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  • Pourquoi Sarkozy est loin d'avoir gagné la primaire

    Nicolas Sarkozy semble plus déterminé que jamais à retrouver l'Elysée en 2017. Alexandre Vatimbella analyse les raisons qui pourraient empêcher son élection.

    Il y a le feu dans la maison Sarkozy.

    Au fil des sondages, les Français continuent de dire très majoritairement qu'ils ne veulent pas d'un retour à l'Elysée de l'ancien Président de la République.

    Cette fois-ci, dans le dernier baromètre Opinionway pour Metronews et LCI (*), il est à 30% d'opinion favorable non seulement loin derrière ses principaux rivaux de LR (Les républicains), Alain Juppé (58%) et Bruno Le Maire (46%), mais, surtout, derrière Marine Le Pen (31%).

    Pourquoi ne parvient-il pas à décoller? Est-ce une tendance de long terme qui empêchera son retour à l'Elysée ? 

    Voilà en tout cas quatre raisons qui poussent les Français à se détourner de sa candidature :

    1) Il est un président sortant battu qui veut faire du neuf mais pourquoi alors ne pas voter pour une nouvelle tête ?

    Nicolas Sarkozy se présente comme quelqu'un qui va tout changer.

    Oui, mais voilà, il a été président de la république pendant cinq ans, auparavant ministre de Jacques Chirac et donc coresponsable dans l'opinion publique de toutes les politiques de 1995 à 2012.

    En outre, la situation de la France pendant son quinquennat n'inspire pas une puissante nostalgie qui le ferait regretter de ses compatriotes.

    De plus, il a connu un échec retentissant face à François Hollande, un outsider que personne ne pensait voir à l'Elysée mais qui a battu un homme que beaucoup ne voulait plus y voir.

    Enfin, les Français, dans toutes les enquêtes d'opinion, semblent plus enclins à vouloir une nouvelle tête comme président ce qui explique les bons scores de personnalités comme Bruno Le Maire à droite, Manuel Valls à gauche et Marine Le Pen à l'extrême-droite.

    Ou une personnalité vue comme consensuelle et posée comme Alain Juppé, image que Nicolas Sarkozy ne pourra jamais acquérir.

    2) Il veut concurrencer Marine Le Pen mais pourquoi prendre un clone quand on peut voter pour l'originale ?

    Nicolas Sarkozy martèle incessamment que sa principale rivale est Marine Le Pen et qu'il va, comme en 2007 avec son père, la battre sans problème et à plate couture.

    Pour cela, il a adopté une posture très à droite qui lui avait réussi lors de sa victoire à la présidentielle où il avait enfoncé Jean-Marie Le Pen, le finaliste de 2002.

    Cependant, cette stratégie ne semble pas donner les résultats escomptés pour l'instant.

    Beaucoup d'électeurs du FN ne sont plus dupes de ce racolage quand d'autres, venant directement de la gauche, n'ont jamais eu aucune envie de voter pour lui de toute façon.

    Enfin, pourquoi voudraient-ils voter pour un clone de leur égérie alors que celle-ci a le vent en poupe et qu'elle a réussi à «dédiaboliser» son parti dans les médias ?

    3) Il veut s'allier avec les centristes qu'il n'aime pas mais pourquoi ne pas voter pour Juppé qui est adoubé par ceux-ci

    Même si Nicolas Sarkozy a réussi à faire un accord avec les centristes de l'UDI pour les régionales et qu'il s'est déjà mis dans la poche plusieurs dirigeants du parti de centre-droit pour la présidentielle, les électeurs et les sympathisants centristes ne souhaitent pas, à une majorité écrasante, qu'il soit le candidat unique de l'opposition.

    Il lui préfère nettement Alain Juppé, voire même Bruno Le Maire ou François Fillon.

    Ceux-ci ont une image de modérés que Nicolas Sarkozy n'aura jamais.

    De même, Alain Juppé séduit jusque dans les rangs des électeurs du PS, une prouesse qui semble inatteignable pour l'ancien Président de la République.

    Enfin, les Français semblent plus enclins à choisir un vrai modéré qu'un radical qui se fait passer pour modéré pour nouer des alliances.

    4) Il veut garder une image gaulliste mais pourquoi ne pas préférer Bruno Le Maire dont le discours est plus convaincant dans ce domaine ?

