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  • LE CAPTAGON, L’ARME PRÉFÉRÉE DES ISLAMISTES !

    Derrière les coupeurs de tête de l’EIIL et ‘’partisans ukrainiens’’ se trouvent les « pilules de l’horreur », la puissante amphétamine Captagon ((Fénétylline chlorhydrate), qui supprime le sentiment de pitié et augmente la résistance physique.
    Le quotidien Il Giornale publie un article de Gianni Micalessin qui raconte que le premier Captagon fut utilisé au Caire. La « mixture de l’horreur » s’est répandue avec le « printemps arabe » comme l’élixir d’endurance et du renforcement de la révolution, distribuée aux foules prêtes à se sacrifier de Tunis à l’Egypte, de la Lybie à la Syrie.
     
    L’amphétamine mortelle est devenue un cauchemar pour le Moyen-Orient :dans l’extase les gens égorgent et tuent avec un sourire sur le visage, la tête vide. Les Kurdes témoignent de ce qu’ils ont trouvé ces pilules dans les poches de centaines de combattants liquidés à Kobanî. Les analyses de la bande son effectuées par les services US sur les vidéos où figure Djihadi John, le combattant britannique chargé d’exécuter les otages, indiquent que le bourreau agit sous l’effet d’amphétamines.
     
    Les premiers récits sur l’utilisation de cette substance proviennent des manifestants tombés aux mains de la police en 2011. Beaucoup d’entre eux reconnaissent avoir reçu des organisateurs ces pilules extraordinaires qui donnent « courage et force ». Les livraisons se faisaient alors aux Frères Musulmans depuis Dubaï et le Qatar.
     
    Les premières analyses chimiques furent effectuées par les Carabiniers italiens. Lorsqu’ils se rendirent en Libye en 2013, pour tenter de transformer les groupes de combattants en une armée régulière, et sur la base d’analyses de sang, ils comprirent qu’au moins 30% des candidats étaient dépendants aux drogues.
     
    Aujourd’hui le Captagon transforme le fanatisme des combattants de l’EIIL en férocité animale. Ces pilules, produites désormais dans les territoires qu’ils contrôlent, sont devenues un véritable carburant pour mener guerre et terreur, conclut l’auteur de cet article.
     
     
    Toutes les preuves montrent que ce ne sont pas toujours les sourates du Coran mais bien les amphétamines qui occasionnent ces actes criminels, et également la façon dont ces drogues sont arrivées au Qatar et à Dubaï. Les idéologues de leur utilisation sont les oligarques sionistes qui contrôlent les pays occidentaux, et leurs satellites orientaux de l’Europe.
     
    Mis en production par l’OTAN en 2011 dans les laboratoires bulgares, le Captagon est désormais produit dans tout le Moyen-Orient, en particulier en Syrie. Début avril 2014, l’armée arabe syrienne a intercepté un véhicule empli de tablettes de Captagon et de composants équivalents à une tonne de Captagon (phenidate hydrochloride), l’amphétamine qui provoque l’euphorie et réduit la douleur. Mélangé à d’autres substances, telle que le haschisch, il représente ‘’l’alimentation de base’’ des djihadistes, qui perdent la sensation de leur douleur, de celle des autres, et leur font commettre des horreurs « en rigolant ».Ces substances sont des drogues qui non seulement augmentent la confiance en soi, mais réduisent les besoins de repos et de sommeil. A plus hautes doses elles provoquent une intense excitation psychique, dont l’effet peut être prolongé jusqu’à trois jours pleins. De l’utilisation prolongée surviennent des psychoses, qui souvent s’accompagnent de délires et hallucinations, dont découle un niveau extrême d’agression (ce que nous observons jusqu’à présent dans l’Ukraine occupée). Les « combattants du Maïdan » recevaient de l’étranger non seulement de l’argent, mais de la drogue, qui par ailleurs se vendait librement et bon marché sur l’euromaïdan.
     
    En avril 2014, en qualité de maire de Kiev, V . Bondarenko, a reconnu que dans la mairie occupée pendant l’euromaïdan il y avait un atelier de fabrication de drogue. C’est ainsi que ces substances étaient massivement distribuées aux tueurs d’Odessa le 2 mai.
     
