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  • Louis V : fin de race

    Yvan Gobry retrace la vie du dernier roi carolingien, dont la mort ouvrit la voie à la dynastie capétienne après un an et deux mois de règne.

    Au moment où, du fait du mariage de Mgr le duc de Vendôme, les projecteurs de l'actualité royale sont braqués sur Senlis, la publication d'un nouvel ouvrage d'Ivan Gobry, sur le dernier des rois carolingiens Louis V, fils de Lothaire, intéressera vivement tous ceux qui savent combien ces années de la fin du Xe siècle furent décisives pour le destin de notre pays.

    Mal marié

    Certes, la vie de Louis V, né en 967, est assez vite écrite, puisque ce malheureux adolescent n'a effectivement régné qu'un an et deux mois et n'était porté par aucune ambition. Ivan Gobry trouve toutefois l'occasion d'un survol limpide et fascinant des dernières décennies carolingiennes. D'abord le grand-père Louis IV, dit d'Outremer parce qu'il naquit exilé en Angleterre et dont Hugues le Grand, duc des Francs, protégea le trône. Puis le père, Lothaire, fils de Louis IV et de Gerberge de Saxe (soeur de l'empereur romain germanique Otton 1er), qui mena une politique impulsive à l'égard de ses impériaux cousins, notamment les impératrices Adélaïde et Théophano. Ces dernières avaient poussé Adalbéron sur le siège épiscopal de Reims, comme l'oeil de l'empire, pour surveiller Lothaire qui, lui, ne rêvait que de reprendre la Lorraine à la Germanie. L'on voit pourtant ici en toute occasion s'imposer la sagesse, soutenue par un grand courage et une grande patience d'Hugues Capet, tâchant de ramener le roi à un peu de mesure.

    La bonne idée de Lothaire, époux d'Emma (fille de l'impératrice Adélaïde et de son premier mari Lothaire II d'Italie), avait été de faire élire et sacrer son fils Louis le 8 juin 979, à treize ans, mais celui-ci n'eut guère l'occasion de se distinguer, si ce n'est par un cuisant échec conjugal. Quelle idée d'avoir voulu donner à ce garçon âgé de seize ans, en 982, la soeur du comte d'Anjou, veuve d'un obscur comte de Gévaudan et âgée de près de quarante ans ! Désoeuvré à Brioude, Louis se livra à la débauche, sa femme s'en alla en Provence dans d'autres bras et le roi Lothaire dut le faire revenir à la cour de Laon.

    Mal préparé

    Quand Lothaire mourut le 2 mars 986, Louis, dix-neuf ans, lui succéda automatiquement. Indifférent à l'État, il voulut reprendre la politique de son père, d'hostilité contre Adalbéron. L'habile Hugues Capet fit mine de l'accompagner en 987 dans une expédition contre Reims afin de le laisser lui-même constater ses incapacités. Le gringalet s'obstinant, il le laissa mettre l'évêque en accusation, sachant que celui-ci ne risquait pas grand chose... Le procès d'abord fixé au 27 mars fut reporté au 18 mai. Tout content de lui, Louis partit pour la chasse. Or, Hugues Capet se préparait à prononcer l'acquittement d'Adalbéron quand Louis tomba violemment de cheval. Après quelque jours d'agonie douloureuse il expira le 21 mai.

    Funérailles à Compiègne, rapides et sans apparat, puis, le 1er juin, Adalbéron faisait élire Hugues Capet roi de France, comme nous l'avons retracé dans notre rubrique Cette année-là des deux derniers numéros de L'Action Française 2000.

    Si Hugues Capet fut une chance pour la France et continue de l'être par ses descendants, on ne peut pas ne pas éprouver, à la lecture d'Ivan Gobry, des moments d'émotion et de compassion pour ce pauvre héritier de la légendaire épopée de Charlemagne. À force de laisser la couronne se dévaluer pour faire le jeu des Grands, les derniers Carolingiens creusaient eux-mêmes leur tombe, se laissant guider par leurs propres ressentiments et perdant toute grande ambition politique, toute vision d'avenir. Une dynastie s'éteint quand elle n'est plus guidée par une claire vision de sa raison d'être. Les Capétiens, eux, n'ont jamais rien perdu de cette vision ; ils restent porteurs d'avenir.

    M.F.

     

    * Ivan Gobry : Louis V, fils de Lothaire. Éd. Pygmalion, 180 pages, 20 euros.

    L’ACTION FRANÇAISE 2000  du 7 au 20 mai 2009

  • TVL : Le tour de France pour la famille s'arrête dans le 93.

