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  • Pourquoi l'Afrique du Sud est-elle en proie à des émeutes xénophobes ?

    Depuis les années 2000, en Afrique du Sud, les émeutes xénophobes constituent un phénomène récurrent[1], inscrit dans un contexte de crise économique, de chômage, d'insécurité, de crise sociale et de flux migratoires incontrôlés.
    Les actuelles émeutes débutèrent fin mars 2015 dans la région du Natal, encouragées par le roi des Zulu. Elles s'étendirent ensuite aux townships (zones urbaines réservées aux non-Blancs) de la région de Johannesburg, où les immigrés africains, Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians, furent pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires, pendant que leurs maigres biens étaient pillés. Pour tenter de mettre un terme à ces violences, l'armée fut déployée dans les townships, comme dans les années 1980-1990, aux pires moments de la lutte contre le régime blanc.
    Au début du mois d'avril, ces violences "xénophobes" prirent une telle ampleur que le Malawi décida d'évacuer ses ressortissants, pendant que le Mozambique demandait fermement aux autorités sud-africaines d'assurer la protection de ses nationaux.
    Les Zulu, une des principales ethnies d'Afrique du Sud, apparaissent en pointe dans ces tragiques événements pour trois grandes raisons:
    1) C'est par le port de Durban que débarquent nombre de clandestins. Et, la région du Natal a une frontière commune avec le Mozambique, pays d'origine de nombreux immigrés et relais pour ceux venus d'autres régions d'Afrique.
    2) Nombreux dans les mines et les industries de la région de Johannesburg, les Zulu dénoncent la concurrence à l'embauche exercée par les immigrés. 
    3) Dans la perspective des prochaines élections présidentielles auxquelles le président zulu, Jacob Zuma, ne pourra pas se représenter car la Constitution interdit de briguer un 3e mandat. Certains extrémistes zulu craignent des naturalisations massives qui feraient pencher le vote vers un non Zulu.
    La xénophobie n'est cependant pas l'apanage des Zulu puisque la région du Cap, où la population zulu est quasiment inexistante, est également touchée.
    L'émigration vers l'Afrique du Sud s'explique car le pays a longtemps fait figure d'eldorado. De plus, après 1994, année qui vit l'accession d'une majorité noire au pouvoir, l'idéologie de la nouvelle Afrique du Sud post-raciale fut l'ouverture et le multiculturalisme. Il est également important de rappeler qu'ayant très largement participé à la lutte contre le régime blanc, le Zimbabwe et le Mozambique estimaient qu'en retour, leurs propres ressortissants avaient, en quelque sorte, droit aux fruits de la libération.
    Selon les chiffres officiels, les immigrés légaux et illégaux vivant en Afrique du Sud seraient plus ou moins 5 millions pour une population de 45 millions de citoyens. Ces chiffres sont cependant à la fois invérifiables et peu fiables; d'autant plus qu'en 2008, les étrangers vivant dans le pays étaient alors estimés à 8 millions au moins dont 3 à 4 millions de clandestins. Cependant, que ces chiffres soient réels ou fantasmés, la réalité est que la population sud-africaine ressent une forte pression étrangère et comme la machine économique est en panne, des tensions éclatent car le pays est incapable de donner à la fois du travail à ses chômeurs et aux immigrés. Nous sommes là au coeur du problème.
    Bien que totalisant un quart du PIB de tout le continent, l'Afrique du Sud est en effet en crise. L'état des lieux de son économie a été dressé dans le "Rapport économique sur l'Afrique" pour l'année 2013, rédigé par la Commission économique de l'Afrique (ONU) et l'Union africaine. Pour la période 2008-2012, l'Afrique du Sud a ainsi été classée parmi les 5 pays "les moins performants" du continent, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland, quatre pays en faillite...
    Alors qu'en 2000, il avait été acté par 189 Etats signataires que les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ne pourraient être atteints sans un minimum de croissance annuelle de 7% durant plusieurs années, pour l'année 2014, la croissance du PIB sud-africain ne fut que de 1,8% (1,9% en 2013, 2,6% en 2012 et 3,5% en 2011).
    Toutes les branches du secteur industriel sont en crise, à commencer par les industries de main d'œuvre (textile, vêtement, chaussures), qui n'ont pu résister aux importations chinoises. Quant aux secteurs de la mécanique dans lesquels, avant 1994, l'Afrique du Sud produisait la majeure partie des pièces dont ses industries avaient besoin, ils sont aujourd'hui frappés de plein fouet, car ils ne sont plus compétitifs en économie ouverte.
    Les mines qui représentent 10% du PIB sud africain, qui emploient 8% de la population active et qui sont le premier employeur du pays avec 500 000 emplois directs, traversent elles aussi une très grave crise. Elles ont ainsi perdu prés de 300.000 emplois au cours des dix dernières années. Les pertes de production et de revenus, qui se conjuguent avec des coûts d'exploitation en hausse constants, ont pour conséquence la fermeture des puits secondaires et la mise à pied de milliers de mineurs. Or, dans les zones d'extraction, toute l'économie dépend des mines.Pour relancer la production, il est urgent d'investir des sommes colossales, mais le climat social décourage les investisseurs au point que la question se pose désormais d'un glissement d'activité vers les pays émergents dans lesquels le monde syndical est inexistant. Le chômage va donc encore augmenter. L'agriculture a elle aussi perdu plusieurs centaines de milliers d'emplois, car les interventions et les contraintes de l'Etat-ANC au sujet de la main d'oeuvre ont eu pour résultat d'inciter les fermiers blancs à mécaniser, ce qui a amplifié le mouvement de migration des zones rurales vers les villes, essentiellement vers les régions de Johannesburg et du Cap.
    Le climat social est donc lourd car, au lieu de se combler, comme l'ANC le promettait en 1994, les inégalités se sont au contraire davantage creusées, nourrissant les sentiments hostiles à l'égard des étrangers. En 2014, 65% des familles noires vivaient ainsi en dessous du seuil de pauvreté. Quant au chômage, il était officiellement de 25% de la population active alors que les agences indépendantes parlaient de plus de 40% avec des pointes à 80% dans certaines régions.
    Tout cela a fait dire à Julius Malema, le bouillant leader noir "qu'en Afrique du Sud, la situation est pire que sous l'apartheid. La seule chose qui a changé, c'est qu'un gouvernement blanc a été remplacé par un gouvernement de Noirs". En dépit de ses outrances, Julius Malema dit, en partie vrai, car économiquement et socialement, un abîme s'est en effet creusé entre une minorité de privilégiés noirs les Blacks Diamonds, et des millions de chômeurs, d'assistés[2] et de travailleurs sous-payés qui paralysent le pays avec de continuels mouvements de revendication. N'étant pas entendus par les dirigeants, ces derniers n'ont que la violence pour s'exprimer. L'Afrique du Sud est ainsi quotidiennement secouée par des mouvements sociaux de plus en plus fréquents, qui prennent régulièrement un tour quasi insurrectionnel[3]. Les immigrés en sont les premières victimes.

