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  • « Je suis Charlie » : Le marketing de la récupération

    Il convenait à ce stade de faire un point sur l’exploitation médiatico-politique de cette séquence sanglante. Manifestement, les stratèges de la Com’ sont à l’œuvre. Mais au-delà de la très classique prévention du « tout amalgame », une vraie stratégie de fond semble se mettre en place. Jean Henri d’Avirac porte un regard « marketing » sur ces nouvelles armes de manipulation massive.
    Polémia.

     

    Traduire l’horreur en accroche

    Il n’est évidemment pas question de mettre en doute la sincérité de Philippe Val, de ses comparses et graphistes, après la mort tragique de leurs camarades. Mais tout expert en marketing et communication se sent bien obligé d’opérer, quelques jours après le drame, un arrêt sur image.

    Quelques heures seulement après ce nouveau crime du fondamentalisme islamique, une signature, un slogan, un « claim » se diffuse sur toute la planète et la sphère médiatique : « Je suis Charlie ».

    Chassez le naturel, il revient au galop : « ceux qui sont passés du col Mao au Rotary » et de l’idéologie au marketing ont immédiatement éprouvé le besoin irrépressible de traduire leur effroi en accroche et d’élaborer un coup médiatique international. En bon publicitaire, idéologue, journaliste ou politique… bref, en bon activiste de « l’infosphère », pour reprendre le terme de Michel Maffesoli, il s’agissait (consciemment ou non ?), et ceci dès que possible, de transformer subliminalement la charge émotionnelle du drame en acte d’achat… Achat des valeurs de Charliedevenu grand phare des Lumières, achat de Charlie lui-même car à peine le sang séché, on sent déjà poindre sur ce titre, jusqu’alors au bord de la faillite, la souscription exceptionnelle, le numéro spécial à fort tirage, la dotation gouvernementale et l’appel aux dons/compassion.

     

    Le « Je suis Charlie » diffère pourtant très sensiblement de sa matrice créative de référence, « Ich bin ein Berliner », qui a fait depuis bien des émules. Sous ce badge ou ce sticker, cet incroyable piège à cons fait sombrer instantanément le commerçant du coin de la rue, le catho tradi de St Nicolas-du-Chardonnet, le frais lycéen rempli de bons et sincères sentiments, sous le statut de groupies du « bête et méchant » avec, pour seul véritable drapeau, l’un de ces dessins trash de pape sodomite ou d’étron d’homme politique, censé incarner une vision décomplexée, un regard alternatif, une expression du progrès !…

    Que tout cela fleure bon le défouloir et la liberté d’expression, soit ! Que le droit au blasphème puisse être défendu avec vigueur, soit ! Mais de la liberté d’expression à la vision libertaire/nihiliste du monde que véhicule cette presse, il y a évidemment un gouffre que nos post-soixantehuitards veulent subliminalement effacer. L’imposture est là !… L’amalgame est là ! « Ich bin ein Berliner » affirmait les valeurs de l’Occident face à la tyrannie soviétique, valeurs, certes, pourtant tout aussi impérialistes et matérialistes, mais sur ce coup-là Kennedy n’avançait pas masqué et Berlin marquait un enjeu territorial et géopolitique clair. Derrière une caricatureCharlie, dont on nous dit dans le même temps qu’elle est fraîche, anodine et « un vrai coup de poing dans la gueule » se cache l’expression d’un écorché vif de la satire journaleuse façon potache attardé. Il y a certainement de la tripe dans tout cela, mais il y a surtout un vide absolu, une perte de sens quasi pathologique qui a, mine de rien, détruit comme le démontre Zemmour dans son dernier ouvrage les fondamentaux de notre société… Par jeu, fantaisie bourgeoise, universalisme militant, par rejet de tout ordre établi, par mal-être le plus souvent, ce mal-être d’ado septuagénaire, que l’on voudrait partager avec le plus grand nombre pour le normaliser et l’ériger en contre-système de valeurs.

