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  • Comment oser concrètement l’action individuelle ?


    Nous savons bien que « Noyau mou = pépin » alors il faut oser et pour cela diffuser les ouvrages, écrire à ses amis,  faites souscrire… Et si chacun s’y mettait !

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre III de la cinquième partie, « Notes pour l’action individuelle » (p. 247 à 264), propose 40 notes pour une action efficace à ce niveau d’action personnelle dont nous avons pu mesurer la pertinence ces derniers mois. A relire quand les  vacances nous donnent l’occasion de vraies rencontres. Extraits des notes 13 à 17 : 

    Déjà parcourus les semaines précédentes ….. 

    1. Des hommes décidés à agir

    2. L’entente d’un petit nombre d’amis

    3. Parlez de notre travail

    4. Pas de fausse discrétion

    5. Pas de fausse politesse

    6. Cependant, la vérité n’est pas une matraque...

    7. Le courage d’être vrais

    8. Pas de vains scrupules

    9. L’art de convaincre

    10. Parler simplement

    11. Se méfier des cérébraux

    12. Travailler

    13. Noyau mou = pépin 

    Avoir une confiance invincible. Essayer. Recommencer. Changer de tactique. C’est là où nous avons le plus d’adversaires qu’il faut s’acharner à « percer le trou » et former un militant, puis deux, etc.

    Noyautage, dira-t-on ? Si l’on veut. Rappelons seulement qu’il n’est pas de noyautage possible si l’on n’est pas « dur » soi-même. La formule est bien connue : noyau mou = pépin.

    14. Il faut oser

    La preuve est faite qu’en France plusieurs dizaines de milliers de personnes souhaitent trouver une formule de travail et d’action efficace... Elles n’en adoptent aucune. Par manque de volonté, mais aussi parce que personne ne leur en présente. Il faut oser parler.Il faut oser entraîner. Il faut oser pénétrer dans tous les milieux. Les réponses positives seront plus nombreuses qu’on le croit.

    Sous prétexte que « nul n’est prophète en son pays », on n’ose présenter le travail aux membres de sa famille, à ses propres enfants. Les difficultés peuvent être réelles. Les fameuses « oppositions de générations » portent presque toujours sur des apparences, des formes extérieures, beaucoup plus rarement sur « l’essentiel ». Il faut donc, sans hésiter, lancer ses enfants dans cette action fondée sur une formation méthodique. Excellent moyen de leur donner les habitudes d’un solide jugement. Jugement qui ne manquera pas d’être précieux dans leurs études.

    15. Diffuser les ouvrages

    Autre forme d’action individuelle : la diffusion d’ouvrages, plaquettes, brochures, vraiment formateurs. En imposer la lecture, voire l’étude, à son entourage n’est pas nécessairement impossible.

    Bien noter... qu’il est préférable de les vendre que de les distribuer gratuitement. D’abord parce que les bourses se vident promptement à ce jeu. Parce que l’expérience prouve surtout que l’on s’attache plus à la lecture du livre qu’on s’est donné la peine d’acheter, alors qu’on tend à sous-estimer l’ouvrage distribué comme un objet de publicité ou propagande. Pour s’assurer qu’il sera lu, proposer : nous en reparlerons la prochaine fois.

    16. Ecrivez à vos amis

    Certains nous disent assez souvent :

    « Adressez donc telle publication, tel article à Y ou à X... et envoyez-moi la facture. Je les connais, ils devraient « marcher »... ».

    Qu’on sache donc qu’une telle façon d’agir est d’un effet à peu près nul. Neuf fois sur dix les documents envoyés connaîtront la caisse aux papiers avant d’avoir été lus. On ne sait d’où ils viennent. On craint une indiscrétion dans la communication des adresses. Résultat dérisoire.

    Une lettre amicale annonçant l’envoi à la personne qu’on connaît et expliquant le travail à faire est la seule façon d’agir en pareil cas. L’effort qu’elle demande est très souvent payé de succès. Qu’on ait le courage de l’accomplir. Pas de démarche anonyme[L’utilisation du courrier électronique permet d’accompagner l’envoi du mot qui va bien].

    17. Faites souscrire

    Autre forme non seulement précieuse mais indispensable de l’action individuelle : la collecte des fonds nécessaires(abonnements, souscriptions, dons, etc.). Certes, il est toujours désagréable de faire des appels d’argent. Raison de plus pour que nos amis s’évertuent..