  • Après avoir frappé sa femme, Yacine Chaouat devait s’occuper des questions d’intégration au PS

    24 heures après sa nomination – au poste de secrétaire national adjoint du PS en charge de l’intégration -, Yacine Chaouat a décidé de présenter sa démission.

    Celui-ci n’avait pas vraiment le choix. De nombreux détracteurs ont rappelé que l’éphémère secrétaire du PS avait été condamné pour violences conjugales. Thierry Mariani avait, par exemple, posé la question suivante sur son compte Twitter : « L’intégration à coups de ceinturon ? Depuis hier, Yacine Chaouat est secrétaire national à l’intégration du PS ».

    Jouant sur la victimisation, Yacine Chaouat s’est dit victime de la double peine tout en assimilant les attaques à sa qualité de musulman (sic) :

    C’est avec tristesse que je constate que, dans la France d’aujourd’hui, on n’a pas droit à une deuxième chance quand on est musulman.

     

    Ce n’est pas la première fois que des grandes consciences de gauche sont poursuivies pour des violences faites aux femmes. L’on se souvient du Président de SOS Racisme Flandre Côte d’Opale, condamné pour des violences commises sur son ex-concubine (celle-ci a été littéralement défigurée). Ou encore de Lilian Thuram, ancien footballeur et militant antiraciste, accusé d’avoir frappé violemment Karine Le Marchand. Cette dernière aurait été tirée par les cheveux et poussée à trois reprises contre le réfrigérateur. Quant à Bertrand Cantat, on connait le sort qu’il a réservé à Marie Trintignant.

    http://fr.novopress.info/

  • Sheriff fais moi peur

    Encore une minute monsieur le bourreau : les dirigeants européens de la zone euro ont accordé  48 heures supplémentaires  au grec  Alexis Tsipras  pour fignoler son plan de redressement. Un sommet  décrit comme celui de la dernière chance…comme furent désignés tous les précédents !  Celui-ci devra être validé par l’UE, la Banque centrale européenne  et le Fonds monétaire international.  A une semaine  d’un éventuel  défaut de paiement (le versement obligatoire avant  le 30 juin  d’1,5 milliard d’euros au FMI), le couteau est laissé sous la gorge d’Athènes puisque  cette réunion européenne n’a pas évoqué la  reprise des crédits est  évacué la possibilité même d’un  troisième plan d’aide.  Surtout,  il a été signifié à M. Tsipras  qu’il ne pourra obtenir d’abattement sur les 320 milliards de dette de son pays, que nous évoquions dans notre  article  publié hier. Or, c’est le montant  faramineux de celle-ci qui, pour M. Tsipras, plombe toute possibilité de redressement financier, de  redécollage économique. Un article paru dans l’Obs,  cite l’économiste Costas Lapavitsas : «  L’Europe veut mettre la Grèce à genoux pour servir d’exemple à tous ceux qui seraient tentés de remettre en question le modèle dominant. Les prochains à s’en rendre compte seront peut-être les Espagnols de Podemos ».

     Si nos compatriotes subissent pleinement les  conséquences de l’inféodation de notre pays aux dogmes bruxellois, notre justice est elle souvent encombrée par les actions procédurales des lobbies antinationaux. Nous l’avions signalé,  Anne-Sophie Leclère, ex-tête de liste FN aux municipales de 2014, avait été condamnée par le tribunal de Cayenne à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité. Elle fut  accusée de racisme pour avoir hébergé sur sa page facebook une caricature de notre garde des sceaux l’assimilant à un singe, le tout assortie d’une mention peu aimable. Mme Leclère, résidant dans le département des Ardennes, avait été jugée suite à la plainte du mouvement guyanais Walwari fondé en 1993 par la militante indépendantiste Christiane Taubira. Ce lundi, la cour d’appel de Guyane a finalement  annulé cette condamnation dans un arrêt soulignant plusieurs motifs d’irrecevabilité.  

     C’est une bonne nouvelle tant la montée au créneau de cette association ne pouvait qu’accréditer l’idée d’une justice partisane. Une opinion  hélas confirmée par de nombreux exemples et notamment par  l’influence néfaste que fait régner  un syndicat extrémiste, ouvertement en guerre contre l’opposition nationale,  comme le Syndicat de la magistrature (SM). Un FN sur lequel  certains  s’acharnent  encore à faire peser l’accusation de haine raciale, au motif qu’il défend  simplement  notre  identité nationale dans toutes ses dimensions.

     Dans ce registre même une publication comme  Marianne  se piquant de politiquement incorrect,  de résistance  à la pensée unique libéro-bruxelloise pour faire court,   se rachète  de ses  critiques  contre le  Système  en  maintenant  le mythe d’un FN mue par ses mauvais instincts…et donc (toujours) infréquentable.

