dans   la mort de dizaines de milliers de libyens, notamment des femmes et des enfants tombés sous les bombes de l’Otan  lors de la  croisade anti Kadhafi, dont on juge aujourd’hui des effets dramatiques,  voulue notamment  par Bernard-Henry Lévy. Interrogée   sur  la Conférence sociale de ce mardi, boycottée par la CGT et FO, Marine a noté que «tous les salariés de France ont compris que ce n’est pas au travers de ces conférences qui se multiplient que vont se régler les problèmes. Les problèmes se régleront par le changement de modèle économique que nous impose l’Union européenne et que mettent en œuvre servilement nos dirigeants depuis des années, qu’ils soient de droite ou de gauche». Ce qui impliquerait d’en finir avec  le règne de la pensée unique,  cette paupérisation intellectuelle dénoncée notamment par MM. Villiers et Mélenchon. Celle-ci éclate aujourd’hui au grand jour et les principaux  partis politiques du Système apparaissent  comme de simples écuries, des machines à distribuer postes et prébendes,  dont les programmes respectifs ont des différences  dedegrés mais non de nature.   

     Dans ce climat de déliquescence, de pourriture, l’émission de feu Benoît DuquesneComplément d’enquête diffusé le 3 juillet sur France 2  était consacré à Bernard-Henry Lévy,figure bien connue de la Caste, héraut de la lutte contre le Mouvement national et patriotique. Un  portrait  que le Figaro TV a décrit sans rire comme « sans concession », alors même qu’il a fait très, très largement  l’impasse sur les  nombreuses escroqueries intellectuelles et habituels  mensonges de l’essayiste bidon et  pseudo philosophe pipo(le). 

     Dans un entretien accordé à ce  supplément du Figaro, BHL crache comme à l’accoutumé son venin contre  un  Front National, objet de toutes ses obsessions :  «Qu’un parti post-fasciste et raciste qui est encore plein de néonazis et d‘antisémites arrive à 25 % de voix, c’est un échec pour la France, c’est une honte pour nous tous » (sic) . « (Marine Le Pen est)extraordinairement dangereuse. Le logiciel n’a pas changé depuis son père. C’est le même message, avec des styles différents. Et elle est d’autant plus dangereuse qu’il y a beaucoup de gogos qui tombent dans le piège d’un Front National soi-disant policé et civilisé. Marine Le Pen, à mes yeux, est un danger pour la République, pour la démocratie, pour la France ». «  Cette femme n’aime pas la France. Elle prend toujours et systématiquement le parti de ses ennemis. C’est le cas en Syrie où elle prend le parti de Vladimir Poutine et deBachar al-Assad. C’était le cas en Libye où elle défendait Kadhafi. Il y a, chez elle, uneétrange propension à la trahison. Mais est-ce si étrange que cela, après tout? N’est-ce pas dans la manière et dans la culture de l’extrême droite traditionnelle? ».

     L’aplomb avec lequel M.  Lévy assène ses fantasmes et relaye les mots d’ordre du Nouvel ordre mondial est-il moins surprenant que le crédit dont il jouit encore dans les médias? Pascal Boniface, le relevait sur le site de l’IRIS le 22 octobre 2007 : «  Personne n’oserait imaginer Lance Armstrong prendre la tête d’un grand débat sur la lutte contre le dopage. Pourtant, nul ne semble s’offusquer que Bernard-Henri Lévy soit devenu la référence de celui sur la place de la morale en politique nationale ou internationale (…). Je pensais qu’on ne pouvait être à la fois un menteur multirécidiviste ( de ses rencontres avec Massoud, à sa ceinture noire de judo),  se prendre pour une figure morale ».

