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  • Des Français partis combattre l'Etat islamique en Syrie

    De nombreux volontaires étrangers sont partis rejoindre les rangs des milices kurdes en Syrie afin de combattre les jihadistes. Parmi eux des Français :

    Michel Janva

  • « Crise du capitalisme et gouvernance par le chaos », l’actualité brûlante d’Oliganarchy | Par Nicolas Bourgoin.

    img6.png« Nicolas Bourgoin, le démographe, m'a fait l'honneur d'une recension d'Oliganarchy sur son blog
    J'ai eu son autorisation pour qu'elle soit reprise sur Scriptoblog... ».
    Lucien Cerise.

    Lucien vit à Paris chez sa mère dans un quartier populaire parisien. Diplômé et au chômage, son existence ressemble à celle de beaucoup de ses contemporains : terne, vide et sans horizon. A quelques heures d’avion de là, William, spin doctor renommé et ami intime du président des Etats-Unis, écume les hautes sphères internationales où il met son talent au service des plus grands de ce monde. Difficile d’imaginer univers plus dissemblables : anarchie ou chaos d’un côté, oligarchie de l’autre. De fait, quand Lucien croisera ponctuellement le chemin de William, ce sera de manière purement accidentelle, à l’occasion d’une promenade dans les beaux quartiers. Et pourtant ces deux mondes socialement aux antipodes, en apparence totalement étrangers l’un à l’autre, sont en réalité étroitement dépendants.

    Le bonheur des uns fait le malheur des autres. La précarité affective, économique et sociale dont souffre Lucien n’est en rien le fait du hasard mais le résultat d’un sytème qui oppresse la majorité au profit d’une extrême minorité. Et ça ne risque pas de changer : dans notre monde capitaliste, leshappy few peuvent compter sur une armée de consultants qui bataillent sans relâche pour faire accepter au reste du monde son triste sort. Une propagande déversée par le système au moyen des canaux de communications (télévisions, radios et presses écrites) détenus par les grands groupes financiers. Abruti par les mass media, Lucien ne connaît pas l’origine de ses malheurs et devra faire un travail de déconditionnement pour la découvrir, travail qu’il entamera à l’occasion de contacts noués avec le mouvement localiste. A l’autre bout du monde, William sera confronté à un grain de sable inattendu menaçant de gripper la belle machine qu’il a conçue pour ravaler l’humanité au rang de bétail…

    Didactique et intelligent, Oliganarchy prend appui sur ces histoires parallèles pour décortiquer le projet et les méthodes de l’ingénierie sociale, du conditionnement des masses, qui évoquent par certains aspects l’univers décrit par Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Une plongée dans les arcanes de ce microcosme opaque pour saisir l’esprit (au sens wébérien du terme) du Nouvel Ordre Mondial, nécessaire pour qui veut se libérer de l’aliénation produite par la société de consommation. Connaître les déterminants cachés de sa propre conduite au moyen d’un travail deréinformation est le meilleur moyen de s’en libérer. Il suppose de rompre avec l’idéologie libérale de la responsabilité individuelle qui renvoie chacun à son propre malheur, et de remonter la chaîne de causalité reliant la vie quotidienne des classes populaires aux décisions prises dans les plus hautes sphères dirigeantes. La misère et les difficultés ne tombent pas du ciel. Cette prise de connaissance suppose un travail de déconditionnement – « moins on regarde la télévision et moins on est sous son influence, donc plus on récupère une vision du monde autonome »dira à un moment Lucien (p.161) – puis de réinformation (le vrai pouvoir est opaque et s’exerce dans le secret, hors de portée des médias officiels).

    Le problème auquel est confrontée l’oligarchie mondialiste tient en une simple équation : comment perpétuer un système qui plonge l’humanité dans des conditions d’existence de plus en plus dégradées ? Les méthodes ne manquent pas, à commencer par la plus indolore : le marketing idéologique. La fabrication de faux problèmes ou de fausses menaces, voire de fausses informations, pour détourner l’attention des vrais tout en divisant pour mieux régner sont des recettes qui marchent toujours bien si l’on en juge par le récent succès du modèle du « choc des civilisations » . Masquer la question sociale par la question ethnique en recourant à la stratégie du bouc émissaire est une méthode éprouvée depuis le lancement de SOS Racisme, consistant à introduire une ligne de fracture dans la classe populaire, séparant « Français de souche » et « Français issus de l’immigration » pour in fine la désorganiser et l’affaiblir.

