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Une ébauche de définition du globalitarisme.
Je profite des vacances estivales pour ranger un peu mes archives et préparer les travaux d’études historiques sur le royalisme français que j’entends mener ces prochaines années sur la période qui court de la fin du Second empire à nos jours : vaste projet, difficile sans doute mais exaltant !
En ouvrant les nombreuses boîtes qui renferment des documents fort divers dans leurs formes comme dans leurs contenus et dans leurs provenances, je me rends compte à nouveau de la richesse du patrimoine politique des royalistes, richesse dont ces derniers n’ont pas toujours conscience, ne serait-ce que parce que la mémoire royaliste de ce pays a été, à dessein, sous-évaluée et, surtout, négligée au point de la rendre invisible aux yeux de nos contemporains, quand elle n’a pas été, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, tout simplement condamnée ou diffamée, sachant que certains monarchistes eux-mêmes ont parfois contribué au discrédit des idées qu’ils étaient censés servir…
Je retrouve aussi mes propres archives personnelles, non celles que j’ai constituées au fur et à mesure de mes recherches et de mes achats, mais celles que j’ai produites au long de ma vie militante (pas encore achevée bien sûr !), depuis les années 1980 : tracts, maquettes d’affiches et d’autocollants, photographies, correspondances et « courriers des lecteurs », articles, etc. A relire certains de mes textes, je suis parfois surpris de ma propension, en particulier dans les années 1990-2000, à vouloir ouvrir de nouvelles pistes de réflexion idéologiques sans avoir, malheureusement, poussé plus loin dans certains cas, ce qui est, avec du recul, bien regrettable. Ainsi, la notion de « globalitarisme » que j’avais commencé à théoriser et à diffuser dès le début des années 1990… J’ai retrouvé quelques feuilles bien raturées sur lesquelles j’ai tracé des schémas et aligné des idées et des concepts, mais aussi quelques articles destinés à faire connaître, de façon très succincte, mes réflexions politiques et idéologiques.
Ainsi, cet article publié dans L’Action française en 1997 qui tente une définition de ce fameux globalitarisme et évoque sa « naissance » rennaise et royaliste, et que je reproduis ci-dessous, article qui mériterait une suite et un approfondissement car la dernière décennie a apporté beaucoup d’eau à mon moulin, et il serait dommage de ne pas l’exploiter…
Pour définir le globalitarisme
Le globalitarisme, c’est la mondialisation et la globalisation économique. C’est aussi la démocratie « individualiste de masse ».
La suite sur le blog de Jean Philippe Chauvin
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La chute de Manuel Valls
Manuel Valls perd des points, descend sous la barre des 50% (enfin, ajouterais-je !) pour descendre à 45% de satisfaits selon un sondage paru le 20 juillet dans le Journal du Dimanche. L’état de grâce qui, depuis son arrivée à Matignon, il y a 3 mois, permettait de le distinguer de son prédécesseur, semble donc s’éroder, sans toutefois atteindre la désastreuse côte (18%) de son Président qui se trouve être, par accident, aussi le nôtre…
Et ce ne sont pas les lamentables émeutes pro-palestiniennes majoritairement menées par les petits protégés de son gouvernement qui vont lui permettre de regagner des points. Manuel Valls a beau dire que ces émeutes sont inadmissibles et que leur violence justifiait l’interdiction de manifester, on peut affirmer qu’il n’a rien fait pour les réprimer, laissant les rues du 18e arrondissement de Paris, mais aussi celles de Lyon, de Marseille etc.. aux barbares spécialistes du cri de ralliement de « Allah Akbar ». Ce même cri qui est répété cent fois par jour par les fanatiques de Allah à travers la Syrie, l’Irak et bien d’autres pays sous domination du Coran.
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MH17 : ne pas jeter de l’huile sur le feu
Le drame du vol MH17 a brutalement transformé une guerre locale de faible intensité dans l’est de l’Ukraine en une affaire mondiale. Passé l’effet de sidération, il convient d’établir la réalité des faits : si des faisceaux de présomption pointent la responsabilité des séparatistes pro-russes pour le tir d’un missile sol-air et celle du gouvernement de Kiev pour avoir laissé les vols civils s’engager dans une zone de guerre, il faut comprendre exactement ce qu’il s’est passé et pour l’heure nous ne le savons pas.
De cette crise, le pire ou le meilleur peuvent sortir.