    Notes : 

    [1] Au mois de mai 2008, le township d'Alexandra près de Johannesburg a connu de véritables scènes de chasse à l'étranger et 62 personnes y furent tuées. Parmi les victimes: 21 Sud-africains appartenant aux ethnies Shangaan et Venda et qui avaient été pris pour des étrangers, car ils ne parlaient pas l'isiZulu, la langue des Zulu. Les grandes cités noires de Pretoria et de Durban s'embrasèrent ensuite ainsi que le township de Milnerton au nord du Cap. Le 22 mai 2008, le bilan des violences était de plusieurs dizaines de morts et de 15 à 20.000 déplacés réfugiés dans les commissariats de police ou dans des zones sécurisées par l'armée. En 2010, les mêmes régions furent touchées par de nouvelles flambées xénophobes.
    [2] Environ 17 millions de Sud-africains reçoivent des prestations, cependant que plus 13 millions ne survivent que grâce au versement d'une allocation (Social Grant) qui leur assure le minimum vital.
    [3] Pour les années 2011-2013, le Ministre de la Police Nathi Mthetwa, a donné les chiffres suivants:
    2010/2011: protestations pacifiques 11.843 contre 974 protestations violentes
    2011/2012: protestations pacifiques 10.832 contre 1226 protestations violentes

    Source : 

    Huffingston post :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuFpuyZuZZUvxZIvHQ.shtml

  • Et si l’Autriche était le premier des 28 pays à quitter l’Europe ?

