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  • Un accord électoral entre le PS et le PRG qui pourrait coûter jusqu'à 114 millions d'euros au contribuable

    D'après cet article du Figaro Vox, tout est parti de la toute nouvelle région Languedoc-Rousillon-Midi-Pyrénées,

    "le PS a dû céder au Parti radical une vice-présidence initialement promise à Damien Alary, lequel s'est donc trouvé écarté de la distribution des postes. Pour le consoler, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, tout le Gouvernement, jusqu'au Premier ministre, et le Chef de l'Etat n'ont pas hésité à créer un poste: «Président Délégué».

    Le nouveau Conseil régional serait donc conduit par un(e) président(e), plusieurs vice-président(e)s et un(e) président(e) délégué(e)… Damien Alary a fait connaître publiquement sa satisfaction. Elle est d'autant plus convaincante qu'il a tenu à préciser que le poste de «président délégué» devait être supérieur à celui de vice-président… Le «président délégué» n'est rien d'autre qu'un président supplémentaire. Le gouvernement et les majorités socialistes régionales viennent donc de décider la fusion de deux régions pour laisser la place à un seul Conseil régional… dirigé par deux présidents!"

    Mais pourquoi se limiter à une seule région ?

    "l'Etat et le Parti socialiste, qui eux ont bien fusionné, annoncent l'extension à toutes les régions ce poste de «président délégué», avec les obscurités et tous les coûts associés. On comprend donc que même les régions qui ne fusionnent pas se verront doter d'un nouveau poste de président!"

    L'auteur de l'article, Dominique Reynié, considère que la facture s'élèvera à 114 millions d'euros pour 6 ans, en partant du principe que le nouveau président délégué aura son propre cabinet. Dominique Reynié a lui-même reçu l'investiture des Républicains dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, alors que sa proximité avec le lobby LGBT n'est plus à démontrer.

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Fréjus : le maire FN ouvre les arènes aux identitaires

    Pour le deuxième été consécutif le maire FN de Fréjus, David Rachline, a confié les clés des arènes à ses amis de La patrouille de l’événement, une société chargée de gérer la programmation estivale pour le compte de la mairie. La Patrouille s’est payée un petit plaisir, vendredi dernier : un bon vieux concert de rock identitaire à l’ancienne avec de la baston à la fin.

    Erreur

    Vendredi 31 juillet, les arènes de Fréjus étaient réservées aux amateurs de rock à l’ancienne. Pour 20 euros, la Patrouille de l'événement, avec la bénédiction du maire FN, David Rachline, leur promettait un concert de qualité. Le groupe de rock alternatif, La souris déglinguée, assurait le spectacle, précédé d’un invité mystère. Jusqu’au dernier moment le nom du « guest » est resté secret. Pas un mot dans la presse ni sur les sites et réseaux sociaux annonçant le concert de LSD, groupe phare des années 80. Les autorités n’ont pas été mises dans la confidence non plus. Il aura fallu attendre la dernière minute pour que l'identité du groupe soit rendue public et diffusée par Var-matin le lendemain. Son nom : In Memoriam, figure incontournable du rock identitaire Français (RIF) dans les années 90. 
    Fondé en 1996 par de jeunes étudiants nationalistes, In Memoriam fut l’une des formations les plus influentes de la scène rock d'extrême droite durant ses six années d'existence (1996-2002). Elle a bâti l'essentiel de sa réputation sur le terrain de l’activisme ultra nationaliste ou le combat en faveur de la Serbie de Milosevic, en pleine guerre du Kosovo. Ses membres qui ont mouillé dans les réseaux du GUD du FN ou du MNR dans les années 1990 ont largement contribué à diffuser le discours identitaire. Exemple d'un couplet du titre « Persona non grata », sorti en 2002 : « Nulle part où aller sans qu'on nous dévisage/Notre couleur de peau n'est plus à la page/Les uns nous rejettent, les autres nous baîllonnent/Nos pensées sont suspectes, il faut qu'on change la donne ! »