    Le marketing politique à la manœuvre

    Sur BFM, quelques heures après l’épilogue sanglant de Vincennes, Claude Askolovitch a du mal à contenir son enthousiasme : « Les Français nous montrent qu’ils peuvent se lever dans leur diversité »… « Aurons-nous cette capacité à ne pas flatter les mauvais penchants de notre pays, nous tous, politiques et médias compris »… Traduisez : Mettons enfin dans le même sac toutes les résistances au Système, populisme, intégrisme, identité, éternels adversaires de la sacro-sainte diversité. La résistance structurée et argumentée à l’islamisme continue à être présentée comme raciste et génératrice « d’amalgames ». Une vieille histoire ! On croirait de l’Harlem Désir ou du Julien Dray de la grande époque.

    Tout cela est du pain bénit (par Allah) pour le plus misérable président de la VeRépublique, soudainement métamorphosé en chef de guerre bisounours, heureusement (pour nous) secondé par des forces de l’ordre d’exception. Imaginons l’espace d’un instant une réunion politique de crise à l’Elysée avec le président entouré de ses conseillers en communication :

    « François, cette affaire peut réellement être une aubaine pour vous, un président au combat pour les valeurs de la République tire toujours un bénéfice politique de ces moments intenses. Et puis, vous ferez oublier, au moins pour un temps, tout le reste : le déclassement économique de la France reléguée après l’Angleterre, fort heureusement le jour même de l’attentat ; les mauvais chiffres du chômage ; nos difficultés à réformer… Vous apparaissez de fait comme le seul et unique rassembleur. Dans la nation en danger, toute alternative considérée comme risquée (extrémisme, populisme…) ne peut avoir la faveur de l’opinion, qui ne voudra pas ajouter le risque politique aux risques de déstabilisation majeure. C’est aussi pour nous l’occasion de relancer tout le corpus de nos fondamentaux humanistes et universalistes face aux résistances qui sont apparues ces derniers temps dans la sphère intellectuelle. François, nous vous le répétons, bien gérée, cette affaire est une aubaine… Vous aurez ainsi votre « Manif pour tous » avec, vis-à-vis du Front national, un cordon sanitaire reconstitué, régénéré sur les valeurs républicaines, avec à vos côtés l’UOIF, certes fondamentaliste, mais on ne sait jamais… Et surtout, votre meilleur ennemi : Nicolas Sarkozy, dévitalisé sur l’essentiel. »

    Ce plan cynique a toutes les chances de s’accomplir, sauf si, bien sûr, la machine s’emballe trop et que notre président de pacotille révèle une fois encore ses incompétences.

    La capacité du Système à digérer l’événement, les émotions et à les recycler en slogans, en mots d’ordre universalistes nous étonnera toujours. Les pseudo-rebelles, qui n’ont pas compris cette incroyable plasticité, resteront aux yeux de l’histoire les idiots utiles du Système, même si certains d’entre eux affichent, il faut bien le reconnaître, un sacré niveau de testostérone qui les expose au soldat d’Allah.

    Voilà pourquoi on peut être respectueux de l’expression de chacun, dévasté par l’horreur d’un attentat, et fermement opposé au fondamentalisme islamique, principal fléau du monde qui vient, sans pour autant « Etre Charlie ».

    Jean Henri d’Avirac

    SourcePolémia – 12/01/2015

    Image : Dimanche 11 janvier 2015 : Patrick Cohen, Anne-Sophie Lapix et Nagui présentent la soirée spéciale Je suis Charlie sur France 2.
    La chaîne publique diffusait une émission spéciale conçue par France Inter et France Culture, en direct de l’auditorium de la Maison de la Radio à Paris. L’émission Je suis Charlie présentée par Patrick Cohen, Anne-Sophie Lapix et Nagui a attiré 3,7 millions de téléspectateurs. De nombreux invités sont venus témoigner, chanter, dessiner en hommage aux victimes de l’attaque contre Charlie Hebdo et des prises d’otages. Avec 18,5% de parts d’audience, le programme a été le plus suivi sur l’ensemble de la soirée.

    http://fr.novopress.info/181026/suis-charlie-marketing-recuperation/#more-181026

  • Boko Haram utilise des fillettes comme bombes humaines

    S.Exc. Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, indique :

    "La nouvelle stratégie des terroristes de Boko Haram consistant à utiliser des fillettes innocentes comme bombes humaines est aberrante et inimaginable ».