    En zigzaguant en matière de politique étrangère au cours de son mandat et depuis, Nicolas Sarkozy a brouillé son image pour tout ceux qui demeurent des gaullistes dans l'âme, ceux qui continuent à défendre la vision du monde du général ainsi que sa lutte pour la grandeur retrouvée du pays pour lui demeurer fidèle.

    De par ses prises de position Bruno Le Maire a réussi à capter cet héritage (en se présentant aussi comme le continuateur en ce domaine de Villepin et de son discours aux Nations Unies contre l'intervention américaine en Irak) et il sera difficile à Nicolas Sarkozy d'aller le déloger.

    Néanmoins, Nicolas Sarkozy garde encore une carte dans sa main. Comme le montre le baromètre Opinionway, il demeure populaire auprès des sympathisants de LR (avec 66% d'opinions favorables derrière Le Maire à 77% et Juppé à 75% mais devant Fillon à 64%) et, évidemment et surtout, auprès des militants du parti.

    Cela pourrait lui suffire pour être désigné candidat de l'opposition, de pouvoir battre au premier tour Hollande (ainsi que Bayrou) et Marie Le Pen au deuxième tour.

    Voilà sans doute pourquoi il peut afficher une certaine assurance car une présidentielle est tout autant le choix d'une personnalité que le rejet des autres…

    Alexandre Vatimbella

    notes

    Alexandre Vatimbella est un journaliste français. Il est, depuis 2008, directeur de la rédaction de l'agence de presse LesNouveauxMondes.org, qui est spécialisée sur les pays émergents et la mondialisation. Il est également le directeur du Crec (Centre d'étude & de recherche du centrisme), un centre indépendant sur la pensée politique centriste, avec le site Le Centrisme. 

    (*) Sondage réalisé du 3 au 7 juillet auprès d'un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFyulpEZpZEidpaHD.shtml

  • Affaire des « robes courtes » : Rachida Dati prend la défense du Maroc

    Le 6 juillet, près d’Agadir, au Maroc, s’ouvrait le procès de deux jeunes femmes, âgées de 23 et 29 ans.

    Trois semaines auparavant, alors qu’elles se promenaient dans le souk d’Inezgane, elles se retrouvèrent encerclées et malmenées par des marchands ambulants, scandalisés par leur tenue vestimentaire. Sauvées in extremis par les forces de l’ordre… qui les arrêteront pour « outrage public à la pudeur » : elles portaient des robes jugées « trop courtes ». Selon l’article 483 du Code pénal de ce pays, une infraction passible d’un mois à deux ans de prison et d’une amende de 120 à 500 dirhams.

    Rachida Dati, interrogée sur cette affaire par France Info, s’est-elle émue du sort réservé à ces jeunes filles ? A-t-elle défendu la liberté de porter des robes ? A-t-elle dénoncé la montée de l’islam littéral dans ce pays ? Absolument pas. La « chouchoute du Président » (enfin, de l’ancien…), passablement énervée, a commencé par accuser la France d’avoir une « responsabilité » dans la « déstabilisation » de certains pays. Au Maroc ? Elle doit confondre avec la Libye… Une assertion qui donne raison à certains élus qui prétendaient qu’elle « ne connaît pas très bien ses dossiers »…

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  • Le Quai d’Orsay doit rendre des comptes

    J’ai décidé de dénoncer l’attitude de la France à l’égard des pétromonarchies sunnites, et notamment de l’Arabie saoudite.

     

    J’ai décidé de dénoncer l’attitude de la France à l’égard des pétromonarchies sunnites, et notamment de l’Arabie saoudite. La France a une vocation au Proche-Orient : être une puissance d’équilibre. Contrairement aux Anglais ou aux Américains, embourbés depuis le début du XXe siècle dans des arrangements étranges, la vocation française avait le double avantage de servir nos intérêts et de correspondre pleinement à nos devoirs envers les minorités orientales. Chacun a pu constater mon engagement de vérité et de vigueur aux côtés de ceux qui sont nos frères aînés dans la foi. Laurent Fabius et François Hollande ont fait le choix d’une alliance très poussée avec Riyad. Celle-ci peut être rémunératrice, preuve en est avec la signature de 3,63 milliards d’euros de vente d’armes pour le royaume wahhabite en 2014. Si nous savons maintenir les technologies et nos emplois en France tout en signant de tels contrats, il faut s’en réjouir. Il n’en reste pas moins que la destination de ces armes, comme les ententes concomitantes, posent problème.