Le pire, c’est que chacun se laisse dominer par ses propres démons. A l’Ouest, c’est le "Haro sur Poutine" et la tentation est bien présente dans la presse ou chez les spécialistes... En Ukraine, c’est la volonté de règler par la force la crise politique dans l’Est face aux "bandits" et aux "terroristes" tout en précipitant l’Ouest dans l’affrontement avec Moscou. Chez les séparatistes de l’Est, c’est le triomphe des gros bras alcoolisés qui croient lutter contre une junte fasciste. A Moscou, c’est le durcissement face à l’Ouest et le discours souvent délirant des médias.
Chacun doit balayer devant sa porte et sortir de la logique binaire : si Poutine gagne, nous perdons. La réalité est malheureusement plus simple que cela : dans l’affaire ukrainienne, soit nous gagnons tous ensemble, soit nous perdons tous ensemble.
N’oublions pas que ce qui se déroule dans la région de Donetsk est la plus grave crise - un début de guerre - que l’Europe ait connu depuis l’effondrement de la Yougoslavie. Les morts se comptent déjà par centaines, dont les passagers et l’équipage du vol MH17.
La suite dans Secret Defense
http://www.actionfrancaise.net/craf/?MH17-ne-pas-jeter-de-l-huile-sur
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Belle famille
Ils sont 12 enfants. L’aînée a 21 ans, la plus jeune 3 ans. Ensemble, ils ont constitué un orchestre. Ils ont participé à « America’s got Talent » où ils livrent une version appalache des Joies quotidiennes.
Leur joie est communicative. Le jury, ébloui, se demande d’où vient toute cette joie et cette harmonie – « Une chose est sûre, leur maman doit être épuisée ! ». Et bien, la maman, Brenda Willis, semble être plutôt la grande sœur de son aînée. « Super Mom ! », dit celle-ci.
Les douze enfants Willis ont bénéficié de l’école à la maison. Ils forment leur orchestre familial, chantent, dansent, remportent des titres de lutte ou de natation, ils écrivent, composent… « C’est incroyable, la créativité dont ils font preuve à l’heure de faire la vaisselle ! », commente leur papa.
Il poursuit :« Nous vivons notre vie à plein. J’espère que les gens qui regardent notre show sauront dépasser le côté cirque et comprendre que si les parents veulent bien investir du temps et de l’énergie et de l’amour au bénéfice de leurs enfants, ils peuvent avoir le même genre de résultats. »
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Ultimatum pour les Chrétiens de Mossoul
Les Chrétiens de la ville de Mossoul n’ont plus le choix.
Les quelques uns qui restaient sur place ont fui en masse hier après que les djihadistes de l’Etat islamique ont lancé un ultimatum leur donnant quelques heures pour quitter les lieux explique le patriarche chaldéen, Monseigneur Louis Sako, et plusieurs témoins.
Après que toutes les maisons chrétiennes aient été marquées ces derniers jour du « N » de Nazarat, Chrétiens, c’est désormais la fuite obligatoire.
Un communiqué distribué dans la ville et entendu depuis les hauts-parleurs des mosquées a précisé les injonctions du « Califat » à l’adresse des Chrétiens :
« Nous leur proposons trois choix : l’islam, la dhimma, et, s’ils refusent ces deux choix, il ne reste que le glaive ».
Le « Calife » Abou Bakr Al-Bagdadi a en effet précisé aux Chrétiens qu’ils avaient le « choix » : la conversion, le paiement de l’impôt ou la mort.
Il fallait choisir avant aujourd’hui, soit le lendemain : « Après cette date, il n’y aura plus entre eux et nous que le glaive », précise le communiqué.
Il y a dix ans, avant l’invasion américaine, la ville comptait 100.000 Chrétiens, qui n’étaient déjà plus que quelques 5.000 avant la prise de la vité par les djihadistes, le 10 juin dernier. Depuis les quelques centaines de chrétiens restant fuient.« Les familles chrétiennes se dirigent vers Dohouk et Erbil » dans la région autonome du Kurdistan irakien, a indiqué patriarche chaldéen, déplorant que « pour la première fois dans l’histoire de l’Irak, Mossoul se vide de ses chrétiens ».
Yako Elish, franco-irakien et co-fondateur de « Entraide aux Minorités d’Orient » affirmait par ailleurs hier soir que l’Evêché syriaque catholique de Mossoul avait été entièrement brûlé.
Une situation dramatique dans laquelle le gouvernement Américain, et tous nos gouvernement occidentaux ont une large responsabilité. Sinon directement de bourreaux, largement de complices.