     Une opinion que le blogueur «socialo-chevènementiste» Elie Arié «graphomane» «  socialo-chevènementiste »,  se charge de relayer sur le site de ce  journal  en tapant encore sur le même clou. Il écrivait ces derniers jours   qu’ « il reste au FN  un énorme travail en profondeur à réaliser en son sein pour se  dédiaboliser, opération qui ne peut se résumer à un simple changement de carte de visite ».

     Pourquoi ? Parce qu’explique-t-il  « cette  dédiabolisation  anti-racialiste  du FN est encore trop récente, trop fragile et trop  superficielle pour convaincre (sic); elle n’est  portée que par un seul homme, Florian Philippot ; mais ce «racialisme , cette vision  ethniciste  de la France, sont  encore trop présents dans le parti, aussi bien au niveau de certains dirigeants minoritaires (Bruno Gollnisch) que de l’appareil, qu’il s’agisse de cadres ou de militants: pas une semaine sans qu’il faille en exclure un pour propos racistes, et qui ne sont que la partie émergée de l’iceberg » fantasme-t-il.

     Il est vrai que  le cas Gollnisch obsède beaucoup M. Arié  qui  s’inquiétait  pareillement dans ces derniers éditoriaux que « l’idéologie («d’extrême droite classique» soit) «toujours présente (au FN) dans l’importante minorité regroupée autour de Bruno Gollnisch». Il prêtait encore à Bruno  un fond antisémite au motif qu’il « préfère  parler de notre civilisation helléno-chrétienne  plutôt que  judéo-chrétienne », et qu’il revendique la liberté de recherche historique !

     Recherches ou à tout le moins connaissances  historiques qui permettent  pourtant d’amender sérieusement  les poncifs  et autres  (semi) mensonges  véhiculés par les médias et de déjouer la basse propagande qui s’y étale trop souvent.

     Nous l’avons encore à l’œuvre dans les commentaires et articles qui ont suivi la tuerie opérée par Dylann Roof un jeune blanc  déséquilibré ( ?)  se revendiquant du suprémacisme racial dans une église noire de Charleston, mercredi soir en Caroline du Sud. Et nos médias de gloser sur la persistance du racisme dans les anciens Etats confédérés, et notamment en Caroline du Sud,  le premier Etat  à faire sécession en 1861,  où, horresco referens, « l’emblème sudiste flotte toujours près du siège du gouvernement »  comme l’a déploré  «  la politologue et historienne Nicole Bacharan » dans Libération.

     « A son sujet (du drapeau, NDLR)  deux discours se font » face relève Mme Bacharan. «L’un hypocrite, affirme que c’est un élément de l’histoire du Sud, qu’il n’y a pas de raison d’en faire un motif de honte. L’autre affirme que c’est une manière détournée mais très lisible de défendre le racisme ». La vérité commande surtout  de dire que le racisme intercommunautaire  est présent partout aux Etats-Unis et que les crimes de haine, selon la terminologie  usitée,  ne sont pas le triste  monopole  des blancs;   leurs auteurs se retrouvent dans toutes les communautés.

     Quant à la guerre de sécession (1861-1865), conflit qui a été le plus  meurtrier  pour les Etats-Unis,  elle n’est pas réductible au combat des gentils  contre  les méchants,  du bien contre le mal. le journaliste et écrivain Alain Sanders l’a dit et écrit dans son livre sur ce conflit, celui-ci a  éclaté car les Etats du sud ont protesté   «contre des taxes et des impositions prohibitives favorisant les Etats du Nord. »La  vision du président  nordiste Abraham  Lincoln voulant abolir l’esclavage  «  est une escroquerie absolue »,  au-delà même de son souhait formulé après la guerre de   « déporter » les populations noires libérées vers l’Afrique  où  vers un territoire qui leur serait accordé en  Amérique du sud

     « Lincoln, qui a  a lui-même déclaré, en 1860, que s’il pouvait maintenir l’Union sans libérer un seul esclave il le ferait sans hésiter. Rappelons que la famille de Lincoln possédait des esclaves quand le général Lee et Jefferson Davis, le futur président de la Confédération, avaient depuis longtemps affranchi les leurs. Le prétexte abolitionniste n’a été excipé par Lincoln qu’en 1862 quand il s’est aperçu que ce prétexte « humanitaire » pouvait lui valoir la compréhension des Etats européens (notamment la France et l’Angleterre) dont les sentiments étaient plutôt pro-sudistes ». Là encore le manichéisme n’est pas de mise, même si ce type de raisonnement a très souvent les faveurs de nos adversaires et des très conformistes médias français.

