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  • Beaucaire : comment un tribunal français a-t-il pu recevoir une telle plainte ?

    Ce ne sont pas les arrêtés municipaux de Julien SANCHEZ qui sont discriminatoires, mais la plainte déposée par Abdallah ZEKRI.
    En effet, l’arrêté du 16 juin interdit l’exercice professionnel de TOUTES les épiceries, primeurs, et commerce de distribution de 23H00 à 08H00 dans un périmètre « se situant à l’intérieur d’un périmètre délimité du centre-ville », l’arrêté du 17 juin interdit à TOUS les commerces de travailler de 23h00 à 05h00 dans deux rues de la ville. Aucune mention de l’origine ethnique ou de la confession des gérants des commerces visés, pas plus que de dérogation aux interdictions prononcées en raison d’une origine ou d’une confession particulière.

    Mais alors, qu’est-ce qui peut bien chagriner Monsieur ZEKRI à ce point ? Et qu’est-ce qui a bien pu amener le tribunal correctionnel de Nîmes à juger cette plainte recevable (J. SANCHEZ est cité à comparaître le 1er septembre) ?

    « Les mesures prises par ce maire (FN) visent à asphyxier l’activité économique de ces commerçants, en raison de leur appartenance à la religion musulmane », a déploré M. Zekri, dans un communiqué.
    Force est « de constater que ces arrêtés municipaux visent substantiellement les commerçants d’origine maghrébine, appartenant à la confession musulmane », affirme la citation, ajoutant que la « période visée par les arrêtés », à savoir jusqu’au 31 octobre, « couvre la période du ramadan, et plus généralement la période estivale, qui représente l’activité commerciale la plus importante pour les commerçants visés.

    Ainsi apprend-t-on :

    1 – qu’en 2015 certains quartiers, certaines rues de Beaucaire, petite ville provençale, sont « substantiellement » occupés par des commerçants musulmans d’origine maghrébine : y aurait-il au Tribunal de Nîmes, comme à la Préfecture de Montpellier, des « émules » de Robert Ménard ? Ou bien, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, ces braves fonctionnaires de la République font-ils des statistiques ethniques sans le savoir ? Bref, on a là la confirmation sans doute involontaire mais on ne peut plus officielle que le remplacement de population n’est ni un fantasme ni une théorie, mais un fait.
    2 – que Monsieur ZEKRI pratique la discrimination (d’accord, on le savait déjà, mais il confirme), mais surtout la défense des intérêts de l’oumma, puisque ce qui l’inquiète, c’est la possible asphyxie des commerçants MUSULMANS, pas celle de commerçants arabes, maghrébins ou africains, non, uniquement celle des MUSULMANS.
    3 – qu’en 2015, un Tribunal de la République française, laïque, une et indivisible, peut se muer en tribunal islamique (« visent substantiellement… », cela signifie donc qu’il reste dans ces quartiers des commerçants qui ne sont ni maghrébins ni musulmans et dont le sort n’émeut nullement ce Tribunal ; « la période visée couvre la période du ramadan », sans aucun doute la « faute majeure » de SANCHEZ, son arrêté fait obstacle à l’exercice d’un des 5 piliers de l’islam!).

    Pour nous tous, Français patriotes, enracinés dans la Vieille Europe, la plainte du sieur Zekri en elle-même n’a aucune importance, ce qui doit nous alarmer c’est que cette plainte ait été jugée recevable par un Tribunal français.

    Béatrice Bontemps, responsable Résistance républicaine Ille et Vilaine

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/beaucaire-comment-un-tribunal-francais-a-t-il-pu-recevoir-une-telle-plainte/

  • David Duke - Le génocide des français

    http://www.aldebaranvideo.tv/index.php?post/David-Duke-Le-genocide-des-francais

  • Le Département d’Etat américain empêche les chrétiens d’Orient de témoigner des persécutions musulmanes, dont ils sont les victimes

    Source : résistance républicaine
    Alors que les persécutions des chrétiens d’Orient par les musulmans atteignent un niveau de brutalité sans précédent, le Département d’État américain a dévoilé sa politique de double standard à l’encontre des minorités chrétiennes persécutées.