    « Ces fillettes ont été endoctrinées. On leur a pratiqué un lavage du cerveau pour leur faire croire qu’elles iraient au paradis en accomplissant ces actions. D’ailleurs, nous nous rappelons bien du triste phénomène des enfants soldats dans différentes zones de l’Afrique, qui sont endoctrinés en ayant recours à des méthodologies terrifiantes de lavage du cerveau afin qu’ils deviennent des machines à tuer ».

    « Oui, il s’agit d’un mouvement de type sectaire, indépendant de la grande majorité des musulmans nigérians, qui sont de braves gens. Je suis dans tous les cas très content du fait que certains responsables religieux de premier plan de la communauté musulmane prennent actuellement leurs distances de Boko Haram et qu’ils aient condamné leurs terribles actions, en affirmant qu’elles sont contraires aux enseignements islamiques ».

    « Mais nous devons faire davantage. Je pense à la grande manifestation de Paris contre les attentats meurtriers intervenus en France. Je souhaite ici également une grande manifestation d’unité nationale qui dépasse les divisions politiques, ethniques et religieuses pour dire non à la violence et trouver une solution aux problèmes qui affligent le Nigeria ».

    « Les évacués sont accueillis dans différentes zones du Nigeria, mais ici aussi à Jos. Au cours du temps de Noël, nous avons organisé une collecte ad hoc pour venir en aide aux besoins de ces personnes. Parmi les évacués se trouvent plusieurs prêtres dont la Paroisse a été détruite. Mais il faut souligner qu’il n’existe pas de distinction entre chrétiens et musulmans. Ils ont tous fui face aux violences de Boko Haram, notamment parce qu’au sein de différentes familles, cohabitent pacifiquement des chrétiens et des musulmans. Ceux qui ne partagent pas l’idéologie de Boko Haram, dont de nombreux musulmans, sont contraints à fuir ».

    Michel Janva

  • Gollnisch dans Présent : voir derriere « l’écran de fumée »…

    Bruno Gollnisch réagissait dans le journal Présent aux récents événements de Charlie Hebdo.

    2015-01-13-journal-present-bruno-gollnisch.png

  • Gauche : la fin de la grande illusion ?

    La guerre dont la France de gauche a pris tardivement conscience le 7 janvier 2015 vient de loin et sera longue.

    Nombreux sont les sentiments de satisfaction que nous pouvons – enfin ! – éprouver après la mobilisation historique de ce dimanche 11 janvier. Et historique, elle l’est à plusieurs titres. Par son ampleur : du jamais vu, même à la Libération. Par sa dignité. Par sa motivation : dire non au terrorisme islamiste. Et aussi par des réactions que l’on n’était guère habitué à voir dans les slogans et les manifestations de gauche de ces dernières décennies : des policiers applaudis, des CRS longuement ovationnés… On ne peut s’empêcher de se rappeler le trop célèbre CRS=SS de Mai 68… Dimanche, dans la foule, c’était « Je suis la police », aussi. Pour la gauche, c’est une nouvelle étape sur le chemin salutaire de la désillusion. C’est une trop longue parenthèse qui se referme.

    Ironie de l’histoire : c’est après un attentat perpétré contre les irréductibles soixante-huitards de Charlie Hebdo par les barbares de l’islamisme radical que l’on a assisté à ce grand renversement. La gauche, dimanche, a enfin enterré son idéologie antipolicière et antimilitariste. Il était temps !

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  • Vers une criminalisation du citoyen ordinaire

    Auteur : Syti.net

    Nous assistons actuellement à une dérive inquiétante du Droit pénal. Plusieurs nouvelles lois visent un même but: condamner le citoyen ordinaire à des peines d'emprisonnement, même lorsqu'il n'a commis aucun crime...