    Laminer l’esprit critique des masses en les dépolitisant, rabaisser leur intelligence et leur niveau culturel, les infantiliser en réduisant leur autonomie, favoriser les conduites addictives et la recherche de la satisfaction immédiate des désirs, le tout au moyen des loisirs de masse abrutissants et de la publicité omniprésente, renvoie à ce qu’Herbert Marcuse appelait la désublimation répressive : une soumission aveugle aux pulsions primaires, consuméristes ou sexuelles, qui abolit la pensée critique ou négative et favorise ainsi une plus grande acceptation de l’ordre établi. Cette conscience heureuse régressive fabriquée par le système et qui en nie les méfaits  sert la domination : « la satisfaction se fait sous une forme qui engendre la soumission et affaiblit la rationalité de la protestation ». (L’homme unidimensionnel, p.99). Gagner le consentement des masses par la mécanique de la servitude volontaire reste encore le moyen le plus efficace pour gouverner.

    Mais dans le contexte actuel de durcissement des contradictions du capitalisme parvenu à son stade de pourrissement, l’oligarchie est passée à la vitesse supérieure. Au conditionnement médiatique de l’opinion  et au contrôle social par le consumérisme, fragilisés par l’effondrement économique, s’ajoutent d’autres méthodes plus agressives pour domestiquer les classes populaires et automatiser leurs conduites : le puçage de masse en vue d’instaurer  une surveillance panoptique des populations, la déconstruction programmée de leurs structures sociales et culturelles visant à les plonger dans le chaos pour mieux les contrôler en neutralisant leurs capacités de réflexion, ainsi que les opérations psychologiques de manipulation dont la célèbre « stratégie du choc » (tirer partie ou même provoquer une crise grave pour faire passer des mesures impopulaires en contournant les garde-fous démocratiques et les résistances au changement).

    De fait, l’équation du problème est aussi démographique : « les élites dominantes étant minoritaires par rapport à la majorité dominée, elles avaient toujours été menacées de disparaître sous la pression du nombre et des soulèvements populaires » (p.48). D’où la nécessité pour l’oligarchie depurger l’humanité de ses éléments jugés surnuméraires, enjeu crucial à l’heure où la population mondiale dépasse les 7 milliards d’habitants dont près de la moitié vit avec moins de deux dollars par jour. Les moyens techniques ne manquent pas, notamment les bombes sanitaires : la diffusion massive d’OGM, la pollution par les ondes électromagnétique, la promotion de la junk food qui rend obèse, l’épandage de pesticides et l’usage de produits chimiques désormais omniprésents dans la vie quotidienne sont à l’origine de nombreux cancers, sans parler de la consommation massive de psychotropes liée à l’explosion des pathologies dépressives provoquées par la souffrance sociale. Seulement moins de 10 % des tumeurs ont une cause endogène. Combinée à la privatisation des systèmes de santé et à la paupérisation massive des populations, la dégradation sanitaire de l’environnement constitue un cocktail explosif. Appauvrir les populations et les rendre malades tout en leur faisant payer l’accès aux soins médicaux : la Grèce qui a déjà perdu près de 350.000 habitants depuis 2007 est le laboratoire par excellence où sont expérimentées ces méthodes malthusiennes de réduction de la population généralisables à l’échelle de l’Europe. Le tableau dressé par la revue médicale The Lancet est éloquent : une espérance de vie en baisse de trois ans, un taux de natalité qui a régressé au niveau des années 1950, un taux de mortalité infantile qui a augmenté (officiellement) de moitié, près de 20 % d’enfants qui naissent avec un poids inférieur à la normale, 21 % de morts nés et 40 % de suicides en plus depuis le début de la crise.