    Le matériau nécessaire à la fabrication de Captagon fut livré en quantité industrielle, entre autres, le 11 mai, lorsqu’à l’aéroport de Kiev, où dans le plus grand secret, est arrivé un vol dont on déchargea des volumes entiers de chimie, et des emballages avec des pilules d’amphétamines. Ce vol était accompagné d’un collaborateur de la CIA, Richard Michael, et de 70 mercenaires d’une compagnie privée polonaise. Sur ordre des services ukrainiens de sécurité, les mercenaires, le convoi et son contenu chimique n’ont pas fait l’objet de vérifications, et ont quitté les bâtiments de l’aéroport dans des véhicules aux vitres teintées. Ensuite il y eut encore des livraisons, jusqu’à ce que la production soit implantée sur le territoire ukrainien.
    Aujourd’hui, sous l’effet de ces drogues, les forces armées de ce que fut l’Ukraine avec les mercenaires sous l’autorité du régime des oligarques sionistes autochtones, et leurs complices étrangers, accomplissent un véritable génocide des Russes de Novorossia.
     

  • Le prétendu pacte républicain

    Nul ne peut sérieusement ignorer le handicap qu'inflige à ce malheureux pays ce que ses bénéficiaires appellent le modèle social français. Ce reliquat mythique résulte en effet d'un mélange de pillages et de gaspillages. La plupart ont été scellés à partir des lois d'inspiration communistes, la majorité d'entre elles ayant été votées en 1946 : du statut de la fonction publique imposé par Maurice Thorez à la création d'EDF-GDF par Marcel Paul, en passant par le statut du fermage inspiré par Waldeck Rochet etc.

    Depuis quelque 20 ans cet héritage a été érigé en une sorte de constitution non écrite, supposée inviolable, et ceci en très grande partie par la faute des équipes chiraquiennes. On doit par exemple se souvenir de la proclamation inepte et solennelle d'un Chirac, à peine élu président avec les voix de la droite, qui assimilait en septembre 1995 la sécurité sociale à l'identité française.

     Or, la triste et digne commémoration, chaque 21 janvier, par une poignée de fidèles de la mort de Louis XVI, devrait nous donner l'occasion d'évoquer l'origine du mal.

     On doit se défier en effet de cette imposture qui confond la France et le régime républicain.

    En relever le contre-sens suppose certes un minimum de courage intellectuel.

    La lucidité commande d'abord de bien marquer à quel point le mot "liberté" qu'on a beaucoup entendu revendiquer ces jours derniers, sans d'ailleurs que cette prétendue "liberté" abstraite ne se réfère à la moindre responsabilité, mérite quelques éclaircissements.

    Car le jacobinisme français revendique d'autant plus fort sa passion de la "liberté" qu'il la viole quotidiennement dans la pratique.

    Cette fausse tradition identifie la liberté à la Terreur jacobine. C'est elle qui situe en 1789 l'acte de naissance assigné à ce pays. C'est elle qui efface de la sorte aussi bien la construction des cathédrales, que la littérature classique ou le mobilier Louis XVI ou le théâtre du Grand Siècle. C'est elle qui interdira pendant un siècle aux jurandes et fraternités ouvrières la liberté concrète de se former. (1)⇓

    C'est elle qui a terriblement déchiré l'armée française dans les années qui ont précédé 1914. (2)⇓

    C'est elle qui a institué sous le nom usurpé de "laïcité" une législation laïciste dans un esprit de persécution attaché à déchristianiser la France. (3)⇓

    C'est elle qui prolongera l'horrible première guerre mondiale dans le seul but de détruire la monarchie austro-hongroise et d'instituer deux États factices.

    C'est elle qui se bat bec et ongles pour le monopole scolaire de fait, et contre le droit à l'apprentissage et à l'acquisition des métiers. (4)⇓

    Régime rassembleur si riche de symboles, la royauté prouve, au contraire, dans toutes les démocraties du Nord, qu'elle garantit infiniment mieux les libertés que ne le fait notre misérable Ve république. Souvenons-nous à ce sujet du discours de son fondateur en 1958 : "de la république qui va naître on dit qu'elle sera la cinquième, en réalité c'est toujours la même."

