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  • Sur les traces de Boko Haram – Tchad, l’armée au contact

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    RFI : « Tchad, l’armée au contact » est le troisième et dernier volet (NDCI : voir le 1er volet ici et le 2ème ici) de notre série de reportages, Sur les traces de Boko Haram. Après le massacre de près de 2 000 personnes par Boko Haram dans le village nigérian de Baga, sur les rives du lac Tchad, Ndjamena a déployé son armée sur deux fronts. Deux corps expéditionnaires de 2 500 hommes environ se sont lancés à la poursuite de Boko Haram en terre nigériane.

    http://www.contre-info.com/

  • Marre qu'on s'attaque aux symboles chrétiens ? Réagissons !

    Le 15e Festival européen de la photo de nu à Arles tape dans la christianophobie à l'aide de son affiche, exhibant une femme nue sur une croix, "œuvre" nommée "crucifixion" par son auteur. L'Observatoire de la christianophobie propose à ses lecteurs d'écrire (avec courtoisie) aux organisateurs pour leur exprimer leur indignation. Ci-dessous, un extrait d'un mail écrit par un lecteur de l'Obs, à titre d'exemple...

    [...]"Le catholique que je suis vous fait passer le message suivant : fichez-nous la paix, passez vos nerfs sur d’autres (par souci de pluralisme) il y a des sujets plus intéressants que la haine du christianisme (de surcroît ce n’est pas bon pour la santé) comme les millions de chômeurs victimes de l’ultra libéralisme associé au socialisme, le terrorisme musulman qui trouve son fondement dans le Coran… Une dernière chose, ne remplacez pas cette affiche par une femme nue devant le mur des lamentations ou devant la Kaaba, ça tomberait sous le coup de la loi, vous savez, la provocation à la haine envers un groupe de personnes ou une religion, je ne voudrais pas que vous ayez des ennuis ! Croyez-moi, le mieux serait de vous occuper de vos fesses laïques. Très courtoisement…" 

    Marie Bethanie

  • Immigrés clandestins aujourd’hui, islamistes demain ?

    Une tribune de Clément Martin, Conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela.

     

    Dimanche dernier, 800 immigrés clandestins ont trouvé la mort au large des côtes italiennes en tentant de traverser la mer Méditerranée pour rejoindre l’Europe. S’est alors déclenché un ouragan médiatique contre « l’Europe forteresse », responsable de la mort de tous ceux qui veulent y pénétrer illégalement. La pauvre Europe, il est vrai, n’accueille « que » 300 000 clandestins par an : c’est comme si une nouvelle Nice s’installait en Europe chaque année, entièrement peuplée d’immigrés illégaux. Pour certains, il faut aller encore plus loin. Pour Libération, il faut « légaliser l’immigration ». Remarquons l’approximation sémantique : l’immigration est déjà bien légale en Europe et la France en accueille tristement sa part puisque près de 200 000 titres de séjour sont délivrés chaque année. Pour éviter l’immigration illégale, il faut simplement l’autoriser. De la même manière que pour mettre fin au trafic de drogue, il faut ouvrir des salles de shoot ?
    Mais la réalité est toute autre : si les « frontières » de l’Europe sont encore plus ouvertes, les morts vont se multiplier. À moins, bien sûr, que l’Union européenne n’affrète, encore, des bateaux ? Ou creuse un tunnel ? Africastar : la voie rêvée de l’Eldorado, où attendent aides sociales, France Terre d’Asile et allocation premier-enfant, pour tous les clandestins.

