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  • Avertissement avant fermeture

    Avertissons les clandestins : mesdames, messieurs, le pays sera bientôt à vous, mais ce paradis né de notre volonté deviendra aussi une friche.

    L’Histoire regorge de ces peuples fuyant la misère et la guerre, et poussant devant eux les peuples autochtones à fuir à leur tour. Nous pensions ne plus avoir à vivre de telles migrations. Voilà que, cette fois, notre porte est enfoncée. Et le pire, le plus désagréable, c’est que nous avons les moyens de refouler ces populations, mais que l’ennemi, le plus ardent à nous voir disparaître par la fuite, la mort ou la noyade dans le mélange avec l’envahisseur, le pire ennemi n’est pas devant nous, mais derrière, dans notre dos, dans nos médias, dans nos oreilles et nos yeux.

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  • Allemagne – Le peuple manifeste sa colère contre l’ouverture de foyers pour immigrés – Vidéo à Heidenau

    Les Allemands sont de plus en plus outrés par l’arrivée massive et incessante d’immigrés illégaux et par les moyens mis en œuvre par les autorités allemandes pour les accueillir et les loger. L’Allemagne a prévu d’accueillir 800.000 nouveaux immigrés au cours de l’année 2015, soit bien plus que le nombre d’enfants qui naîtront en Allemagne durant cette année !

    Dans de nombreuses villes, des manifestations de protestation éclatent devant les foyers destinés à loger les immigrés.

    Voici une vidéo des heurts entre policiers et manifestants allemands en colère contre l’ouverture d’un foyer pour immigrés à Heidenau. Plus d’un millier d’Allemands, dont des mères de famille venues avec leurs enfants, ont scandé « Non au déferlement des réfugiés ! » avant que débutent de violents incidents.

    http://www.medias-presse.info/allemagne-le-peuple-manifeste-sa-colere-contre-louverture-de-foyers-pour-immigres-video-a-heidenau/37425

  • À Marennes, les frondeurs entendent mettre la pression sur le PS

    Avant les journées de rentrée de l'ancienne motion B, jeudi et vendredi prochains, les frondeurs pressent l'exécutif d'agir, entre autres, sur la réorientation du pacte de responsabilité vers les ménages et les collectivités locales.

    «C'est la rentrée de la dernière chance.» Avant l'université d'été du PS de La Rochelle (28 au 30 août) et la rentrée parlementaire, le député socialiste de la Nièvre Christian Paul et ses collègues frondeurs veulent maintenir la pression sur le gouvernement et le parti. Jeudi et vendredi prochains, ils seront réunis à Marennes (Charente-Maritime), non loin de La Rochelle, pour les journées de rentrée de l'ancienne motion B, qui avait obtenu 30 % lors du congrès PS de Poitiers.

    «Il reste 20 mois avant 2017 et un budget plein, rappelle Christian Paul. Ce qui peut être engagé doit l'être dans les prochaines semaines, que ce soit pour le budget ou d'autres initiatives qu'il faut prendre au plan européen», déclare le frondeur. Surtout, c'est sur la question de la réorientation d'une partie du pacte de responsabilité vers les ménages et les collectivités locales que l'aile gauche du PS et les frondeurs pressent l'exécutif d'agir, après l'adoption le 27 juillet du rapport de la commission budget lors d'un bureau national du parti.

    Rappelant que le PS avait fait «des choix très clairs qui appellent à un bilan et une réorientation du pacte de responsabilité», Christian Paul met en garde: «Si le gouvernement s'assoit sur ça, ce sera un “crash test” pour lui.» «Je ne m'imagine pas voter un budget qui se dirigerait à 180 degrés de ce que le PS a clairement énoncé il y a un mois», prévient-il. «Le courage politique, c'est de faire tout de suite le bilan du pacte de responsabilité et le réorienter», estime-t-il par ailleurs, soulignant que le gouvernement doit «montrer que le PS est respecté» et «ne pas occulter les choix du congrès».