    Combien se sont entendu dire : « je suis avec vous et professe les mêmes idées. Je regrette de ne pouvoir me joindre à vous mais je n’ais pas une minute... ». Faites donc comprendre à ce « monsieur-extrêmement-pris » et qui regrette de ne pouvoir participer à l’action, qu’en souscrivant, qu’en s’abonnant, qu’en donnant, non seulement il y participe mais qu’il l’aide puissamment. Sans exercer une pression indiscrète, il est toujours bon que tous soient au courant des besoins de l’action et qu’on sache qu’une façon très sûre d’y subvenir est de ne pas la laisser sans ressources financières. »

    A suivre …la semaine prochaine…

    Lire et télécharger dans son intégralité l’Action au chapitre III de la cinquième partie, « Notes pour l’action individuelle » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre l’Action de Jean Ousset est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Le Salon Beige

  • Immigration : le rituel est bien rodé…

    Le rituel est bien rodé, le site du Monde mettait en ligne il y a quelques jours son traditionnel article tendant à démonter que les Français ne voyaient pas ce qu’ils voyaient, ne subissaient pas ce qu’ils subissaient, ne payaient pas ce qu’ils payaient, bref que notre pays vivait avec des « idées reçues sur l’immigration ». A l’aide d’analyses tronquées, d’affirmations péremptoires ou bancales, de jugements partiaux…et d’idées reçues, le journaliste du « quotidien de référence » Samuel Laurent affirme donc que la pression migratoire en France est peu ou prou la même depuis des décennies. Comprendre par là que  l’immigration de peuplement n’est qu’un mauvais fantasme de souschiens abrutis, frileux et animés de mauvaises pulsions comme l’affirment  en général les hérauts des officines immigrationnistes et de la lutte antiraciste subventionnées.  

     Une  étude est citée par l’article du Monde, celle de « l’économiste Xavier Chojnicki » chargé en 2010 «par le gouvernement d’une étude sur le coût de l’immigration, qui fait désormais autorité » (sic). Ainsi  ladite immigration rapporterait un peu plus de trois milliards par an à la France,  «l’étude (estimant) ainsi à 68,4 milliards d’euros les prestations versées aux immigrés et à 72,026 milliards leurs cotisations».

     Or comme le note le site Polemia, M. Chojnicki « n’est pas bien sérieux », «toutes les autres études concluent au contraire à un surcoût budgétaire dû à l’immigration: de 17 milliardsdans la dernière étude Jean-Paul Gourévitch (2012); de 42 milliards chez Pierre Milloz(1997) dont l’étude ancienne continue de faire référence par sa rigueur méthodologique, de73 milliards chez Yves-Marie Laulan (2012). Jean-Yves Le Gallou a, lui, évalué à 18 milliards le seul coût d’entrée et d’accueil des 200.000 immigrés supplémentaires annuels(coût en infrastructure notamment) ».

     « Ces écarts de chiffres peuvent légitimement surprendre mais ils s’expliquent de trois façons : d’abord, par l’omerta statistique qui rend l’accès aux données difficile et qui implique de poser des hypothèses; ensuite, par les définitions retenues pour les populations étudiées; enfin, par le périmètre des dépenses et des recettes analysé ».

     Polemia  a   présenté sur son  site le 25 juillet  un nouveau rapport, celui « d’AndréPosokhow, auditeur, consultant, diplômé d’expertise comptable qui chiffre lui à 84 milliards le coût de l’immigration, «l’équivalent du déficit public » ! .

     Au  sujet de la déferlante migratoire,  Le Figaro de son côté faisait état d’un « document confidentiel » « de la direction zonale sud de la Police aux frontières (PAF) »,  « compte rendu d’une réunion exceptionnelle» qui s’est tenue, le 9 juillet dernier, à la préfecture des Alpes-Maritimesprovoquée», par le phénomène migratoire érythréen».

     « La pression migratoire sur la frontière avec l’Italie s’est accentuée à partir du début du mois d’avril 2014. 694 Érythréens étaient interpellés contre seulement 68 interpellations entre janvier et mars 2014. Les interpellations progressaient de + 165 % au mois de mai (1845) et encore de 43 % au mois de juin (2628). Au total, pour le premier semestre, 2014, la PAF procédait à 5235 interpellations. Du jamais-vu depuis les vagues du printemps arabe de 2010 ».