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Avis aux veilleurs, sentinelles, et autres LMPT
A la question, pourquoi la manifestation interdite de samedi a-t-elle pu se dérouler, la préfecture de police avoue :
A retenir, à imprimer et à rappeler aux braves fonctionnaires chargés de la répression des LMPT.
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Comment souder entre elles l'Europe et la Russie
Après quelques mois de délire, nous nous rapprochons des vacances, un moment où les cyber-révolutionnaires quitteront leurs bureaux et n'auront plus autant de temps pour refaire le monde à partir d'un ordinateur.
Malgré la chaleur, cet été pourrait être un bon moment pour réfléchir.
Le choc des civilisations va aller en vacances avec les ultras pro-russes et les anti-russes, et après la Coupe du Monde on découvrira que rien n’aura changé.
Je saisis cette occasion pour récapituler les faits saillants de ma pensée sur Maidan et les perspectives d'avenir.
Maidan
La révolte contre le gouvernement ukrainien "pro-russe" de Ianoukovitch pour autant qu'elle puisse être considérée comme «other-directed », puise ses racines dans un sentiment populaire de longue date qui ne permet pas une relation simple entre Moscou et Kiev.
Le gouvernement des oligarques "pro-russes", en réalité, était composé de gens qui avaient leurs intérêts dans les deux camps , ce qui est aussi le cas du nouveau : le gouvernement "pro-européen" aujourd'hui est l'expression des mêmes oligarques.
L'intervention des camarades de Pravy Sektor n'a pas produit la révolte, ni imposé le «nouveau» gouvernement. Nos camarades, en combattants tels qu’ils sont, sont allés prendre la tête de l'action. S'ils le n'avaient pas fait, le parti l'atlantique l'aurait remporté sur tous les fronts sans plus aucune opposition, même potentielle.
Quand les gens descendent dans la rue l'avant-garde révolutionnaire se retrouve à sa tête, ou bien il n'y a pas d'avant-garde. C'est sa tâche et son devoir.
Je sais que les comptables, les intellectuels et les gens qui n'ont jamais entendu le sifflement d’une balle ou connu de guerre civile, peuvent penser autrement.
Mais ce n'est qu'une vue abstraite de la réalité. Qui a une perception réelle et charnelle des choses sait bien que sur cela, il n'y a pas de débat.
En outre, la solidarité avec les combattants est une priorité hiérarchique: quand s'affrontent deux parties, chacune liée à sa tradition historique et politique, derrière leurs symboles respectifs, seul celui qui n’a pas de passion ne peut pas ne pas frémir dans le côté de qui, historiquement, symboliquement et par le mythe, est le sien. Permettre à cela un calcul, bon ou mauvais qu'il soit, trahit un tarissement de l'âme et une détérioration des valeurs.
L'implication ne doit non plus assombrir et nous rendre incapables de regarder froidement vers l'avenir.
Le jeu américain
Ce n'est pas exactement celui que l’on croit.
Les Etats-Unis n'ont pas besoin d'une épreuve de force parce que leur énorme puissance nucléaire, militaire, financière, et satellitaire, les garde au niveau d’une puissance au-dessus de toutes les autres, et cela pour de nombreuses années, peut-être même pour de nombreuses décennies.
Ce que les Américains poursuivent c’est une synarchie multi-polaire basée sur la rivalité et les déséquilibres entre les différents puissances et en même temps sur le « franchising » américain avec toutes ces puissances.
Ce que n'aiment pas les Américains c’est la renaissance européenne, qui doit être maintenue sous contrôle strict.
En particulier Washington veut éloigner Berlin de Moscou.
Il faut comprendre l'idéologie américaine, qui est basée sur la haine du Père (Europe).
C'est la seule clé non «matérialiste» de la stratégie américaine qui, pour le reste, se manifeste très brutalement non seulement dans la politique internationale et dans le contrôle des sources d'énergie, mais aussi dans le trafic de drogue, les migrations ethniques , les spéculations boursières et ainsi de suite.
Et nous ne parlons pas ici des redoutables armes du climat et de la santé pour ne pas être catalogués comme des fous obsédés du complot par des gens moins avertis.
Le jeu anglais
L'île des spéculateurs et des faiseurs de rois joue sur tous les terrains.
En particulier, elle se préoccupe - historiquement elle l’a toujours fait - de casser l'Europe et de rester présente dans l'Hearthland par le Commonwealth.
Londres est le sujet le plus subversif de tous.