    L’Autriche espère surtout que le fait de quitter l’Union européenne lui permettra d’échapper aux sinistres accords transatlantiques de libre-échange avec les États-Unis (TTIP) er le Canada (CETA).

    Les Autrichiens estiment, preuves à l’appui, que leur appartenance à l’Union européenne depuis vingt années ne leur a rien apporté de positif, bien au contraire. A contrario de la Grèce, ils espèrent en sortir volontairement et non par obligation. Tout comme Marino Rajoy vient de le préciser pour l’Espagne : le soutien financier de la Grèce n’est plus supportable. Les Autrichiens économiseront ainsi leurs paiements annuels aux divers fonds de sauvetage pour l’euro. Ils supprimeront les obligations de dépôts de quelques milliards pour le MES (Mécanisme européen de stabilité) et les énormes garanties pour le FESF (Fonds européen de stabilité financière).

    Leur adhésion à l’Union européenne leur a fait perdre dans tous les domaines : chômage, surendettement, pouvoir d’achat, criminalité en augmentation, petites exploitations agricoles qui disparaissent et politique de paix mise en danger par les décisions prises par l’Union européenne. Notamment la participation forcée aux sanctions économiques contre la Russie, incompatible avec la neutralité ancrée dans leur législation.

    Les Autrichiens veulent de nouveau vivre dans un pays libre et neutre et n’être plus une « colonie » de Bruxelles et de Washington (comme c’est le cas de la France au sujet des navires de guerre Mistral non livrés à la Russie sur ordre d’Obama, ce qui nous coûte quelques milliards d’euros supplémentaires). Ils ne souhaitent plus pouvoir être entraînés dans des conflits à l’étranger qui ne les concernent en rien et représentent un réel danger pour la paix.

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  • "Je ne pense pas que les gens réalisent ce qu'est un avortement avant d'en voir un pour de vrai"

    Un étudiant en médecine, pourtant favorable à l'avortement, vient d'en être témoin dans le cadre de sa formation. Il est hanté par ce qu'il avait vu :

    « Pour commencer, je dois dire que jusqu'à hier, vendredi le 2 juillet 2004, j'étais fermement pro-choix. Je suis un étudiant en médecine et, étant très scientifique, j'avais compris que la masse de cellules qui forme le corps du fœtus n'est généralement pas en mesure de survivre avant d'avoir passé le stade de vingt-quatre semaines dans l'utérus. Je suis aussi quelque peu libéral et je croyais que toutes les femmes devaient avoir le droit de choisir de ce qu'elles faisaient avec leurs corps et avec le corps de celui qui pourrait potentiellement grandir à l'intérieur d'elles ».

    « Cet été, j'ai été accepté dans un programme pré-médical à New-York, programme dans lequel on nous permettait de suivre les docteurs et de les observer pratiquer toutes sortes d'actes médicaux. Quand l'opportunité de voir un avortement s'est présentée, je n'ai pas hésité une seule seconde avant d'accepter l'offre. C'était un acte nouveau, précis, et excitant auquel je n'avais jamais assisté ».