    On doit donc se réjouir qu'il existe encore des associations désintéressées qui raniment la flamme de la vérité, de la conscience historique française.

    Pour ceux qui l'ignoreraient un nombre considérable de Français se reconnaissent dans cette fidélité dès lors qu'on leur permet de l'exprimer. La preuve en a été administrée lors de l'immense et belle manifestation du 21 janvier 1993 organisée par Jean Raspail. La foule était si nombreuse place de la Concorde que la préfecture de police s'en affola.

    À ceux qui nous parlent de "pacte républicain", comme ils parlent de "modèle social" demandons simplement de nous montrer ce texte et de nous dire qui l'a écrit, qui l'a signé, sinon du sang du malheureux roi, du sang de la Vendée, du sang des Nantais ou des Lyonnais, et de tous les martyrs de cet affreux événement qu'un Mélenchon célèbre encore.

    Et si nous professons notre scepticisme à l'endroit de ce prétendu pacte, serons-nous privés du droit de payer des impôts ?

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  cf. Vers un ordre social chrétien par René de La Tour du Pin. 
    2.  cf. L'Affaire des Fiches par Jean Bidegain. 
    3.  cf. Le Laïcisme contre la liberté par Émile Flourens 
    4.  cf. Socialisme maçonnique par AG Michel 
  • Terrorisme, violences: sont ils à la hauteur ?

    La tentative, théâtralisée, faite hier soir par le très démonétisé  Nicolas Sarkozy, invité du jt de France 2, de s’extraire du troupeau UMPS, de s’abstraire de ses fautes lourdes et de ses erreurs dramatiques, en reprenant certains propos développés notamment par nous sur ce blogue, peut-elle encore être audible ?  Nous le saurons bientôt comme nous constaterons aussi l’efficacité du  mot d’ordre, relayé avec un bel ensemble orwellien, par la plupart des journalistes, analystes, spécialistes, éditorialistes, des grands médias. Ces derniers martèlent ainsi que le FN se serait pris les pieds dans le tapis en apparaissant comme en retrait de la grande démonstration d’unité nationale qui a suivi les attentats des 7 et 9 janvier. Dire cela c’est insulter l’intelligence de nos compatriotes. C’est surtout oublier (volontairement) deux choses que les Français, même  réputés comme ayant « la mémoire courte », ont bien présent à l’esprit. D’abord que le FN a été interdit de manifestation à Paris. Et surtout qu’il aurait été incohérent pour l’ opposition nationale, qui a eu le grand tort aux yeux de ses adversaires d’avoir vu juste, de mêler sans objection  sa voix au concert hypocrite des pompiers-pyromanes du Système. Beaucoup de nos compatriotes l’ont compris et cela apparaîtra encore plus clairement quand le nuage de sidération qui s’est abattu sur le pays aura achevé de se dissiper…

     Un retour au réel redouté par une gauche au pouvoir exsangue mais aussi par les « humanistes » de droite. Président du Sénat et de l’amicale gaulliste au sein de cet auguste établissement, Gérard Larcher distribuait mardi sur l’antenne d’Europe 1 bons et mauvais points. «L’exécutif a été à la hauteur de la situation » (de la crise terroriste, NDLR). «François Hollande a assumé la fonction de président de la République. Et pour moi, en tant que Gaulliste (sic), c’est ça l’essentiel ». « Les institutions de la République ont été à la hauteur. L’opposition aussi a été responsable. Et il n’est pas impossible que Marine Le Pen soit troisième en 2017. Le FN ne peut pas profiter de cette situation, en tout cas il n’a pas été à la hauteur en temps que parti ».