D’après les aveux du Financial Times, c’est la City qui gère l'assaut de la zone euro. C’est toujours la Grande Bretagne qui insiste pour le «bouclier Otan » à l'est.
L'accélération de la crise en Ukraine a été causée aussi de la nécessité de récupérer la Pologne dans la sphère d'influence britannique, puisque elle avait basculé vers l'allemande, qui joue l’apaisement à l'est.
Le jeu allemand
Je ne vais pas parler ici du potentiel qui réside dans l'ADN de ce peuple: j'ai mes convictions et je sais que d'autres en ont de différentes; je continue d’alimenter mes espoirs.
Ce qui est sûr, cependant, c’est que les marchands et les industriels allemands ne sont pas aussi individualistes que mes compatriotes et les français.
Les relations euro-russes nous viennent d’eux et pour l'Allemagne elles sont devenues importantes et incontournables.
La politique allemande, quelle que soit la conception culturelle et éthique que l’anime, est inextricablement liée à l'économie et la vie sociale en Allemagne.
La locomotive allemande avait conduit l'Europe à un choix pro-Poutine (crise de 2008) et depuis lors, la spéculation financière est partie pour nous déstabiliser, jouant principalement à embarrasser Berlin sur lequel tous les partenaires faibles se sont mis à jurer, en ignorant leurs propres fautes et les responsabilités anglo-américaines dans le déclanchement et dans la gestion de la crise économique et sociale.
Le gouvernement allemand n'est évidemment pas un exemple, mais celui-ci n'est pas l'Allemagne tout comme Valls n'est pas la France. Nous devons avoir une perspective qui se base sur les fonctions objectives des peuples, leurs économies, leurs relations historiques. C'est alors seulement que nous pouvons réaliser que l'Europe n'a pas d'avenir, mais moins encore l’ont l'Italie, la France ou la Méditerranée, si les lignes directrices géo-économique de Berlin et éthico-politique de Budapest ne seront pas suivies et renforcées .
Mieux encore avec des contributions révolutionnaires.
Le jeu russe
La Russie fait le sien.
Ni d’Europe ni d'Asie, elle est "eurasiatique" d'une manière très particulière et pas du tout exportable.
Poutine, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, reste l'un des quatre leaders mondiaux intéressants (avec Orban, Assad et Shinzo Abe) ; il est aussi l'ancien directeur des services secrets soviétiques. Il a une culture du pouvoir, et pas seulement du pouvoir, stalinien, ou si vous voulez post-stalinien.
C'est aujourd'hui ce qu'il l'était hier.
Hier j’acceptais cela et aujourd’hui je le pourrais encore mais dans la mesure où s’arrêteraient ses récentes croisades "anti-nazis" ainsi que ses revendications de «guerre patriotique» accompagnées de propositions répressives, style loi Gayssot, contre ceux qui font du révisionnisme « pro-Axe ».
Quant à la realpolitik du Kremlin, les accords avec Israël (avec une ligne rouge établie directement avec Nethanyau), avec la Chine et - comme il vient d’être annoncé - avec l'Arabie Saoudite, ça ne me choque pas en soi. Si je mets l'accent sur ces étapes « choquantes », c’est pour agiter sous les yeux bovins de ceux qui accusent nos camarades ukrainiens d’être des serviteurs du sionisme, et leur montrer combien ils sont confus et tordus.
Ce que je conteste à Poutine aujourd'hui ce sont bien d'autres choses: à savoir que l'abandon de l’axe Paris-Berlin-Moscou, qui à vrai dire est une faute tout d’abord française, tourne dans un cynisme renouvelé qui a conduit à l'acceptation de la partition de l'Ukraine qui a poussé la bed company sur nos épaules et les nationalistes des deux côtés à être sacrifiés sans aucun soutien réel. Cela ressemble à un ajustement excessif dans la logique de Yalta, qui menace une fois de plus de diviser l'Europe en deux.
Une Yalta géo-énergétique pousserait le nord-est de notre patrie commune vers Moscou et le sud-ouest par tous les moyens vers Washington. Dans cette clé de lecture, nous pouvons aisément comprendre les mésaventures de Berlusconi et celles qui menacent aujourd’hui Erdogan.
Uni-polarisme ou multi-polarisme
Celle-ci semble être la question actuelle.
Mon impression c’est que nous avons une vision déformée de ce qui se passe.
L'uni-polarisme ne peut avoir aucune étanchéité et je crois que les Américains ne pensent pas du tout à cette hypothèse; le multi-polarisme ne déplait pas aux États-Unis : il est partie prenante dans les stratégies inhérentes aux programmes de la Commission Trilatérale.