    Ainsi, la signature d’un contrat d’armement pour le Liban financé par des investissements saoudiens soulève de lourdes suspicions au sujet des intermédiaires employés dans les négociations. Rappelons, à ce propos, que les relations commerciales avec l’Arabie saoudite connaissent un douloureux précédent lié à la déplorable affaire de Karachi en 1994-1995. Aussi ai-je décidé de déposer une proposition de résolution ouvrant une commission d’enquête parlementaire sur la nature des négociations de la France avec ce qui demeure l’un des principaux argentiers du terrorisme international. [....]

    Jacques Bompard

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Quai-d-Orsay-doit-rendre-des

  • « la droite constitue sur un mode sécularisé la postérité légitime du christianisme »

    Professeur d'histoire du droit et des Institutions à l'Université de Paris il, Jean-Louis Harouel a publié, entre autres ouvrages, La grande falsification - l'art contemporain (2009); Le vrai génie du Christianisme: Laïcité, Liberté, Développement (2012); et Revenir à la nation (2014), aux éditions Jean-Cyrille Godefroy. Il prépare actuellement un livre sur la droite.

    Monde et Vie : Les notions de droite et de gauche vous semblent-elles avoir encore un sens aujourd'hui ? Si tel est le cas, dans quelle mesure ?

    Jean-Louis Harouel : L'antithèse entre droite et gauche résulte d'une différence de nature qui repose sur de très anciennes racines religieuses.

    On trouve de lointaines anticipations de la gauche dans de grandes falsifications du christianisme : la gnose, avec son affirmation que l’homme est Dieu, son rejet de la Bible et de sa morale, son exaltation du communisme des biens et des personnes ; et d'autre part le millénarisme qui prétendait réaliser le paradis sur la terre, généralement sous la forme d'une société communiste. Avec dans les deux cas l'affirmation que le mal est un problème extérieur à l'homme résultant d'un état de choses insatisfaisant. Une fois sécularisé, tout cela a produit les facettes innombrables et souvent contradictoires d'une religion de l'humanité dont l'actuel avatar le plus évident est le culte intolérant des droits de l'homme qui détruit les nations européennes au nom de l’amour de l'autre jusqu'au mépris de soi. Tout cela est nourri d'idées chrétiennes devenues folles, selon la formule de Chesterton, car détournées de leur sens originel, coupées de la religion, et appliquées aux choses terrestres. La gauche apparaît comme une descendance illégitime du christianisme.

    Inversement, la droite constitue sur un mode sécularisé sa postérité légitime. Le christianisme, comme l'a souligné Paul Veyne, n'est pas un projet politique et social pour ce bas monde. Son exigence de perfection, son souffle d'égalité et de liberté sont orientés vers le salut dans l'Au-delà. Les préceptes évangéliques sont restés reliés à leur substrat biblique, porteur de précieuses valeurs de durée : valorisation de la patrie, de la famille, souci de l'ordre social, code moral strict, exigence d'une justice protégeant les innocents, caractère normal de l'inégalité corrigée par la charité, considération pour la richesse et le savoir. Tout cela était dominé par le Décalogue, avec son programme de discipline sociale et de justice destiné à contenir le mal qui est en l'homme. Les masses de granit de la Bible ont permis à l'Europe chrétienne de développer les virtualités égalitaires, libératrices et universalistes de l'Evangile tout en gardant les pieds sur la terre. Là sont les racines de la droite.

    La gauche est-elle caractérisée par la foi dans le progrès ?

    La gauche appartient à cette forme sécularisée du millénarisme qu'est l'historicisme, lequel transforme l'histoire en cheminement de l'humanité vers un salut collectif terrestre. Caractérisant une grande parue de la philosophie allemande du XIXe siècle, cette vision inspire également la plupart des courants socialistes et plus généralement la pensée de gauche. Le socialisme, observait Durkheim, « est tout entier orienté vers le futur ». Selon une formule déjà présente chez Zola, la gauche se considère comme « le parti de demain ». La gauche, souligne Jean-Claude Michéa, est animée par la croyance progressiste en l'existence d'un « mouvement historique providentiel - et irréversible - qui ouvrirait peu à peu au genre humain les portes de l'Avenir radieux ». Or si la gauche se croit le parti de l'avenir, en réalité elle compromet l'avenir du fait qu'elle rejette les valeurs de durée. La gauche n'est pas le parti de demain mais celui de l'utopie qui est un autre nom du millénarisme.

