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  • Douze raisons de ne jamais voter Sarkozy, par Henry de Lesquen

    Henry de Lesquen est président du Club de l’Horloge

    ♦« Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005 ».

    Les électeurs votent souvent sur des promesses. Mais peut-on passer sous silence les bilans ? Ce n’est pas l’avis d’Henry de Lesquen. Farouche contempteur de Nicolas Sarkozy, Henry de Lesquen relève ici douze points de faiblesse dans la direction des affaires d’Etat de l’ancien président de la République. Un texte polémique mais d’une précision chirurgicale.
    Polémia.

     

    1 Accélération de l’immigration

    200.000 immigrés légaux par an, sans compter les illégaux, alors que ce n’était « que » 150.000 par an avant 2002, du temps où le socialiste Jospin était premier ministre. Cela fait plus de deux millions en dix ans, de 2002 à 2012 (Sarkozy a été ministre de l’Intérieur de 2002 à 2007, à quelques mois près, président de la République de 2007 à 2012, et c’est lui qui, pendant ces dix années, a eu la haute main sur la politique de l’immigration).

    2 Forfaiture du Traité de Lisbonne

    Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005.

    3 Réintégration dans l’OTAN et soumission aux Etats-Unis

    Comment un souverainiste ou un gaulliste pourrait-il voter pour Sarkozy sans se renier ?

    4 Accroissement de 600 milliards d’euros de la dette publique

    De 1.200 milliards en 2007 la dette publique passe à 1.800 milliards en 2008. Soit 10.000 euros de plus par Français.

     

    5 Explosion des dépenses publiques, qui ont atteint 56% du PIB en 2012

    Comment un libéral pourrait-il voter Sarkozy sans se renier ?

    6 Institution du Conseil français du culte musulman

    Les socialistes en avaient rêvé, Sarkozy l’a fait.

    7 Droit de séjour perpétuel pour les délinquants et criminels étrangers

    Dès 2002, abolition de la prétendue « double peine » à l’initiative de Sarkozy, ministre de l’Intérieur.

    8 Financement sur fonds publics des associations antiracistes comme SOS-Racisme

    9 Introduction de la théorie du genre à l’école

    La théorie du genre est introduite à l’école en septembre 2011, par Luc Chatel, son ministre de l’Education nationale.

    10 Création du délit d’homophobie

    C’est la loi Sarkozy du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure (Sarkozy est alors ministre de l’Intérieur), suivie de la loi du 30 décembre 2004 portant création de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, la HALDE (Sarkozy est alors président de l’UMP, formation majoritaire à l’Assemblée nationale).

    11 Nomination du pédophile Frédéric Mitterrand comme ministre de la Culture

    12 Financement sur fonds d’Etat de spectacles sacrilèges et christianophobes et répression brutale des manifestants

    Notamment, en 2011, pièces de Romeo Castelluci, Sur le concept du visage du Fils de Dieu (Paris, Théâtre de la Ville) et de Rodrigo Garcia, Golgota Picnic (Paris, Théâtre du Rond-Point).

    Henry de Lesquen

    Source : Polémia – 27/11/2014

  • Le monde associatif : une représentation pyramidale socialiste

    « Étrangement les trois quarts des personnalités siégeant au « mouvement associatif » sont socialistes ».

    Le monde associatif est présenté comme l’enfant chéri du gouvernement – en tout cas le monde associatif subventionné. Il y a des raisons à cela : sa représentation pyramidale fait la part belle aux socialistes.

    Le système est assez simple : des associations se regroupent en coordination. Les coordinations se regroupent en conférence permanente… des coordinations associatives. Le tout se dénomme « mouvement associatif » et est érigé en interlocuteur des pouvoirs publics. Étrangement les trois quarts des personnalités siégeant au « mouvement associatif » sont socialistes. Et les associations qui y sont représentées sont perfusées de subventions publiques de l’Etat, des régions, des départements, des intercommunalités, des communes. Polémia publie ci-dessous une étude de Julius Muzart sur la « Conférence permanente des coordinations associatives ».