    La minorité oligarchique mène de fait une guerre de basse intensité contre les populations qu’elle plonge dans un chaos organisé afin de mieux les asservir pour in fine continuer à capter la majeure partie des richesses mondiales. Comme le déclare sans ambages l’un des plus grands oligarques, Warren Buffett, « il y a une guerre des classes et c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner ». La victoire de cette politique de prédation globalisée a un coût de plus en plus élevé pour les populations et leur environnement. Le capitalisme mondialisé détruit littéralement la planète pour permettre à une minorité de privilégiés de maintenir ses standards de consommation en dépit de l’épuisement accéléré des ressources planétaires. Promouvant l’abolition des frontières et la mise en place d’un gouvernement mondial, il s’attaque à la notion même d’identité.

    Second livre d’une trilogie (qui fait suite à Photographies d’un hamburger), Oliganarchy est sorti début 2013, au moment des prémices du tournant liberticide et néoconservateur de l’État français. Se présentant comme une mise en fiction des thèses développées dans Gouverner par le chaos, il est d’une étonnante actualité. Les impostures des grandes mobilisations pour la liberté d’expression ou contre le racisme ou l’antisémitisme, l’instrumentalisation de la « menace terroriste » à des fins sécuritaires justifiant le vote d’un cortège de lois qui ne cessent de réduire les libertés publiques et instaurent une justice actuarielle (loi sur le renseignement, loi de programmation militaire, loi relative à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme, loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme,…), les attaques contre la notion même de filiation avec la marchandisation du vivant par la GPA ou encore la libéralisation du contrat de travail avec les lois Macron qui va condamner les salariés à une précarité sans fin, prennent tout leur sens à la lumière des analyses présentées dans Oliganarchy. Les contradictions manifestes de ces politiques (en appeler à la liberté d’expression pendant qu’on bâillonne le journalisme d’investigation ou qu’on censure toujours plus la parole publique, prétendre lutter contre contre le racisme alors qu’on stigmatise les musulmans ou encore  prétendre s’engager contre la finance alors qu’on mène une politique ultralibérale et qu’on abandonne la Grèce à ses créanciers) révèlent la stratégie du pouvoir socialiste qui tient en quelques mots : surveiller et contrôler, dépolitiser et désinformer, manipuler et terroriser.

    Nicolas Bourgoin.

    http://www.scriptoblog.com/index.php/recensions/1751-crise-du-capitalisme-et-gouvernance-par-le-chaos-l-actualite-brulante-d-oliganarchy-par-nicolas-bourgoin

  • De quoi les partis politiques français sont-ils le nom ?

    Nous avons l'habitude de cartographier l'espace politique français en y positionnant nos principaux partis. Et la plupart du temps, nous nous référons pour cela, inconsciemment, à l'imaginaire associé à ces partis. Vues sous cet angle, les choses paraissent simples.

    Des noms comme "Nouveau Parti Anticapitaliste", "Lutte Ouvrière" ou "Parti Communiste Français" évoquent les grandes luttes de classes du passé, quand un prolétariat héroïque affrontait une bourgeoisie conservatrice. Ces noms sonnent comme le célébrissime premier couplet de l'Internationale: "Debout, les damnés de la terre! Debout, les forçats de la faim!".

    "Parti de Gauche" et "Parti Socialiste" réveillent plutôt la nostalgie des Trente Glorieuses. Ces noms résonnent comme l'hymne mitterrandien des années 70: "Ne croyons plus aux lendemains qui chantent, changeons la vie ici et maintenant!". En arrière-plan se profile le lointain souvenir de la Section Française de l'Internationale Ouvrière, de Léon Blum et d'une alliance de classe, bénie par l'instituteur, entre employés et petits fonctionnaires.

    La droite française n'arrête pas de changer de nom. Maintenant, elle s'appelle les "Républicains". Nous avons désormais un grand parti français dont l'imaginaire renvoie à des références états-uniennes. Un parti formé pendant un épisode de "Dallas" et calibré comme un blockbuster hollywoodien. "Saving President Sarko", tel est le nom du film. C'est assez ridicule.

    Depuis quatre décennies, les lettres "F" et "N" sont associées à un logo calqué sur celui du MSI, un parti fasciste italien. Tous les vaincus du XXe siècle français se sont ralliés à cet étendard: les épurés de 1945, les victimes des guerres de décolonisation, une partie des milieux catholiques traditionnalistes. Le FN en a retiré une image sulfureuse.