      « De deux choses l’une, soit les journalistes vedettes qui le font n’ont entendu parler d’aucun des ouvrages qui méthodiquement ont démonté le système BHL, et on peut se poser des questions sur leur compétence. Soit ils invitent néanmoins BHL en connaissance de causeet c’est leur conscience professionnelle qui est en cause. Certes, c’est probablement la simple prudence qui les pousse à agir ainsi. Pourquoi risquer de se fâcher avec un homme qui a à la fois la rancune tenace et de solides appuis dans le monde des affaires, de la presse et de l’édition, qui récompense les services rendus et punit sévèrement ce qu’il considère comme des outrages ? Mais où est alors le respect dû au public ? Est-il éthiquement acceptable de le tromper par peur des représailles de BHL ou dans l’espoir de ses renvois d’ascenseur ? »

     Posez la question c’est effectivement y répondre. Bien qu’adversaire politique du FN  la lecture de M. Boniface, constate Bruno Gollnisch,  permet aussi de comprendre les raisons du  déchaînement de fureur de M. Lévy vis-à-vis des patriotes Français. Une hostilité hystérique qui découle très largement du   refus de l’opposition  nationale, au nom de l’intérêt supérieur d’une France libre,   de passer sous les fourches caudines de l’atlantisme ou de soutenir inconditionnellement les alliés de Washington. Refuser de courber l’échine, ne pas accepter  la vision du monde, des rapports géopolitiques de BHL , c’est encourir le risque de se voir taxer…d’antisémitisme. Il ne suffit pas de ne pas être antisémite, il faut encore que le  grand prêtre  Lévy  vous lave  de ce soupçon !

     « BHL déploie une énergie considérable à nier que le conflit israélo-palestinien est un problème stratégique majeur (…) . Pourtant, c’est bien la grille de lecture du conflit israélo-palestinien qui détermine tous les jugements qu’il peut émettre sur la scène nationale. Il est pour la paix, mais fait toute confiance au gouvernement israélien pour la mettre en œuvre sans pressions extérieures. Ceux qui sont d’accord avec lui sur ce point sont des figures morales. Ceux qui ne le sont pas sont des antisémites. Car si BHL se dit pour la paix et en faveur de la création d’un Etat palestinien, il entend non seulement n’exercer aucune critique à l’égard du gouvernement israélien et de surcroît s’avère implacable pour ceux qui osent le faire (…) ».

     « BHL est en fait partagé entre son désir d’apparaître comme un intellectuel universaliste et sa dérive communautariste qu’il ne parvient pas à maîtriser (…). BHL se transforme alors en maccarthyste (…). Parce qu’il ne souhaite pas que la France ait une politique active au Proche-Orient ou marque son indépendance face aux Etats-Unis, il traite de maurrassien toute personne coupable de vouloir l’inverse. De Régis Debray à Rony Brauman, en passant par Jean-Pierre Chevènement et Henri Guaino, il veut disqualifier ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, utilisant les arguments moraux non pas pour débattre, mais pour censurer. BHL a le droit de ne pas aimer une France affirmant son autonomie stratégique, mais pas de taxer de racistes ceux qui ne partagent pas ses vues. Une fois encore, la morale est évoquée pour brouiller les cartes et pour des desseins peu dignes ».« BHL est un symbole actif de cette coupure entre le peuple et les élites. BHL est nu moralement. »

     Mais les  mensonges  et la   fatuité de nos élites  politiques  et intellectuelles   précipitent leur chute et achèvent de décrédibiliser ce Système à bout de souffle.  Jean-François Kahn en citait un autre exemple  dans l’entretien qu’il accordé dernièrement au Figaro et que nous évoquions hier :  «  Un certain nombre de personnes étaient fanatiquement favorables à l’intervention en Irak. Ils l’étaient probablement pour des raisons louables. Aujourd’hui, personne ne peut nier que les conséquences ont été catastrophiques. Pourtant, niBernard Kouchner, ni André Glucksmann, ni Alain Minc n’ont jamais reconnu qu’ils s’étaient trompés. Et lorsqu’ils passent à la télé, personne ne leur pose la question.Personne ne peut aujourd’hui nier que l’intervention en Libye a été une erreur. Je n’ai pas entendu BHL faire son autocritique! ».

