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  • Je suis Français d’abord

    Laurent Morin, premier adjoint FN chargé des finances auprès du maire de Mantes-la-Jolie (Yvelines) Cyril Nauth, aurait commis voila quelques heures un tweet antirépublicain.  Son crime de lèse république ? L’élu FN a eu l’audace de publier deux photos prises à vingt-cinq ans d’intervalle, des membres du club de foot de Mantes-la-Ville. Les Gaulois  ultra majoritaires à l’époque, ont aujourd’hui été éradiqués et plus un seul n’apparait désormais à l’image… Les esprits mal intentionnés ne manqueront pas d’y voir la confirmation de la théorie du grand remplacement.  A l’instar de ces photos de classes circulant sur internet montrant pareillement les conséquences démographiques des politiques migratoires de MM. Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande  dans de nombreux établissements de nos villes et quartiers, en l’espace d’une génération…Laurent Morin a reçu de nombreux soutiens, notamment celui de notre camarade Julien Sanchez, maire de Beaucaire (Gard),  face aux attaques dont il est l’objet de la part des bien-pensants; Cyril Nauth a également souligné pour sa part sur France 3 que « les dirigeants du club (de Mantes, NDLR) pratiqueraient une forme particulière de discrimination positive, ils se servent de ce club pour mettre en valeur les jeunes issus de l’immigration »…

    De  « République » universelle et multiculturelle  il était encore question  avant-hier dans la bouche de François Hollande célébrant le métissage et le vivre-ensemble à l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage. République encore et toujours dont le nom est scandé par le catastrophique ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem. Cette dernière lance ce mardi la « réserve citoyenne d’appui aux écoles», au nombre des « réponses républicaines » mises en œuvre pour réagir aux attentats islamistes de janvier. Des «volontaires»,  au  nombre officiellement, de 4600,  pourraient être sollicités pour inculquer plus avant  «les valeurs de la République». Une action venant s’ajouter à celle des officines de propagande  antiracistes comme la Licra, Sos racisme, le Mrap, la LDH, etc., intervenant déjà en renfort dans les établissements. Les volontaires en questions aborderaient des thématiques comme « citoyenneté et valeurs de la République », «actualité et médias», « arts et culture », « Histoire et mémoire »…ça promet !  

    Mais quand «les grands mots sont traînés», les concepts, les symboles brandis et répétés jusqu’à la nausée par un personnel politique démonétisé, décrédibilisé, ils finissent par  être frappés par l’opprobre entourant ceux qui les prononcent.  Sur le site Atlantico, vient d’être  publié  les résultats du sondage de l’Ifop autour des termes de  « République » et de  « valeurs républicaines » qui est à cet égard très éclairant.

    Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de cet institut,  a jugé utile d’interroger les Français sur ces notions, à l’heure ou l’UMP se transforme en Les Républicains,  pour constater si nos compatriotes «étaient toujours sensibles à cette terminologie-là, ou si, au contraire, elle était un peu éculée et galvaudée (…). Or, force est de constater que pour deux tiers des Français (65%) ces termes ne parlent plus vraiment car ils ont été trop utilisés et ont perdu de leur force et de leur signification. Il n’y a qu’un tiers des Français (…), qui se déclare encore sensibles à ces termes quand les politique les emploient, et qui possède une fibre républicaine très développée ».

    «Dans les deux grandes familles politiques aujourd’hui (UMP et PS, NDLR) précise M. Fourquet, il y a environ une personne sur deux qui est assez peu sensible à l’usage de ces termes par les politique, et inversement une autre moitié qui garde toujours la fibre républicaine bien chevillée au corps. C’est intéressant parce que l’UMP comme le PS emploient ces termes, or chacun dans leur camp ne touche que la moitié des sympathisants ».

    Significativement à la question posée dans cette enquête« quel terme vous touche d’avantage quand il est employé par les politiques ? », 38% des personnes interrogées répondent  l’identité nationale,  devant la République  (33%) . « Mais, élément non-négligeable, 29% ne se reconnaît ni dans l’un ni dans l’autre, ce qui fait du monde, et qui va à l’encontre de cette opposition binaire. Donc cela illustre également la crise du politique, certaines personnes en ont ras-le-bol que la République soit mise à toutes les sauces, et se tournent vers l’identité nationale, et au-delà de ça, d’autres ne sont même plus raccrochées par l’évocation d’un des deux concepts ».