    Polémia , 
    27/11/2014

    Lire la suite (pdf) en cliquant ICI

  • Mercredi 3 décembre à 19h30 : Opération #Sentinelles à l’Assemblée Nationale

    Mercredi 3 décembre à 19h30 : Opération #Sentinelles à l’Assemblée Nationale, à la veille d’une proposition de loi contre la #GPA devant les députés. Venez nombreux !

    Cette proposition de loi « visant à lutter contre les démarches engagées par des Français pour obtenir une gestation pour autrui » a déjà été rejetée par les députés socialistes et écologistes, majoritaires, en commission parlementaire le 26 novembre dernier. Elle sera discutée en séance publique à l’A.N. le jeudi 04 décembre.

    Cette proposition de loi comprend deux articles :

    • Le premier renforce les sanctions contre les entreprises proposant des contrats de mère porteuse.
    • Le deuxième prévoit de punir d’une amende et d’une peine de prison les parents effectuant des démarches en vue d’une GPA.

    Les #Sentinelles vous invitent en outre à signer la pétition de La Manif Pour Tous pour l’abolition de la #GPA au niveau européen. La France doit montrer l’exemple !

    Le Salon Beige

  • la paix est un souhait la guerre est un fait

     Editorial du hors série n° 1 d’hiver 2014 de la revue Conflits

    Comme celle de géopolitique, et pour des raisons comparables, la notion de guerre économique est longtemps restée taboue après la Seconde Guerre mondiale. Elle renvoyait au protectionnisme des années 1930, elle était rendue responsable de la durée de la crise, elle était soupçonnée d’avoir contribué à l’éclatement du conflit. La situation s’est à peine améliorée. C’est que l’idée de guerre économique s’inscrit en faux contre les idées libérales qui se sont imposées dans le monde. 

    Depuis l’élaboration de la théorie des avantages comparatifs, le libéralisme part de l’idée que l’échange permet à chaque pays de se procurer au mieux ce dont il a besoin. En plus de rendre la guerre difficile à cause des liens commerciaux par lesquels il entrave les nations, le « doux commerce » la rendrait inutile puisqu’il permet à chaque pays d’atteindre le seuil de prospérité le plus élevé possible.

    La réalité est bien différente. Depuis le XIXème siècle, les entreprises réclament que l’État intervienne en leur faveur dans la défense comme dans l’attaque, pour être protégées, pour être subventionnées, pour se faire ouvrir des marchés. « [La bourgeoisie] abat toutes les murailles de Chine et contraint à capituler les barbares ayant la haine la plus opiniâtre de l’étranger » se réjouissait Marx dans Le Manifeste du Parti Communiste. Mais qui fournit les canons, qui signe l’acte de capitulation ? Les libéraux réclamaient la « porte ouverte » dans l’Empire du Milieu. Qui a enfoncé la porte à coups de pied ? Pour que règne la paix par le commerce, il fallait imposer le commerce par la guerre.

    Chers amis libéraux, bienvenue dans le monde des réalités. Les chefs d’entreprise, qui sont l’objet de vos attentions, ne croient pas en vos discours sur ce sujet car eux sont confrontés à la compétition plus ou moins loyale de leurs concurrents.

    Une fois les portes ouvertes, encore faut-il que toutes les nations respectent les règles de l’échange « loyal ». Sinon c’est le « dumping social », le « dumping fiscal », le « dumping environnemental » que certains États rendent possibles en adoptant des réglementations minimales et en réduisant les impôts et les cotisations sociales (quand elles existent !). Faute de gouvernement mondial (ce qui risque de perdurer un certain temps…), c’est aux États-nations de faire respecter un minimum de règles, de protéger leurs économies, de mieux les armer pour qu’elles partent à l’assaut de territoires nouveaux. C’est cela la guerre économique et il suffit qu’un seul État la déclare pour que tous soient entraînés dans le tourbillon. Les philosophes des Lumières écrivaient en une époque où les économies étaient peu ouvertes ; on peut leur pardonner de ne pas avoir prévu toutes ces évolutions. Ce n’est pas une raison pour croire aux utopies des XVIIIème et XIXème siècles.