    Clement-Martin-Generation-Identitaire

    Autoriser l’immigration ? Devrons-nous aussi affréter nous-mêmes les bateaux de clandestins ?
    Tous les jours, de nouvelles embarcations pleines de clandestins arrivent sur nos côtes, sous le regard de garde-côtes, dont l’unique mission est de les ramener sur notre terre ferme. Et ces clandestins, que l’on ne veut pas renvoyer, peuventtranquillement s’installer chez nous, traverser les frontières et faire venir femmes et enfants un peu plus tard. Une fois les familles réunies aux frais du contribuable, notre administration encourage le « renouvellement de population », soit, en d’autres termes, le remplacement des Européens de souche. Ce sont à ces mêmes « de souche » à qui l’on demande de supporter au quotidien trafics, insécurité et africanisation, mais aussi d’accepter de vivre avec ces nouveaux voisins.

    « Combien de terroristes dans ces barques ? » demandait Marine Le Pen, après les attentats de Mohammed Merah. Et, comme souvent, les patriotes avaient raison. Rappelons-nous de la chute de Kadhafi, quand les prisons ont été ouvertes et que beaucoup des anciens détenus ont tenté la traversée : devons-nous les accueillir, ou alors, comme toute personne saine d’esprit le ferait, faut-il les laisser sur le pas de notre porte ? Ajoutons, en sus, que l’État Islamique a menacé l’Europe de l’ensevelir sous des torrents migratoires composés, en partie, de ses moudjahidines. Pour les torrents migratoires, c’est déjà fait. Pour les islamistes, c’est en cours ?

    Un risque sécuritaire, économique, social et surtout civilisationnel insupportable
    Face à cette déferlante, la fermeté est l’unique solution qui s’offre à nous en ces temps périlleux. Le Camp des Saints de Raspail n’était pas une vue de l’esprit, mais une prophétie, qui se déroule sous nos yeux, aujourd’hui même. Il est temps que les Européens s’unissent pour lutter ensemble contre ce grand remplacement et pour leur identité. Le problème n’est pas « économique », ni « social », mais tout simplement civilisationnel : des peuples sont en train d’envahir l’Europe et nous devons vaincre ou périr. La seule politique migratoire qui vaille est celle qui dissuade et qui repousse les clandestins. L’Australie a suivi cette voie : l’immigration a été réduite de manière drastique et les tentatives d’entrée illégale sont si faibles, qu’en 2015, aucun n’a péri en tentant de rejoindre l’île.
    Nous savons que les naufrages en Méditerranée sont des drames. Mais il existe un autre drame qui se déroule tous les jours, c’est celui du remplacement des populations européennes par d’autres, venues essentiellement d’Afrique. Et seul un changement radical de rapport au monde et de conscience politique pourra nous sauver de cette chute. Là est le devoir de chaque homme doté d’une véritable conscience identitaire : nous sommes là pour défendre une civilisation menacée de disparaître. « Chacun de nous est le dernier des Européens » ! Toute autre considération doit être perçue a minima comme une faute grave, si ce n’est une trahison.

     

    Clément Martin,
    Conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela

    http://fr.novopress.info/page/2/

  • Pas de conquête politique sans un renversement d'ambiance intellectuelle

    Philippe Millau, président de TV Libertés, déclare à Présent :

    "Les indicateurs sont au vert. C’est-à-dire qu’à la fois le nombre de téléspectateurs, le nombre d’heures produites, le nombre de dons spontanés ou de signes de vie sont dans le vert. Ils sont en augmentation assez sensibles les uns et les autres. De plus, depuis quelques mois, il y a une influence sur les réseaux sociaux qui devient tout à fait significative en termes d’abonnements et de suivi. Nous sommes plutôt optimistes pour cette année.

    Vous avez permis des échanges et des débats impossibles ailleurs. Votre mot d’ordre c’est « pas d’ennemi à droite » ?

    Je ne le résumerais pas comme ça. Avec « pas d’ennemi à droite », on entre dans le scénario classique de la politique politicienne, les rapports droite-gauche, on se défend « non, non, vous savez je ne suis pas de droite » parce que ce n’est pas bien de l’être et on entre dans toute une série de considérations qui souvent obscurcissent les choses. Je dirais surtout : « pas d’ennemi pour la culture française et la civilisation européenne ». Pas d’ennemi pour ce qui constitue les substrats fondamentaux de notre être collectif. C’est plutôt la définition que je donnerais.