    Autre critique formulée par les frondeurs: l'absence de «grandes réformes» lors du quinquennat, notamment la «grande réforme fiscale», la réforme de la sécurité sociale professionnelle ou celle de «l'égalité des territoires», liste Christian Paul.

    «Il y a une panne des ambitions réformatrices. C'est du réformisme de faible intensité», déplore-t-il. Pour le député de la Nièvre, un autre sujet de mécontentement existe: les migrants. «Les politiques menées ne sont pas à la hauteur du drame et du phénomène», affirme-t-il.

    À Marennes, où les frondeurs entendent donner le ton de l'université du PS de La Rochelle, deux sujets animeront les débats devant plus de 400 personnes attendues: «Comment les gauches se réinventent en Europe?», avec la présence de représentants de Syriza (Grèce), de Podemos (Espagne) et du SPD allemand, et «donner de la substance à cette alternative que nous sommes en train de construire».

    «La grande gauche»

    Son courant «a vocation à se consolider», prévient Christian Paul, alors que plusieurs composantes de l'aile gauche du parti (Maintenant la gauche, Un monde d'avance…) s'étaient réunies dans le cadre du congrès de Poitiers face à la motion gouvernementale portée par Jean-Christophe Cambadélis. «On a appris à travailler ensemble», se félicite Christian Paul.

    Pas question de quitter le PS, comme l'avait fait le député du Morbihan Philippe Noguès en juin dernier, alors que d'autres parlementaires s'interrogent sur la nécessité ou non de rester: les frondeurs et la gauche du PS veulent peser de l'intérieur tout en créant des passerelles avec d'autres responsables et partis de gauche.

    «La grande gauche, c'est une nécessité politique absolue», estime Christian Paul. Pour la prochaine présidentielle, et même au-delà.

    Julien Chabrout

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuupFVEllFpvETKwFZ.shtml

  • Corse : Les énigmes du trésor romain

    En 1985, trois pêcheurs d’oursins découvrent des pièces d’or romaines alors qu’ils nagent dans les eaux d’un golfe corse. Rapidement, des pillards, parmi lesquels des numismates, des voyous et même quelques nationalistes corses, grappillent leur part du butin… Une enquête haletante où se croisent archéologues, policiers et trafiquants.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Les causes occultées de l'insécurité : immigration, déresponsabilisation, enflure de l'ego

    Les statistiques montrent que le nombre de crimes et délits vers 1946 était de 1,5 millions. Ce chiffre est resté stable pendant des années et s’est mis à augmenter à partir de 1968. Il n’a alors cessé de croître pour atteindre 4,5 millions de crimes et délits aujourd’hui. La montée du crime est un indicateur important du phénomène de « décivilisation » qui atteint aujourd’hui l’Occident.
    Officiellement, on parle d’insécurité plutôt que de criminalité car la pensée technocratique des oligarques est toujours tournée vers les causes matérielles et formelles des phénomènes. On préfère ne pas évoquer la responsabilité des hommes (cause motrice) et ne pas s’interroger sur les finalités de la société (cause finale).

    Le rôle néfaste de l’immigration

    Les causes matérielles sont le chômage, les revenus insuffisants, l’urbanisme inhumain des banlieues : ces causes de la délinquance jouent un rôle mais à notre avis, c’est mineur. J’ai été député de Calais, ville où le chômage était considérable et l’urbanisme catastrophique : pourtant, le taux de violence urbaine était très faible. L’une des raisons était l’absence d’immigration. L’immigration est un facteur important de la criminalité et de la délinquance : il n’est que de visiter une prison pour s’en rendre compte. Les prisons sont d’ailleurs un des lieux où l’administration organise volontairement la ségrégation entre les races et les ethnies. Mettre un noir dans un quartier arabe ou un chinois parmi les noirs est en effet extrêmement dangereux pour l’intrus « ethnique ». Plus généralement, le déracinement est un facteur de délinquance. L’enracinement dans la famille, le métier, la patrie est responsabilisant. Car la criminalité est liée à la déresponsabilisation des individus.