    Chers amis libéraux, bienvenue dans le monde des réalités. Les chefs d’entreprise, qui sont l’objet de vos attentions, ne croient pas en vos discours sur ce sujet car eux sont confrontés à la compétition plus ou moins loyale de leurs concurrents. Les États-Unis, que vous donnez volontiers en exemple et qui se prétendent le pays le plus libéral du monde, se conduisent, dans ce domaine et dans bien d’autres, comme le plus guerrier de tous. Et, en fin de compte, ne prônez-vous pas la libre concurrence qui permet aux meilleurs de l’emporter et provoque la disparition des perdants ? D’un côté vous dites « Vive la paix par le commerce », de l’autre vous vous exclamez « Malheur aux vaincus de la compétition ». N’y a-t-il pas un risque de contradiction ? [...]

    Pascal Gauchon

    La suite sur le site de la revue Conflits

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?la-paix-est-un-souhait-la-guerre

     

  • Une maman choisit de mourir pour sauver son bébé

    Une maman héroïque, qui a donné sa vie pour son enfant (Metronews) :

    "Une Américaine de 34 ans a été victime d'une complication rarissime au moment d'accoucher. La vie de son enfant étant en jeu, elle a préféré se sacrifier en privilégiant une opération dangereuse pour elle. Elle n'a pas survécu."[...]

    [...]"Les faits remontent au 3 novembre : ce jour-là, la jeune femme se rend dans une maternité du Colorado pour donner naissance à un petit garçon, son second enfant. Mais rapidement, les choses se compliquent : le liquide amniotique se mélange avec le sang de Karisa [la mère - NDMB].

    "Cela a fait lâcher tous les organes", explique le Docteur Kelly Gerow à 9News. "Nous ne savons pas comment empêcher cela". D'après les experts, ce genre de complication pendant l'accouchement survient dans environ 1 cas sur 80.000. La plupart du temps, la mère est condamnée.

    Deux options s'offrent alors à Karisa, qui doit nécessairement subir une césarienne : la première consiste à subir une anesthésie spinale, pour endormir le bas de son corps. Problème : ce mode opératoire est long et, déjà, le cœur de son bébé montre des signes de faiblesse sur le monitoring. L'autre option consiste à choisir une anesthésie générale, bien plus rapide mais très dangereuse pour la patiente, au regard de son état critique. Mais Karisa n'hésite pas : elle opte pour la seconde option.

    La jeune femme de 34 ans, déjà maman d'une fillette de huit ans, est probablement condamnée, elle le sait. A son réveil, elle a à peine le temps de prononcer ces derniers mots, à propos de son nouveau-né : "Combien pèse-t-il ?". Puis elle succombe malgré les efforts des médecins pour la sauver."[...]

    Marie Bethanie

  • Islam et barbarie : le pire est à venir. France en première ligne ? Par Guillaume Faye

    Le surgissement de ce monstre politico-militaro-religieux qu’est l’État islamique en Syrie et en Irak (le ”Califat”, ou ” Dae’ch”) n’est que le dernier épisode d’une montée en puissance, partout dans le monde, d’un islam qui revient à ses origines, qui régresse pour mieux progresser. Comme les éruptions solaires et les volcans assoupis, l’islam (surtout sunnite, c’est-à-dire originel) est entré dans une phase de réveil, c’est-à-dire de retour vers sa véritable nature qui est totalitaire, conquérante, intolérante et violente.

    Véritable ou faux islam ?

    Partout la tension monte : jeunes Français fanatisés s’enrôlant dans les rangs de l’État islamique, attentats du Hamas en Israël,  Talibans afghans qui reprennent joyeusement les attentats, massacres de non-musulmans perpétré du Nigéria au Kenya, chaos terroriste quotidien à Bagdad, bandes armées qui ravagent la Lybie et l’Afrique saharienne, etc. La liste est interminable. 90% des guerres civiles, des affrontements armés, des attentats terroristes dans le monde impliquent l’islam. Simple coïncidence ?