    [...]Je crois que nous avons affaire aux derniers assauts d’une pensée ou d’un mode d’expression qui est aux abois.Cette façon progressiste de voir le monde, cosmopolite, universelle. Cette pensée unique, formatée, obligatoire. Tout ce consensus entre gens qui finalement n’ont plus grand-chose à dire,tout ça est au bout du rouleau.Et lorsque l’on est au bout du rouleau, on réprime. On réprime jusqu’à ce que les fureurs de la liberté l’emportent.Comme cela s’est déjà passé des milliers de fois dans l’histoire. [...]

    Je vais vous donner un élément chiffré. Quand on regarde notre coût complet réel de production, nous produisons aux alentours de 1 500 euros de l’heure.Le prix de vente des producteurs de télévision classique pour les émissions les plus simples (les émissions de plateau ou d’enregistrement) se situe aux alentours de 30 000 euros. Et pour les émissions d’investigation plus complexes, on arrive à 150 000 ou 200 000 euros pour un format de 52 minutes.Nous produisons donc 20 à 100 fois moins cher que les autres.

    Mais comment y arrivez-vous ?

    Par un modèle économique mixte. C’est-à-dire que nous avons beaucoup de bénévoles. Nous avons aussi des personnes rémunérées mais pas très bien rémunérées, disons-le très clairement. [...]

    Je suis de ceux qui pensent qu’il n’y aura pas de conquête politique possible, durable et présentant un intérêt historique (parce que l’on peut toujours conquérir le pouvoir mais si l’on n’en fait rien, à quoi ça sert ?) tant que l’on n’aura pas réglé le problème de l’ambiance sociétale et de la chape médiatique. Tant que nous sommes inexistants ou petits, ce qui est le cas actuellement pour notre télévision et pour notre presse, tant que nous sommes dans cet état de deuxième division quand nos adversaires jouent en première division, ils ont beau être en fin de régime, leur illusion durera encore et tout pouvoir politique qui arriverait sera malheureusement prisonnier de cette illusion. Il nous faut donc absolument renverser les éléments de fond. Et les éléments de fond sont médiatiques, ils sont intellectuels, ils sont moraux. Ils sont dans une autre dimension que la politique et la cuisine électorale. Ce socle, ce soubassement n’est pas encore-là. Nous y travaillons. C’est cela que nous devons faire ensemble."

    Michel Janva

  • La justice selon Taubira

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  • Magouilles socialistes : un avenir français pour la Nouvelle-Calédonie ?

    Alors que le chiffre des demandeurs d’emploi vient de passer la barre symbolique des 3,5 millions de chômeurs –en réalité cinq millions toutes catégories confondues- les milliers d’employés du  transporteur routier Norbert Dentressangle sont également inquiets. Après la mise en liquidation définitive de Mory Global fin mars, ils viennent d’apprendre le rachat de leur entreprise par le groupe américain XPO Logistics pour plus de 3,2 milliards d’euros. La société française  avait  publié pour 2014 un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros et un résultat net en hausse de 8% à 75,9 millions d’euros .  XPO s’est engagé à maintenir le nombre d’employés à temps plein en France pendant…«au moins 18 mois». Cette vague «promesse» n’est pas rassurante pour les salariés d’un secteur confronté déjà de plein fouet aux  conséquences délétères des diktats bruxellois sur la libre circulation et la concurrence libre et non faussée. Nos compatriotes ne sont pas non plus rassurés par une menace terroriste qui ne se dément pas. Menace qui a obligé le gouvernement à freiner sa politique de démantèlement  de notre outil de défense,  dont Bruno Gollnisch et le FN en général n’ont eu de cesse de dénoncer la dangerosité. François Hollande devrait confirmer aujourd’hui une hausse non prévue du budget de la Défense, une révision de la Loi de programmation militaire 2014-2019. Ce  qui ralentira notamment la baisse des effectifs, aujourd’hui engagés à flux tendus, et qui sont à la limite de la rupture.