    « (…)  Plus on va vers la droite, plus on a tendance à privilégier l’identité nationale. On culmine à 64% au Front National, et à 47% à l’UMP. Cependant, là aussi, un bon quart de l’électorat de gauche se dit plus sensible à l’identité nationale qu’à la République, ce qui n’est pas rien. Si on se concentre uniquement sur l’UMP, désormais appelée  Les Républicains , on voit pourtant que ce qui fait le plus recette est l’identité nationale, avec 47% contre 37%. Il y a ici quelque chose d’intéressant, c’est que Nicolas Sarkozy est sans doute conscient de cette forte attente identitaire qu’il a ressentie dans son électorat, mais que pour pouvoir parle d’identité nationale il doit se distinguer de Marine Le Pen, pour ne pas lui être associé, et doit pouvoir parler d’identité au nom de la République. D’où le choix du nom du parti (…) . Il parle de la République, mais pour, in fine, aller sur le terrain de l’identité nationale, et cela correspond à une attente qui est majoritaire dans son électorat (…) ».

    Sur le site des  Inrocks le 8 mai à l’occasion de la sortie  du livre co-écrit avec  Alain Mergier  « Janvier 2015, le catalyseur », Jérôme Fourquet  rappelle que cette étude  traite des Français  des « classes populaires » « et des régions subissant davantage les chocs de la mondialisation »,  qui n’ont pas défilé derrière les pancartes Je suis Charlie. Sur le site du magazine, il  rappelait les  « trois niveaux d’insécurisation » ressentis par un frange croissante de la population. Ce sont eux  qui fondent le vote FN explique-t-il: «l’insécurisation physique (peur de l’agression), l’insécurisation économique (peur de pas boucler ses fins de mois), et l’insécurisation culturelle (peur de ne plus se sentir chez soi, d’être remis en cause dans ses habitudes, ses valeurs, son histoire) ».

    Dans ce contexte, Jean-Yves Le Gallou  constate, dans un entretien  à Monde & Vie et mis en ligne sur son blogue Polemia , que «là où le Front National est le mieux à même de gagner, c’est là où il est opposé à un candidat de gauche. Cela représente les 9/10e des cantons gagnés aux dernières élections. Marine Le Pen, en 2017, ne peut avoir une chance de l’emporter que si elle est opposée à un candidat de gauche. L’arithmétique électorale du FN aujourd’hui est simple : une voix prise à l’UMP vaut deux voix prises à la gauche. Evidemment une voix est une voix, qu’elle vienne du PS ou de l’UMP, mais, comme le FN ne peut gagner que face au PS, il faut prioritairement affaiblir l’UMP pour que le PS passe devant au premier tour. Il s’agit donc de passer l’UMP à la centrifugeuse, en dissociant ses élites centristes de son électorat droitier ».

    Alors que  Jean-Marie Le Pen  vient d’annoncer le lancement d’une formation qui  n’aurait pas vocation a concurrencer le FN sur le terrain électoral, M.  Le Gallou notait également que «contrairement à ce que pense l’immense majorité des commentateurs, la diabolisation est moins la conséquence d’erreurs, d’imprudences ou de maladresses que la volonté systématique du Système. Quiconque veut lutter contre l’immigration est qualifié d’extrême droite et diabolisé partout en Europe. D’ailleurs le premier homme politique qui ait subi ce traitement médiatique et politique n’est pas Jean-Marie Le Pen. C’est un Anglais, Enoch Powell, ancien d’Oxford, helléniste, qui n’a jamais commis le moindre dérapage, mais qui a dénoncé dès 1968, dans un discours à Birmingham, les dangers de l’immigration. De sa part, ce n’était pas une erreur, encore moins une faute. C’était un acte de courage qui lui a coûté sa réputation et sa carrière politique. La question de l’immigration est bien le nœud de la diabolisation ».

    Quant à  cet autre pilier historique du corpus frontiste, à savoir  la défense des valeurs traditionnelles, elles ne sont   pas tant le prétexte à une  «diabolisation » qu’à   une  « ringardisation »,  par les faiseurs d’opinions, des  hommes et des femmes qui y sont  attachées. Mais Jean-Yves Le Gallou   le souligne avec pertinence:   «  comme si les foules immenses qui ont défilé lors de la Manifestation pour tous, ou les jeunes qui se sont mobilisés autour du Printemps français étaient ringards !  En fait ce que j’appelle la Génération 2013 a vocation à remplacer la génération 1968. Le vieux monde, ce n’est pas celui du renouveau de la Tradition ou du renouveau identitaire, c’est celui des antivaleurs portées par les médias, qui continuent de peser sur les partis politiques ».