     Un jugement militant qui ne surprendra pas dans la bouche de M. Larcher,  lui qui a déclaré qu’il voterait sans état d’âme  PS pour faire barrage au FN. Un homme qui appartient à ce courant défini par Denis Tillinac,  qui soutient «  le projet d’une droite modérée et d’un centre unis sous une même bannière libérale, européenne, accommodante avec la modernité sociétale et qui idéalement s’étirerait de Juppé à Bayrou en passant par Raffarin, Larcher, NKM, Le Maire, Pécresse, Baroin, Chatel et les orphelins de Borloo.. » Un projet, « une droite cool, bobo (qui)  peut faire monter le FN jusqu’à 40%»   pronostiquait-il il ya trois ans…

     Ce même ventre mou de centre-droit qui exhorte les Français à ne pas faire d’amalgame entre la politique d’immigration à haut débit initiée depuis le décret autorisant le  regroupement  familial, signé par MM. Giscard, Chirac et Poniatowski, et la manifestation de ses effets pervers, extrêmement problématiques,  dans toute une série de domaines.

     Ex directeur du Renseignement de la DGSE,  Alain Juillet le rappelait le 19 janvier sur le blogue Supersonique de Vincent Lamigeon, hébergé sur le site du magazine Challenges. « Par idéologie, on a laissé s’installer le communautarisme en France, à partir du moment où les constructeurs d’automobiles se sont mis à recruter de la main d’œuvre moins chère au Maghreb, en cantonnant ces nouveaux arrivants dans les cités quand le feu vert au regroupement familial a été donné. Le processus d’intégration, qui était permanent en France, s’est alors arrêté. Il faut casser le communautarisme, les zones de non-droit et ramener ces populations à la France ».

     Considéré par Michel Houellebecq comme l’un des grands talents  de demain, Laurent Obertone auteur de « La France Orange Mécanique », se moquait il y a quelques mois  sur Boulevard Voltaire  des Tartufe et autres  adeptes d’un angélisme suicidaire : « La criminalité ne dit absolument rien de notre société, c’est évident. En 1950, on ne brûlait pas de voitures pour fêter le réveillon. En 1950, on ne tabassait par les gens qui n’avaient pas de cigarette. En 1950, on ne violait pas collectivement les adolescentes en fugue. Mais tout ça ne veut rien dire, on ne va tout de même pas commencer à analyser les choses, à se servir de faits pour poser un diagnostic, ce serait empirique, tout à fait contre-utopiste. La criminalité s’est officiellement multipliée par 7 depuis le laxisme judiciaire et l’immigration massive, c’est le cas dans tous les pays d’Europe, mais tout ça relève du hasard le plus total. Allez, je le dis pour vous : faut pas généraliser .  Padamalgam… ».

    Il faut savoir, certes, raison garder et nous voulons (aimerions) croire le ministre de la Défense , Jean-Yves le Drian, quand , encore ce matin sur France Inter , il nous explique que la présence d’anciens militaires français dans les rangs des  brigades internationales islamistes sévissant en Irak et en Syrie, sont des cas excessivement « rares » et marginaux.

     Nous savons cependant que l’armée elle aussi n’est pas épargnée par les tensions générées par la montée en puissance du communautarisme musulman, du fait même de son recrutement.  Et dire cela ce n’est pas  remettre en cause la loyauté et le patriotisme irréprochables de beaucoup  de soldats français  issus de l’immigration.

     D’après le journal L’opinion, ces anciens soldats français présents dans les rangs de l’Etat Islamique (EI) ou de groupes apparentés,  seraient une dizaine tout au plus. Un ancien membre des forces spéciales serait avec eux, un autre dirigerait un dizaine de miliciens islamistes de nationalité française  formés par se soins au métier des armes, dans la région de Deir Ezzor (nord-est de la Syrie).

     Le général Vincent Desportes,  ancien directeur de l’École de guerre, professeur associé à Sciences-Po, connu pour son franc-parler et notamment pour avoir  vivement critiqué la paupérisation de notre  outil militaire,  a été interrogé sur ce sujet brûlant sur le site de BFM TV. « Ce sont peut-être dit-il,  des djihadistes qui avaient ce projet là avant de rentrer dans l’armée, qui sont rentrés dans l’armée pour être formés ». « C’est tout à fait possible. Ils représentent un certain danger, car ce sont des soldats qui connaissent le maniement des armes et des explosifs, et qui sont beaucoup plus dangereux que des jeunes qui partiraient sans aucune formation ».