    Erreur

    En 2002 toujours, l’un des fondateurs du groupe, Julien Beuzard, expliquait dans un obscur fanzine d'extrême droite, Fier de l’être, exhumé par le site antifasciste REFLEXes, comment les membres de In memoriam envisageait leur musique et leur rôle politique : « Nous voulons faire de notre communauté de pensée une communauté musicale, culturelle, économique… Pour cela notre communauté se doit d’être attrayante pour attirer de nouveaux individus. Ça ne passe pas forcément par une stratégie d’ouverture au « monde » qui implique souvent compromissions et reniements mais par une stratégie de séduction. » 
    Cette programmation très communautaire revient donc aux dirigeants de la Patrouille de l'événement, Romain Petitjean et Minh Tran Long qui, pour la deuxième année consécutive, organisent les festivités d'été aux arènes de Fréjus pour le compte de la Ville. Interrogé par Var-Matin sur le choix de In Memoriam, Romain Petitjean assume : « C’était un plateau rock, on ne peut pas faire plus rock. Comme la Souris Déglinguée, il s’agit de rock contestataire, mais il n’y a pas de propos racistes dans les paroles d’In Memoriam ». En tout cas, il y a de l'hostilité dans leur public : aux alentours de 00h30 un groupe d'une dizaine de loulous s'est payé une bonne bagarre. La police municipale a d'abord tenté d'intervenir avant de demander le renfort des fonctionnaires de la police nationale mobilisés à l'extérieur du site. «Ils sont arrivés face à une rixe impliquant une dizaine d’individus, des spectateurs avertis qui se battaient entre eux », nous a-t-on expliqué au commissariat de Fréjus. Les policiers ont fini par user de gaz lacrymogène pour disperser la fine équipe, sifflant la fin du concert. Aucune plainte n’a été enregistrée suite à ces événements.
    Romain Petitjean sait parfaitement qu'il n'a pas invité que de simples rockeurs. Ancien militant identitaire reconverti dans la communication depuis une dizaine d'années, il s'est initié aux joies des chants païens auprès des membres d'Europe Jeunesse, le mouvement scout du GRECE, comme l’a relevé Mediapart. Il compte aussi parmi les anciens animateurs de Radio courtoisie. Sous le pseudonyme de Romain Lecap, c’est lui qui animait au moins jusqu'en 2013 « le libre journal des lycéens ». En février 2013 il consacrait par exemple une émission entière au mouvement néofasciste italien Casapound, une référence pour l’extrême droite radicale française. Quelques mois plus tôt, le 26 mai 2012, lors de la fête de cette même organisation, plus d’une centaine de militants hexagonaux faisaient le déplacement jusqu’à Rome. Ce jour-là, un groupe de rock remontait sur scène pour la première fois après dix ans d’absence : In Memoriam...
    Le cabinet de David Rachline a fait savoir qu'il n'avait pas été mis au courant de l'initiative mais soutien ce choix, invoquant « la liberté d'expression » et « la liberté artistique »... Minh tran Long et Romain Petitjean peuvent souffler. Et continuer à développer leur boutique. Dans un article à la gloire de la Patrouille publié dans le journal municipal de juillet-août (page 29), Petitjean a d'ores et déjà annoncé que la machine était lancée pour la saison prochaine. Il promet même « un très grand spectacle » aux arènes... Avec un tas d'invités mystères ?

    Mathias Destal

    Marianne.net :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_societe/EuFlylppAueMlYgUaA.shtml

  • La préoccupation socialiste : les congés payés

    Alors que notre pays coule, le gouvernement s’apprête à légiférer sur les périodes d’acquisition des congés payés.

    Cette proposition de loi a été déposée fin juillet par le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, visant à apporter des améliorations dans les règles d’acquisition des congés, en alignant la période de référence sur l’année civile et non plus de début juin à fin mai, avec des possibilités de report d’utilisation de congés de quelques mois sur l’année suivante. Les conventions collectives d’entreprise posent déjà leur cadre de gestion des congés payés. Par contre, aucune mention n’est faite sur les absences longue maladie alors que le salarié en longue maladie continue d’accumuler des congés payés. Enfin, le texte prévoit le maintien des congés payés en cas de licenciement pour faute, pour s’aligner sur le droit européen.

    Sur ce dernier point, le gouvernement se montre en partie incompétent puisque le licenciement pour faute grave n’interdit pas le maintien des congés payés. Ce qui n’est pas le cas du licenciement pour faute lourde. D’après la Cour de cassation et les jurisprudences, la faute grave est une erreur entraînant le fait qu’un salarié ne peut pas rester au sein d’une entreprise, à la différence de la faute lourde, qui est commise avec l’intention de nuire à la société qui emploie le salarié ; donc, la perte de droits, notamment celle des congés payés, ne paraît pas irréaliste.