    Or,  « le risque est évidemment ce que j’appellerais le concessionisme, qui consiste, de concession en concession, à céder petit à petit sur l’essentiel. Il ne faut pas accepter la diabolisation. Pas non plus la ringardisation. La pire faute à éviter, en matière de dédiabolisation, c’est de croire que l’on se dédiabolise en ringardisant son plus proche. En agissant ainsi on renforce la diabolisation et on renforce sa propre diabolisation par contagion ».

    Un point de vue largement partagé par Bruno Gollnisch qui affirme que si la politique est l’art du possible, si le  compromis est souvent indispensable, nécessaire dans l’expression de nos propositions, il ne saurait se transformer en compromission. C’est en affirmant haut et fort nos valeurs, notre idéal, la doctrine qui forme la colonne vertébrale de l’opposition nationale, que nous sauront convaincre le plus grand nombre de Français qui constatent la faillite des politiques et de la « vision du monde »  de nos adversaires.

    http://gollnisch.com/2015/05/12/je-suis-francais-dabord/

  • (Esclavage aujourd’hui) Grande-Bretagne : 1 400 mineures blanches violées par des criminels pakistanais protégés par les autorités

    « Personne ne connaît l’ampleur de l’exploitation sexuelle qu’ont subi des enfants à Rothertham à travers les années » a précisé Alexis Jay, auteur d’un rapport sur la mise en esclavage de plusieurs centaines d’enfants blancs par des gangs criminels pakistanais durant plus de quinze ans à Rotherham. Les menaces des familles des criminels, comme la peur et la honte des Blancs agressés et les mensonges des autorités ont empêché de dresser un bilan exhaustif des crimes racistes commis contre les Blancs par les occupants de la Grande-Bretagne. L’enquêtrice a reconnu que, les plaintes de nombreuses victimes ayant été ignorées par la police, il a été impossible de retrouver la trace de nombreuses blanches violées.

    Selon les chiffres obtenus, 1.400 enfants mineurs ont été victimes de viols entre 1997 et 2013 à Rotherham, dans le nord de l’Angleterre. Les Pakistanais ont commis contre ces Européens d’innombrables crimes parmi les plus odieux ; certaines ont été contraintes à se prostituer, ont été « prêtées » à des réseaux de criminels étrangers opérants dans d’autres villes.

    « Des enfants ont été aspergés d’essence puis menacés d’être enflammés, ont été menacés avec des armes, ou encore ont été forcés d’être témoins de viols très violents ».

    D’autres ont été « victimes de viols collectifs, d’échanges avec d’autres villes du nord de l’Angleterre, enlevés, battus et intimidés ». Les plus jeunes filles identifiées avaient onze ans.

    Ces crimes ont été commis avec la complicité des autorités. La police a reçu de nombreuses plaintes sans jamais enquêter ; les faits ont fait l’objet de trois rapports officiels, que les services de Rotherham ont ignoré ou censuré.

     

    Les victimes blanches ont subi le véritable racisme antiblanc du système. Le professeur Alexis Jay note que la police a « considéré un grand nombre de ces victimes avec mépris ». Certains fonctionnaires complices des racistes antiblancs ont « fait part de leur nervosité à identifier les origines ethniques asiatiques des auteurs présumés, de peur de passer pour raciste ».

    À ce jour, seuls cinq criminels pakistanais ont été condamnés à de légères peines de prison ; aucun des fonctionnaires ni des élus de Rotherham – ces derniers s’étant contentés de présenter leurs « excuses à ceux qui ont été abandonnés alors qu’ils avaient besoin d’aide » n’ont été poursuivis. Aucun n’a fait l’objet de salutaires mesures de justice populaire.

    La mairie de Rotherham était dirigée par des travaillistes, la version britannique de la gauche marxiste ; le maire Roger Stone a annoncé sa démission après la parution de ce quatrième rapport. Outre les criminels marxistes, les esclavagistes bénéficiaient de l’appui de certains des leurs au sein de la municipalité, comme celui de Jahangir Akhtar, qui a sciemment caché les faits, sachant que ses coreligionnaires ciblaient des enfants blancs.