    Nos compatriotes sont aussi tenus en haleine par les médias sur le sort de Serge Atlaoui, 51 ans, artisan-soudeur de son état,  originaire de Metz, emprisonné en Indonésie depuis neuf ans, qui a été jugé coupable d’avoir parti lié avec un réseau de trafiquants de drogue synthétique (ecstasy). Arrêté en 2005 dans un laboratoire clandestin, c’est à ce titre qu’il a été condamné à mort en 2007 par la Cour suprême à la suite de son appel d’une première décision de justice lui ayant infligé la perpétuité. En sursis fragile suite au pressions diplomatiques de la France, M. Atlaoui n’était pas au nombre des sept personnes qui ont été fusillées hier  dans ce pays ( deux Australiens, un Brésilien, quatre Nigérians et un Indonésien), tous condamnés pour trafic de drogue.

    « Soudeur ou dealer ?» s’interrogeait un article du Point à propos de Serge Atlaoui qui clame son innocence, affirmant s’être fait piégé par ses employeurs qui auraient dissimulé à ses yeux  leur véritable activité. Si le sérieux et l’impartialité de la justice indonésienne ont été mis en cause de manière récurrente par la presse française et occidentale, le procureur général d’Indonésie, Muhammad Prasetyo, a justifié cette extrême sévérité au motif que son pays doit affronter « une  guerre contre les horribles crimes liés à la drogue qui menacent la survie de notre nation».

    Elu l’an dernier, le nouveau président indonésien, Joko Widodo, se veut tout aussi inflexible dans sa lutte contre les trafiquants. Il avait pourtant été décrit par les médias  lors de sa campagne  comme  une sorte de Barack Obama local , un «type cool» qui écoute du « hard rock »…Les apparences sont parfois trompeuses.

    Trompeurs et dissimulateurs, à 6600 km de Jakarta et 16 700 km de Paris, les socialistes le sont aussi  en Nouvelle-Calédonie, où les manœuvres enclenchées visant à abandonner  ce territoire français se poursuivent dans l’indifférence quasi générale des médias métropolitains. Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale,  était justement en déplacement sur la « Caillou » à Nouméa le 24  avril , le jour ou une manifestation « contre le largage de la Nouvelle Calédonie » a réuni plus de 10 000 personnes  dans cette ville.

    Electeurs, sympathisants et adhérents FN y étaient présents, même si la responsable  frontiste locale,  Bianca Hénin, a été interdite de tribune par les sarkozystes locaux, quand bien même ce rassemblement avait été initié non par l’UMP mais  par deux cache-sexe de ce parti à savoir  le Front pour l’Unité (FPU) et l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF).…

    Lors de son passage,  M. Bartolone a juré la main sur le cœur que dans le cadre de l’accord signé entre la France et la Nouvelle Calédonie en 1998, visant à une «décolonisation » progressive de l’île, jusque 2018, date à laquelle un référendum d’autodétermination (indépendance ou maintien dans la France) sera effectué, «l’État n’est pas partisan, ni socialiste comme je l’entends parfois. Il est impartial ». Vraiment ?

    Bianca Hénin l’a dit et répété, c’est la composition du corps électoral participant au référendum prévu qui est la preuve flagrante de l’escroquerie socialiste, «le fait que des radiations soient tripatouillées depuis dix ans maintenant, ce qui entraîne une élimination ethnique sur nos listes électorales ». En effet, France Inter a daigné le rappeler,   le  projet de loi le gouvernement   prévoit une inscription automatique pour deux catégories d’électeurs : ceux admis à participer à la consultation du 8 novembre 1998 et ceux relevant du droit coutumier. Les autres devront effectuer les démarches nécessaires. Ce que dénoncent  les loyalistes, non indépendantistes, majoritaires au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Le fait que les natifs du Caillou soient obligés de fournir des justificatifs pour figurer sur la liste électorale spéciale ».