    Face à ces atrocités – surtout celles de ”Dae’ch – à cette barbarie innommable, à cette sauvagerie bestiale, il faut tout de même se poser des questions. Il ne suffit plus de dire : ”tout cela est certes commis au nom de l’islam, mais…ce n’est pas l’islam ! Pas le véritable islam !”, selon la vulgate partout rabâchée. Ah bon ?   Vous croyez ?

    Imaginez qu’on massacre des gens, massivement, dans le monde, et à grande échelle, qu’on fomente des guerres civiles au nom du bouddhisme, du christianisme, du judaïsme, du taoisme de ou n’importe quel ”isme”. On se poserait des questions en légitime suspicion, non ? On assassine, on tue, on s’entretue, on massacre, on torture, on pille, on brûle, on détruit, on viole, on se fait exploser (en martyr), on pose des bombes, bref, on fait couler le plus de sang possible…au nom d’Allah le miséricordieux et  de son prophète si sympathique. Il n’y aurait donc pas de lien de cause à effet ?

    Il faut en finir avec cette hypocrisie géante : ” il ne s’agit pas du véritable islam !” Et si, justement, il s’agissait d’un retour au véritable islam, tel qu’il a été pratiqué à ses origines par Mahomet et ses successeurs ? Cette incroyable indulgence, aveuglée par la naïveté, des élites occidentales envers ces crimes perpétrés ”au nom” de l’islam (en réalitéparl’islam) ressemble, en plus grave encore, à l’indulgence qui avait été manifestée envers les crimes de masse du communisme stalinien, maoïste, albanais, cambodgien. Ce n’était pas le ”communisme” qui était en cause, mais une ”dérive”…Toujours le même sophisme.

    Comme le démontre l’enquête de terrain de Samuel Laurent, sur le ”Califat Dae’ch”, qu’il a pénétré de l’intérieur, les exactions et les exécutions sanguinaires,« les massacres de populations civiles considérées comme non musulmanes », y compris les chiites, la mort immédiate réservée aux apostats, les pillages, etc.« relèvent d’une obligation pour tous les musulmans qui agissent en plein accord avec la charia ». Les crucifixions, par exemple,  couramment pratiquées par Dae’ch correspondent à une peine« parfaitement en règle avec l’islam, Sourate 5 dite de la table servie, verset 33 ». (Samuel Laurent,L’État islamique, Seuil). De multiples autres versets – appris par cœur par les adeptes – confortent ce constat.

    Faiblesse intrinsèque de l’islam ”modéré”

    Bien sûr, il existe, notamment en Tunisie et ailleurs, dans l’opinion publique éclairée et cultivée, des fractions de la population qui rejettent avec horreur l’islam radical. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Certes, les musulmans se combattent entre eux et surtout, il existe nombre de ”musulmans modérés ” anti-islamistes. En Égypte, le maréchal-président Abdel Fattah al- Sissi, copie conforme de Moubarak, n’éradique-t-il pas les Frères musulmans ? Les régimes de plusieurs pays musulmans ne combattent-ils pas l’islamisme ? Ces remarques doivent être atténuées par deux faits : tout d’abord, il y a des retournements spectaculaires de situation, comme par exemple les militaires irakiens de l’ancienne armée de Saddam Hussein, appartenant au pari Baaslaïc, qui forment maintenant les cadres de l’armée fanatisée du ”Califat”, État islamique en Syrie et en Irak. Ensuite, dans tout le monde musulman et jusqu’en France, on assiste partout à une montée de la radicalisation des esprits, extrêmement préoccupante.  En silence, on approuve les exactions barbares du Califat, ou même de  plus en plus ouvertement. C’est le syndrome du stade de football : les joueurs sont peu nombreux mais dans les tribunes, les supporters sont innombrables.

    Sans parler du double jeu de l’Arabie et des Émirats, ainsi que du régime turc du satrape Erdogan. Les régimes qui luttent contre l’”islamisme” et ses factions terroristes ne le font pas par conviction, par idéal, mais pour préserver leur pouvoir de caste au sommet de l’État.  Ceux qui leur obéissent peuvent facilement se retourner comme un gant.