    La déresponsabilisation des individus

    Le pourcentage d’individus immoraux a tendance à croître aux deux extrémités de l’échelle sociale. Comme dans un verre de vin nouveau, la lie tombe au fonds et l’écume monte à la surface. Aristote avait déjà noté que la moralité était plus répandue dans les classes moyennes. Les très pauvres, pas uniquement en argent mais aussi en capital éducatif, ont plus de chances de devenir délinquant. Les très riches peuvent perdre le sens des responsabilités et certains prendre des habitudes criminelles : on a cité souvent les oligarques russes du temps de Boris Eltsine mais les Russes n’ont pas du tout le monopole de ce phénomène. Madoff ou les dirigeants d’Enron sont des américains. DSK est un français. C’est pourquoi la loi doit mettre les hommes en situation de responsabilité. L’endettement délirant de certains Etats en Europe et aux USA est le produit de décisions humaines, à n’en pas douter. Les responsables furent souvent des banquiers managers qui jouent avec l’argent des autres (ils ne sont pas propriétaires des banques) et surtout des hommes politiques soucieux de faire des cadeaux catégoriels pour se faire réélire. Tant que les hommes politiques ne seront pas obligés de rendre des comptes au peuple par des référendums d’initiative populaire, le danger sera présent.

    L’enflure de l’ego

    La civilisation post-chrétienne dans laquelle nous vivons se caractérise par l’enflure de l’ego individuel. Les régulateurs sociaux de la religion (l’amour d’autrui) et du dévouement patriotique (le sacrifice de soi) ont perdu beaucoup de leur importance. Or, l’homme n’est pas naturellement bon. Les phrénologues, spécialistes du cerveau humain, montre que nous avons trois cerveaux en un seul : le paléo cortex ou cerveau primitif ou reptilien guide nos instincts de base : agressivité, sexualité, nutrition, notamment. Le cortex intermédiaire, propre aux mammifères, guide notre vie affective et sentimentale. Il est le siège aussi de notre personnalité. Le néo-cortex, dont le grand développement est lié à l’hominisation, correspond à la raison abstraite. La civilisation contemporaine cherche en permanence des raisons pour justifier ses instincts barbares au détriment du cerveau affectif. On peut distinguer entre la sauvagerie (alliance du cerveau reptilien et du cerveau affectif) et la barbarie (alliance du cerveau reptilien et du cerveau rationnel). Heidegger évoque cette dernière combinaison dans son livre « Essais et conférences ». Pour combattre ces dérives, il faut sans doute tenter de réintroduire de la spiritualité dans la société, comme le font, de façon différente, la Suisse ou la Russie.

    Le laxisme législatif et judiciaire

    Il est évident que la criminalité est liée au sentiment de l’impunité. L’efficacité d’un bon système répressif (comme à Singapour) ne peut pas être sérieusement contestée. Mais l’oligarchie, notamment médiatique, qui ne vit pas quotidiennement les ravages de la délinquance généralisée parce qu’elle vit dans les beaux quartiers, n’a pas la « vérité existentielle » sur le sujet. C’est pourquoi, là où la démocratie directe existe, les référendums modifient les lois dans le sens d’une répression plus efficace du crime. En l’absence de démocratie directe, ce sont souvent les militaires qui rétablissent l’ordre compromis par les politiques : voir les exemples, certes différents, de Poutine ou du général De Gaulle (voir de Franco). 
    L’Occident, et notamment la France, souffrent d’une montée de l’insécurité. Les oligarques qui ne vivent pas celle-ci en raison de leurs privilèges, penchent pour le laxisme. Le rétablissement de l’ordre suppose donc la réduction de leur pouvoir. Socialement, cela passe par un rôle plus important des catégories sociales « héroïque » c’est-à-dire dévouées au bien commun, comme l’armée ou le clergé, politiquement, cela passe par l’instauration de la démocratie directe.