     Que les BHL et autres  membres de la  Caste dénoncée par Marine continuent de tourner en boucle sur les plateaux rien de plus normal dans notre démocratie confisquée,  puisque le combat qui est mené  par le Système contre notre identité et souveraineté nationales  est aussiun combat idéologique.  Cela  passe par la mise à l’écart de toute pensée alternative au mondialisme.  A l’ère d’internet ce boycott certes  n’a plus la même efficacité qu’avant, et  l’Histoire nous enseigne que  propagande du pire des régimes totalitaires se fracasse toujours sur le mur du réel.

    http://gollnisch.com/2014/07/08/symbole-actif-coupure-peuple-les-elites/

  • Histoire : certaines archives du KGB sur ses agents anglais dévoilées

    Et les commentaires du KGB sur ses agents anglais ne sont pas toujours flatteurs…

    Lu surle Figaro:Dont un groupe de cinq agents recrutés dans les années 1930 à l’Université de Cambridge et qui occupaientdifférents postes aux services de renseignements intérieurs (MI5) et extérieurs (MI6) britanniques.
    Les documents peignent un portrait peu flatteur des cinq membres du « Cambridge Five ». L’un d’entre eux, Donald Duart Maclean, y est décrit comme quelqu’un de « constamment alcoolisé » et de « pas très doué pour garder les secrets« . Ivre, il aurait révélé travailler pour le KGB à sa compagne et à son frère. Guy Burgess, lui aussi « constamment sous l’emprise de l’alcool », a fait tomber par terre des dossiers volés au ministère des Affaires étrangères, au moment de sortir du pub.

  • L'épidémie d'Ebola «hors de contrôle» selon MSF

    La Guinée, le Liberia et la Sierra Leone comptent «60 foyers actifs» de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola, aujourd'hui «hors de contrôle» et qui menace de se propager à d'autres zones, a indiqué lundi l'ONG Médecins sans frontières (MSF).

    Cette épidémie «est d'une ampleur sans précédent de par sa répartition géographique, de par le nombre de cas et le nombre de victimes», a affirmé MSF dans un communiqué reçu par l'AFP à Dakar.

    «60 foyers actifs ont également été identifiés dans ces trois pays», a ajouté MSF, sans préciser la répartition géographique de ces foyers.

    «L'épidémie est hors de contrôle. Avec l'apparition de nouveaux foyers en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, le risque d'une propagation à d'autres zones est aujourd'hui réel», a averti le docteur Bart Janssens, directeur des opérations de MSF.

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  • Ukraine: Donetsk la rebelle prépare sa défense

    Les rebelles pro-russes se préparaient lundi à défendre leur principale place forte de Donetsk, alors que les forces de Kiev avançaient dans sa direction, après avoir pris samedi et dimanche plusieurs villes, dont Slaviansk, abandonnée sans combat par les insurgés.