    Les raisons de ce facile retournement des esprits et de la radicalisation se trouvent dans la nature même de l’islam, au cœur du Qoran. Je m’explique : on peut parfaitement avoir une interprétation violente, fanatique du christianisme. Ce fut, jusqu’à l’Inquisition et à Savonarole, parfois le cas dans l’histoire – bien qu’assez rarement. Mais il est impossible de trouver dans le Nouveau Testament des textes qui incitent à la violence, à l’intolérance directe. Ces interprétations fanatiques du christianisme sont donc facilement récusables et assimilables à des dérives schismatiques. Il n’en va pas du tout de même avec l’islam où, tout à l’inverse, c’est l’interprétation tolérante de ce dernier qui peut être accusée de schismatique.

    En effet, le Qoran, les Haddiths et la jurisprudence religieuse depuis des siècles (notamment les fatwas de mise à mort) valident explicitement l’intolérance et la violence. Donc, il n’y a pas de distance entre les comportements barbares observés et l’enseignement religieux et son prolongement juridique. La Pakistanaise chrétienne, Asia Bibi,  qui est dans le ”couloir de la mort”, accusée (sans preuves) de blasphème par les tribunaux officiels de son pays membre de l’ONU, n’ont pas l’air d’émouvoir les Occidentaux. Tous les pays qui appliquent peu ou prou lacharia, ou loi islamique, violent en permanence la Charte de l’Onu et la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Mais on préfère diaboliser Poutine ou les Israéliens.

    Extension du domaine des métastases

    Avec la naissance de ce Califat EI, on vient d’assister à un précédent extrêmement grave, à fort pouvoir de fascination sur tout le monde musulman. L’EI (”Dae’ch”) dispose d’un vaste territoire, d’une armée et de fonds ; même s’il finit par être battu (pas sûr), il fait rêver, donne l’exemple et fait des émules partout. Bien sûr, la responsabilité américaine est écrasante avec la diplomatie et le bellicisme infantiles de Washington qui ont embrasé le Proche Orient depuis 2003. Mais, même sans cela, le chaos se serait installé.

    On peut parier, sans risque de se tromper, que telles des métastases, des mouvements armés comme le Califat vont se multiplier partout. Ça commence. Mais le plus inquiétant, c’est que des États, comme le Pakistan (qui dispose d’une capacité nucléaire) peuvent se radicaliser. Le XXIe siècle sera inévitablement un siècle d’affrontement global avec l’islam.

    Il est très difficile et peu crédible d’expliquer à un musulman ou à un converti que les très nombreuses sourates du Coran en appelant explicitement au djihad  ne sont pas à prendre au pied de la lettre mais à être ”réinterprétées” dans un sens humaniste. Le problème de l’islam, c’est que tout est dans sa génétique, dans son logiciel fondateur, dans son ADN. Son message, son idéologie sont très clairs et sa dynamique expansive aussi. En histoire, c’est comme en chimie cellulaire : il y a des programmes.

    En Europe occidentale et notamment en France, l’embrasement du Proche Orient va immanquablement avoir des effets de radicalisation sur une jeune population musulmane croissante. Comme je l’ai toujours dit, ce phénomène aura deux conséquence : les revendications abouties d’islamisation de pans entiers du territoire avec capitulation des autorités (ça commence) ; et  la multiplication d’émeutes, d’exactions, d’actes terroristes. Nous n’avons encore rien vu. Mais au moins ces hypothèses plus que probables provoqueront peut-être un réveil des Européens et la prise de conscience qu’ils sont agressés sur leur propre sol.

    Menaces sur la France

    Les autorités molles qui nous gouvernent ont mis en place des mécanismes de ”veille” pour détecter les jeunes qui basculent dans le fanatisme islamiste (”musulman” serait plus approprié) dont près de 2.000 (dont nombre de convertis) sont partis combattre en Syrie ou plutôt s’y livrer à des massacres. On fait de même, sans succès, dans les prisons, pour contrer le prosélytisme – 60% des incarcérés sont musulmans ! De même, on ferme les yeux sur toutes les mosquées (France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Grande Bretagne…) où la propagande se développe, en parallèle avec Internet. Mais on traite la conséquence, pas la cause. La cause, c’est l’islam lui-même et son enseignement littéral.