    Soeur Diana, une influente Responsable chrétienne irakienne, qui devait se rendre aux USA en mai dernier, afin de plaider la cause des chrétiens persécutés au Moyen-Orient, se vit refuser son visa par le Département d’État américain, malgré le fait qu’elle ait visité les USA précédemment, notamment en 2012.
    Elle devait faire partie d’une délégation de leaders religieux d’Irak, en compagnie, entre autres, de sunnites, de chiites, et de yézidis, invités à Washington D.C. pour parler de la situation de leur communauté respective.
    Chaque responsable religieux reçut un visa, à l’exception de la seule représentante chrétienne du groupe : Sœur Diana.
    Lorsque ce refus fut de notoriété publique, de nombreux Américains protestèrent et certains écrivirent à leurs. députés.
    Ainsi, l’ancien président de la Chambre, Newt Gingrich, se référant au refus d’octroyer un visa à Sœur Diana, déclara :

    Cette administration ne semble jamais trouver une bonne raison pour aider les chrétiens, mais trouve toujours une excuse pour disculper les terroristes… Comme ce refus injustifié attire l’attention, j’espère que le Secrétaire Kerry inversera la situation. Dans le cas contraire, le Congrès devra mener une enquête et virer la personne, responsable de cette décision.

    Le Département d’État accorda finalement le visa à Sœur Diana.

    Ce n’est pas la première fois que le Département d’État américain refuse d’octroyer un visa à un Leader chrétien, en provenance d’une région musulmane. L’année dernière, alors que l’Institut américain pour la Paix invita tous les gouverneurs des Etats du Nord du Nigéria, à majorité musulmane, à une conférence aux USA, le Département d’État bloqua le visa du seul gouverneur chrétien de la région : Jonah David Jang.
    Selon un avocat nigérian, défenseur des Droits de l’Homme, basé à Washington D.C., le problème de visa du gouverneur chrétien, était tout simplement dû à la politique discriminatoire antichrétienne du gouvernement américain.
    Les USA insistent sur le fait que les musulmans sont les premières victimes de Boko Haram ! Ils affirment également que ce sont les chrétiens, qui discriminent les musulmans de l’État du Plateau, l’un des rares États du Nord à majorité chrétienne.

    http://fr.novopress.info/

  • Barrès et Jaurès

    Il y a bien des murs qui s’écroulent en ce moment, et pas seulement le mur de Berlin ; bien des frontières qui se défont, et pas seulement celles de la Yougoslavie. Dans tous les domaines, on assiste aujourd’hui à l’effondrement des anciens clivages, à la disparition des points de repère. Dans le domaine des idées, le divorce des familles intellectuelles et des familles politiques est désormais consommé : quel est l’intellectuel digne de ce nom qui peut aujourd’hui se reconnaître dans une pratique de parti ? Quant aux partis eux mêmes, engagés dans une course au recentrage qui ne cesse de s’accélérer, il est clair qu’ils ne s’affrontent plus que sur le choix des moyens et que leurs objectifs sont les mêmes. Tandis qu’on sent poindre la crise de régime, les uns se mettent aux Verts, les autres louchent sur les mâles cohortes du lepénisme, d’autres rêvent d’un grand centre mou consacrant l’apothéose des valeurs bourgeoises. Les ex-gauchistes se sont depuis belle lurette recyclés dans l’humanisme et la voiture avec chauffeur. L’État-PS en est à infecter les hémophiles (quel symbole !). Et le pitoyable débat sur l’immigration s’enferme dans les petites phrases et les mauvais calembours, comme s’il n’y avait plus à choisir qu’entre l’idéologie du bunker et celle des cosmopotes. On en est même maintenant à l’échange des faits divers (“crimes maghrébins” contre “crimes racistes”) ! Degré zéro de la réflexion. Pendant ce temps, hors des frontières de l’Hexagone, l’histoire fait retour. Tant pis pour ceux qui avaient un peu vite annoncé sa mort ! Définitif ou non, l’effondrement communiste à l’Est a des effets inattendus. Il apporte d’abord un démenti cinglant aux fines analyses des soviétologues libéraux qui, depuis des décennies, nous expliquaient doctement que l’URSS, étant un “État totalitaire”, ne pouvait pas se réformer d’elle-même et ne succomberait qu’à des pressions extérieures dans des circonstances catastrophiques. Manque de chance : la perestroïka est venue d’en haut, et même du cœur du système, du KGB. Mais cet effondrement donne à voir aussi un spectacle d’une rare impudeur : ceux-là mêmes qui se prosternaient hier devant la statue de saint Marx se bousculant devant les caméras pour affirmer que “tout communiste est un chien” ! Ceux-là mêmes qui ont suivi toutes les modes sans jamais rater un virage, staliniens dans les années cinquante, gauchistes dans les années soixante, socialistes dans les années soixante-dix, sociaux-démocrates ou libéraux dans les années quatre-vingts, venant se faire gloire de leurs reniements, communiant dans l’anticommunisme primaire et jouant des pieds et des mains pour se faire prendre en photo devant le cadavre !