Je ne vois vraiment rien échapper des mains des États-Unis, qui sont gagnants sur tous les étages et finalement associés partout un peu avec tout le monde.
Le multi-polarisme, si l'Europe n'existe pas en tant que civilisation et aussi comme une puissance, se révélera être une synarchie dans laquelle les différents sujets rivaux parmi eux, seront en fait subordonnés aux Américains.
La clé n'est pas là.
A mon avis ils en existent deux autres.
Une clé est la puissance basée sur l'alliance et la coopération entre l'Europe et la Russie.
A cette fin, cependant, il est nécessaire qu'il y ait avant l'Europe.
Sinon, le partage des sphères d'influence ne changera pas grand-chose, et certainement pas en mieux.
Le deuxième clé est dans l'autonomie, même dans une pulsion animée d’un esprit sur-hommiste : l’autonomie des hommes, des élites, des communautés et des peuples. Et celle-ci prime sur l'autre, car il n'y a pas de formules qui libèrent les hommes ou les peuples qui ne sont pas déjà libres pour nature.
En conclusion
La fierté ukrainienne n'est pas à marchander.
Le nationalisme européen, ou plutôt le nationalisme révolutionnaire européen est essentiel.
L'Europe doit se tourner vers l'est; et peut le faire en démarrant, à différents niveaux, de Budapest et de Berlin.
La Russie est essentielle pour l'Europe.
Mais pour une Europe juste et pas servile.
Maidan peut bien équilibrer la « Guerre patriotique » des soviets, afin que nous puissions commencer à raisonner avec les russes, fiers, la tête haute, pour notre coopération et non seulement pour sortir de l’uni-polarisme (auquel je ne crois pas vraiment), mais aussi pour que le multi-polarisme ne corresponde plus à un système de mafia à hégémonie "mondialiste ".
C’est une possibilité. Elle dépend essentiellement de nous et de notre passage mental du rôle des sujets et de cireurs de chaussures (il n'est pas de meilleur maître qui rend moins serviteur un asservi) à celui de cives et de milites.
Enfin, comme d’habitude, je repars toujours de là : « Europe. Fascisme. Révolution ».
Je suis « resté à cela» parce que j’ai refusé toutes les diversions et je suis entré ainsi dans l'avenir.
Gabriele Adinolfi
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Martine Aubry n’est pas du tout d’accord avec la politique de Hollande
L’ancienne patronne du parti socialiste français, la maire de Lille Martine Aubry a critiqué vivement vendredi la politique de François Hollande, regrettant son manque de vision et de méthode. C’est la réforme territoriale et le rattachement envisagé de la Picardie à sa région du Nord-Pas-de-Calais qui a fait sortir de ses gonds Martine Aubry, qui avait affronté François Hollande lors de la primaire socialiste pour la présidentielle de 2012, mettant fin à son silence au plan national.« Il n’est pas trop tard pour réussir le quinquennat, il n’est pas trop tard pour réussir la réforme de la décentralisation et cette réforme sur les régions ».
« Depuis deux ans, si dans tous les domaines on avait eu une grande vision et une méthode, nous aurions eu un peu moins de problèmes », a-t-elle renchéri. « Je pense qu’on a fait de belles choses. Je pense qu’on en a loupé d’autres. Si on revient vers une vision de la société que nous voulons pour demain, nous avons une chance de réussir ce quinquennat pour la France et pour les Français.Je n’aime pas les pressions sur les hommes, je n’aime pas les chantages et ce qu’on vit actuellement est un peu pénible. C’est aussi pour ça que j’ai décidé de m’exprimer. Je n’admets pas qu’on caricature nos positions, qu’on fasse du chantage à nos amis ».
http://medias-presse.info/martine-aubry-nest-pas-du-tout-daccord-avec-la-politique-de-hollande/13137
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Recadrage en direct d’une journaliste qui évoque les provocations sionistes
Dans l’émission Un œil sur les médias, la journaliste Mounia Ben Aïssa relate les provocations commises – via Twitter – par des extrémistes juifs avant la tenue de la manifestation parisienne en faveur de Gaza du 13 juillet. Le présentateur de l’émission l’interrompt et déplore, fait rare à l’antenne entre collègues, son manque d’« objectivité ».
Voici l’extrait en question : retiré de Youtube et absent du site de France 24, ce passage a été mis en ligne par un internaute facétieux via la plate-forme russe Rutube.