    Il est à noter que la totalité des médiats francophones qui ont évoqué l’affaire ont masqué le caractère raciste antiblanc des criminels Pakistanais, présenté en France comme des « Asiatiques », alors que ces faits sont très clairement présentés ainsi par les médiats du système britannique comme The Guardian.

    Source : JN

    http://www.contre-info.com/grande-bretagne-1-400-mineures-blanches-violees-par-des-criminels-pakistanais-proteges-par-les-autorites#more-34221

  • Pologne : la gauche disparaît

    Lors du 1er tour des élections présidentielles en Pologne dimanche 10 mai, 3 candidats de droite sont arrivés en tête, tandis que la gauche a été proprement éliminée :

    • 1er le candidat de Droit et Justice avec 35% (le parti du défunt Lech Kaczyński)
    • 2è Plate-forme civique avec 33% pour le président sortant (démocrate chrétien proeuropéen)
    • 3è 20% pour l'indépendant Paweł Kukiz droite nationale (il s'est fait remarqué pour son opposition à la fécondation in vitro et à l'adoption par des homosexuels).

    Magdalena Ogorek, candidate soutenue par l’Alliance de la gauche démocratique (SLD) mais qui se voulait la représentante de toute la gauche, a recueilli 2,4% des suffrages. 

    Le 2è tour aura lieu dimanche prochain entre les 2 candidats arrivés en tête.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Esclavage : aujourd’hui la repentance, demain les réparations ?

    Inauguration du Mémorial ACTe sur l’esclavage : au delà de la repentance hémiplégique habituelle, se dessine la possibilité de réparations. La preuve, Hollande l’a exclu.

    La grand-messe de la repentance sur la traite négrière s’est tenue hier. C’était la journée nationale de commémoration de la traite et de l’abolition de l’esclavage. François Hollande a inauguré, à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe Mémorial ACTe, centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage. Le plus grand centre au monde consacré à la question a coûté au contribuable la bagatelle de 80 millions d’Euros, un argent que les Guadeloupéens auraient peut-être préféré voir investi dans des activités plus rentables pour l’île en crise.
    Au delà de l’exercice désormais traditionnel de repentance sur le commerce triangulaire, on entend toujours aussi peu de bonnes âmes sur la traite des blancs par les Barbaresques ou sur la traite des Africains par d’autres Africains ou des Arabes (dont la rédaction avoue ne pas savoir si elles sont abordées par le mémorial ACTe…).

    L'esclavage à enseigner aux enfants

    Musée DA SILVA – L’esclavage à enseigner aux enfants – Porto Novo – Bénin

    On n’a pas non plus entendu François Hollande rappeler le respect de la dignité humaine lors de son voyage en Arabie saoudite, sujet sûrement trop sensible chez ce partenaire économique de la France qui monte en puissance. Pas un mot enfin sur la traite d’esclaves sexuelles, principalement chrétiennes, par les troupes de l’État Islamique. Le seul lien avec l’actualité fait par François Hollande concernait les trafiquants et passeurs d’immigrés clandestins en Méditerranée, ce qui lui a valu en substance d’être traité d’imbécile par sa ministre de la justice. On en a démissionné pour moins que ça, mais au vu du silence radio sur l’épisode, il semble que l’immunité totale reste acquise à Christiane Taubira.

    L’autre couac est venu du CRAN : Le Conseil Représentatif des Associations Noires de France a annoncé par l’intermédiaire de son président Louis-Georges Tin avoir assigné en Justice le baron Ernest-Antoine Seillière pour « crime contre l’Humanité et recel de crime contre l’Humanité ». L’association communautariste accuse l’ancien président du Medef de jouir d’une fortune forgée grâce à la Traite négrière. Louis-Georges Tin a souligné que « Les descendants des esclavagistes ne sont pas coupables, mais ils sont bénéficiaires et leur fortune est faite de biens mal acquis », ajoutant « Et en refusant toute réparation, ils deviennent solidaires de fait du crime dont ils essaient de se démarquer en vain ». En parallèle, la section CRAN Guadeloupe a assigné la France en personne pour les mêmes chefs d’accusation.