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  • Quand les États-Unis espionnent en France… en toute légalité

    D’après le député PS, Jean-Jacques Urvoas, les États-Unis utilisent le droit comme une arme pour espionner de grands groupes français et étrangers. C’est ainsi qu’après BNP Paris, c’est au tour du Crédit agricole d’être visé par la justice américaine.

    Dans son rapport publié en décembre 2014, Jean-Jacques Urvoas écrit :

    La législation américaine, notamment en raison de son caractère extraterritorial, apporte une illustration particulièrement éloquente de cette ambivalence par le biais de la procédure de discovery ainsi que l’existence du deal of justice.

    En vertu de ce cadre législatif, les États-Unis s’arrogent ainsi le droit d’enquêter sur des agissements à l’étranger lorsque une entreprise est cotée sur une place boursière américaine.

     

    Pour prouver sa bonne foi, et là réside le principal problème, l’entreprise doit accepter la mise en place d’un moniteur en son sein, moniteur qu’elle choisit mais dont la désignation définitive est soumise à l’approbation des États-Unis.

    http://fr.novopress.info/

  • Vente d'organes de foetus par le Planning : 1 journal en parle

    C'est Minute :

    0"Le scandale grandit aux États-Unis depuis que, le 14 juillet, jour de rien du tout là-bas, le Center for Medical Progress a publié sa première vidéo. Comme celles qui vont suivre, elle a été réalisée en caméra cachée. Les usages que la télévision française a fait de cette méthode montrent que le procédé est détestable. Aux États-Unis pourtant, les propos recueillis par de faux acquéreurs potentiels, à des fins de recherche médicale, de morceaux d’embryons ont entraîné une avalanche de réactions. Tout le monde veut savoir si, oui ou non, un bout d’embryon a un prix et lequel. En deux semaines, neuf États ont lancé une enquête et plusieurs membres du Congrès réclament des investigations poussées au niveau fédéral.

    S’il est trop tôt pour savoir si le scandale jouera dans l’élection à la présidence des États-Unis, qui aura lieu fin 2016, il s’immisce en tout cas dans la primaire républicainedans un pays où, au contraire de certains autres dont les valeurs ne sont que républicaines, il n’est pas tabou d’être « pro-vie ». L’affaire est loin d’être terminée puisque le Center for Medical Progress, qui a déjà diffusé trois vidéos, affirme en avoir réalisé neuf autres et détenir « près de 300 heures de vidéos filmées en caméra cachée, rassemblées par des journalistes d’investigation au cours de 30 mois, montrant comment le Planning familial vend les parties du corps des bébés qu’ils tuent ».

    Que voit-on ? Des aveux ou à tout le moins, derrière les précautions d’usage, ce qui y ressemble de la part de responsables ou collaborateurs du Planning familial, lequel ne se contente pas, aux États-Unis, d’orienter les femmes vers les structures pratiquant les IVG mais en pratique elle-même dans ses propres cliniques, raison pour laquelle ses collaborateurs et dirigeants ont été ciblés par les faux acquéreurs. On y voit par exemple le Dr Deborah Nucatola, directrice des services médicaux de la Fédération du Planning familial des États-Unis, casser la croûte tout en discutant des pratiques liées à la cession d’organes ou autres parties du corps des bébés tués dans le ventre de leur mère. Elle y concède qu’elle facture de 30 dollars à 100 dollars le bout de bébé, et que le foie de foetus est particulièrement demandé (même si, ces temps-ci, « beaucoup de gens veulent des coeurs intacts »).Elle confesse également avoir reçu des demandes pour des poumons et des « extrémités inférieures ». Le pied de bébé, c’est comme le pied de cochon, c’est moins noble donc moins cher ? Une autre vidéo livre des extraits d’une conversation avec la présidente de la direction médicale du Planning familial, le Dr Mary Gatter. Les faux acheteurs se sont présentés comme les dirigeants d’un start up qui met en relation des chercheurs avec ceux qui peuvent fournir des tissus foetaux. Les propos diffusés semblent ne laisser aucun doute.Pour 75 dollars, on peut emporter le morceau. À 100 dollars la partie du corps, c’est un très bon tarif. Pour un prix de gros, ça peut se négocier.À un moment, la conversation porte même sur la nécessité de bien préciser les besoins pour que le toubib qui opère sache bien comment il doit procéder pour ne pas abîmer la partie demandée. Faudrait pas esquinter la marchandise…