     « D’autres soldats, plus jeunes, indique encore le site de BFM, combattraient également au sein de l’EI, notamment d’anciens membres de la Légion étrangère ou des parachutistes. Certains n’hésitent pas à s’afficher dans des vidéos de propagande postées par l’organisation terroriste sur Internet ».

     Rappelons, pour aller dans le sens du général Desportes, que les groupuscules  et mouvements d’extrême gauche (la LCR en France par exemple)  incitaient dans les années 70 leurs militants à faire leur service militaires dans des unités d’élites. Il s’agissait d’acquérir aux frais de « l’Etat bourgeois » à abattre, une formation gratuite et efficace. Il ne serait pas étonnant,  note Bruno Gollnisch, que des terroristes islamistes soient animés par la même logique.

     Cette potentielle perméabilité de certaines recrues à l’idéologie fondamentaliste, cette possible infiltration des armées, est en tout cas un sujet de préoccupation supplémentaire pour nos services de renseignement et antiterroriste. Il s’inscrit dans le cadre d’une inquiétude, plus générale, sur notre capacité opérationnelle à faire face aux menaces qui pèsent plus que jamais sur notre nation.  

     Jacques Bordes citait dernièrement sur son blogue l’éditorial de Guillaume Belan, dans un récent  numéro (2436)  d’Air & Cosmos : «Jamais elle (la France, NDLR) n’a eu une armée si réduite pour faire autant (…). L’exercice atteint ses limites. Les armées sont sous haute pression. Sursollicitées, elles arrivent en limite de régénération. Cela veut dire qu’elles ne pourront bientôt plus être capables de se préparer pour demain. De renouveler leur potentiel. Cela veut dire que l’outil de Défense français, bientôt, sera moins performant dans un monde dans un monde plus dangereux ».

     Un constat que nous partageons, d’autant que nous ne sommes pas forcés de croire Manuel Valls quand il  indique que notre pays est confronté sur son territoire à la menace que ferait courir seulement 3000 individus susceptibles de d’œuvrer, de  passer à l’acte dans le cadre du djihadisme. Même dans ce cas de figure,  et sachant qu’il faut entre 25 et 30 fonctionnaires pour surveiller H 24  un terroriste potentiel, cela nécessiterait de consacrer à leur surveillance un effectif d’environ  75 000 personnes…

    http://gollnisch.com/2015/01/22/terrorisme-violences-sont-ils-a-la-hauteur/

  • Il faut savoir désigner l'ennemi

    Une situation nouvelle est apparue. Elle se dégage dès maintenant à quelques jours des attentats ignobles de Paris, et plus encore après l'immense et pacifique rassemblement du 11 janvier.

    Il existe bien des manières l'envisager.

    En ce 20 janvier, tout ce qui se dit ou prétend se mesurer dans l'opinion publique, en terme des cotes de popularité par exemple, doit être tenu pour essentiellement mouvant. La situation évoluera encore, bien entendu.

    Nous sommes en guerre. Certes puisque les autorités publiques enregistrent cet état de choses.

    Or, nous savons, depuis Thucydide, que "la guerre ne se développe jamais selon un plan arrêté."

    J'ai pu noter diverses analyses, arrêtées, elles, au 19 janvier. On pourrait les juger, en apparence, divergentes parmi les gens dont j'estime le point de vue. Chacun apporte son lot de réflexions.

    Parmi toutes les opinions pertinentes entendues, l'une m'a particulièrement frappé. Elle va à contre-courant : sans approuver le moins du monde la dimension sanglante des crimes commis dans les bureaux de Charlie Hebdo au ailleurs, certains se refusent à gérer en quoi que ce soit la confrontation pourtant évidente du monde occidental, dont nous dépendons, et ce qu'on appelle en France "l'islamisme radical". (1)⇓

    Certains esprits tordus veulent à tout prix nous convaincre que cet ennemi n'aurait absolument "rien à voir" avec ce dont il se réclame lui-même. Et pour mieux le prouver, ils voudraient que l'on construise aux frais de l'État les lieux de culte qui n'existaient pas en 1905, tout simplement parce que cette prédication ne se connaissait aucun adepte, à la même époque, en France métropolitaine.