    Dans le droit français, les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles, ce qui en théorie rend la plainte valide. Il n’est donc pas absurde qu’elle aboutisse, au besoin avec l’appui des cours européennes de justice, toujours promptes à créer ce type de précédent jurisprudentiel.
    Preuve supplémentaire de la crédibilité de cette plainte : François Hollande excluait au même moment dans son discours toute indemnisation relative à l’esclavage…

    http://fr.novopress.info/

  • Droit d’asile : quand l’enfer est pavé de bonnes intentions

    Le président-dictateur général de Bruxelles, qui fait la pluie et le beau temps en Europe, propose d’imposer des quotas d’accueil aux pays européens.

    À première vue, la tribune de Bernard Cazeneuve parue dans Le Figaro d’hier sous le titre « La réforme du droit d’asile ne peut plus attendre » pourrait passer pour un retour au réel. La lecture de son texte montre qu’il n’en est rien, alors que, de son côté, Jean-Claude Juncker propose des quotas obligatoires d’accueil aux pays d’Europe.

    Cazeneuve constate le drame humain qui se joue en Méditerranée, et le relie assez lucidement au chaos libyen. Il poursuit en ces termes : « Ni l’Europe ni la France ne peuvent rester aveugles à cette réalité. C’est pourquoi il est plus que jamais urgent de moderniser notre système de l’asile, afin de nous donner les moyens d’accueillir sereinement ceux qui relèvent de notre protection. » Et c’est là que les choses se gâtent.

    Car le ministre se garde de définir ceux qui ont besoin de notre protection… Évoquant ensuite la saturation des centres d’accueil, de même que l’allongement du délai de traitement des procédures administratives, il ne propose évidemment pas une politique de fermeté, mais une « solution » typiquement socialiste : le gouvernement « a créé 4.000 places supplémentaires en CADA en deux ans et se fixe l’objectif d’en ouvrir 5.000 de plus d’ici à 2017, afin que ce type d’hébergement soit enfin la norme pour les demandeurs d’asile accueillis en France. » En clair, face à la déferlante migratoire (que, sans crainte de la contradiction, le ministre réfute par ailleurs), ouvrons plus grand les guichets d’accueil.

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  • [Radio Courtoisie L’action française, ce soir sur Radio Courtoisie à 18h

     

    Ce soir sur Radio Courtoisie à 18h, notre secrétaire général de l’Action Française Étudiante, Antoine Berth, interviendra dans l’émission de Charles de Meyer qui s’intitulera "Faut-il être républicain ?". Avec comme autres intervenants : le député Nicolas Dhuicq, la journaliste Eugénie Bastié, et Philippe Pichot-Bravard, professeur d’Histoire du droit et auteur d’un ouvrage récent sur la Révolution française.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Radio-Courtoisie-L-action

     
     
  • Nigel Farage reste à la tête de l'Ukip

    Lu ici :

    Nigel_Farage_of_UKIP"Le comité exécutif de l'Ukip, parti que Farage a cofondé en 1993, n'entendait cependant pas se passer aussi longtemps de son charismatique leader : il a refusé d'entériner la démission de Farage, qui reste donc de fait à la tête du parti.

    "Comme promis, Nigel Farage a remis officiellement sa démission en tant  que leader de l'Ukip au parti. Elle a été refusée à l'unanimité par les  membres du comité (...) Sur ces bases, Nigel Farage a retiré sa  démission et reste président de l'Ukip"

    Nigel Farage va désormais concentrer ses efforts pour que le référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne promis par le premier ministre David Cameron pour 2017 soit organisé plus tôt, « avant Noël 2015 », réclame-t-il.

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Contre le confusionnisme de gauche : pourquoi il n’y a pas de fascisme français

    Parmi les inversions accusatoires habituelles de la soi-disant gauche radicale [1], l’accusation de confusionnisme est très utilisée contre les patriotes, sous-entendant sans jamais le démontrer, que le camp national mélange tout, pour créer une confusion chez celui qui écoute son discours. Mais cette même extrême gauche ne s’embarrasse jamais de subtilités lorsqu’il s’agit de qualifier ses adversaires, qui sont nécessairement d’extrême droite et fascistes.

    Les communistes, dès avant la Seconde Guerre mondiale, ont accusé tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux de fascisme, y compris, par exemple, le Général De Gaulle. L’extrême gauche a conservé cette habitude.