    « Quand je suis entré dans la salle, j'ai remarqué qu'elle était semblable à toutes les autres salles dans lesquelles j'avais déjà travaillé. Sur la table devant moi, j'ai vu une femme avec les jambes dans les airs, comme si elle était en train d'accoucher, bien qu'elle fût endormie. À côté d'elle, il y avait un plateau d'instruments pour l'avortement et une machine pour aspirer les tissus fœtaux de l'utérus. Les docteurs ont enfilé leurs habits et mis leurs masques, puis la procédure a commencé. Le col de l'utérus a été tenu ouvert avec un instrument métallique brut et un grand tube transparent a été inséré à l'intérieur de la femme. En quelques secondes, le moteur de la machine a démarré, et du sang, des tissus et des petits organes ont été aspirés et retirés de leur environnement. Une minute plus tard, l'aspirateur s'est arrêté. Le tube a été retiré. Collés au bout se trouvaient un petit corps et une tête à peine rattachée puisque le cou avait été broyé. Les côtes étaient formées et il y avait une mince couche de peau pour les couvrir, les yeux s'étaient formés et les organes internes avaient commencé à fonctionner. Le cœur minuscule du fœtus, de toute évidence un petit garçon, venait de s'arrêter à tout jamais. Le filtre de l'aspirateur a été ouvert, et les bras et jambes minuscules qui ont été déchirées du fœtus s'y trouvaient. Les doigts et les orteils commençaient à avoir des ongles. Les docteurs, fiers de leur travail, ont rassemblé les différentes parties du corps pour me les montrer. Les larmes me sont montées aux yeux lorsqu'ils ont enlevé le petit bébé de la table et jeté son corps dans un contenant pour déchets biologiques ».

    « Depuis hier à 10:30, je n'ai pas réussi à penser à autre chose qu'à ce que ce petit bébé garçon aurait pu devenir. Je ne pense pas que les gens réalisent ce qu'est un avortement avant d'en voir un pour de vrai. J'ai été torturé par ces images – tellement vraies et vives – pendant deux jours maintenant.... Et je n'étais qu'un spectateur. Jamais plus je ne serai pro-choix, et jamais plus je supporterai le meurtre d'êtres humains, peu importe le stade de vie auquel ils sont rendus. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les milices chrétiennes ont leur page Facebook

    Amine (un pseudonyme qui veut dire en arabe “celui à qui on peut faire confiance”), jeune Français catholique, a lancé une page Facebook sur les milices chrétiennes d’Irak et de Syrie. Il explique à l'hebdomadaireChristianophobie :

    "Il y a un débat parmi les chrétiens occidentaux sur l’opportunité pour les frères de Syrie et d’Irak de se constituer en milices. Qu’en pensez- vous ?

    Je pense que, face à la barbarie, les armes sont les seuls moyens d’arrêter ces fous d’Allah. De plus, la légitime défense est un droit et un devoir pour tout chrétien, les croisades ou les combats des Forces libanaises dans les années 80 n’avaient pas d’autres objectifs. En outre, la communauté internationale refusant d’envoyer des troupes au sol, il faut bien se défendre, puisque personne ne le fait ! Ce n’est pas un hasard si un véritable génocide des chrétiens d’Orient a lieu dans l’indifférence coupable de l’Occident pile un siècle après celui commis par les Turcs en 1915. Il n’est pas question que nous laissions nos frères se faire rayer de la carte une deuxième fois.

    Que pensez-vous de la présence aux côtés de ces combattants de volontaires occidentaux ?

    C’est une excellente chose ! Et d’ailleurs, ma page Facebook a reçu de nombreux messages de personnes souhaitant rejoindre ces milices, et, parmi elles, une majorité d’anciens militaires. Je les ai mis en relation avec ces groupes via les réseaux sociaux, et j’espère qu’ils ont pu rejoindre le Moyen-Orient pour combattre l’EI…

    Selon vous, de quoi ces milices chrétiennes ont-elles le plus besoin ?

    Elles ont besoin d’argent, afin d’acheter armes, munitions, médicaments, vêtements, véhicules, nourriture, etc. Elles ont besoin que l’Occident sache ce qui se passe là-bas et connaisse la noblesse de leur combat. Mais surtout, parce que nous sommes chrétiens et que nous croyons à sa force, elles ont besoin de notre prière !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Manuel Valls annonce une structure d’accueil pour les djihadistes de retour en France

    Leur place, représentant un grave danger pour la population, n’est ni en France, ni en liberté, et pourtant…
    Aller tuer du chrétien d’Orient pour l’État islamique va assurer un emploi aux djihadistes de retour en France, une prise en charge avec cellule psychologique. C’est la très indécente mesure prise par Manuel Valls. Dans un excès d’indulgence qui rejoint l’inconscience, le Premier ministre a annoncé qu’une structure d’accueil des jeunes “de retour de zones de conflit” devrait être mise en place dans quelques mois.