    Tous ces imaginaires partisans n'ont rien à voir avec la réalité. Notre gauche radicale n'est pas ouvrière. Le Parti Socialiste n'est plus vraiment le parti des enseignants et des employés. Les "Républicains" n'incarnent pas le rêve américain — à vrai dire, ils ne font rêver personne. Et le FN n'a plus grand-chose à voir avec ses origines fascisantes.

    Ramener nos partis politiques aux imaginaires qu'on leur associe, c'est fondamentalement se tromper d'époque. Ces imaginaires trouvent leur source dans des luttes de classes du passé, qui ne sont pas les luttes de classes contemporaines. Ils s'organisent autour de rêves que plus grand-monde ne partage, de souvenirs qui s'estompent et de rancunes presque oubliées. On voudrait maintenir l'illusion que nos principales forces politiques sont dans le monde actuel ce qu'elles furent dans un monde disparu. Cela n'a pas de sens. Nos partis ne sont pas ce qu'ils furent.

    Pour commencer, ce ne sont plus vraiment des organisations de masse. A peine 1 % des Français militent réellement. Du coup, ce que nous appelons un parti politique aujourd'hui n'est pas ce qui portait ce nom autrefois. Pendant les deux premiers tiers du XX° siècle, les partis politiques reposaient sur leurs militants. Désormais, ceux-ci en sont souvent réduits à faire de la figuration dans une mise en scène étudiée pour la télévision. En réalité, l'agora française est presque vide. C'est une tombe glaciale, que les médias réchauffent d'un simulacre de vie avec la complicité de partis politiques fantômes.

    Sauf aux marges, la politique n'est plus l'affaire que de ceux qui en vivent. Le PS est à la pointe de cette évolution. Un militant socialiste sur deux est un élu. L'autre est souvent un employé municipal. Le PS est une machine à prendre des places et à se les partager. Les autres partis politiques essayent manifestement de l'imiter.

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  • Russie: les sanctions occidentales encouragent la renaissance industrielle

    Selon un expert japonais, l'industrie russe est en plein essor suite à l'adoption des sanctions occidentales contre Moscou.

    Les sanctions adoptées par l'Occident contre la Russie ont donné une impulsion au développement de l'industrie russe, a déclaré Sugahara Nobuo, journaliste et expert nippon avec 40 ans d'expérience dans le russo-japonais de produits manufacturés, dans son récent article publié par Japan Business Press.

    "Ces changements profitent à l'économie russe qui était autrefois lourdement dépendante des importations", indiqué M.Sugahara. Et d'ajouter: "M.Poutine a profité de la crise pour encourager le développement économique" du pays.

    La guerre des sanctions lancée sur fond de crise en Ukraine a incité les sociétés russes à augmenter leur production pour remplacer les produits importés, note M.Sugahara après avoir visité plusieurs usines et salons industriels commerciales en Russie.

    Le Salon international des équipements pour l'industrie métallurgique organisé en mai dernier à Moscou a notamment réuni moins de participants étrangers, mais beaucoup plus d'entreprises russes. Le nombre total des participants du Salon s'est accru de 1.036 à 1.200 et celui des visiteurs a augmenté de 30%, précise M.Sugahara. La plupart des visiteurs s'intéressaient surtout aux stands des usines russes. "Les pavillons russes du Salon étaient bondés", d'après lui.

    Des technologies étrangères sont devenues trop chères ou inaccessibles en Russie, mais "de nombreuses sociétés russes ont formé des alliances pour lancer la production de nouveaux équipements". Les Russes ont même effectué une percée dans les hautes technologies, de son avis.

    "Les sanctions occidentales ont porté un coup dur aux sociétés et distributeurs étrangers tout en donnant une impulsion au secteur russe des constructions mécaniques qui était sur le point de s'effondrer", ajouté l'expert.

    D'ailleurs, nombre de sociétés occidentales continuent de coopérer avec leurs partenaires russes, privilégiant leurs intérêts économiques sur les intérêts politiques. L'expert nippon a notamment déclaré avoir remarqué le logo de Siemens sur un lot de pièces importées lors d'une récente visite à une nouvelle usine russe. Cela lui a fait penser que la Russie et l'Allemagne ont toujours des relations spéciales. Les Etats-Unis continuent aussi d'exporter leurs produits hautement technologiques vers la Russie, a noté M.Sugahara avant de déplorer le manque d'intérêt des autorités japonaises pour la coopération économique avec la Russie, qui profite aux sociétés taïwanaises et sud-coréennes.