    Mais lorsqu’on est sérieux, on sait que le nationalisme au singulier n’existe pas, et qu’il existe de nombreux courants, souvent très différents d’un pays à un autre. En France il y a essentiellement ainsi diverses tendances, très différentes.

    Les Contre-révolutionnaires

    Il existe tout d’abord les Contre-révolutionnaires, autour de Joseph de Maistre et de Louis de Bonald, dont l’objet principal est la critique de la révolution de 1789 comme destruction des solidarités historiques que sont la corporation (loi Le Chapelier, fondement historique de l’interdiction des syndicats ouvriers), la paroisse, la province, et la monarchie, protectrice des corporations et stabilisatrice du prix des matières premières, contre la spéculation défendue par les libéraux. Globalement cette tendance n’existe plus qu’à titre de témoignage culturel et a été phagocytée par la suivante.

    L’Action française

    L’Action française est le second grand mouvement de la droite nationale française. Elle se structure autour de Maurice Pujo et de Henri Vaugeois, qui sont plutôt des républicains de gauche, mais qui formulent une critique de la IIIème république, en tant que traîtresse à ses promesses [2]. Il y a aussi durant cette période de nombreux scandales financiers, et la critique de l’anglophilie des milieux d’affaires perçue comme une trahison de l’intérêt national. Ce à quoi Charles Maurras, dans Enquête sur la monarchie, va répondre que la défense des intérêts de la nation [3], passe par le rétablissement de la royauté qui avait défendu les intérêts de la France, au moins jusqu’à Louis XIV [4]. C’est aussi un mouvement très régionaliste [5], décentralisateur. D’ailleurs, l’un des axes de pensée de Maurras est son fameux « l’autorité en haut, les libertés en bas », ce qui explique sa critique de la politique centralisatrice menée par les Jacobins. Avant la guerre de 14, c’est un mouvement très porté sur la question sociale, qui un temps entretiendra des relations avec le milieu syndicaliste révolutionnaire [6] d’Édouard Berth [7] et Georges Sorel [8], au sein du Cercle Proudhon [9].

    Le troisième grand courant de la droite nationale française naît dans les années 60, d’abord autour de Dominique Venner et de son Pour une critique positive10. Il lancera une revue, Europe-Action, qui veut surtout rompre avec les traditions de la droite nationale classique. C’est un mouvement européiste, non francocentré, païen, anti-catholique, rejetant la thématique de l’Algérie française, et plutôt raciste à ses débuts.

    Les nationalistes révolutionnaires

    A partir de là se formeront deux tendances, les nationalistes révolutionnaires, autour de François Duprat surtout, dont Christian Bouchet fut longtemps un représentant. Très vite ce mouvement rompt avec le racisme pour passer à l’ethno-différentialisme, c’est à dire l’idée d’une nécessité de la préservation de tous les peuples, à égalité de dignité, ce qui s’oppose évidemment au racisme qui hiérarchise les races. C’est aussi en France la naissance d’une droite nationale anti-sioniste11, et tiers-mondiste, défendant par exemple le nationalisme arabe ba’assiste ou nasserien.

    Le GRECE

    L’autre mouvement qui découlera d’Europe action est moins politique, plus métapolitique, c’est le GRECE12. C’est un mouvement païen, euro-fédéraliste, ethno-différentialiste, tiers-mondiste13, anti-libéral et anti-communiste, assez anti-américain, très inspiré de Nietzsche, de la Révolution Conservatrice Allemande14, la figure centrale de ce mouvement étant Alain de Benoist. C’est aussi un mouvement qui défend particulièrement la démocratie directe. D’ailleurs son ethno-différentialisme est très teinté de culturalisme. L’intégration à une nation passe pour lui plus par l’adhésion à une culture qu’à une appartenance biologique. De Benoist a d’ailleurs écrit trois livres contre le racisme, et même appelé l’un d’eux, tout simplement « contre le racisme ».

    Le poujadisme

    Entre temps, il y avait eu le poujadisme, qui est avant tout une contestation du système fiscal en défaveur de la libre entreprise, et une lutte contre la IVème république. Son principal défaut était que Pierre Poujade n’a jamais voulu de théorisation. Alors qu’en Allemagne, l’Ordoliberalismus15 porté par l’aile sociale de la CDU-CSU et le droite agrarienne scandinave ou suisse en est un équivalent tout à fait sérieux.