    Chateau

    Plusieurs leaders séparatistes ont affiché leur détermination à livrer bataille après ce "repli tactique", affirmant même, comme l'a dit l'un d'entre eux, Denis Pouchiline, que la défense de Donetsk, la capitale du bassin houiller du Donbass, allait marquer un tournant dans leur conflit avec Kiev.
    Mais le "vice-Premier ministre" de la république autoproclamée de Donetsk, Andreï Pourguine, a reconnu, dans une conversation avec l'AFP, que les rebelles n'avaient "peut-être pas" assez de forces pour résister à l'armée de Kiev.
    Mais "s'ils (les loyalistes) commencent à raser cette ville comme ils ont rasé Slaviansk j'espère que le monde ne restera pas sans réagir à l'extermination de milliers de civils pacifiques dans leurs maisons", a-t-il ajouté.
    Interrogé sur l'aide de la Russie, il a évité d'évoquer son aspect militaire.
    "Il y a une aide humanitaire, médicale, des organisations de la société civile russe, il y a une aide de la Fédération de Russie au niveau des pourparlers, la Russie participe aux consultations, (le chef de la diplomatie Sergueï) Lavrov discute personnellement avec les Européens. Bien sûr on pourrait attendre plus mais ce n'est déjà pas mal".
    Quant à l'aide militaire, elle "doit répondre à (des résolutions du) Conseil de sécurité de l'ONU, au maintien de la paix ou à des états de catastrophe humanitaire. Et je ne vois pas ici de telle tragédie, mais une tragédie émotionnelle", a encore dit M. Pourguine.
    Lundi la ville était calme et on ne notait pas de préparatifs militaires ou de présence accrue d'hommes armés dans les rues du centre où peu de gens circulaient.
    Le potentiel militaire des rebelles - qui compteraient au total quelques milliers de combattants dans les régions de Donetsk et Lougansk - est difficile à mesurer. Des colonnes de véhicules transportant plusieurs centaines d'hommes ont été vues entrant à Donetsk pendant le week-end, ainsi que des blindés et des camions montés de canons anti-aériens.
    Défendre une aussi grande ville n'est pas évident, même si des points de contrôle renforcés ont été érigés par les rebelles sur les grands axes.
    - Guérilla urbaine ? -
    Cependant, l'armée ukrainienne est confrontée à une tâche difficile. Donetsk compte un million d'habitants et le président ukrainien Petro Porochenko s'est engagé solennellement à ne pas les mettre en danger. Entrer dans la ville avec des chars et des blindés exposerait ceux-ci aux tirs d'armes anti-char, dont les rebelles sont amplement pourvus. Et une éventuelle guérilla urbaine, évoquée par les insurgés, ferait couler beaucoup de sang.
    Selon l'ancien ministre de la Défense par intérim, Mykhaïlo Koval, la stratégie, conçue par le président Petro Porochenko lui-même, consiste à établir un "blocus" tant de Donetsk que de l'autre grande ville rebelle, Lougansk. Ce "blocus complet" forcera les rebelles "à déposer les armes", a-t-il estimé à la télévision.
    De fait, les forces loyalistes resserrent leur étau. Présentes depuis le début aux portes de Donetsk à l'ouest, où elles ont toujours gardé le contrôle de l'aéroport autour duquel se déroulent régulièrement des combats sporadiques, elles se rapprochent par le nord depuis trois jours.
    La grande inconnue reste l'appui que les habitants de Donetsk sont prêts à donner aux combattants insurgés.
    Dimanche, plus de deux mille partisans de la "République populaire de Donetsk" - un nombre qui paraît modeste par rapport au million de ses habitants - se sont rassemblés pour proclamer leur intention de défendre la ville.
    Une autre incertitude est le degré de soutien que le Kremlin pourrait offrir aux insurgés face à l'offensive sur Donetsk. Pour Volodymyr Fessenko, chef du centre d'études politiques Penta, certes, "il y aura des pressions (en Russie) sur Poutine pour faire entrer ses troupes dans le Donbass, mais il est plus probable que Moscou soutiendra les séparatistes par des livraisons d'armes et une concentration de ses troupes à la frontière", car une intervention directe "provoquerait une troisième vague de sanctions et Poutine voudrait l'éviter".
    Sur le plan diplomatique, Moscou jouit d'un appui indirect des Européens, et notamment de Berlin, qui cherche à pousser Kiev à accepter un cessez-le-feu inconditionnel, ce que l'Ukraine refuse, jugeant qu'il ne ferait que renforcer les rebelles, tant qu'ils contrôlent des parties de la frontière avec la Russie.

    Stéphane Orjollet avec Galina Korba   

    Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupuZZZVllcrgZSsaI.shtml

  • Nigeria: des otages ont réussi à s’échapper des mains de Boko Haram

    Un représentant des milices locales de l’État de Borno au Nigeria annoncé aujourd’hui le retour de 63 des 68 femmes et filles retenues en otage depuis le 16 juin à la suite d’une série d’attaques attribuées au groupe islamiste Boko Haram, dans le village de Kummabza, dans le district de Damboa. Elles ont profité de l’absence de leurs ravisseurs pour s’enfuir. Ces derniers étaient alors aux prises avec l’armée nigériane. Vendredi soir, des heurts ont en effet opposé les islamistes à l’armée, après une attaque des insurgés à Damboa, au cours desquels 53 islamistes ont été tués, selon l’armée. Ce récent rapt aurait été caché par le gouvernement pour éviter un nouvel emballement médiatique international. Au moins 200 lycéennes, enlevées le 14 avril, manquent toujours à l’appel.