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFZFFklykuAiMTNDk.shtml

  • CARL LANG, INVITÉ DU FACE À FACE DU 20 JUILLET 2015

    Face à Face, magazine d’information bimensuel du Parti de la France.


    Invité : 
    Carl Lang, Président du Parti de la France 

    Émission spéciale "Grèce"

  • La Hongrie érige une barrière pour empêcher les immigrés clandestins de passer

     

    La Hongrie a commencé le 13 juillet à construire une barrière tout le long de sa frontière avec la Serbie pour empêcher les immigrés clandestins de la franchir. Pour le journal Le Monde, “c’est un mur de plus, une barrière plus précisément, qui s’érige entre l’Europe et le reste du monde” (sic).

    Les travaux de la nouvelle clôture ont commencé près de Morahalom, à 180 km au sud-est de la capitale hongroise, Budapest. Des dizaines de milliers de clandestins venus du Proche-Orient et d’Afrique empruntent la route des Balkans – Grèce, Macédoine, Serbie – pour tenter de passer ensuite en Hongrie, membre de l’UE et qui fait partie de l’Espace Schengen.


    La Hongrie commence à ériger une barrière anti… par lemondefr

     

    http://fr.novopress.info/

  • La guerre est déclarée ! 17 gendarmeries et commissariats attaqués en juillet. En toute impunité

    Dinan, samedi, une bande de 30 jeunes (vous aurez compris de qui il s’agit, même au cœur de la Bretagne) a pris d’assaut la gendarmerie transformée en camp retranché. Rien que dans les 15 premiers jours de juillet, ce sont 17 commissariats et gendarmeries qui ont subi les attaques de sauvageons. À coups de mortiers, de cocktails Molotov, de fusils à plomb, de pierres. Rien qu’aux Ulis, le commissariat a été assailli trois fois. À Neuilly-Plaisance, cent jeunes ont assiégé le local de la police municipale.

    Ainsi, en France, gendarmes et policiers sont régulièrement insultés, pris à partie, agressés par des jeunes, souvent très jeunes, sans réaction et en toute impunité puisqu’ils savent qu’en cas d’interpellations, la justice s’empressera de les remettre dans la rue. Même nos valeureux pompiers qui ont choisi de mettre leur vie en danger pour en sauver d’autres sont l’objet d’attaques commandos, souvent même d’embuscades. Il arrive fréquemment dans nos cités que des jeunes incendient qui une poubelle, qui la voiture d’un voisin, appellent le « 18 » pour caillasser, dès leur arrivée, les soldats du feu. Aux États-Unis, de tels actes sont considérés comme criminels et conduisent leurs auteurs tout droit en prison pour quelques années de réflexion, histoire de leur apprendre qu’on ne s’attaque pas impunément à ceux dont la devise est « sauver ou périr ». Il leur faut du cran pour respecter leur autre devise, « courage et dévouement », car ils savent qu’appelés dans ces cités, ils auront à faire face à la haine brutale de ces jeunes Français de papier que la justice excuse sous prétexte que l’État ne leur a offert ni travail, ni éducation.

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  • Richard Robert, le premier « Djihadiste » français : pourquoi nous publierons son témoignage

    L’événement eut un grand retentissement médiatique il y a douze ans, des deux côtés de la méditerranée. En 2003, Richard Robert, 31 ans,  alias « l’émir aux yeux bleus »,  était jugé par la Cour Criminelle de Rabat (Maroc).  Les chefs d’accusation étaient très sévères : « atteinte à la sûreté de l’Etat » et «appartenance à une bande criminelle terroriste »,  en l’espèce était visée ici sa participation  à l’organisation de camps d’entraînement djihadistes dans le Nord du Royaume pour lancer une campagne visant à déstabiliser la monarchie et instaurer un Etat islamiste. Le contexte était on ne peut plus défavorable. Le 16 mai de cette année-là,  des attentats suicide  à Casablanca avaient fait 43 morts et une centaine de blessés. L’avocat général avait demandé la peine de mort.  Bien qu’exonéré personnellement de tout crime de sang, et acquitté de ce chef,  Richard Robert fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