    La droite bonapartiste

    Il y a aussi en France la droite bonapartiste telle que définie par René Rémond, qui se définit surtout par son caractère plébiscitaire, sa méfiance envers les parlementaires qui privent le peuple de la parole politique. On retrouve cette mouvance autour du Général Boulanger, de certaines ligues des années 30 comme les Croix de feu16, ou plus tard De Gaulle, dont les dernières incarnations ont pu être Philippe Seguin, Jacques Chaban-Delmas ou d’une certaine façon Chevènement prolongeant la synthèse des gaullistes sociaux de l’UDT17. Actuellement, c’est surtout représenté par ce qu’on appelle les souverainistes.

    L’absence de fascisme français

    Depuis Zeev Sternhell18, traîne l’idée approximative de l’origine française du fascisme. Or, en y regardant de près, la définition du fascisme de Sternhell est qu’il s’agit de toute idéologie n’étant ni libérale, ni marxiste, et que le point central du fascisme, est le rejet de l’héritage philosophiques des Lumières. Évidemment, avec une définition si large, à peu près tout en dehors du libéralisme et du marxisme y rentre.

    Si on veut faire une définition rigoureuse du fascisme, c’est un mouvement centralisateur19 anti-marxiste, certes capitaliste, mais contre l’usure20 21 et anti-électoraliste22 23. En dehors de très éphémères expériences dans l’entre-deux-guerres24 ou durant la seconde guerre mondiale, le bref panorama dressé plus haut montre qu’aucun mouvement significatif en terme de membres, peut à proprement parler être qualifié de fasciste au sein de la droite nationale française.

    Toute qualification de fascisme d’un mouvement patriotique français est avant tout une stratégie de reduction ad mussolinium et donc ad hitlerum, mais ne répond à aucun souci de rigueur ou d’honnêteté intellectuelle.Notes

    [1] Il s’agit ici essentiellement de la gauche sociétale, issue de la deuxième gauche, née autour de la revue Telos aux États-Unis.

    [2] Le fameux liberté, égalité, fraternité.

    [3] Sur une définition assez proche d’Ernest Renan et de son « Qu’est-ce qu’une nation ? », et certainement pas « völkisch », ce qui s’explique, vu la germanophobie de Maurras.

    [4] Marion Sigaut explique très bien comment les expériences économiques des physiocrates, ancêtres des libéraux, sont une explication à la chute de la monarchie. http://www.dailymotion.com/video/xy17ze_alain-soral-marion-sigaut-comprendre-les-lumieres-1-2_news

    [5] Maurras était proche d’Alphonse Daudet dans sa jeunesse.

    [6] Le syndicalisme révolutionnaire est un courant du socialisme, s’opposant au marxisme sur la question du sens de l’histoire. Si Marx croit en un sens de l’histoire, Sorel, en héritier de Nietzsche, a plutôt une vision cyclique du temps, et rejette les visions téléologiques de l’histoire.

    [7] Cf. Les Méfaits des intellectuels, éditions Kontre Kulture. Berth souhaitait faire une synthèse entre les pensées de Maurras et de Sorel suivant le schéma Apollon et Dionysos, Apollon étant Maurras, le grand classique et Dionysos, Sorel, le romantique. Cf Édouard Berth ou le socialisme héroïque (Sorel – Maurras – Lénine), Alain de Benoist, édition Pardès. Après une brouille avec Valois vers 1917, il se rapprocha de Henri Barbusse et de la revue Clarté, avant de revenir au syndicalisme-révolutionnaire, par déception de l’expérience soviétique, ayant déjà perçu ses dérives autoritaires. De même il fut toujours très hostile à Mussolini pour excès d’étatisme.

    [8] Cf. Textes choisis, réunissant Réflexions sur la violence, Les Illusions du progrès et La Décomposition du marxisme, éditions Kontre Kulture. L’une des idées centrale de son œuvre est la défense d’un mythe mobilisateur, celui de la grève générale, opposant la mauvaise force de l’État à la bonne violence de la révolte prolétarienne.

    [9] Cf. Les Cahiers du Cercle Proudhon, éditions Kontre Kulture.

    http://www.eraquitaine.fr/contre-le-confusionnisme-de-gauche-pourquoi-il-ny-a-pas-de-fascisme-francais/