    La criminalisation de la vie quotidienne

    Alors que le "monde d'en-haut" bénéficie d'une impunité sans limite pour ses crimes financiers, économiques, écologiques ou sociaux, le "monde d'en-bas" est soumis à un contrôle incessant et à une répression disproportionnée par rapports aux actes.

    Depuis 2 ans, des lois nouvelles sont apparues simultanément dans les pays occidentaux: leur but est que le citoyen ordinaire devienne condamnable à la prison pour des actes de la vie quotidienne.

    Prison pour les parents dont les enfants ne sont pas allés à l'école.

    Prison pour ceux qui n'ont pas acheté leur billet de train.

    Prison pour les exclus du système économique, mendiants ou squatters.

    Prison pour excès de vitesse. (Au début du mois de Décembre, un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un simple excès de vitesse, sans avoir causé d'accident)

    Prison si l'un de vos proches qui vous accompagnait est mort à cause de votre erreur de conduite.

    Prison si l'un de vos amis a causé un accident de voiture après être parti ivre de chez vous.
    (en décembre 2003, un couple a été inculpé pour ce motif en France - voir les archives des "brèves nouvelles du monde" pour les détails)

    Prison si vous causez la mort d'un tiers dans un accident de la route (10 ans de prison, soit davantage que certaines condamnations prononcées -ou réellement exécutées- dans des cas de violences préméditées, viols, actes de torture, ou assassinats)

    Causer la mort d'une personne dans un accident routier est un drame, mais ce n'est pas un crime intentionnel et cela ne doit pas être puni comme tel. Vouloir éliminer tout risque d'accident est un but illusoire, car les risques d'accident existeront tant qu'il y aura des voitures. Une société doit être capable d'accepter une part de risque, car le risque est inhérent à la vie. Dès lors qu'on est vivant, on risque de mourrir. Quand il n'y a plus de risque, c'est qu'on est mort. Et il en est de même pour une société. Une société qui a éliminé tout risque est une société morte.

    Dans l'ordre nouveau qui s'instaure actuellement sans susciter d'opposition réelle, le citoyen ordinaire du monde d'en-bas sera soumis à une oppression permanente, une surveillance électronique constante, et une peur omniprésente. Car qui sème la peur récolte la soumission.

    L'invention du concept de "dangerosité"

    Depuis une dizaine d'années, les médias ont introduit progressivement un mot et un concept qui n'existaient pas précédemment: la "dangerosité". Comme George Orwell l'avait prévu dans "1984", l'introduction de mots nouveaux ou la suppression de mots anciens dans le langage sont un puissant moyen de manipulation des esprits.

    Plutôt que de parler tout simplement de "danger", les médias ont donc inventé (ou plutôt "relayé") ce concept de "dangerosité". L'idée est que même si quelque chose ou quelqu'un n'est pas réellement et objectivement dangereux, il pourrait l'être potentiellement. L'appréciation du danger potentiel étant d'ordre subjectif, tout innocent devient potentiellement coupable.

    Une dérive inquiétante du Droit

    Une fois que les médias ont préparé le terrain et introduit ce nouveau concept, les gouvernements ont créé des nouvelles lois et des nouveaux délits basés sur des notions juridiques floues. On a ainsi créé des peines de prison pour la "mise en danger d'autrui". En vertu cette loi, une personne peut être emprisonnée même si elle n'a causé aucun dommage réel à autrui.

    Grâce au prétexte du 11 Septembre, une étape supplémentaire a été franchie aux Etats-Unis, avec le principe des "arrestations préventives". En matière de terrorisme, vous pouvez désormais être emprisonné pour une durée illimitée (sans jugement et sans limite de délai pour votre jugement), si on pense que vous "pourriez" commettre un acte de terrorisme. Par exemple, posséder des livres sur l'écologie peut faire supposer que vous "pourriez" commettre des actes de terrorisme écologique. La notion d'acte terroriste peut être ainsi étendue à des faits qui n'ont rien à voir avec le terrorisme.