    À aucun moment, dans les enregistrements qui ont été diffusés, n’est mentionnée la question du bénéficiaire réel du fruit de la vente. Est-ce que le Planning familial en empoche la totalité ? Procède-t-il à une rétrocession d’une partie de la somme au chirurgien pour prix de son labeur délicat ? Serait-il même victime – hypothèse – de malversations accomplies sous couvert de sa raison sociale ? Avec plus d’un million d’avortements annuels aux États-Unis (chiffres de 2011), on imagine le chiffre d’affaires du trafic si tous les bébés tués dans le ventre de leur mère étaient soumis à ce dépeçage sonnant et trébuchant…Malgré les documents fournis – et une autre vidéo, pas encore traduite en français, qui est tout aussi accablante – , le Planning familial nie en bloc « profiter de quelque façon que ce soit » de la vente de « tissus foetaux », persistant à parler de « dons », qui sont autorisés par la loi américaine, reconnaissant juste un « dédommagement » pour des frais de transport, et réfutant donc toute vente d’une partie d’un corps humain qui est punie par la loi fédérale d’une peine de dix ans de prison. C’est donc par maladresse que le Dr Gatter a demandé à ses interlocuteurs, au cours de la négociation : « Pourquoi ne commenceriez- vous pas par me dire combien vous avez l’habitude de payer », puis a lâché, pas aimable : « Vous savez, dans une négociation, la personne qui annonce en premier est perdante, non ? Alors… » Dans une conversation, un interlocuteur confie que tant que la demande ne relève pas d’un texte dont pourrait être saisi la Cour suprême, il y a moyen de s’arranger. Avec sa conscience aussi ?"

    Michel Janva

  • Anniversaire de la mort de Soljenitsyne : prophète de la tradition

    Alexandre Soljenitsyne représente un modèle d’humanité, de courage et de lucidité dans l’histoire contemporaine.

    Disparu le 3 août 2008, à l’âge de quatre-vingt-neuf ans, Alexandre Soljenitsyne représente un modèle d’humanité, de courage et de lucidité dans l’histoire contemporaine. Le septième anniversaire de sa mort a été ignoré avec une vacuité révélatrice d’un Occident amnésique. Hormis l’excellent article de Mathieu Slama paru dans Le Figaro du 3 août dernier (« Ce que nous devons à Soljenitsyne »), les grands esprits de l’Hexagone ont pris des vacances avec leur mémoire. D’autres n’ont pas évoqué cette grande figure par sectarisme. Le soleil de la pensée n’a pas beaucoup éclairé les consciences françaises. Une habitude !

    Quelques piqûres de rappel sont donc nécessaires. Autant de clairvoyance – prophétique, notamment – force l’admiration. Après avoir été incarcéré dans les goulags, puis exilé de son pays – l’Union soviétique qu’il ne confondait pas avec la Russie – durant de longues années, Soljenitsyne condamne le totalitarisme communisme avec vigueur et pertinence. En octobre 1970, le prix Nobel de littérature lui est attribué depuis Stockholm. Il ne peut s’y rendre, de peur que le KGB l’empêche de passer la frontière à son retour. Trois ans plus tard, il publie L’Archipel du goulag (1973). Un testament politique et historique d’où il ressort également que la souffrance humaine offerte à Dieu débouche sur la rédemption d’un point de vue spirituel. Soljenitsyne revient alors à la foi chrétienne de son baptême.

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  • Après les Mistral, les Rafale ?

    C’est officiel, le gouvernement indien l’a annoncé le 31 juillet : l’Inde abandonne l’appel d’offres remporté par le Rafale en 2012 qui portait sur l’achat de 126 avions du constructeur Dassault, dont 108 auraient été fabriqués en Inde. Il était en fait question de cet abandon depuis le 10 avril dernier, quand New Delhi avait décidé d’acheter 36 Rafale livrés depuis la France. Il semble d’ailleurs que cette acquisition ait aussi servi à négocier la sortie du contrat « MMRCA » sans pénalités pour l’Inde. Si certains, comme « Les Français Libres », un collectif de Français vivant en Russie qui ont lancé un appel publié le 3 août sur le site du Figaro, y voient une marque de défiance envers la France après l’annulation de la vente des navires Mistral à la Russie, côté indien il s’agit surtout d’un problème de coût.
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    En effet, la fabrication de 108 Rafale en Inde, du fait de la nécessité de mettre en place les chaînes de production et le réseau de sous-traitants, devait porter la facture pour l’Inde à 20 milliards de dollars au lieu des 12 prévus initialement, contre « seulement » 4 milliards pour les 36 Rafale « prêts à l’emploi » fabriqués en France. Autre pierre d’achoppement du contrat MMRCA, la société Dassault n’était pas prête à donner toutes les garanties demandées par le gouvernement indien pour un avion dont elle n’allait pas maîtriser elle-même toutes les étapes de fabrication.