    Yvan Blot , 7/11/2011

    Conférence d’Agir pour la démocratie directe sur : La France et le gouffre de l’insécurité : la montée du crime en Occident 
    Le lundi 21 novembre 2011 à 19H 30 
    A l’Hôtel Néva 14, rue Brey – 75017 PARIS (près de l’Etoile)

    Voir aussiInsécurité : la fuite vers la technologie

     

  • Une dent humaine vieille d’environ 550.000 ans découverte à Tautavel

    Incroyable découverte à Tautavel dans les Pyrénées-Orientales. Ou comment une dent peut changer le cours de la préhistoire. Un reste humain 100.000 ans plus vieux que l’Homme de Tautavel vient d’être mis au jour. Une dent qui bouleverse les connaissances sur l’être humain.

    Cette dent est le reste humain le plus ancien de France. L’incisive avoisinerait les 550.000 ans. Soit 100.000 ans de plus que l’homme de Tautavel.

    Ce sont des étudiants en archéologie qui ont fait la découverte. Ils sont inscrits au chantier de fouilles de la Caune de l’Arago à Tautavel, au Nord-ouest de Perpignan.

    Ce vestige est rare en Europe. Il va permettre de mieux connaître les habitants précédents l’Homme de Néandertal.

    Le site préhistorique de Tautavel n’a pas fini de livrer tous ces secrets. Depuis 51 ans, les fouilles organisées tous les ans ont permis la découverte de 600.000 vestiges du quotidien de nos ancêtres.

    Source

    http://www.fdesouche.com/631537-une-dent-humaine-vieille-denviron-550-000-ans-decouverte-tautavel

  • ‘La mort est une illusion’ elle n’existe pas telle que nous la concevons

    Le scientifique nord-américain de la Wake Forest School of Medicine de Caroline du Nord, Roberto Lanza, affirme détenir des preuves définitives qui démontrent que la vie après la mort existe bel et bien. Lanza estime, en outre, que la mort, d’une certaine manière, n’existe pas telle que nous la concevons.

    Après la mort de son vieil ami Michel Besso, Albert Einstein dit : « Voilà qu’il m’a précédé de peu, en quittant ce monde étrange. Cela ne signifie rien. Pour nous, physiciens dans l’âme, cette séparation entre passé, présent et avenir, ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle ». De nouvelles preuves suggèrent qu’Einstein avait raison, déclare Roberto Lanza dans un billet publié sur son site et cité par le quotidien britannique The Independent.

     

    Pour Roberto Lanza, il existe bien une vie après la mort et les preuves se trouvent dans la physique quantique, principalement dans le biocentrisme. Selon le scientifique, le concept de mort n’est que le simple fruit de notre conscience. « La mort n’est qu’une illusion ». « Nous croyons à la mort parce que l’on nous a appris que nous mourions ».

    Pour le biocentrisme, l’univers existe seulement parce que l’individu a conscience de celui-ci – la vie et la biologie sont au cœur de cette réalité – et crée à son tour cet univers. L’univers en lui-même ne crée pas la vie. Cette théorie s’applique également aux concepts de temps et d’espace qui sont, selon Lanza, « tout simplement des instruments de notre imagination ».

    Le concept de mort tel que nous le connaissons ne peut exister dans un sens réel et il n’y a pas de véritables frontières pour définir celui-ci. « L’idée de mort n’existe que dans nos esprits et nous y croyons parce que nous l’associons a notre corps physique et que nous savons que celui-ci est amené à disparaître  », estime Lanza. Le biocentrisme, pour Lanza, se rapproche de la théorie, développée par la physique théorique, selon laquelle il existe plusieurs univers parallèles. Ainsi, tout ce qui pourrait avoir lieu maintenant est supposé se produire en même temps au sein de multiples univers, explique Lanza. Une fois que nous commençons à remettre en question nos concepts du temps et de la conscience, les alternatives sont énormes et celles-ci pourraient altérer la vision du monde que nous avons depuis le 15e siècle.