    http://medias-presse.info/nigeria-des-otages-ont-reussi-a-sechapper-des-mains-de-boko-haram/12478

  • Violette, la fête des sarkozystes. Rouges, les comptes de l’UMP (Présent 8140)

    Samedi (5/7), quatre jours après la mise en examen de leur grand homme et la prestation télévisée de ce dernier, les sarkozystes se sont donc précipités à La Ferté-Imbaut (Sologne), à la seconde Fête de la violette, organisée par la droite forte de Geoffroy Didier et de Guillaume Peltier.

    Des militants espérant le retour d’un Sarkozy « qui regardera bien à droite et non à gauche (…). On veut lui dire : on t’aime, mais on t’aime quand tu es à droite. On ne veut pas de la droite molle de Baroin ou de NKM ». Des militants entretenus dans leur dévotion par plusieurs orateurs, dont Brice Hortefeux : « Ne vous laissez pas avoir, il n’y a pas d’affaires, il n’y a que des épisodes que le pouvoir voudrait faire durer le plus longtemps possible ».

    Une du n° 8140 de "Présent"

    Une du n° 8140 de “Présent”

    Mercredi soir, en « politisant ses ennuis judiciaires » avec le culot et le talent qu’on lui connaît, Nicolas Sarkozy a donc eu raison ? Raison de dénoncer, toujours entre vérité et mensonges, selon son habitude, une cabale ourdie contre lui ? Sans doute. Sa contre-attaque victimaire a fonctionné pour reconquérir le cœur de l’électorat UMP, qui connaissait ces dernières semaines quelques faiblesses : quinze points de moins. Une défaillance surmontée par sa prestation télévisée : « 78 % des sympathisants UMP souhaitent qu’il se représente en 2017. Et 68 % à la présidence de l’UMP ». 32 % de ses anciens électeurs demeurent néanmoins hostiles à son retour. Et seuls « quatre Français sur dix »souhaiteraient sa candidature en 2017. Une défiance à l’égard de l’ancien président de la République partagée par l’ensemble de la presse étrangère et que résumait bien l’éditorialiste du Financial Times :« Le président bling-bling parviendra peut-être à laver son nom. Mais il n’est pas fait pour le job ». Avis partagé aujourd’hui par la majorité des cadres de l’UMP.

    80 millions de dettes

    Avec les comptes de cette dernière nous passons de la timide violette au rouge incandescent. Selon certaines informations, la dette du parti avoisinerait les 80 millions d’euros et l’UMP ne serait même plus en mesure de régler ses échéances bancaires. Informations que confirmera sans doute l’audit rendu ce mardi 8 juillet. « Le train de vie de la maison Copé » a également été mis sur la sellette par les auditeurs, qui ont calculé que l’ancien président de l’UMP avait dépensé, l’an dernier, « 27 000 euros de billets d’avion, dont 24 000 rien que pour ceux de son épouse, Nadia ». Voyages, voyages…

     

    Les cadres du parti palpaient également de confortables émoluments. Selon Le JDD« Si Eric Césari , directeur général de l’UMP, perçoit 12.500 euros mensuels brut », les salaires des collaborateurs de Jean-François Copé ne sont pas en reste. Ils tournent en moyenne autour des 8.500 euros mensuels. On apprend au passage que par le passé, l’UMP, qui n’était pas seulement une vache à lait pour les affidés de Bygmalion, a « même payé le réveillon de son président et de sa famille dans un Center Parcs ».