    « Les cités d’immigration sont explosives. Des guerres civiles se profilent.[…]Le salafisme se propage dans les banlieues avec l’appui de certaines mosquées »note Ivan Rioufol (Le Figaro, 28/11/2014). Pour un réseau fondamentaliste démantelé, des dizaines d’autres surgissent. La radicalisation islamique se propage dans les prisons, islam et délinquance faisant très bon ménage. Et, compte tenu de l’impunité judiciaire renforcée par les lois Taubira, la répression de l’État français est considérée comme une piqure de moustique.

    Mais l’islamisation de la France a ses collabos ahuris, non seulement dans cette gauche qui fait les yeux doux  au mouvement terroriste islamique Hamas et veut reconnaître unilatéralement l’État palestinien, mais aussi à droite, chez un Alain Juppé. Ce prototype du politicien godilleur qui se donne des postures d’homme d’État, candidat de la gauche bobo à la tête de la droite, se reconnaît deux ennemis : l’”islamophobie” et le Front national. Sans commentaires.

    Le problème est le suivant : sur les plateaux TV, dans tous les médias, on se bouscule pour nous répéter qu’il faut bien distinguer entre ”islamisme” et ”islam ”. Les autorités musulmanes, gouvernées par l’hypocrisie, vont évidemment dans ce sens, en se frottant les mains. Certaines sont évidemment sincères, mais minoritaires ; les autres, non.

    Symbole de l’aveuglement du pouvoir mou français, cette déclaration du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à la suite des émeutes de Nanterre et de Barbès, avec drapeaux palestiniens, attaques de synagogues et de magasins juifs :« sur le fond, il est évident que la cause pour laquelle les manifestants se sont mobilisés était juste »(déclaration du 15 août à Mediapart, dirigé par l’islamophile Plenel). François d’Orcival eut ces mots justes :« Comment combattre un adversaire quand on pense qu’il a raison ?  »  (Valeurs actuelles, 20-26/11/2014).

    Retour au réel : le tonneau de poudre

    Selon René Marchand, islamologue et arabophone, la religion mahométane représente la forme la plus parfaite de totalitarisme, bien avant les mouvements politiques du même acabit du XXe siècle. Ce mot (”totalitarisme”) ne doit pas être pris de manière péjorative mais descriptive. Pour le musulman, la foi se confond avec la loi ; l’existence privée, la vie civique et politique, la vie religieuse se fusionnent en une totalité ; la pensée personnelle n’a ni liberté ni autonomie par rapport aux prescriptions coraniques ; à terme, l’objectif est l’homogénéisation de l’humanité sous un carcan de soumission uniforme, autoritariste, excluant toute liberté et créativité. C’est pourquoi cette  vision du monde, à la fois violente, intolérante et simplificatrice, a séduit en Europe une certaine extrême-gauche parce qu’elle présente (en plus radical encore) des similitudes avec le totalitarisme communiste marxiste.

    L’islam est un tonneau de poudre sous nos pieds, y compris en France, et dont la mèche est déjà allumée. Du fait d’une immigration de masse, des millions de musulmans résidant en Europe et en France sont travaillés par un islam de plus en plus sourdement hostile et agressif. Des chrétiens de Syrie et d’Irak persécutés et lucides, ont récemment évoqué leurs inquiétudes sur ce qui pourrait nous arriver, malgré notre aveuglement et notre insouciance.

    Il n’y a pas de ”lecture guerrière du Coran ”, il y a une lecture tout court du Qoran, qui est un texte simple et clair, direct, qui ne se prête à aucune interprétation vaseuse. Sauf à se renier, l’islam ne peut procéder à aucune autocritique. Il doit vaincre totalement, soumettre ou disparaître. Sa puissance, c’est sa volonté inébranlable et sa mémoire. Sa faiblesse – comme celle du communisme – c’est de finir par dégoûter même ses adeptes quand il est appliqué et s’impose. Il est temps qu’un orage éteigne la mèche et éventre le tonneau.