    La mort est une illusion 

    Pour illustrer sa théorie, Lanza a recours à l’expérience physique des fentes de Young. Cette expérience fut réalisée pour la première fois par Thomas Young en 1801. Elle illustre la dualité onde-particule et prouve que le comportement d’une particule peut être modifié par la perception qu’une personne a de lui. Les interférences montrent que la matière présente un comportement ondulatoire, mais la façon dont elles sont détectées montre son comportement particulaire. En d’autres mots, lorsque les scientifiques observent la manière dont une particule passe à travers deux fentes, celle-ci agit comme une balle qui traverse une fente unique, dans l’une ou dans l’autre. Lorsqu’il n’y a pas d’observation, la particule peut passer à travers deux fentes en même temps.

    Les scientifiques estiment que l’expérience des fentes de Young prouve que les particules peuvent agir comme deux entités distinctes dans le même temps, ce qui permet de contester les idées acceptées de longue date relative au temps et à la perception. « Comment une particule peut-elle changer son comportement selon qu’on la regarde ou pas ? », s’interroge Lanza. « La réponse est simple : la réalité est un processus qui implique votre conscience ».

    « Le ciel que nous observons est bleu mais les cellules de notre cerveau pourraient être modifiées de façon à ce que le ciel soit perçu comme vert ou rouge. Avec un peu de génie génétique, nous pourrions probablement faire en sorte que tout ce qui est rouge vibre ou fasse du bruit. Vous pensez que le ciel est clair mais si les circuits de votre cerveau sont modifiés, il pourrait apparaître sombre. Bref, ce que vous voyez maintenant ne pourrait être présent sans votre conscience », explique encore le scientifique.

    Comment cette théorie peut-elle affecter la vie après la mort ? Robert Lanza précise : « Lorsque nous mourrons, notre vie devient une fleur vivace qui recommence à fleurir dans le multivers (ensemble de tous les univers possibles). La vie est une aventure qui transcende notre façon de penser linéaire. Lorsque nous mourrons, cela ne se produit pas dans une matrice aléatoire telle une boule de billard mais au sein de la matrice incontournable de la vie ».

     

    « Il existe un nombre infini d’univers et tout ce qui pourrait arriver se produit dans un univers. La mort n’existe pas au sens réel dans ces scénarios. Tous les univers possibles existent simultanément, indépendamment de ce qui se passe dans l’un d’eux ». « La mort n’existe pas dans un espace spatio-temporel. L’immortalité ne signifie pas une existence perpétuelle dans le temps mais réside  entièrement hors du temps », expliquait en 2011 Roberto Lanza dans la revue Psychology Today.

     Esprit Science Métaphysiques

    http://www.fdesouche.com/372945-la-mort-est-une-illusion-elle-nexiste-pas-telle-que-nous-la-concevons#more-372945

  • « Le Siècle de 1914 / Utopies, guerres et révolutions en Europe au XXe siècle » par Dominique Venner