    Le nouveau directeur général du parti, le diplomate Philippe Gustin, remplaçant du sarkozyste Eric Césari, serait même déjà prêt à jeter l’éponge. Il s’attendait à trouver une situation catastrophique. Mais pas à ce point…

    Pour Hollande, plus belle la vie

    Un éditorialiste allemand, analysant les déboires judiciaires de Nicolas Sarkozy et les déconvenues financières du parti dont ce dernier veut reprendre la présidence, commentait : « Marine Le Pen a de la chance ». Bien vu. Mais pour l’instant, cette chance profite aussi à François Hollande, en train de remonter dans les sondages. Et pourtant…

    La réforme territoriale, que Manuel Valls qualifiait de mère des batailles ? En train d’être détricotée, maille après maille, par les parlementaires.« Une réforme arbitraire, bureaucratique, conçue à la hâte après une déroute municipale », analysait un sénateur en colère, pour qui « Les Français sont pour une réforme territoriale, mais contre celle proposée par le gouvernement ».

    La grande réforme de Vincent Peillon sur les rythmes scolaires ? Sous la pression des parents d’élèves, des enseignants et des municipalités, Benoît Hamon cherche à changer subrepticement le tempo des quatre jours et demi. Attention : il ne recule pas. Il aménage.

    La loi Duflot sur le logement social ? Une catastrophe immobilière. 20 % de chute en un an du nombre de permis de construire. Et 37 340 investisseurs fuyant le marché… Le chômage ? Toujours en hausse : il vient de franchir la barre des cinq millions (officiels) de sans-emploi. Le déficit public ? La Cour des comptes nous apprend qu’il dérape de plus belle. Avec une dette extérieure atteignant désormais les 2 000 milliards.

    Dans son propre camp le chef de l’Etat se trouve en butte aux corporatismes revendicatifs de la CGT : intermittents du spectacle, SNCF, SNCM (Société nationale maritime Corse Méditerranée)…

    Le pacte de responsabilité (pour la compétitivité et la croissance) ? Il se délite lentement, mais sûrement. Et la conférence sociale qui vient de s’ouvrir lundi au Palais d’Iéna avec les leaders syndicaux et patronaux s’annonce comme un ratage supplémentaire…

    Mais, en « une » des médias, Nicolas Sarkozy estompe par son tapage les échecs de la gauche. Sarkozy et ses affaires, à tous les étages. Sarkozy en plein tangage mais se lançant néanmoins à l’abordage d’une UMP au bord du naufrage… Une aubaine d’escamotage inespérée pour un François Hollande en plein potage… Un épisode qu’il va s’efforcer, comme le redoute Hortefeux, faire durer le plus longtemps possible.

    Jean Cochet

    http://fr.novopress.info/171628/violette-fete-sarkozystes-rouges-les-comptes-lump-present-8140/

  • Les agences de mères porteuses utilisent la circulaire Taubira pour 'louer des ventres'

    Ce site de location d'utérus pour conception d'enfants donne toutes les indications pour violer la loi française et écrit notamment :

    "Nos mères porteuses accouchent toutes à la maternité d'État. Après elles font le document-déclaration chez le notaire (elles refusent ses droits parentaux en honneur des parents biologiques légitimes, selon l’article 123 du Code de famille), (au-dessus vous trouverez la formule en Français). Puis, l’état civil ukrainien prend leur certificat de maternité, (Extrait de la maison de naissance), aussi que la déclaration-renonciation chez le notaire, plus vos passeports et votre acte de mariage apostillé, pour finalement délivrer aux parents l’acte de naissance. Donc la mère porteuse ne figure plus en acte, seulement les parents de l’enfant. Voila comment l’enfant se déclare à votre nom."

    "Puis on vous traduit l’acte de naissance en francais, et on fait l apostille aupres de Ministere des affaires etrangérès à Kiev. Puis vous fixez le rendez-vous a l’ambassade de France a Kiev, et vous y reclamez un laisser-passer pour l enfant. Actuellement, vu l apparition du circulaire de Taubira, l’ambassade donne ce document vite (2-3 semaines maximum entre la date d’accouchement, et votre retour en France).Attention, le laisser-passer est un document qui vous permettra de rentrer légalement en France avec votre bebe, c’est a dire passer la frontiere. Ce n’est pas un document qui vous donne le droit de nationalité francaise. Au cas de necessite, on present les documents supplementaires a l’ambassade, au cas s ils le demanderont."