    Ils déchanteront vite ceux qui croient que le libéralisme triomphe aujourd’hui sans partage. La vérité est au contraire que la société occidentale libérale-marchande a perdu son repoussoir. Elle ne pourra plus désormais gloser sur le goulag pour masquer ses propres échecs et faire oublier la misère qu’elle fait naître. Elle a perdu le diable qui lui permettait de faire croire à son dieu. Elle sera maintenant jugée pour ce qu’elle est. L’aliénation même.

    Dans cette situation nouvelle, il n’y a évidemment plus ni droite ni gauche. Il n’y a plus désormais qu’une seule frontière. D’un côté, ceux qui acceptent cette société de spectacle et de consommation, ceux qui se bornent à vouloir en réformer les contours sans la mettre en question. Et de l’autre, ceux qui tout simplement ne la supportent plus. Qui ne supportent plus cet univers où règnent le non-sens, l’indifférence à l’autre, la solitude de masse, le conformisme, le nouvel ordre moral, le déracinement, la loi de la jungle. Ceux qui ne croient ni à la rédemption par le marché ni à la promotion par le fric. Ceux pour qui la vie ne se ramène pas aux valeurs comptables, à la performance individuelle, à la compétition marchande. Ceux qui en ont assez d’un monde sans gratuité, sans désintéressement, sans générosité, où rien n’a plus de valeur mais où tout a un prix. Ceux qui ne veulent pas seulement des moyens d’existence, mais aussi des raisons de vivre. Le nouveau clivage de cette fin de millénaire est là, et nulle part ailleurs. C’est le clivage entre le centre et la périphérie. Et tout ce qui est dans la périphérie est solidaire.

    Cause du peuple ? Oui, sans doute. Mais du peuple dans sa globalité. Le prolétariat est déjà une vieille lune et “l’union du peuple de France”, un mot d’ordre lassallien beaucoup plus que marxiste. Cause du peuple, mais aussi et surtout cause des peuples. Cause de tous ceux qui, dans le monde, refusent l’universalisation des pseudo-valeurs occidentales, l’impérialisme du “développement” et la main-mise américaine sur les façons particulières de penser et de vivre ensemble.

    On est loin alors, en effet, très loin des vieux clivages. Barrès et Jaurès réconciliés pour estoquer Bernard Tapis. Beau sujet d’allégorie pour un artiste de l’avenir.

    ► Alain de Benoist, L’idiot International n°70, octobre 1991.

    http://www.archiveseroe.eu/recent/18

  • Profanation d'un cimetière catholique au nord de Vienne

    Communiqué de Christophe Boudot, Tête de liste FN Auvergne / Rhône-Alpes :

    "La profanation de 22 tombes au nord de Vienne vient s'ajouter aux 19 vandalisées dans l’Ain le 20 juillet, et aux nombreuses autres depuis le début de l'année, sans jamais émouvoir ni déplacer le ministre de l'Intérieur ou Jean Jack Queyranne, pourtant si prompt à accourir d'habitude.

    Je dénonce avec la plus grande fermeté ces odieuses atteintes au repos et à la mémoire de nos morts et exige la plus grande fermeté quant aux fauteurs de troubles !

    Les autorités ont les moyens de les retrouver en 48 h il suffit qu'ils en aient la volonté politique.

    Je m’associe respectueusement à la douleur des familles dont la mémoire des défunts a été profanée."

    Michel Janva

  • CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME N°6 : TIXIER-VIGNANCOUR, UN FRANC-TIREUR DU XXE SIÈCLE…

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    Roland Hélie

    Editorial du n°6 des Cahiers d’Histoire du nationalisme

    Me Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1989) fut sans doute l’une des figures les plus marquantes de la droite nationale française du XXe siècle.