    Peut-il exister une utopie de droite, ou l'homme de droite est-il fondamentalement réaliste ?

    La droite, à l'instar du christianisme, refuse la tentation de chercher à instaurer sur la terre un monde voulu partait et de faire naître un homme nouveau. L'objectif de la droite se borne à rendre un monde imparfait le plus vivable possible malgré la présence du mal en l'homme.

    D'aucuns objecteront que le nazisme, comme l’a montré Frédéric Rouvillois, avait une fort dimension utopique. Mais l'utopie nazie ne relevait pas de la droite. Ambassadeur à Berlin, André François-Poncet notait que le nazisme s'affirmait comme « d'extrême gauche » et « farouchement révolutionnaire ». Même si le nazisme n'a persécuté que la part juive de la bourgeoisie allemande, il était, comme le démontre George L. Mosse, porteur d'un projet de révolution antibourgeoise et anticapitaliste. François Furet a observé que communisme et nazisme prétendaient offrir « quelque chose comme un salut, en face des misères de l’égoïsme bourgeois ». Par-delà la profonde différence de contenu de ces deux utopies, il s'agissait dans les deux cas de réaliser le paradis sur la terre, et les mêmes mots furent employés pour décrire la société harmonieuse que Ton entendait fonder. Leur commune nature utopique - volonté d'instaurer une société réconciliée et de taire apparaître un homme nouveau - rapproche qu'on le veuille ou non le nazisme et la gauche.

    La gauche tout entière est inspirée peu ou prou par l'utopie. Certes, par réalisme, une partie de la gauche peut choisir de rester à mi-chemin de son rêve utopique, mais celui-ci demeure la référence : société réconciliée et humanité changée. L'utopie est la toile de fond de la pensée de gauche. C'est pour cela qu'il n'y a pas de cloison étanche entre le communisme et la gauche dite modérée. Au sein de la gauche, il y a unicité de nature, avec seulement des différences de degré. D'où l'antithèse avec la droite qui est l'anti-utopie.

     

    Propos recueillis par Eric Letty monde&vie Juin 2015

  • 800 chrétiens se joignent aux troupes chiites en Irak pour reprendre Mossoul

    Le Bataillon Babylone a été fondé en avril dernier en Irak. Il se compose de 800 combattants volontaires chrétiens qui ont été incorporés dans la milice shiite al-Hashd al-Shaabi (mobilisation du peuple) forte de 100 000 hommes. Elle a été créée, en juin 2014, pour combattre l’État Islamique et est placée, depuis le 7 avril de cette année sous le commandement direct du Premier Ministre irakien. Ses liens avec l’Iran sont patents mais la qualité de ses combattants a permis de reprendre en avril dernier la ville de Tirkrit qui était tombée aux mains de l’État Islamique. C’est cette milice qui a entraîné le Bataillon Babylone dans trois camps militaires en Irak. Cette unité combattante chrétienne est placée sous commandement de al-Hashd al-Shaabi. La courte vidéo ci-dessous, mise en ligne début mai, montre des éléments du Bataillon Babylone en opérations, et les toutes dernières secondes un temps de prière de certains de ses combattants… (Source Observatoire de la christianophobie)

    Le journal irakien Al Mada a interrogé un chrétien du bataillon qui lui a déclaré samedi soir:   « Alors que les forces locales se préparent pour l’opération de reconquête de Mossoul afin d’éliminer les troupes d’ ISIS, 800 volontaires chrétiens ont également rejoint le Bataillon de Babylone qui appartient à la Hashd al-Shaabi, » 

    Selon cette même source, les volontaires chrétiens ont été formés dans trois camps militaires différents dans la ville de Bagdad et dans la province de Salahadin: « Ce bataillon chrétien est structuré spécialement pour les chrétiens sous le contrôle de Hashd al-Shaabi. »

    Ce n’est pas la première fois que des volontaires non-chiites rejoignent les troupes de Hashd al-Shaabi. Les milices revendiquent des groupes militaires appartenant à toutes les composantes de l’Irak, avec différentes origines religieuses et ethniques.

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  • L’État de Gaza un an après le massacre perpétré par l’armée juive

    La bande de Gaza, aujourd’hui, est toujours un champ de ruines. Un an jour pour jour après le début d’une guerre de 50 jours, le blocus israélien empêche l’arrivée des matériaux nécessaires à la reconstruction des 18.000 maisons endommagées ou détruites. 100.000 Gazaouis n’ont pu réintégrer leur logement.

    http://www.contre-info.com/letat-de-gaza-un-an-apres-le-massacre-perpetre-par-larmee-juive

  • Captagon : la drogue des combattants de Daesh ?