    Les discussions traînaient donc, alors que l’Inde a un besoin urgent de ces nouveaux avions. L’armée de l’air indienne en voudrait même 20 de plus, mais, contraintes budgétaires obligent, elle ne les aura pas, ou en tout cas pas pour le moment. Elle compte donc sur les premières livraisons de Rafale d’ici à deux ans pour compléter ses escadrons. Il lui faudrait, d’après ses estimations, au moins 42 escadrons de 18 appareils chacun pour pouvoir faire face à un conflit simultané avec la Chine et le Pakistan, et elle n’en aura plus que 32 à la fin de l’année, avec l’abandon progressif de ses vieux MiG-21 et MiG-27 de fabrication soviétique.

    Or la Chine a, de son côté, beaucoup développé ses capacités de fabrication d’avions de chasse modernes, avec l’aide de la Russie. Une Russie qui est également le premier fournisseur d’armements et d’avions de chasse de l’Inde, avec laquelle elle développe un avion de chasse furtif de 5e génération. L’Inde n’a toutefois pas renoncé à construire elle-même une part importante de sa flotte, et un nouvel appel d’offres pourrait être lancé pour un nouveau contrat MMRCA portant sur 90 avions en remplacement du contrat qui n’a pas abouti avec Dassault, ainsi que l’annonçait le Times of India le 2 août. Tous les constructeurs qui avaient perdu la compétition face à l’avion français pourraient être à nouveau mis en concurrence.
    Outre ses avions de fabrication russe, l’armée de l’air indienne possède actuellement une cinquantaine de Mirage 2 000 français. Des Mirage 2 000 qui ont été particulièrement appréciés pour leurs performances dans le conflit des Kargil avec le Pakistan en 1999. L’Inde développe aussi son propre avion de chasse, le HAL Tejas, dont le premier exemplaire a été livré à son armée de l’air en janvier dernier.

    Olivier Bault

    http://fr.novopress.info/191212/apres-les-mistral-les-rafale/

  • 5eme vidéo sur le planning familial américain

    "C'étaient des jumeaux": Nouvelle vidéo montrant la dissection d'un bébé de 20 semaines pour récupérer des parties de son corps au Planning Familial :

    Michel Janva

  • FAILLITES RÉPUBLICAINES

    Par François Marcilhac 

    Pour ce dernier éditorial de l’année politique, nous aurions préféré pouvoir simplement souhaiter à ceux de nos lecteurs qui ne les auraient pas encore prises de bonnes vacances bien méritées ! Malheureusement, l’actualité ne nous en laisse pas le loisir.

     
    Ou, plutôt que l’actualité, car il faut toujours désigner les choses et les causes — c’est le même mot en latin — par leur nom : la république !

    Les « choses », ce sont, en l’occurrence, ces multiples faillites auxquelles nos compatriotes assistent en cette fin de mois de juillet. Les causes, quant à elles, se résument à une principale : la République, non seulement dans son incapacité à répondre aux enjeux de notre temps mais plus encore dans son incurie et son idéologie, qui sont à la source de nombreux problèmes.

    Tout d’abord la faillite bien concrète de dizaines de milliers d’éleveurs, confrontés à une baisse catastrophique des prix, qu’il s’agisse de la viande, ou encore du lait à la suite de la disparition des quotas. Comme l’a déclaré Périco Légasse au Figaro, ce 22 juillet, « la puissance financière de la grande distribution et sa collusion avec la classe politique conduisent au massacre économique et social que l’on constate quotidiennement. Nos gouvernants, de “droite” comme de “gauche” — tout cela ne veut plus rien dire — ont tellement peur d’aller dans le sens contraire de l’histoire, entendez celui des marchés financiers, en réglementant les pratiques commerciales abusives et déloyales, que la grande distribution dicte leur conduite aux pouvoirs publics. » Sans compter une politique européenne favorisant, notamment à travers la pratique des travailleurs détachés, une concurrence déloyale en matière de main d’œuvre qui profite essentiellement à l’Allemagne, sur fond d’une libéralisation des échanges que la signature promise, par l’Europe, du traité transatlantique ne fera qu’aggraver encore. C’est bien la destruction de l’agriculture française qui est délibérément recherchée tant par les instances européennes sous contrôle allemand que par les Etats-Unis — une agriculture française que le carcan européen étouffe depuis plusieurs décennies avec la complicité active des dirigeants français, au nom d’une politique agricole commune dont nos paysans ont été les dindons de la farce ! Ne les a-t-on pas forcés, pour mieux les asservir et les conduire à la faillite, à vivre non plus de leur travail mais de subventions versées avec une prétendue générosité par l’ « Europe » — mensonge éhonté puisque la France est contributrice nette du budget européen ? Le tout en imposant un modèle agricole qui empoisonne les terres et les paysans eux-mêmes ! Oui, la république a fomenté la faillite de l’agriculture française.