    Plus grave, au discours, fort applaudi, du chef du gouvernement le 13 janvier à l'Assemblée nationale, ont succédé des interventions beaucoup plus incertaines du chef de l'État. Certes, on conviendra qu'il peut advenir que même ce personnage dise la vérité. Une fois de plus, cependant, lors de son discours à l'institut du Monde arabe il a montré le défaut de sa cuirasse. Ce 15 janvier, en effet, accompagné de la si décorative Mme Pellerin, M. Hollande était accueilli par Jack Lang en personne, aujourd'hui président de cet organisme parisien copartagé par 22 états du proche orient. Il s'agissait pour lui d'ouvrir en vedette américaine un forum consacré au "Renouveau du monde arabe". Et on a entendu les mêmes rengaines : "refuser les amalgames et les confusions". Elles étaient assorties des mêmes menaces : "l’ordre républicain doit être exercé fermement face à ceux qui s’en prennent à tous les lieux de culte." Bigre. On y répétait aussi que "les conflits du Moyen-Orient n’ont pas leur place ici", – et pourtant ils ne se privent pas impunément de la prendre – sans oublier le mot d'ordre "l’islamisme radical n’a rien à voir avec l’islam".

    Ça vient d'où alors ? Des excès de la démocratie chrétienne peut-être ?

    Le discours présidentiel est retombé ces jours derniers dans l'hérésie majeure, celle qui consiste, pour un gouvernant, non seulement à ne pas désigner l'ennemi, mais bien plus à refuser de le nommer. Car cette désignation peut être considérée comme la tâche régalienne essentielle. Tel est même son "but spécifique". (2)⇓

    Le "terrorisme", comme la finance dénoncée au Bourget en 2012 dans une rhétorique similaire, pas plus que le vague et confus "totalitarisme", cela ne désigne personne. Le général Malik, théoricien pakistanais de cette méthode de guerre, en fait l'arme par excellence de son pays en conflit permanent dirigé contre l'Inde. Nous ignorons ce qu'en pense le président de la république, nous ignorerons longtemps encore, je le crains, s'il en pense même quelque chose.

    Quand leurs dirigeants défaillent il revient aux citoyens de prendre une partie de leur destin en main, et pour commencer, de saisir au moins la nature des périls auxquels le pays se trouve confronté.

    Il faut savoir désigner l'ennemi, mais M. Hollande ne le sait pas...

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  cf. discours de Manuel Valls à l'Assemblée nationale. À noter que les spécialistes américains parlent plutôt d'islam "politique" pour le distinguer de l'aspect purement "religieux". Cette distinction préempte l'hypothèse que la pensée musulmane s'apprête à construire au XIVe siècle de l'Hégire quelque chose qui ressemblerait à la séparation du spirituel et du temporel théorisée dans le monde catholique au XIIIe siècle de l'ère chrétienne par saint Thomas d'Aquin (1225-1274). 
    2.  cf. "Qu'est-ce que la Politique" par Julien Freund, Sirey 1965, coll. Points/Politique n°21, Seuil 1967. 
  • Indignité nationale : sanction redoutable ?

    Outre que cette sanction existe depuis 1994 dans le droit français mais était oubliée, il est permis de douter de son efficacité réelle contre des individus qui renient, de fait, leur appartenance à la communauté nationale.

    L’UMP brandit la sanction suprême contre les terroristes : l’indignité nationale ! Le miracle du rassemblement de salut public se réalise. La gauche ferait chorus à une telle proposition et le Président l’entendrait d’une oreille favorable. Enfin, on tient l’arme de dissuasion ultime !