    Né en 1972 dans le département  de la  Loire près de Saint-Etienne, issu d’une famille française ordinaire, honnête, simple et laborieuse, Richard Robert s’était converti à l’islam à l’âge de 18 ans en fréquentant des ressortissants Turcs. Après un séjour  à Istanbul, au cours duquel il se radicalise, puis un « voyage initiatique »  en Afghanistan, où les islamistes sont à l’époque soutenus par les pays occidentaux contre les soviétiques, et où il apprendra le maniement des armes et des explosifs, il s’installe à Tanger (Maroc) au milieu des années 90,  s’y marie et y vit de petits boulots. Il  y  fréquentera  assidument prédicateurs et mosquées salafistes qui continueront à l’endoctriner jusqu’au dénouement fatal  de cette dérive.

    Au bout de trois années de détention, au terme d’un cheminement intérieur et  avec un courage qui n’échappera à personne, Richard Robert abjure publiquement  l’islam, et annonce sa reconversion à la foi catholique. Considéré dès lors comme renégat par les islamistes détenus dans les prisons marocaines, cela lui  vaudra de nombreuses menaces de mort et contraindra l’administration pénitentiaire  marocaine  à le changer de prison.

    J’ignorais tout de cette histoire jusqu’à ce que je sois contacté, en tant qu’élu de la région Rhône-Alpes, par le père et la mère  de Richard Robert. Je pense que, dans leur détresse, ils ne voyaient pas le caractère paradoxal de leur démarche : s’adresser à une personnalité politique qui combat sans équivoque la montée de l’islamisme en France ! S’adresser à un élu du Front National, de surcroît combattu par le Système, et sans aucune influence, bien sûr, sur la machine judiciaire ! J’ai cependant été ému par la détresse de cette famille modeste et simple pour qui le monde s’est écroulé à la suite de la condamnation de leur  fils, et qui à l’époque craignait sérieusement pour sa vie.

    Grâce aux efforts de son opiniâtre défenseur Maître Courcelle-Labrousse, et sans doute du Ministère des Affaires Etrangères, nous pûmes obtenir la possibilité pour Richard Robert de purger sa peine en France, comme le prévoit   la convention franco-marocaine du 10 août 1981 sur le transfèrement des personnes condamnées des deux pays. Nous obtiendrons finalement gain  de cause en 2012 avec le retour du Français  dans une  geôle de son pays natal, d’abord à Fleury-Mérogis, puis à la Maison Centrale d’Yzeure, près de Moulins. Il restait à homologuer sa peine en France. En l’absence de crime de sang l’impliquant personnellement, les faits pour lesquels il avait été condamné n’étaient passibles, en droit français et à l’époque où ils ont été commis, « que » de dix années d’emprisonnement.

    Cela laissait à l’intéressé la possibilité de refaire sa vie. Les tribunaux français, et tout récemment la Cour de Cassation, ne l’ont pas entendu ainsi, lui appliquant l’état du droit français actuel, beaucoup plus sévère, soit une peine de 30 années de prison, rarement prononcées par nos propres juridictions pour des faits commis en France, même à l’encontre des assassins les plus endurcis. Il ne m’appartient pas de commenter ces décisions. Mais il m’est permis de faire connaître le témoignage de ce condamné.

    Car le cas de Richard Robert est exemplaire à plus d’un titre : celui du dévoiement de certains jeunes idéalistes dans la société française, une société qui a largement perdu ses racines, sa culture, ses valeurs spirituelles. Une société qui ne propose plus à sa jeunesse d’idéal commun. Une société dont les principaux moteurs sont le fric, le sexe, la réussite matérielle individuelle…et encore ! Car les jeunes Français savent bien qu’ils sont pour la plupart contraints de  réévaluer au plus juste la réussite matérielle qu’ils escomptaient, compte tenu de l’absence de perspectives économiques, et des entraves que rencontre dans la France d’aujourd’hui toute initiative entrepreneuriale.