    Faillite, ensuite, des collectivités territoriales : Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France, a ainsi déclaré aux Echos le 26 juillet que de « un à cinq départements risquent de se déclarer en faillite d’ici à la fin de l’année si rien n’est fait. » Pourquoi ? Parce « l’Etat n’a pas compensé l’intégralité des versements que nous faisons pour son compte aux prestataires sociaux. Nous avons calculé qu’à fin juillet, le reste à charge cumulé pour les départements est de 8 milliards d’euros. » Joli tour de passe-passe d’une république qui ne « décentralise » apparemment que pour fuir ses responsabilités ! Et laisser les collectivités — par ailleurs trop contentes de s’instituer en féodalités politiques — dans l’incapacité de répondre à des contraintes financières décidées à Paris. Oui, la république est bien dans l’incapacité de faire vivre sainement les différents échelons administratifs tout simplement parce qu’elle a tué, dès l’origine, une organisation territoriale où l’économique, le culturel et le social peuvent se compléter harmonieusement. Il sera toujours possible de ponctionner le pays réel !

    Faillite également du « vivre-ensemble », cet OPNI (objet politique non identifié) dont l’incantation magique est proportionnelle à la dissolution de la société française. Là encore, la république est pleinement responsable d’un état de fait où les agressions au nom de préjugés barbares, étrangers à notre vieille civilisation chrétienne qui est la chair de notre identité nationale, deviennent monnaie courante — récemment encore dans un parc de Reims —, suscitées par une politique, elle aussi, menée conjointement depuis plusieurs décennies par nos gouvernants, de “droite” comme de “gauche”, puisque tout cela, en effet, ne veut plus rien dire. La justice et l’intérieur ont beau mentir effrontément pour dissimuler le caractère « culturel » de ces agressions : des Français de souche ou des immigrés pleinement assimilés en sont devenus les victimes quotidiennes. L’invasion migratoire, ordonnée par les instances européennes et que nos dirigeants organisent de manière préméditée, déstabilisent la société française en imposant la préférence étrangère. Il en est ainsi de la récente loi Cazeneuve sur les nouveaux droits des immigrés — de préférence en situation irrégulière : les chouchous des socialistes —, loi qui, en élargissant les procédures d’accès à la nationalité française, crée, selon le Républicain Guillaume Larrivé, « une sorte de régime du droit du sol hors sol ». Mais les Républicains — ex-UMP — sont-ils les mieux placés pour dénoncer une politique qu’ils ont eux-mêmes allègrement pratiquée lorsqu’ils étaient au pouvoir ? Et comment Sarkozy, qui fut le champion du déferlement migratoire durant cinq ans et le serait encore s’il revenait au pouvoir, ose-t-il déclarer vouloir remettre en cause Schengen ? Assez de mensonges !

    Faillites et mensonges, également, s’agissant de l’école, que nos gouvernants, de “droite” comme de “gauche”, puisque, là encore, tout cela ne veut plus rien dire, se sont ingéniés à détruire pour mieux couper les Français de leurs racines et empêcher les néonationaux de les acquérir, en vue de favoriser la dissolution de l’identité nationale, l’idéologie pédagogiste, partagée par toute la classe politique républicaine, continuant parallèlement son travail de sape de la transmission des savoirs.

    Oui, c’est avec la conscience de ces multiples faillites, dont la liste est loin d’être exhaustive, et de ces mensonges éhontés d’un pays légal sans vergogne, que les patriotes doivent partir en vacances. Pour nourrir leur détermination. Et recouvrer leurs forces. Toutes leurs forces. Car dès la rentrée le pays en aura besoin !  

    L’AF 2000

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/