    Avocat talentueux, réputé pour sa voix de bronze, il défendit avec courage et témérité tous ceux qui, aux yeux du Système, étaient indéfendables. Qu’il s’agisse des réprouvés de « l’épuration », des simples lampistes aux plus illustres comme Louis-Ferdinand Céline, ou des combattants l’Algérie française, comme le général Salan, beaucoup d’entre eux trouvèrent en lui un redoutable défenseur qui leur permit d’échapper à un sort peu enviable.

    Homme politique audacieux et parfois paradoxal, il participa de près ou de loin à tous les grands combats de la droite nationale des années 20 jusqu’à la fin des années 70. Il fut, en 1965, le premier candidat national à une élection présidentielle au suffrage universel sous la Ve République, ce qui lui donna une notoriété personnelle inégalée à l’époque. Il faut dire que Tixier-Vignancour était très motivé par le mépris que lui inspirait le général De Gaulle, son plus fidèle ennemi.

    C’est donc à ce personnage incontournable de l’Histoire du nationalisme français que nous consacrons cette sixième livraison de nos Cahiers.

    Afin de retracer la vie tumultueuse de Jean-Louis Tixier-Vignancour, nous nous sommes grandement inspirés de la remarquable biographie que lui a consacré, il y a une quinzaine d’années, l’avocat bordelais Thierry Bouclier. Celui-ci a eu la gentillesse de mettre à notre disposition son abondante documentation. Nous avons aussi rencontré des grands témoins de sa carrière politique comme Jean-Pierre Reveau et, le plus célèbre d’entre eux, Jean-Marie Le Pen qui nous a accordé un entretien dans lequel il revient sur la campagne et nous fait part de ses regrets de n’avoir pas été lui-même candidat..

    Une évolution contrastée

    De ses débuts, comme étudiant d’Action française, donc peu porté sur le débat démocratique, jusqu’à sa dernière campagne électorale, en 1979, comme tête de liste de l’Eurodroite présentée par le Parti des Forces nouvelles (cf. le n°4 desCahiers d’Histoire du nationalisme) lors des premières élections européennes qui se tinrent, elles aussi, au suffrage universel, Tixier-Vignancour eut un parcours intéressant. Si les revirements conjoncturels furent nombreux, le socle resta toujours le même.

    Certains lecteurs seront peut-être étonnés, voir agacés à juste titre, par les prises de position controversées de Tixier-Vignancour. Il convient cependant, pour bien les comprendre, de les replacer dans le contexte politique et géopolitique qui était celui de l’époque.

    Une présidentielle prometteuse aux conséquences dramatiques

    Nous avons attaché une importance particulière à la campagne présidentielle de 1965 car celle-ci constitue, à elle seule, le fait d’armes politique le plus important de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Le fait d’armes judiciaire étant bien sûr d’avoir évité la peine de mort en général Salan.

    Conduite efficacement par Jean-Marie Le Pen, qui en était à la fois le promoteur et l’organisateur, cette campagne suscita un immense espoir. Non seulement celle-ci fut intense, mais en plus elle fut originale et novatrice, en particulier avec la fameuse tournée des plages du « cirque Tixier » au cours de l’été 1965. Du jamais vu jusque là…

    Si tout avait plutôt bien commencé, un certain nombre de paramètres inattendus, dont la candidature du centriste Jean Lecanuet, amenèrent Tixier-Vignancour à modifier considérablement son discours. Il avait commencé sa campagne comme « candidat national », puis, chemin faisant, il devint le « candidat national et libéral » et il termina sa course comme « candidat libéral ». Déjà à cette époque, la recherche d’une hypothétique respectabilité semblait être de mise. Néanmoins, ce recentrage ne fut guère payant puisqu’au soir du premier tour à peine un quart des électeurs escomptés avait voté pour Tixier. Ces résultats furent considérés comme étant décevants et, au lendemain de cet échec, ce fut la débandade. La droite nationale entama alors une traversée du désert qui dura près de 20 ans. Celle-ci fut dramatique car elle laissa le champ libre à une fausse droite libéralo-conservatrice qui passa son temps à prôner une politique d’ « ouverture à gauche » avec les conséquences que l’on sait.