    Guillaume Faye

    Source : le blog de Guillaume Faye.

    http://fr.novopress.info/179118/islam-barbarie-pire-venir-france-en-premiere-ligne-guillaume-faye/

  • Marie-Christine Arnautu : “Le projet du Front National est un projet de bon sens”

    Dans le cadre du Congrès du Front National des 29 et 30 novembre, et de l’élection de son nouveau comité central, NOVOpress a décidé de donner la parole à plusieurs cadres du parti de Marine Le Pen.

    Après Louis Aliot et Nicolas Bay, c’est aujourd’hui Marie-Christine Arnautu, députée française au parlement européen et vice-présidente chargée de l’administration interne du FN, qui répond à nos questions.

    1) Un certain nombre de nos lecteurs étaient sans doute aussi électeurs pour le Comité central du Front National, comment vous présenteriez-vous à eux ?

    Je suis une militante de la cause nationaliste depuis toujours. J’ai fait la connaissance de Jean-Marie Le Pen en 1973 et, depuis, je l’ai suivi dans tous ces combats. Dans les années 70, je faisais partie de la mouvance solidariste autour de Jean-Pierre Stirbois. Je rejoins le Front National en 1987 et j’y suis restée fidèle. Je suis mère de trois enfants et j’ai travaillé à Air France de 1975 à 2010, date à laquelle j’ai démissionné pour être aux côtés de Marine Le Pen.

    2) Vous êtes depuis ce Congrès vice-présidente chargée de l’administration interne du FN, mais auparavant vous étiez vice-présidente chargée des affaires sociales. On vous a vue impliquée dans le mouvement de défense des familles au sein de La Manif Pour Tous. Pour vous, la question sociale et la préservation de notre modèle familial sont-elles liées ?

     

    A mes yeux, la famille et la Nation sont deux réalités indissociables l’une de l’autre. La défense de la Nation commence par la défense de la famille, mais aussi la défense des plus faibles et des plus pauvres. La solidarité est ce qui permet d’incarner la Nation. Sans solidarité, le sentiment d’appartenance à la Nation se délite et c’est bien ce que l’on constate après des décennies de néo-libéralisme.

    3) Quels sont selon vous les chantiers du FN pour les 3 semaines, les 3 mois et les 3 ans à venir ?

    Dans les trois prochaines semaines, il va falloir se mettre en ordre de marche après le Congrès.

    Les trois prochains mois seront consacrés à la préparation des élections départementales. Pour la première fois, le Front National est en mesure d’obtenir de nombreux élus dans toutes nos fédérations, malgré un mode de scrutin très défavorable. Puis il y aura les élections régionales, enjeu majeur et, sans aucun doute, nous aurons la possibilité de présider plusieurs régions.

    Enfin, le plus gros chantier sera la préparation des élections présidentielle et législatives de 2017. Je serai à la disposition de Marine Le Pen pour la seconder sur les questions que j’affectionne: le handicap, la famille, la petite enfance, le combat contre la solitude et l’isolement, dont le Pape François a souligné l’importance lors de son allocution devant le Parlement européen.

    4) Selon vous, quelle serait la première mesure que devrait prendre un gouvernement réuni autour de Marine Le Pen et du Front National si celle-ci était victorieuse lors de l’élection présidentielle 2017 ?

    Un référendum pour sortir de l’Union européenne et rétablir ainsi notre souveraineté nationale, notamment d’un point de vue monétaire, et pouvoir ainsi mener une politique créatrice d’emplois et de lutte résolue contre l’immigration.

    5) Comment définiriez-vous le projet politique du FN en une seule phrase?

    Le projet du Front National est un projet de bon sens qui s’articule autour de la défense de l’identité et des intérêts de la France et des Français, et notamment des plus faibles d’entre eux, ce qui passe par la sauvegarde de nos traditions, la protection des familles afin de redonner confiance à nos compatriotes dans la solidarité nationale.

    6) Un dernier mot ?

    Vivement 2017 et au boulot !

    http://fr.novopress.info/179146/exclusivite-novopress-marie-christine-arnautu-projet-du-front-national-projet-bon-sens/#more-179146

  • Mais pour qui roulent les Antifas ?

    Le samedi 29 novembre, les Antifas et autres antiracistes autoproclamés se sont mobilisés pour protester contre la tenue du congrès du FN à Lyon.

    On savait les Antifas assez sots ou assez pervers pour servir de milice au système tout en faisant mine de le combattre. La mansuétude dudit système à leur égard, à Nantes notamment, aurait d’ailleurs dû alerter les plus sincères d’entre eux. Les évènements lyonnais du 29 novembre permettent de se demander si leur situation n’est pas encore plus dramatique.

    Le samedi 29 novembre, en effet, les Antifas et autres antiracistes autoproclamés se sont mobilisés pour protester contre la tenue du congrès du FN à Lyon. Leur petite manifestation de 2 à 3.000 personnes (selon la préfecture comme selon les organisateurs et les journalistes) s’est déroulée comme prévu : manifestants cagoulés et armés de bâtons en tête, slogans haineux au second rang et dégradations en tout genre en arrière-plan.

    Lire la suite 

  • Un jour, un texte ! La Patrie selon Claire Martigues

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes : la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la Patrie. (1)

    Aux origines de la France : la loi salique

    La Loi salique, on appelle ainsi le recueil des anciennes coutumes des tribus franques, se divise en deux parties : le Prologue, qui contient le "Décret" ajouté par Clovis après sa conversion, et l'ensemble des coutumes et dispositions légales et juridiques. Seuls, le prologue et le décret nous intéressent ; ils contiennent l'essentiel, qui donne aux lois proprement dites tout leur sens. En voici le texte intégral :

    "La nation des Francs, illustre, ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans les traités de paix, profonde en conseils ; noble et saine de corps, d'une blancheur et d'une beauté singulières ; hardie, agile et rude au combat, depuis peu convertie à la foi catholique, libre d'hérésie ; lorsqu'elle était encore sous une croyance barbare, avec l'inspiration de Dieu, recherchant la clef de la science, selon la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété ; la loi salique fut dictée par les chefs de cette nation qui, en ce temps, commandaient chez elle.

    "On choisit, entre plusieurs, quatre hommes, à savoir : le Gart de Wise, le Gart de Bade, le Gart de Sale, le Gart de Winde, dans les lieux appelés Canton de Wise, Canton de Bade, Canton de Sale et Canton de Winde.

    "Ces hommes se réunirent dans trois Mahls, discutèrent avec soin toutes les causes du procès, traitèrent de chacune en particulier et décrétèrent leur jugement en la manière qui suit :

    "Puis, lorsqu'avec l'aide de Dieu, Clovis, le chevelu, le beau, l'illustre Roi des Francs, eut reçu le premier le baptême catholique, tout ce qui, dans ce pacte, était jugé peu convenable fut amendé avec clarté par les illustres Rois Clovis, Childebert et Clotaire, et ainsi fut dressé le «décret» suivant :

    "Vive le Christ qui aime les Francs ; qu'il garde leurs Royaumes et remplisse leurs chefs de la lumière de la grâce ; qu'il protège leurs armées ; qu'il leur accorde des signes qui attestent leur foi : les joies de la paix et la félicité. Que le Seigneur Jésus-Christ dirige dans les voies de la piété les règnes de ceux qui gouvernent, car cette nation est celle qui, brave et forte, secoua de sa tête le joug des Romains et qui, après avoir reconnu la sainteté du baptême, orna somptueusement d'or et de pierres précieuses les corps de saints martyrs, que les Romains avaient brûlés sur le feu, mutilés par le fer ou fait déchirer par les bêtes féroces".

    La suite de la loi salique est le code chrétien des Francs, les dispositions législatives et pénales.

    Claire Martigues

    Extrait de : « Le Pacte de Reims ».

    Ed. Saint-Michel - 1962

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