     Or, « Sur les 5235 interpellés, 57 ont également été réadmis en Italie (au titre d’une procédure spéciale) et seulement 4 placés en centre de rétention administrative, ces structures censées faciliter le retour au pays. Au final, ceux qui restent s’ajoutent à ceux qui souvent reviennent, résume un fonctionnaire de la PAF. Car les procédures Schengen sont à ce point complexes que l’Italie et la France semblent en partie désarmées ».

     Le site communautaire Saphir news citait aujourd’hui le quotidien allemand  Der Spiegel, qui  fait état de l’inquiétude des autorités de la Sarre devant l’afflux d’immigrés clandestins originaires de la corne de l’Afrique en provenance de France via  la ligne de TGV entre Paris et Francfort. « La chancelière (Angela Merkel)  évoquera le dossier avec les autorités françaises ».

     « A Calais, d’où des migrants tentent de rejoindre le Royaume-Uni, des affrontements opposent des Erythréens à des Soudanais depuis le début du mois, conséquence de laguerre des territoires  que se livrent les migrants, toujours plus nombreux selon les associations de soutien calaisiennes ».

     Dans ces conditions, et face à l’exaspération grandissante de nos compatriotes, il  n’est pas étonnant que les cadors de l’UMP montent au créneau en multipliant les mâles déclarations comme l’ont fait notamment, nous nous en faisions l’écho, un Eric Ciotti et même un Hervé Mariton.

     C’était au  tour de Christian Estrosi, sur Sud radio il y a quelques jours, d’y aller de sa tirade anti-immigration. Le député-maire UMP de Nice  s’est dit «  catastrophé pour (son) pays», a déploré que  la France «s’obstine à être le pays européen le plus attractif pour l‘immigration irrégulière», s’est prononcé pour une «immigration de peuplement zéro», «la (révision) des règles  du regroupement familial», le vote par «l’Assemblée nationale chaque année» d’un «quota d’immigration de travail »…

     Alors faut-il se féliciter de cette prise de conscience tardive avec trente cinq ans de retard à l’allumage par rapport au Front National ?  Faut-il  les croire ? S’il est évident que certains élus d’une UMP en miette, divisée contre elle-même, sans boussole, se font l’écho du sentiment de nos compatriotes sur le sujet, les ténors de l’UMP ont pris grand soin de ne pas contrarier le Medef, les grands prêtres de l’idéologie cosmopolite, euromondialiste,planétarienne, lorsqu’ils étaient aux affaires.

     Au delà de quelques mesures cosmétiques, symboliquesBruno Gollnisch constate qu’ils ont refusé de s’attaquer au fonds d’un problème qui menace pourtant la France dans sa pérennité, sa substance, son identité, sa prospérité.

     MM. Estrosi, Ciotti, Mariton et  leurs amis politiques n’ont pas voulu  lorsqu’ils étaient en capacité de le faire, inverser le courbe de l’immigration de peuplement en  maintenant le droit du sol, le regroupement familial, la fabrication de Français de papier via les naturalisations massives, les pompes aspirantes sociales et économiques de l’immigration…

     Hypocrisie ? Double langage ? Affolement de la « droite » à l’approche des échéances de2017 ? Nous sommes en tout état de cause plus certain de la sincérité du  musicien ivoirienIsmaël Isaac qui , rapportait abidjan.net aujourd’hui, « a exhorté mardi, la jeunesse africaine à éradiquer l’immigration pour le développement du continent ».

     L’immigration est un désastre pour l’Afrique et sa jeunesse. J’ai personnellement été touché par ce phénomène parce que j’ai un proche dont on n’a toujours pas de nouvelles depuis sa tentative d’immigrer en Europe alors qu’il était pétri de diplômes. Prendre la pirogue pour aller mourir dans la mer, je dis non , a-t-il dénoncé». Puisse-t-il être entendu.

    http://gollnisch.com/2014/08/13/immigration-rituel-bien-rode/

  • Philippe Muray : "Le débat"

    Il faudrait ne jamais débattre. Le débat, comme le reste, dans notre univers d’intransitivité galopante, a perdu son complément d’objet. On débat avant de se demander de quoi : l’important est de se rassembler. Le débat est devenu une manie solitaire qu’on pratique à dix, à cinquante, à cent, un stéréotype célibataire en même temps que grégaire, une façon d’être ensemble, un magma d’entregloses qui permet de se consoler sans cesse de jamais atteindre, seul, à rien de magistral.