    Cette dérive inquiétante du Droit consiste en la pénalisation des INTENTIONS et non des ACTES.

    Elle est absolument contraire à l'état de droit, à la démocratie, et aux droits de l'homme les plus élémentaires. La pénalisation des actes ou des intentions est exactement ce qui différencie la démocratie du fascisme.

    La pénalisation des intentions est l'outil juridique qui va permettre aux Maitres du Monde de passer à la prochaine étape de leur plan: emprisonner des personnes pour leurs opinions.

    - Source : Syti.net
  • Le grignotage juridique au service de la vie

    Présent. Extrait :

    "[...] Se servir d’un arsenal juridique, c’est justement la spécialité de nos adversaires. Ils sont très forts pour contourner une loi qui existe ou arriver à leurs fins, quand la loi ne le permet pas. Il faut que l’on arrive à user des mêmes méthodes pour avancer. Quand une loi existe, il faut en dénicher les failles. Par exemple, si une loi était votée pour permettre l’euthanasie, il faudrait utiliser la notion d’abus de faiblesse, et se mobiliser juridiquement pour attaquer là-dessus dès qu’il y aurait un cas d’euthanasie. Dans le cas de l’avortement, il faut que nous réussissions à réclamer de nouveaux droits qui viendraient battre en brèche la suprématie de l’avortement. On agit sur de petites choses : une meilleure information, etc. C’est par ce grignotage juridique que, petit à petit, nous pourrons arriver à quelque chose.

    Enfin, tout ne se fait pas sur le plan législatif.Au quotidien, il faut s’engager pour développer une culture du soin, réfuter les arguments et proposer un discours alternatifà celui que nous servent constamment tous les faiseurs d’opinion.

    Mais cela sert-il à quelque chose, aujourd’hui, d’en parler avec le Français de la rue ? Ecoute-t-il ?

    Clairement, il y a certaines choses qui ne fonctionnent pas lorsque l’on parle de l’avortement en le présentant sous l’angle « pour-contre », « bien-mal ». Tout d’abord parce que nos contemporains se sentent jugés et ils ont horreur de cela, horreur des discours moraux.Ce qu’il faut, c’est revenir à la réalité concrète de l’avortement. Aujourd’hui, dans la grande majorité des cas, les femmes qui ont recours à l’avortement y sont forcées : des parents qui obligent leur fille, un conjoint sa femme. Il faut que ces femmes puissent avoir le choix de poursuivre leur grossesse. Il faut protéger la femme enceinte. Le gouvernement ne peut pas refuser cela.

    Ensuite, il suffit d’expliquer concrètement ce qui se passe lorsqu’un enfant est avorté. L’exemple des avortements tardifs est particulièrement dur, mais c’est concret et cela parle aux gens. Certains se réfugient dans le déni, ne veulent pas en parler parce que c’est trop horrible. Mais en faisant appel à l’émotion, le discours porte ses fruits. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pas de leçons à recevoir !

    Comme nous l’a confié un internaute avec une pointe d’agacement, « Si un rassemblement de rue suffit à résoudre les problèmes, pourquoi ne pas organiser la même chose avec des panneaux JE SUIS CHOMEUR » ? Chômeurs, les rescapés de Charlie hebdo ne le seront pas dans l’immédiat. Alors que les ventes du journal s’étaient spectaculairement écroulées ces dernières années pour plafonner aux alentours de 40 000 exemplaires chaque semaine, le nouveau numéro de Charlie hebdo à paraître demain, dont la une représente le prophète arborant une pancarte je suis Charlie, a été tiré à trois millions d’exemplaires. Un tirage que même dans leurs rêves les plus fous les membres de l’équipe de l’hebdomadaire d’extrême gauche n’auraient jamais imaginé. Ils n’auraient pas imaginé non plus, eux qui n’ont jamais cessé de cracher sur le drapeau, la police, les militaires, les traditions, de voir le président de la république leur rendre hommage l’occasion d’une cérémonie organisée en mémoire de toutes les victimes à l’hôtel des Invalides cette semaine.

    Bruno Gollnisch rappelle à cette occasion que ce sont des figures de la gauche et de l’extrême gauche, les amis et complices de Charlie qui ont fait circuler une pétition en 2011 pour (exiger) que le gouvernement français renonce au transfert des cendres du général Marcel Bigeard (décédé en juin 2010), héros notamment de la lutte antiterroriste, à l’hôtel des Invalides à Paris. Une « initiative» jugée « historiquement infondée, politiquement dangereuse et humainement scandaleuse ». Pétition qui fut signée notamment par d’anciens terroristes du FLN, le Président d’honneur du Mrap, Mouloud Aounit, l’ex ministre communiste Anicet le Pors, le secrétaire national du PC, Pierre Laurent, le député écolo-gauchiste Noël Mamère, le président de la LDH, Pierre Tartakowsky…

    Si les Français, peuvent être légitimement « surpris » de voir les vieux bolchos libertaires de Charlie Hebdo honorés aux invalides, les autorités pénitentiaires l’ont été aussi par le parcours de certains détenus. Certes, si le comportement des embastillés permettait de préjuger de leur réinsertion, les choses seraient peut être plus simples. Une dépêche Reuters rapporte ainsi que « Amedy Coulibaly, qui a tué cinq personnes la semaine dernière à Montrouge et Paris, était un détenu exemplaire avant sa libération en mai 2014, a déclaré lundi le porte-parole du ministère de la Justice, soulignant la difficulté de la lutte contre la radicalisation en prison. Chérif Kouachi, auteur avec son frère Saïd de l’attaque armée contre Charlie Hebdo qui a fait 12 morts, ne s’est pas non plus distingué en détention par des appels à la prière ou au djihad… »

    Autre membre de cette bande (islamique) des Buttes-Chaumont, l’imam responsable parait-il de leur endoctrinement, Farid Beneyettou, actuellement infirmier stagiaire à l’hôpital de la Salpêtrière, donne lui aussi toute satisfaction… voilà qui est rassurant. Comme l’est aussi cette anecdote qui nous a été confiée par un membre d’Air France travaillant au sol. Il nous a expliqué avoir vu « tous les barbus de la maintenance de Roissy » -« engagés en priorité parce qu’ils résident dans le 9-3 »-, « se réjouir bruyamment et publiquement à l’annonce des attentats… ».

    Sur le site d’@rrêt sur images, son fondateur, Daniel Schneidermann, qui était à la manif parisienne de dimanche -dans laquelle « il y a aussi Bruno Gollnisch » lui explique-t-on !- nous livre le fruit de quelques unes de ses discussions dans le cortège. Il évoque cette « principale d’un collège du secteur » a qui a été rapportée que « dans la cour (de son établissement) , trois élèves auraient estimé qu’ils avaient bien cherché ce qui leur était arrivé, les gars de Charlie. Elle les a fait venir dans son bureau, un par un, pour leur parler liberté, égalité, fraternité. Un par un. Prendre le temps. Madame, vous nous dites que vous êtes pour la liberté d’expression, mais si on dit le contraire de vous, on n’a pas le droit , a répondu un des rebelles. Aïe. Pas gagné (…) ». D’autant moins gagné ajouterons nous quand la simple consultation des réseaux sociaux permet de constater la popularité des hashtags « je suis Kouachi » ou « je suis coulibaly ».

    « Il paraît indique encore le journaliste, que dans l’arrondissement (des Buttes-Chaumont, NDLR) , certaines bibliothèques ont refusé de coller le panneau Je suis Charlie , craignant des représailles. Ça me rappelle ce que disait Judith sur le plateau (d’@rrêt sur images, NDLR), sur son lycée du 93 où elle préfère, elle aussi, ne pas arborer l’autocollant. Ces lieux où ce serait une provocation de coller Je suis Charlie . Ces lieux que laisse dans l’ombre l’émotion de l’instant, mais qui seront toujours là demain, après la journée historique. Demain, où tout commence ».

    Mais les «salauds» ce sont bien sur les membres du FN…et particulièrement Jean-Marie Le Pen qui ose fustiger « les charlie » de l’UMPS et leurs idiots utiles qui sont des « charlots responsables de la décadence de la France».

    Président d’honneur du FN qui a été également incendié par les donneurs de leçons et autres prescripteurs du bon goût politiquement correct pour avoir communiqué sur le thème « je suis Charlie Martel ». Marine Le Pen a noté que « cette irrévérence » « était très Charlie », « très dans l’esprit (transgressif) Charlie Hebdo». Et d’ajouter : «La liberté d’expression en France est aujourd’hui une vraie question.» «Si je suis Charlie c’est être d’accord avec la liberté d’expression, je suis Charlie, si c’est être d’accord avec la ligne éditoriale de Charlie Hebdo, non, je ne suis pas Charlie!».

    Car comme nous le craignions, ce je suis charlie a été en effet récupéré par les plus extrémistes qui ont détourné l’esprit qui se voulait (officiellement) fédérateur du défilé parisien de dimanche pour manifester par des slogans ou des pancartes leur haine, leur hostilité du Front National. Nous retrouvons là bien sûr la patte des collabos de l’immigration les moins finauds que sont les militants d’extrême gauche les plus bornés, eux n’ont pas encore compris qu’ils étaient les supplétifs du Medef et plus largement encore de la finance internationale.

    Jean-Luc Mélenchon a vite vendu la mèche dans l’entretien qu’il a accordé au site du Monde. «Il y a des gens qui n’ont pas arrêté une seule seconde de jeter de l’huile sur le feu. Mme Le Pen n’a pas arrêté : dès qu’il y a trois morts, elle réclame le retour de la peine de mort. Encore des morts ! Elle fait partie du problème que nous avons à régler. Tout le monde serait beaucoup plus détendu si on savait qu’on ne l’avait pas sur le dos, elle qui est prête à venir capitaliser sur les peurs. Il y a des gens qui sont un problème, d’autres une solution. Le tout, c’est de ne pas se tromper »

    Mélenchon feint une nouvelle fois de ne pas comprendre que ce sont les idées qu’il défend qui sont rejetées par les catégories populaires, que c’est le peuple Français qui a hissé Marine et le FN sur le dos d’un Système dont l’altermondialisme du Front de Gauche est partie prenante. Un Système qui accable la France et la mène à sa perte.

    Alors, encore une fois, affirme Bruno Gollnisch, nous n’avons aucune leçon à recevoir de ceux qui orchestrent actuellement une vaste opération de sidération des esprits pour mieux dissimuler leurs turpitudes. Ceux qui ont abaissé les frontières rendues perméables à la circulation des terroristes ; ceux qui ont ouvert les vannes de l’immigration massive ; ceux qui pactisent avec les bailleurs de fonds du djihadisme, se font payer des conférences à Doha à 100 000 dollars la passe ; ceux qui ont qui mis la France à la remorque de Washington, d’un nouvel ordre mondial qui s’est tant employé à détruire les Etats laïcs arabes pour leur substituer l’anarchie sanglante et le chaos islamiste.

    http://gollnisch.com/2015/01/13/pas-de-lecons-recevoir/

  • Alors toujours Charlie ?

    Voici un dessin en page 2 du nouveau numéro de Charlie Hebdo, attention dessin choquant et injurieux : voir ici

    Analyse de Boris Le Lay : Retourner la mobilisation populaire contre le peuple

    Il aborde notamment le problème des lois qui condamnent l’apologie du terrorisme.

    http://www.contre-info.com/

  • Alors toujours Charlie ?

    Voici un dessin en page 2 du nouveau numéro de Charlie Hebdo, attention dessin choquant et injurieux : voir ici

    Analyse de Boris Le Lay : Retourner la mobilisation populaire contre le peuple

    Il aborde notamment le problème des lois qui condamnent l’apologie du terrorisme.

    http://www.contre-info.com/