    Or, ce fut une des réussites de cette manifestation du 24 avril, la majorité silencieuse des habitants de l’île, se veut un avenir, un destin Français. Pour de très nombreux Calédoniens, il est évident que seul le trucage des listes électorales du referendum pourrait donner une majorité indépendantiste au Congrès et au gouvernement sur l’île.

    Magouille consistant à refuser  l’inscription automatique des natifs et en truquant les listes pour les  élections provinciales, en mettant en place la radiation de plusieurs milliers de personnes. Le cadre frontiste Eric Henriot, interrogé au cours de cette manifestation,  a souligné lui aussi que la partialité de l’Etat PS  était éclatante quand on voit  que «les canaques sont inscrits automatiquement sur les listes électorales en vue de la consultation référendaire alors  que  les gens nés eux aussi  en Nouvelle-Calédonie, mais ne relevant pas d’un statut  particulier, pourront ne pas l’être ce qui est  totalement inique et injuste !».

    Dans les faits  les socialistes poursuivent bien  l’entreprise démarrée à la fin des années 80 par le duo François Mitterrand-Edgar Pisani visant à se séparer de la Nouvelle Calédonie, but  dénoncé alors par une vigoureuse campagne du FN menée en 1989. Quant aux indépendantistes souligne Bruno Gollnisch,   ils bénéficient aussi de longue date du soutien intéressé  d’un certain  nombre d’officines anglo-saxonnes qui aimeraient bien se débarrasser de la présence française dans la région. Qu’un gouvernement français y prête la main est particulièrement indigne et révoltant.

    http://gollnisch.com/2015/04/29/magouilles-socialistes-un-avenir-francais-pour-la-nouvelle-caledonie/

  • Djihad : une structure pour les jeunes de retour de Syrie. Et ils auront la télé dans les chambres ?

    Je ne suis sans doute pas la seule à m’être étranglée devant cette information et à l’avoir relue dix fois pour être certaine d’avoir bien tout compris.

    Je ne suis sans doute pas la seule à m’être étranglée devant cette information et à l’avoir relue dix fois pour être certaine d’avoir bien tout compris. Voilà en substance ce que nous apprend une dépêche AFP du 29 avril dernier : Le Premier ministre a annoncé la création « d’ici la fin de l’année », d’une structure chargée de prendre en charge les jeunes « de retour de zones de conflit ». Un dispositif s’adressant toutefois à ceux ne faisant pas l’objet de poursuites judiciaires. Et sur la base du bénévolat.

    Pardon ?

    On parle bien de ces jeunes Français qui ont pris fait et cause pour le djihad, complices de toutes les horreurs perpétrées par l’Etat Islamique, de la lapidation des homosexuels aux attentats commis en France en janvier en passant par l’égorgement et la crucifixion de chrétiens ?

    Cette prise en charge se matérialisera par « un accompagnement individualisé, une prise en charge psychologique et un encadrement renforcé » a précisé le chef du gouvernement, ajoutant que « ces jeunes devraient retrouver toute leur place dans notre société ».

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  • Volontaire pour servir dans une milice chrétienne en Irak

    "Sounda" (nom d'emprunt) a 21 ans, ancien soldat de l'armée française, chrétien, et comme un nombre toujours plus important de jeunes Français (ils ont désormais leur page Facebook), il part bientôt rejoindre une milice chrétienne en Irak, la milice Dwekh Nawsha, à 30 km de Mossoul. Il expose ses motivations :

    "Cela fait déjà plusieurs mois que je souhaite partir combattre Daesh. La communauté internationale ne fait rien pour défendre ces pauvres gens, et je me sens mal à l'idée de suivre ces événements tragiques sans agir. Moi et d'autres hommes nous engageons donc dans cette cause que nous trouvons juste. Il y a tout de même eu un élément déclencheur, qui m'a fait prendre conscience que j'allais réellement sauter le pas. Quand mon curé m'a donné son feu vert.