    « Depuis un an, grâce à nos initiatives, près de 1 900 signalements ont été reçus dont un quart concerne des mineurs et – fait notable souvent oublié – plus de 40 % de jeunes femmes »

    a déclaré Manuel Valls. C’est pendant les rencontres internationales des magistrats antiterroristes qui se tiennent à Paris depuis ce lundi 27 avril que Manuel Valls a fait le bilan du plan de lutte contre la radicalisation (plateforme téléphonique, site internet dédié). « Ces individus jeunes qui sont signalés doivent faire l’objet d’un suivi. Nous devons aussi apprendre à mieux détecter les signes avant-coureurs de ces ruptures. Dans le cadre du plan de lutte contre la radicalisation, 2 500 fonctionnaires de différents ministères sur tout le territoire ont d’ores et déjà été formés », s’est-il vanté.

    « Une prise en charge psychologique »

    Dans son désir d’« aller plus loin et explorer de nouvelles pistes », M. Valls a décidé qu’une structure serait « créée d’ici la fin de l’année afin de prendre en charge, sur la base du volontariat, des jeunes de retour de zones de conflit et ne faisant pas (…) l’objet de poursuites judiciaires ».Par un accompagnement individualisé, une prise en charge psychologique et un encadrement renforcé, ces jeunes devraient retrouver toute leur place dans notre société, a-t-il ajouté, précisant qu’une telle structure lui a été proposée par le ministre de l’Intérieur.

    « 1 605 Français ou résidents en France sont actuellement recensés pour leur implication dans (des) filières terroristes. Parmi ceux-ci, on estime que 445 se trouvent actuellement en Syrie. 99 y sont morts. »

    Défendant à nouveau la loi sur le renseignement qui doit être votée mardi à l’Assemblée, il assure qu’elle va « préserver un juste équilibre entre la protection des personnes vis-à-vis notamment de la menace terroriste, et la protection les libertés garanties par la Constitution ».

    http://fr.novopress.info/

  • UMP : Sens Commun veut peser dans les primaires

    Le parti associé à l'UMP ne compte pas rester silencieux :

    "Sens Commun place ses pions. Le parti associé à l'UMP a lancé la semaine dernière des "états généraux de la droite et du centre", en vue de peser dans les primaires du parti de droite, et bien sûr, dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2017. Marginale à ses débuts, cette formation politique née de la Manif pour Tous commence aujourd'hui à peser au sein du parti de droite. Pour preuve, la cofondatrice de Sens Commun, Madeleine Bazin de Jessey, a été placée dans l'organigramme du parti de droite, en tant que secrétaire nationale en charge des programmes de formation. Un poste qui sied parfaitement à cette normalienne. Sens Commun ne veut pas s'arrêter à ce genre de nominations, et entend bien faire entendre ses idées.

    Une série de mesures concrètes qui seront proposées à l'UMP

    Surtout depuis que ses militants ont réussi à arracher à Nicolas Sarkozy - on attend de voir s'il tiendra cet engagement - l'abrogation du mariage pour tous, s'il est réélu en 2017. La semaine dernière, Sens Commun a ainsi lancé des "états généraux de la droite et du centre". Ils se matérialisent par huit forums inter-régionaux, et devraient produire une série de mesures concrètes que Sens Commun espère bien voir intégrées au programme du candidat qui mènera l'UMP à la présidentielle en 2017.

    Les Français attendent des mesures concrètes

    A ne pas s'y méprendre, Sens Commun voit aujourd'hui plus grand qu'à son lancement. Exit les seules questions de société, issues, pour la plupart du temps, des débats qui ont agité les manifestants opposés à la loi Taubira. Ce parti entend bien faire des propositions concrètes sur l'économie, l'éducation, la politique, la santé, les affaires étrangères ou encore l'écologie. Bien convaincu que les Français attendent des mesures concrètes, plutôt qu'un catalogue de propositions, qui ne seront pas débattues sur le fond."

    Si Jean-Frédéric Poisson se lance dans la primaire UMP, aura-t-il le soutien de Sens Commun ?

    Michel Janva