    Il faudrait ne jamais débattre ; ou, si l’on y tient vraiment, ne débattre que de la nécessité de faire des débats. Se demander à l’infini, jusqu’à épuisement, quelle est l’idéologie du débat en soi et de sa nécessité jamais remise en cause ; et comment il se fait que le réel multiple dont le débat prétend débattre s’efface au rythme même où il est débattu.

    Mais aucun débat ne peut s’élaborer sur une telle question, car c’est précisément cette évaporation du réel qui est le véritable but impensé de tout débat. On convoque les grands problèmes et on les dissout au fur et à mesure qu’on les mouline dans la machines de la communication. Et plus il y a de débat, moins il y a de réel. Il ne reste, à la fin, que le mirage d’un champ de bataille où s’étale l’illusion bavarde et perpétuelle que l’on pourrait déchiffrer le monde en le débattant ; ou, du moins, qu’on le pourra peut-être au prochain débat. C’est de cette illusion-là dont se nourrit le débatteur.

    Pourquoi faut-il débattre ? Tout argument dont on débat est supposé faible, par définition, puisqu’il peut être démoli ou entamé par un autre argument. Toute pensée que l’on est obligée de soutenir mérite de s’écrouler. Et d’ailleurs la véritable pensée, la pensée magistrale, ne commence que là où le débat s’achève (ou devient silencieux). Or, il n’y a que le magistral qui compte, parce qu’il ouvre à la pleine connaissance de la réalité humaine, et il n’est jamais obtenu en frottant l’une contre l’autre des idées hétéroclites comme, dans les contes orientaux, on frotte des babouches pour en faire sortir des génies. Une nouvelle pensée, une pensée magistrale du monde ne peut pas être discutée, pesée tranquillement, soupesée entre gens de bonne compagnie, amendée, corrigée, nuancée, tripotée, faisandée de pour et de contre jusqu’à ce qu’elle ressemble à une motion de compromis dans une assemblée syndicale ou à la misérable synthèse terminale d’un congrès du parti socialiste. Toute proposition originale est menacée dans le débat, par ce qui peut lui arriver de pire : un protocole d’accord. Une nouvelle pensée du monde peut et doit être assénée comme un dissentiment irrémédiable, comme une incompatibilité d’humeur. Il ne faut pas argumenter, il faut trancher dans le vif. Penser, c’est présenter la fracture.

    Philippe Muray

    http://la-dissidence.org/2014/08/08/philippe-muray-le-debat/

  • Encore une ode à Israël prononcée par Manuel Valls

    Voici un document vidéo très significatif. Manuel Valls était encore ministre de l’Intérieur lorsqu’il a tenu ce discours. Mais les images n’avaient jusqu’ici pas circulé. Une lacune comblée afin de mieux connaître l’ambitieux qui occupe Matignon…

  • Grèce : La privatisation du littoral est en marche

    La Grèce n’est pas encore sortie de la crise : après les cures d’austérité violentes, le gouvernement grec est toujours à la recherche de ressources pour éponger la dette. Et son littoral risque d’en pâtir.

    La privatisation de la côte grecque, l’une des rares de Méditerranée jusqu’alors relativement préservée du bétonnage, est en effet bien en marche.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Réformer la France : À la recherche du politique perdu

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Ajourd'hui, Frédéric Rouvilois.

    À l’origine, la Ve République était fondée sur l’indépendance du chef de l’État à l’égard des partis politiques. Seule la réaffirmation de cette indépendance pourra permettre sans risque l’expression populaire par les voies démocratiques.

    Sans rien connaître à la médecine, chacun sait que l’homme de l’art qui se trouve devant un grand blessé a le choix entre deux options : les cautères, pommades et onguents qui calmeront un peu sa douleur et lui permettront de mourir plus doucement ; ou l’opération lourde, incertaine, risquée, mais qui peut lui sauver la vie.

    Il en va de même dans l’ordre politique. En ce qui concerne la France, on pourrait certes énumérer les nombreuses réformes « faisables », susceptibles d’améliorer le système à la marge – et de lui procurer l’apparence d’une rémission : l’amélioration de la composition
    du Conseil constitutionnel, la suppression du cumul des mandats, l’introduction de la proportionnelle ou l’abolition de l’article 89-3 qui permet au Congrès de réviser la constitution à tout bout de champ. 

    Autant de réformes techniquement réalisables, sans doute bienvenues – mais strictement capillaires.  Dérisoires, au regard de la crise du politique et des menaces qui pèsent sur l’existence même de la France.

    Lire la suite "Réformer la France : À la recherche du politique perdu"

    Paula Corbulon