    http://gollnisch.com/2015/06/23/sheriff-fais-moi-peur/

  • POITOU-INFO : Rencontres-Charles-Martel : Conclusion de Pierre Cassen et Jacques Soulis

  • La Cour d'appel donne raison à Anne-Sophie Leclère contre Walwari, le "parti" de Taubira

    Anne-Sophie Leclère est cette candidate du Front national qui avait publié un photomontage sur sa page Facebook, présentant un petit singe (avec la mention"à 18 mois") à côté de Christiane Taubira ("maintenant"). Le mouvement guyanais Walwari, étroitement lié au Garde des Sceaux (et c'est peu dire : Taubira en est la co-fondatrice, l'un des membres élus, et le siège social de Walwari est hébergé à la même adresse que sa permanence parlementaire) avait porté plainte. En première instance, le tribunal correctionnel de Cayenne (oui, c'est en Guyane) avait condamné Anne-Sophie Leclère à neuf mois de prison ferme, cinq ans d''inéligibilité et 50.000 € d'amende. Le Front national, qui avait exclu Anne-Sophie Leclère à la suite de sa publication, avait, lui, écopé de 30.000 € d'amende.

    Jugement en appel aujourd'hui. Maître Triomphe, nouvel avocat d'Anne-Sophie Leclère, a obtenu l'annulation de sa condamnation. Dans son arrêt, la cour d'appel de Cayenne a jugé «irrecevable» l'action menée par l'association Walwari, condamnée à payer 169 € de coûts fixes de procédure.

    La séparation des pouvoirs existerait donc encore un peu en France ?

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Chaouat, CCIF : au PS, on aime les vrais musulmans

    Pour soutenir des capitulations aussi honteuses devant les représentants de l’islam, le PS ne pouvait pas trouver mieux qu’un politicien cynique et manœuvrier comme Cambadélis.

    Le nouveau chef du Parti socialiste, depuis ses jeunes années à l’OCI trotskiste jusqu’à ce jour, a toujours été un adepte du dicton : « La fin justifie les moyens. »

    Ayant compris que François Hollande a été élu grâce au vote de 93 % de musulmans, il s’efforce donc de réparer les dégâts du mariage homosexuel, et de reconquérir à tout prix ces voix précieuses pour 2017.

    Ainsi, la porte-parole du PS, Corinne Narassiguin, a-t-elle été envoyée en mission, pour le dîner annuel du Collectif contre l’islamophobie en France, le 29 mai dernier. Les contacts ont dû être fructueux puisque, dès le 1er juin, Cambadélis en personne recevait une délégation du CCIF. Ce dernier a demandé au PS d’intégrer dans son discours la lutte contre la montée de l’islamophobie. Traduction : légiférer contre la critique de l’islam, ce qui est un peu le contraire de l’esprit « Je suis Charlie ». Message reçu : à Poitiers, Cambadélis a repris ce thème dans son intervention, et Cazeneuve, place Beauvau, a ouvert des pistes sur la question, le 15 juin dernier, dans un discours de soumis trahissant tous les principes laïques.

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  • 277 banquiers français au-dessus d’1 million d’euros !

    « Merci la finance anonyme et vagabonde.
    En dépit du séisme financier de 2008, de ses conséquences économiques catastrophiques et des multiples déclarations d’intention pour plus d’honnêteté et de vertu, la finance a continué d’étendre sa toile mortifère avec pas moins de 277 banquiers dits « régulés » (c’est-à-dire dont les maisons mères sont contrôlées par Bruxelles et doivent depuis l’année dernière déposer un certain nombre d’informations financières précises), qui gagnent plus d’1 million d’euros par an (fixe et primes incluses).

    A partir des données agrégées de l’Autorité bancaire européenne, ils étaient sans doute seulement 177 en 2013 et 162 en 2011. Ce, pour les seules trois banques qui ont communiqué ces éléments : la BNP (le salaire moyen est de 52 018 euros) avec 149 millionnaires, la Société Générale (salaire moyen 54 846 euros) 109 et 19 chez Natixis. On attend avec intérêts ceux du Crédit Agricole, etc.
    Trois banquiers de la BNP touchent plus de 3,5 millions d’euros (un gagne plus de 4 millions d’euros) et 20 gagnent entre 2 et 4 millions d’euros. A la Société Générale, 18 touchent entre 2 et 4 millions d’euros. Chez Natixis, 5 touchent entre 2 et 4 millions d’euros. C’est bien pire outre-Rhin, où à la Deutsche Bank, on compte 816 millionnaires, dont 201 entre 2 et 4 millions d’euros et 56 au-dessus de 4 millions d’euros. »

    Source Faits et Documents n°396