    Malgré mon appartenance à la religion chrétienne, ce n'est pas pour une raison religieuse que je vais m'engager auprès de cette milice. Je pense simplement que j'aurai plus d'affinité avec les membres de ce groupe, qui se construit comme une vraie famille. Même si la France était plus impliquée dans le conflit, ça ne changerait en rien mon engagement. 

    "Dwekh Nawsha" signifie "futurs martyrs" en araméen. Cautionnez-vous ce nom ?

    Je comprends parfaitement ce nom, qui ne me dérange pas. Mais à titre personnel je ne me rends pas en Irak pour devenir martyr. J'envisage de rentrer vivant en France, une fois que j'aurai le sentiment d'avoir été utile. J'espère pouvoir revenir au mois de septembre.

    Comment s'est déroulé votre recrutement dans la milice ?

    Le membre de la milice avec lequel je suis en contact m'a demandé de lui retranscrire mes motivations,pour juger de mon état psychologique en quelques sortes. Puis on m'a demandé mes compétences pour intégrer la milice.J'ai été accepté grâce à mon expérience des armes, par mon passage dans l'armée française. La milice cherche du personnel expérimenté, mais pas seulement dans le maniement des armes.Des personnes travaillant dans le domaine médical ou encore le génie civil sont également recherchées. Certains membres n'ont donc aucune expérience des armes avant de se rendre en Irak.[...]

    Ressentez-vous de l'appréhension ?

    Oui, bien sûr que j'ai peur. Je sais que je risque ma vie en me rendant en Irak, et qu'il y a un risque que je ne revienne pas. Et si je reviens, j'ai peur de l'accueil qui me sera réservé ici. Je pense même risquer la prison. Mais j'essaye de ne pas penser à tout ça, et de partir sereinement."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le totalitarisme commence toujours par la déformation de l’Histoire

    Intervention d'Aymeric Chauprade au parlement européen :

    "Ces derniers mois nous avons assisté à la destruction, par l’État islamique, d’œuvres inestimables du patrimoine historique des nations irakienne et syrienne. En regardant ces images consternantes de démolition de statues ou monuments préislamiques, on ne peut s’empêcher de penser aux Bouddhas géants de Bamiyan en Afghanistan, ou aux mausolées de Tombouctou. Face à une telle folie destructrice, les systèmes de prédations organisés, dans les années 2000, par les autorités d’occupation américaine en Irak à partir du pillage du musée de Bagdad, apparaissent presque comme un moindre mal !

    Ce qui est commun à tous les totalitarismes, à la Terreur, pendant la Révolution française, et ses dommages immenses pour le patrimoine chrétien français, au bolchévisme en Russie qui ne laissa presqu’aucune église debout, à la Révolution culturelle maoïste en Chine, aux talibans en Afghanistan, à l’Etat islamique en Irak et en Syrie, c’est cette même foi aveugle dans l’Homme nouveau, l’homme déraciné, produit d’une loi religieuse ou d’un système idéologique, l’homme arraché au temps historique.

    Le totalitarisme commence toujours par la déformation de l’Histoireavant de passer à l’élimination pure et simple de l’Histoire. Ceux qui aujourd’hui, au nom de leurs impératifs politiques, comme l’organisation de la substitution de population en Europe, s’emploient à tordre l’histoire de nos peuples et à dissimuler leurs éléments de civilisation, je pense en particulier au gouvernement socialiste en France en ce moment, ceux-là devraient réfléchir au fait qu’il n’y a pas si loin qu’on ne le pense entre l’effacement de l’Histoire et l’effacement de ses monuments historiques…"

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html