    Voilà l’un des terreaux sur lesquels prospère l’engagement le plus radical, et pas seulement chez les jeunes déracinés issus de la folle politique d’immigration massive, mais bien chez des Français « de souche » !

    Richard Robert accepte son destin avec patience, et même avec une résignation exemplaire. Il ne demande rien. Ou plutôt, une seule chose : il voudrait du moins que sa jeunesse perdue et sa vie brisée ne soient pas totalement inutiles. Il voudrait témoigner, pour éviter que d’autres suivent le même chemin de perdition. Il connaît les doctrines, les méthodes, les pratiques, les filières, des recruteurs du Djihad. Il veut mettre en garde ceux qui seraient tentés de les suivre. Il le souhaite ardemment, serait-ce au péril de sa vie, car il n’est pas certain aujourd’hui que les prisons françaises soient beaucoup plus sûres que les prisons marocaines.

    Je suis de ceux qui pensent que chacun a droit à une deuxième chance. Et je souhaiterais que Richard Robert, qui a déjà accompli une durée de peine qui correspond chez nous à celle que subissent les pires criminels,  puisse un jour, pas trop lointain, se voir donner la possibilité de travailler librement pour le bien de la société, et non pour sa destruction. Mais même ceux qui ne partagent pas cette opinion, trouveront intérêt aux mises en garde de Richard Robert.

    Ce système terroriste, ce fanatisme à prétention religieuse étonnent à chaque fois les commentateurs. Ils ne veulent y voir que des cas individuels, des fous, des criminels sans doctrine. Richard Robert a vécu cela de l’intérieur. Il nous l’explique. Il commente, il dissuade, il avertit, il réfute les appels des fanatiques. C’est pourquoi nous publierons prochainement sur ce site les avertissements que cet homme emmuré nous fait parvenir du fond de sa cellule. C’est nous qui serions fous de ne pas les entendre.

    http://gollnisch.com/2015/07/19/richard-robert-le-premier-djihadiste-francais-pourquoi-nous-publierons-son-temoignage/

  • Quand il veut défendre ses convictions, Bruno Le Maire choisit l'abstention

    Pour démontrer au JDD qu'il a davantage de convictions que Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire brandit un grand moment de bravoure : son refus en juin 2015, sous les huées des militants de Sens commun, de réécrire la loi Taubira :

    "La vraie violence surgit quand on menace votre intégrité physique. J’ai connu des moments durs, comme ministre de l’Agriculture, aux salons de l’élevage de Rennes et de Cournon-d’Auvergne. Mais, lors de ce meeting, j’ai ressenti de la fierté quand j’ai été hué pour mes convictions : oui, je crois au mariage homosexuel; oui, je crois que l’amour homosexuel vaut l’amour hétérosexuel. Il faut avoir conscience que nos combats dépassent notre personne. Je reste impitoyable avec ceux qui renoncent à leurs idées pour plaire à la foule et faire taire quelques sifflets. Je suis reconnaissant aux gens qui m’ont hué car cela m’a permis d’éprouver mes convictions et de vivre ces moments forts où l’on coïncide avec soi-même."

    Deux mois plus tôt dans l'hémicycle, Bruno Le Maire a donc défendu ses convictions... en s'abstenant lors du vote de la loi Taubira. Peut-être était-il encore ému de cet autre "moment fort où l'on coïncide avec soi-même", à savoir le meeting de Sens commun de novembre 2014, où il affirmait l'inverse :

    "Je n'ai qu'une parole et je tiens promesse. Le combat que je veux livrer (...), c'est le combat contre le droit à l'enfant et pour le respect des intérêts des enfants dans la famille française. Voilà pourquoi j'ai demandé et je propose une réécriture de la loi Taubira."

    Laissons lui la conclusion : "Je reste impitoyable avec ceux qui renoncent à leurs idées pour plaire à la foule". Ajoutons : avec ceux qui laissent s'exercer une violence bien pire que quelques huées ; celle qui dénature le mariage, cellule de base de la société ; celle qui impose un changement de civilisation en divisant l'humanité entre homosexuels et hétérosexuels alors que ce sont les différences et la complémentarité entre l'homme et la femme qui la rendent féconde ; celle qui enlève délibérément à des enfants leur père ou leur mère.

    Louise Tudy