    Une certaine fidélité… malgré tout

    Au cours de cette période, Jean-Louis Tixier-Vignancour tenta de continuer à exister politiquement en s’engageant de manière parfois un peu surprenante, comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 1969 où, malgré son anti gaullisme forcené, il appela envers et contre tous à voter pour Georges Pompidou, l’ancien Premier ministre du général parjure. Son soutien à Israël lors de la Guerre des Six jours ne fut pas non plus apprécié par tous.

     A la fin de sa vie, au milieu des années 80, il s’engagea une dernière fois en apportant son soutien au Front national alors émergeant. En fait, Tixier-Vignancour n’était pas un homme d’appareil. Il était plutôt ce que l’on pourrait appeler « un franc-tireur politique ».

    Malgré toutes ses circonvolutions et ses effets d’annonce, malgré tout ce qui peut lui être reprochés, Tixier-Vignancour, béarnais haut en couleurs, demeure une personnalité attachante de notre famille politique. Nous espérons que ce sixième Cahier d’Histoire du nationalisme contribuera à mieux vous le faire connaître.

    Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/

    http://pdf31.hautetfort.com/

  • Un pays c'est aussi une identité

    Mathieu Bock-Côté, sociologue chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada, réagit dans Le Figaroà la polémique sur les églises :

    "[...] On a hurlé au populisme, il y a quelques années, quand les Suisses ont voté en faveur de l'interdiction de nouveaux minarets dans leur pays. On a voulu y voir le symptôme d'une crispation identitaire ou, pire encore, d'une poussée xénophobe et islamophobe rappelant, comme il se doit, «les heures les plus sombres de l'histoire». Le refrain est connu. Le référendum suisse exprimait pourtant autre chose: un pays n'est pas qu'une entité administratrice et juridique seulement définie par son adhésion aux droits de l'homme. Un pays,c'est aussi des paysages, une physionomie culturelle, une mémoire inscrite dans mille lieux. Une identité, pour le dire ainsi.

    Il est légitime de vouloir conserver l'héritage historique d'un pays, de rappeler son droit à la continuité. La votation suisse annonçait un réinvestissement existentiel du politique. L'État n'a pas seulement pour vocation d'administrer tranquillement, de manière gestionnaire, une société à la petite semaine. Dans les périodes de crise, quand l'histoire redevient houleuse, et c'est certainement le cas aujourd'hui,la puissance publique doit se porter à la défense des fondements de son pays, de sa part sacrée, qui ne saurait être altérée sans qu'il ne soit mortellement blessé. On pourrait dire qu'en renouant avec sa part chrétienne, la France assume une part refoulée de son identité civilisationnelle.

    La question n'est pas seulement politique. Une France qui se couperait de son héritage chrétien se condamnerait probablement à l'assèchement spirituel. Qu'on le veuille ou non, c'est essentiellement à travers la médiation du catholicisme que la France s'est interrogée, au fil des siècles, sur les questions éternelles. Le catholicisme, à travers son héritage architectural et culturel, connecte la France à la part la plus intime et charnelle de son identité. On voudrait aujourd'hui disqualifier moralement ce désir d'enracinement. Mais le patriotisme n'est pas une forme de maladie mentale."

    Michel Janva

  • Taubira en roue libre (Présent 8408)

     

    À quelle population selon vous s’adresse Christiane Taubira à quelques mois de la raclée électorale annoncée, quand elle propose que la conduite sans permis ne soit plus un délit ? Il suffisait d’entendre ce matin à la radio les délinquants concernés pour se faire une idée.

    Qui conduit sans permis (et au passage sans assurance ni aucun respect des règles) ? Ni vous ni moi. Mais une forte proportion de racailles et de voyous dont le comportement est à cet égard (et à d’autres) totalement criminel. L’un d’eux était tout étonné au micro de RMC de n’avoir écopé que de 300 euros d’amende pour avoir été contrôlé sans permis : « J’le croyais pas ! » Et tu aurais été bien bête de le passer, la vie d’ma mère !
    8408-Une
    Moins cher que de se prendre trois radars dans le mois (pour un dépassement de 5 km/heure). Et ça devrait devenir le tarif ordinaire selon l’une des dispositions du projet de loi intitulé « La justice du XXIe siècle » (excusez du peu) que devait présenter notre madone des détenus ce vendredi en Conseil des ministres : une simple contravention, qui ne donnerait plus lieu qu’à une amende de 500 euros grand maximum. Au tarif du permis de conduire (2 000 euros dans le meilleur des cas) inutile de dire que pour beaucoup, ce sera vite vu.