    Outre que cette sanction existe depuis 1994 dans le droit français mais était oubliée, il est permis de douter de son efficacité réelle contre des individus qui renient, de fait, leur appartenance à la communauté nationale. Ceux qui ont publiquement brûlé leur passeport montrent à l’évidence qu’ils n’ont que faire d’une telle punition, voire qu’ils s’en glorifient, et l’on voit mal pourquoi ils reviendraient en France, privés de tous leurs droits civiques et sociaux (pour autant que ceux-ci leur soient corrélativement déniés).

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  • A LA DERIVE

    La France est-elle à la dérive ? On pourrait le penser après les récents attentats contre Charlie Hebdo, qui ont réveillé les bien-pensants sur la question de l’Islam. On ne se bat plus avec des mots mais avec des fusils-mitrailleurs, sans compter le nombre invraisemblable de Français musulmans qui partent en Syrie ou en Irak pour faire le "Djihad".

    Oui, c’est peut-être parce que la France est à la dérive, sans présidence forte, avec un premier Ministre qui met de l’huile sur le feu en parlant "d’apartheid", terme extrême qui ne correspond pas à la réalité des banlieues ni à celle de la France. En effet, comment parler d’apartheid dans un pays qui accepte tout le monde sans condition de travail ou de ressources, qui garantit l’Aide Médicale d’Etat, le RSA, le Minimum Vieillesse aux étrangers ? L’apartheid n’existe pas en France, puisque les lois l’interdisent. S’il s’agit d’une manoeuvre politicienne, elle est bien maladroite ... Ce seraient plutôt les Français qui ne se sentiraient plus chez eux parfois.

    Comme toujours, les pompiers pyromanes s’expriment à loisir et étouffent les voix disidentes qui oseraient s’élever contre la pensée unique. Quand depuis des années, on dit qu’il y a trop d’immigration dans notre pays, que l’Islam est en contradiction avec nos valeurs chrétiennes, que les Français ont le droit de dire non à la décadence, on nous rétorque que "c’est la démocratie, les Droits de l’Homme, etc ..." sans demander leur avis aux principaux intéressés, les Français eux-mêmes...

    On trouvera finalement peu de Français pour dire amen aux gageures de M. Valls. Les donneurs de leçons ne partagent pas le destin des Citoyens de ce pays.

    Tout est "normal", comme le Président, sauf que la guerre se profile. 1281 djihadistes français sont partis à l’étranger rejoindre leurs frères d’armes, reviendront pour la plupart dans les banlieues, les villages, les villes françaises, comme des bombes à retardement, comme les frères Kouachi. C’est une haine de la France et de ses valeurs que ces gens colportent, la destruction, le meurtre, la Charia. Demain, nous ne serons plus libres dans un pays dit libre. Qu’adviendra-t-il dans quelques décennies quand l’Islam sera majoritaire dans les banlieues, Roubaix, Tourcoing, Paris, Toulouse, Marseille, Agen, Bordeaux etc ... ? Fera-t-on encore preuve d’angélisme face à l’intolérance, à ce qui n’est pas "nous" ? Pourra-t-on parler encore d’unité nationale, quand on l’aura bafouée jusqu’au bout, laissant les Français hagards devant autant de déni ?

    Il est de bon ton pour les socialistes de jouer les patriotes ou les "Républicains" quand le torchon brûle... Mais ce qui arrive n’est que la conséquence perverse de politiques migratoires irresponsables. Et l’apartheid aurait-il été inévitable dans une France où l’emploi est rare, l’Ecole en panne, comme le reste, avec des Français culpabilisés d’être Français ? C’est le juste retour du Réel. La société de loisirs, gavée de bêtises, de mensonges, de pertes de repères, confond le destin national avec un jeu de hasard...

    On ne dirige pas la France comme un supermarché. Tant que le sens de l’Honneur, les traditions, la morale ne seront pas remis au goût du jour, les Français seront à la dérive. Si nous abandonnons l’intégration (mot tabou apparemment), la France connaîtra la guerre. Non, la France ne sera pas terre d’Islam. C’est l’esprit de résistance, l’esprit incorrigible des Français qui fera la différence. Ils réagiront, ils refuseront. Ils le font dans les urnes, comme tous leurs alliés en Europe. Tout ne se vaut pas. Demain ? La France ou la guerre.

    Edouard Doriac

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?A-LA-DERIVE

  • L'Agrif face à la haine de la France

    Bernard Antony raconte le procès de l'Agrif contre "Nique la France", hier. Extraits :

    "[...] Le procès va durer six heures, dont une demi-heure environ pour nous qui avons porté plainte, et le reste, pour l’essentiel, pour la défense de Nique la France, dans laquelle on peut hélas inclure la prise de parole de madame le procureur Annabelle Philippe (oui, je parle encore ainsi, n’acceptant pas l’atroce féminisation des titres qui sont du genre neutre et s’en portaient bien, plus élégamment dans le génie de notre langue).

    La présidente, madame Sirdé, m’invitera à m’exprimer sur notre plainte, courtement et uniquement sur les questions. Qu’est-ce que j’entends par « Français de souche » ? Je lui réponds que ce sont les poursuivis qui emploient ce concept. Je dénonce autant que j’en ai le temps leur vieille ficelle dialectique marxiste-léniniste consistant à opposer un soi-disant bloc « de noirs, d’arabes et de musulmans », « les réprimés », les « discriminés » aux « blancs », les « dominateurs », les » colonialistes », les « racistes ».

    Comme si d’ailleurs, madame, tous les noirs et tous les arabes étaient musulmans ! Comme si tous les musulmans se sentaient opprimés par la France ! Je lui exprime l’indignation de nos adhérents Français patriotes d’origine africaine ou maghrébine devant cette dialectique de guerre civile.

    La salle gronde, ça ne nous impressionne pas. [...]

    Nique la France a prévu une grosse salve de cinq témoins. Tous auront en commun d’évoquer que la réaction de cette admirable marque s’est produite au moment de l’affreux débat sur l’identité nationale, voulu par un pouvoir dégoulinant de racisme : celui de Nicolas Sarkozy, de Brice Hortefeux et des autres, rappelant les années les plus noires de notre histoire. À les entendre, somme toute, Sarko, c’était quasiment Hitler et Hortefeux une sorte de Goebbels !

    [...] Dans sa plaidoirie, Jérôme Triomphe s’efforcera, point par point, de revenir à l’objet du procès, ces mots d’incitation à la haine dont on a pu encore tragiquement vérifier qu’ils n’étaient pas anodins. Non, il n’est pas innocent de faire par la photo l’éloge des tueurs d’Action Directe ! Il fait mouche en citant les appels incendiaires pas si anciens de certains rappeurs contre Charlie-Hebdo. Il conclut sa plaidoirie sur un texte d’Houria Bouteldja, avertissant que si les blancs ne se rallient pas tout de suite à son antiracisme, « demain il sera trop tard, demain tous devront payer ! ».

    L’avocat Henri Braun, militant d’extrême-gauche, avocat de la défense qui parle donc en dernier, prendra tout son temps, sans qu’on puisse l’interrompre pour répliquer à ses énormités, à ses mensonges et à ses fantaisistes allégations. Étalant vaniteusement sa pseudo-culture historique dans d’incroyables mélis-mélos, il va mener un double réquisitoire contre la France et contre l’humble rédacteur de ces lignes. Il peut, selon le droit de l’avocat en plaidoirie, proférer à peu près n’importe quoi. En pareil cas, je m’efforce de rester « zen ». J’y arrive car cela fait partie du combat. [...]

    On me posait ce matin la question de savoir si nous étions sortis abattus de ces heures de lynchage idéologique. Moins que jamais ! Car plein de notre mépris pour toute cette vieille engeance gauchiste de trahison et qui joue la victimisation alors qu’avec mesdames Taubira, Belkacem et les autres, et tout le gouvernement, et toute la médiacrassie, et toute la culturocrassie, elle est au pouvoir.

    PS : On me communique les pétitions circulant contre l‘AGRIF, avec toute la vociférosphère de tous les témoins pré-cités, les Olivier Besancenot, Eva Joly et autres. Ça me met de bonne humeur. Et je me verse un coup de Brouilly."

    Michel Janva