    L’homme qui a commis un attentat sur la plage d’un hôtel de Sousse, en Tunisie, le 28 juin 2015, était sous l’emprise du captagon, selon une source citée par le Daily Mail. Les groupes de Daesh utiliseraient cette drogue de type amphétaminique pour doper leurs combattants. 
    Selon le Daily Mail, les survivants ont rapporté que Seifeddine Rezgui, l'homme qui a ouvert le feu sur une plage de Sousse en Tunisie, le 28 juillet 2015, souriait et riait alors qu’il venait de commettre son massacre. L’autopsie du tueur aurait prouvé qu’il était sous l’emprise d’une drogue afin qu’il ne comprenne pas ce qu’il était en train de faire, selon une source citée par le journal britannique. 
    Cette drogue est le captagon, aussi appelé fénétylline (ou fénéthylline). Il s’agit d’un stimulant de la famille des amphétamines qui comprend aussi la métamphétamine, l'ecstasy (MDMA), et la methcathinone. Elle a été classée à la liste des substances stupéfiantes placées sous contrôle international de l'OMS en 1986. 
    Une substance désinhibante 
    "Comme tous les neuroexcitants, cette molécule entraîne une résistance à la fatigue et donne l'impression à celui qui la prend qu'il n'a plus de limites. Il est deshinibé et devient capable de passer à l'acte sans crainte de la réaction des autres qui n'existent même plus pour lui", explique William Lowenstein, médecin spécialiste des addictions et président de SOS addictions. "Mais il ne suffit pas de prendre du captagon pour fusiller 38 personnes ! Dans ce cas, la drogue a agi sur un cerveau "préformaté". Généralement, cette substance est utilisée pour ses propriétés dopantes. Dans les années 1960 à 1970 c'était d'ailleurs la molécule la plus utilisée dans le cyclisme." 
    Le captagon était auparavant commercialisé en France comme coupe-faim. Mais il a été retiré du marché en 1993 en raison des graves lésions cardiaques qu'il provoquait. "Des jeunes femmes ont subi des transplantations coeur-poumons parce qu'elles avaient voulu perdre 4 kilos !", rappelle William Lowenstein. 
    Au Moyen-Orient, le captagon fait l’objet d’un vaste commerce illicite, en raison de la facilité de sa production et la disponibilité des matières premières. La Syrie serait devenu le principal pays producteur. Selon Reuters, le gouvernement syrien et les rebelles affirmeraient chacun de leur côté que l’autre groupe utilise cette drogue pour supporter les longues heures de combat sans sommeil.

  • LMPT se désolidarise d’une manifestation pro-famille en Russie


    Certains participants d’une manifestation organisée à Moscou par le groupe Russie Unie (pro-Poutine) se sont promenés avec des drapeaux ressemblant à ceux de LMPT avec en sous-titre : La vraie famille (avec 3 enfants et pas 2).

    Andrey Lisovenko, l’un des responsables de Russie unie à Moscou, assure vouloir mettre en avant « la famille russe standard ». « Nous disons à la société et au monde entier que ce sont nos valeurs, explique-t-il face caméra. C’est comme ça que nous sommes, comme ça que nous vivons et comme ça que nous vivrons pour assurer notre descendance. »

    Sa ligne politique est encore plus juste dans le journal Izvestia (en russe). « C’est notre réponse au mariage homosexuel, à la parodie du concept même de famille, dénonce-t-il, cité par RT (en anglais). Nous devons prévenir la fièvre gay dans notre pays et soutenir les valeurs traditionnelles. »

    Rien de plus normal que le discours de cet homme politique russe.

     

    Beaucoup trop extrémiste pour Ludovine de la Rochère (présidente des restes de LMPT) qui se désolidarise immédiatement :
    « Nous nous désolidarisons de cette action« , affirme Ludovine de la Rochère. « Pour avoir le droit de reprendre notre logo, il faut signer une charte qui demande notamment d’être non partisan , aconfessionnel, et de condamner l’homophobie« .

    En somme, il faut être une merde pour adhérer à la charte de LMPT.

    Source

    http://www.contre-info.com/lmpt-se-desolidarise-dune-manifestation-pro-famille-en-russie#more-38683