    Le défaut de permis de conduire était jusque-là passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, mais il est tellement répandu qu’il engorge les tribunaux. C’est la saine méthode Taubira : les pédophiles encombrent les tribunaux ? Supprimons le crime de pédophilie !

    La « déjudiciarisation » des délits routiers avait déjà été envisagée lors des débats préparatoires entourant la réforme pénale de 2014. Mais redoutant un (nouveau) procès en laxisme, la Chancellerie y avait renoncé. Elle revient à la charge, en recadrant très scrupuleusement son projet de réforme.
    Pendant ce temps, haro sur le brave conducteur lambda titulaire d’un 12 points qui a payé toutes ses leçons de code et de conduite, ses assurances, son contrôle technique, son stationnement et qui conduit ceinture bouclée, à jeun, sans oreillette, ni cigarette, ni tongs, en respectant le 130. Au faciès lui, il prend cher.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Migrants : la fraternité à l’épreuve de la réalité

    L’afflux des migrants en Europe est un phénomène majeur de son histoire avec lequel elle va devoir composer encore longtemps.

    La vieille Europe est confrontée à un dilemme : appliquer le principe de fraternité comme le pape François l’exhorte de façon récurrente.

    Le 18 avril 2015, il appelait à un « sursaut de la solidarité européenne et internationale avec les migrants qui affluent, dans des conditions épouvantables, vers les côtes italiennes ».

    Le 17 juin 2015, il mettait en cause les gouvernements, organisations et individus qui « ferment les portes aux migrants », invitant les catholiques à « demander pardon à Dieu » en leur nom.

    Ou bien abandonner ses idéaux pour composer avec la réalité, ce qui s’appelle de la realpolitik.

    Car, philosophiquement, il est très difficile de motiver notre rejet des migrants, le « Aimons-nous les uns les autres » duquel est issu le principe de fraternité est imparable.

    Pape, évêques et tout citoyen normalement constitué s’y cognent le nez.

    Pourtant, il n’y a pas besoin de Jean Raspail pour savoir cela : quoi qu’en disent les bien-pensants, la fraternité commence à sa propre porte.

    N’importe quel curé de paroisse le dira à ses ouailles : l’argent de leur labeur est destiné prioritairement à faire vivre leur famille ; ensuite, seulement, il faut aider l’Autre.

    L’Autre, nous y voilà, notion chère à Jean Raspail : « Il faut cesser de sacraliser l’Autre », mais ce n’est pas politiquement correct de le dire ni de l’appliquer.

    Alors, au lieu de rentrer dans des débats sans fin aussi bien théologiques que philosophiques, il faut voir la réalité, brute, sans fard :

    – Il n’y a pas de travail en Europe, exception faite de l’Allemagne (qui pourtant refuse tout autant que nous les migrants) ;

    – L’Europe est endettée et a une politique sociale généreuse ;

    – Il y a plus d’un milliard d’Africains qui vivent mal, pris dans des guerres, des exactions ethniques ou religieuses diverses, sur des territoires sans eau, sans électricité, sans infrastructures, sans emploi, et il y en aura 2 milliards au milieu du siècle et peut-être 4 d’ici 2100 ;

    – Le Moyen-Orient est en proie à des conflits chiites-sunnites qui durent depuis plus de 1.300 ans et qui ne sont pas près de s’arrêter;

    – L’Europe ne peut accueillir cette population exponentielle sans plonger dans la ruine, la misère, l’anarchie et la violence 500 millions d’Européens.

    Si on est radical, on dira « C’est eux ou nous ».

    Si on est plus nuancé, on dira « Accueillons-en une petite minorité ».

    Si on est bien-pensant, naïf, ou ignorant, on dira « Accueillons-les tous, ce sont nos frères », et ce sera le suicide de l’Occident.

    Emmanuelle Frankl

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFluVAuylpfenCtzz.shtml