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  • POUR UNE ÉCOLE ENRACINÉE...

    La réforme du collège portée par la ministre de l'éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, est une entorse sévère à la transmission de l'héritage culturel de notre civilisation européenne. L'enseignement du grec et du latin est anéanti tandis que l'enseignement de l'histoire met de côté l'essentiel des périodes glorieuses passées de la France et de l'Europe dans un but totalement idéologique (les titres des thèmes devant être enseignés sont révélateurs : "la longue histoire de l'humanité et des migrations" ; "Une seule humanité" ;...).

    Mais ce déracinement des enfants par le biais de l'école est-il vraiment étonnant ? Maurice Barrès, dans le Roman de l'énergie nationale, analysait déjà tristement le déracinement opéré par l'instruction publique imposant, dans les établissements scolaires du "désert français" (Jean-François Gravier), des maîtres ayant pour mission de détacher les élèves de leur terre. Dans Les Déracinés, Maurice Barrès évoque le cas d'un instituteur, M. Bouteiller, parachuté par la haute administration parisienne dans une petite classe scolaire de Lorraine, province chérie par Maurice Barrès mais méprisée par le personnage de son roman, M.Bouteiller. Il pose alors d'emblée le problème : «Déraciner ces enfants, les détacher du sol et du groupe social où tout les relie, pour les placer hors de leurs préjugés dans la raison abstraite, comment cela le gênerait-il, lui qui n'a pas de sol, ni de société, ni, pense-t-il, de préjugés ?» [Les Déracinés de Maurice Barrès édité pour la première fois en 1897 ; p.503 aux éditions Robert Laffont ; 1994.].
  • Le toujours plus du pouvoir socialiste au profit de l’islam

    Après avoir vanté "la vertu de la laïcité" et "la neutralité religieuse de l'Etat", le ministre de l'Intérieur a annoncé exactement l'inverse.

    Devant un parterre de représentants de l’islam, Bernard Cazeneuve a clôturé la journée d’instance de dialogue par un discours fleuve et dithyrambique. « L’islam est en France pour y rester  » a dit Valls. Le ministre de l’Intérieur – avec les projets annoncés – lui remet en quelque sorte, à terme, les clefs de la maison.

    Après avoir vanté « la vertu de la laïcité » et « la neutralité religieuse de l’Etat », le ministre de l’Intérieur a annoncé exactement l’inverse.

    D’abord, « l’Etat doit naturellement assurer la protection des mosquées » (…), raison pour laquelle, face au « fléau » des actes antimusulmans, s’il veille déjà sur 1000 mosquées, il a décidé de consacrer neuf millions d’euros sur les trois prochaines années au financement d’équipements de sécurité, en particulier des caméras de vidéo surveillance.

    Concernant leur financement « Vous n’ignorez pas que la loi de 1905 impose à l’Etat une abstention rigoureuse »(…) … mais les représentants des musulmans n’ont pas dû beaucoup s’inquiéter, « ce principe n’exclut pas, comme vous le savez également, que les collectivités locales puissent faciliter l’aboutissement de certains projets de construction » (…)

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  • Complémentaires : le traitement de choc du Medef pour les retraites

    Départ à 65 ans, pensions baissées... le texte présenté demain par le Medef pour sauver l'Agirc-Arrco est explosif.

    Douche froide en vue pour les futurs retraités ! A compter du 1er janvier 2019, un véritable serrage de vis est envisagé sur les retraites complémentaires pour les générations nées à partir de 1957. La potion proposée dans le projet d'accord du Medef que nous nous sommes procuré, pour redresser les comptes des caisses Agirc (cadres) et Arrco, risque d'être amère.

    Si le patronat a lâché un peu de lest, l'objectif est toujours de reculer l'âge des départs : à 65 ans, contre 67 ans dans la dernière version.

    Création d'un malus jusqu'à 65 ans. Selon la dernière mouture du texte, qui doit être examinée demain par les partenaires sociaux, il s'agit de mettre en place des « mesures d'incitation à décaler l'âge effectif de départ à la retraite ».

    Ainsi les générations nées à partir de 1957 se verront appliquer des malus, ou abattements dégressifs et temporaires (d'une durée maximale de trois ans), sur le montant de leur retraite complémentaire, calculés en fonction de l'âge. Exemple : si le futur retraité a 62 ans, sa retraite complémentaire serait amputée de 30 % la première année, de 20 % la seconde, 10 % la troisième année et puis plus rien. Les salariés ayant commencé à travailler à 16 ou 17 ans pourront, eux, toujours partir à 60 ans, ou 61 ans, mais avec des abattements (de 30 %, 20 % et 10 % entre 60 et 62 ans). Les retraités les plus modestes, non assujettis à la CSG, seront épargnés (voir ci-contre). On atteindrait 1,8 Md€ d'économies en 2020.

    Sous-indexation des pensions de 1,5 point par rapport à l'inflation. Autre mesure choc sur la table, la valeur des points des régimes Agirc et Arrco qui servent au calcul du montant de la pension, revalorisée chaque année en fonction des augmentations de salaires, sera « indexée sur les prix à la consommation et diminuée de 1,5 point ». Ce qui revient à une baisse du rendement des points... donc du montant des pensions. Une mesure d'économie prévue de 2016 à 2018. Enfin, la date de revalorisation sera décalée de six mois, et fixée au 1er novembre. En ce qui concerne les pensions de réversion, versées aux conjoints de retraités décédés, elles seront conditionnées au fait que le conjoint survivant ait atteint 55 ans au lieu de 60 dans la proposition précédente. Le montant sera calculé au prorata des années de mariage et ne sera donc plus illimité jusqu'au décès du survivant. On atteindrait 4,4 Mds€ d'économies en 2020. Parmi les autres mesures envisagées, il est prévu de fusionner les régimes Agirc et Arrco. De quoi faire bondir le syndicat de l'encadrement CFE-CGC, qui redoute la fin du statut des cadres. Au total, le patronat estime que les mesures proposées permettront 6,9 Mds€ d'économies d'ici à 2020 et 10,8 Mds€ d'euros en 2030 pour un besoin de financement évalué entre 8,4 et 11,2 Mds€ selon les scénarios.

    Les négociateurs ne devraient pas accorder leurs violons demain. Une nouvelle séance de négociation est d'ailleurs prévue... en septembre, pour une signature finale en octobre. L'été ne sera pas de trop pour tenter de faire passer la pilule auprès des salariés !

     

    Catherine Gasté

    source : Le Parisien  lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuFulyVZpypKrfJkHQ.shtml

  • Ambiance de guérilla urbaine à Meudon et Clamart

    La guerre des bandes vire à la fusillade dans les Hauts de Seine.

    Michel Janva

  • Cambadélis dévoile le nouveau gouvernement du PS

    Cambadélis 1 est sur les rails. Le patron du Parti socialiste, Jean Christophe Cambadélis, vient en effet de dévoiler son premier gouvernement lors d’un conseil ce samedi à l’Assemblée nationale.
    A charge pour ce nouveau secrétariat national, issu du dernier congrès de Poitiers (Vienne), d’animer le principal parti de la majorité pendant deux ans et notamment de faire gagner François Hollande, si celui-ci se représente, lors des élections présidentielles de 2017.
    Dans cet objectif, Jean Christophe Cambadélis entend brasser large : son nouveau gouvernement comprend pas moins de 53 « ministres » (secrétaires nationaux), 22 « secrétaires d’Eta t » (ou secrétaires nationaux adjoints), sept conseillers, trois porte-paroles... A noter que les principaux postes de direction sont entre les mains de fidèles du gouvernement et de la politique de François Hollande. Chargé de l’animation, le député Guillaume Bachelay s’affiche comme un véritable numéro 2 tandis que l’élu de Haute-Garonne Christophe Borgel, proche du Premier ministre Manuel Valls, garde la main sur le secteur clef des élections. Lieutenant de Martine Aubry, l’ancien ministre François Lamy est lui en charge des relations avec les autres partis et mouvements de gauche alors que Julien Dray, fidèle du chef de l’Etat, a la responsabilité de créer « une alliance populaire » pour 2017. Au total, la nouvelle direction du PS comprend 38 hommes et 40 femmes et près de 15% de cadres issus de la diversité. Moyenne d'âge : 42 ans.

    Eric Hacquemand
    Le Parisien :: lien