    Michel Janva

  • Cancer des enfants : de bons résultats qui gênent la "mafia pédiatrique"

    Dans l'affaire de l'hôpital de Garches, le docteur Nicole Delépine dénonce à la fois la "mafia pédiatrique", qui conteste ses méthodes (alors qu'elle n'a pratiqué aucune amputation en 30 ans pour le cancer des os, et son taux de guérison avoisine les 90%) et l'hypocrisie de l'Etat :

    "L’arrêt Mercier (1936) qu’elle cite à plusieurs reprises revient comme fil rouge du combat qu’elle mène depuis trente ans. « Le médecin ne s’engage pas à guérir mais à donner des soins. Des soins non pas quelconques, mais consciencieux, attentifs et conformes aux données de la science. »

    Mais cette éthique revendiquée semble déranger l’administration et d’autres médecins. « Le jour où l’on a dit qu’on sortait des essais thérapeutiques de l’EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) pour appliquer d’autres méthodes publiées et certifiées, on est devenu des vilains petits canards, regrette-t-elle. Pourtant, on est l’un des rares services à n’avoir jamais eu de plaintes de patients en trente ans. » Une réputation sulfureuse qui s’étend au-delà des frontières de l’hôpital de Garches. Parfois les parents doivent braver des obstacles pour placer leurs enfants dans son service. « Quand j’ai prononcé le nom du Dr Delépine, on m’a dit que j’emmenais mon enfant dans le couloir de la mort et que j’étais un parent irresponsable », explique Sabrina, la mère de Llya, en rémission depuis un an et demi. Une autre mère d’ajouter : « Le médecin qui traitait ma fille m’a expliqué que Nicole Délepine était un charlatan qui ne soignait pas jusqu’au bout. Lorsque j’ai quand même quitté l’hôpital de Nantes, le juge aux affaires familiales m’a convoquée pour "mise en danger de la vie de ma fille". En fait, alors que je luttais pour sa santé, la plus grosse bataille a été contre l’administration », explique la mère d’Orlane, atteinte d’un cancer de la vessie, en rémission depuis 2007, sans avoir subi d’ablation de ses organes.

    [...] Cela fait donc trente ans que ses méthodes dérangent. Initialement à l’hôpital Hérold dans le XIXe arrondissement de Paris, le service a été menacé de fermeture en 1998, lors du départ du chef de service de l’époque, le Dr Desbois. Après trois déménagements, plusieurs manifestations et différentes révoltes des parents, l’histoire se répète. Aujourd’hui le service est à nouveau menacé de fermeture.

    « J’ai appris dans la presse la fermeture du service en raison de mon départ à la retraite. Mais je ne veux pas partir. Je préfèrerais claquer sur le terrain », s’amuse-t-elle. Même si elle partait, d’autres médecins pourraient reprendre le service. « L’administration oppose le fait qu’il n’y ait pas de médecins ici ; c’est du baratin absolu, s’insurge-t-elle. Ceux qui ont demandé leur mutation dans mon service n’ont pas été entendus », à l’instar d’Eléonore Djikeussi. Ce qui excède le docteur, c’est l’hypocrisie du procédé. D’un côté, on la félicite pour ses résultats, de l’autre on l’asphyxie en lui interdisant de recruter, ou en enlevant des lits, passés de 60 en 1986 à 10 aujourd'hui. [...]

    Les parents, eux, sont nombreux à louer l’efficacité de la méthode. Mais aussi la disponibilité du médecin et de ceux dont elle a su s’entourer ainsi que la chaleur et l’humanité qui règne dans le service. Ils sont 22 000 à avoir signé une pétition pour assurer sa survie. L’association Ametist s’est créée pour revendiquer les bienfaits des méthodes de Nicole Delépine. Une plainte contre X a été déposée par cette association de parents au tribunal de Nanterre pour « délaissement » d’enfants. Dimanche, certains d’entre eux étaient cloîtrés depuis plus d'une semaine dans la chapelle de l’hôpital, en grève de la faim, pour que le service reste ouvert et que le combat de Nicole Delépine soit entendu. [...]"

    Michel Janva