    La réputation d'historien de Dominique Venner n'est plus à faire. Ainsi que l'écrit son éditeur, ses nombreux livres sur la Résistance, la Collaboration, le Baltikum, les révolutions fascistes, la guerre civile russe, l'Armée rouge ou le terrorisme l'ont fait connaître pour l'ampleur et la profondeur de ses vues. On sait qu'il dirige aussi « La Nouvelle Revue d'histoire (NRH) ».
    Le prisme large de son érudition historique appliquée à toute l'Europe le désignait mieux qu'un autre pour écrire cette immense fresque du XXe siècle européen et de ses multiples tragédies. Relater en 400 pages, de façon claire et pratiquement exhaustive, les bouleversements historiques, politiques, idéologiques et militaires du siècle était une gageure. Tenant le pari, Dominique Venner montre notamment que l'histoire véritable des années 1920 et 1930 n'a vraiment rien à voir avec ce que l'on a raconté après la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi, par exemple, des esprits aussi éminents que Carl Schmitt ou Martin Heidegger se sont-ils ralliés quelque temps au IIIe Reich naissant (époque où l'Association des rabbins allemands proclamait aussi son ralliement), alors qu'Oswald Spengler ou Ernst Jünger, bien que nationalistes allemands, furent d'emblée hostiles ? L'analyse fouillée qu'en fait Venner éclaire mieux la nature du IIIe Reich que des bibliothèques entières de livres vaseux consacrés au sujet. 
    Ainsi que l'écrit un commentaire récent : « Sur la Russie, l'Allemagne, l'Italie et même l'Espagne, le livre de Dominique Venner est un monument de savoir et un chef-d'œuvre de pédagogie. Il se lit – ou plutôt s'avale – d'un trait. Dominique Venner sait aller droit à l'essentiel. Il nous offre des textes clefs (par exemple, cette lettre de 1927 dans laquelle Churchill dit son admiration pour Mussolini). Il excelle à mettre les nuances que l'enseignement en noir et blanc de l'histoire officielle nous avait fait oublier (en soulignant, par exemple, le “classicisme” de Mussolini et ses conflits avec Hitler). » 
    L'une des thèses de Dominique Venner est que l'histoire véritable du siècle a été dérobée aux Européens par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, celle-ci n'étant jamais que le prolongement de la nouvelle guerre de Trente Ans commencée en 1914. Dans cet essai ambitieux, il entend donc restituer la réalité de cette histoire. 
    Première observation, il faut le dire, inattendue : avant 1914 rayonnait sur le continent un ordre européen spécifique et en bonne forme. A l'exclusion de la République française, secouée de remous, l'Europe était charpentée par des monarchies et des aristocraties modernes et dynamiques que la Première Guerre mondiale a détruites. Sur leurs décombres ont surgi les révolutions des années 1920 et 1930. Cependant, après de réelles tentatives de renouvellement de l'ordre rompu, ces révolutions sorties de la plèbe et des tranchées ont finalement aggravé les facteurs de décomposition qui avaient conduit à la catastrophe de 1914. Dominique Venner désigne notamment les nationalismes agressifs liés à la démocratisation de la vie publique, ainsi que la volonté de puissance technicienne, portée à un niveau destructeur jamais vu au cours de la Seconde Guerre mondiale. 
    La critique tout à fait nouvelle des grands systèmes idéologiques du XXe siècle, démocratisme américain, bolchevisme soviétique, fascisme italien et national-socialisme allemand, déplace l'angle de vue sous lequel on n'a cessé de lire le passé récent. Venner montre en quoi les révolutions des années 1920 et 1930, en dépit des espoirs parfois placés en elles, furent des impasses étrangères à l'authentique et longue tradition politique européenne. Ce regard libérateur replace l'Europe dans sa véritable trajectoire historique, ouvrant des perspectives neuves pour l'avenir. 
    Polémia, 30/07/06
    Dominique Venner, « Le Siècle de 1914 / Utopies, guerres et révolutions en Europe au XXe siècle », Pygmalion, 400 p., 22,50 euros.

    http://archives.polemia.com/article.php?id=1309

  • Les profiteurs de la crise grecque.

    Cet été qui n'est pas encore achevé fut celui des révélations et de la fin des illusions européennes, comme le souligne avec force Jean-Pierre Chevènement dans le dernier numéro de Marianne, et c'est la Grèce qui a supporté, mal et bien malgré elle, le poids de celles-ci : le revirement de M. Tsipras, salué comme une « victoire du bon sens » par les gouvernements européens (en particulier par l'ancien trostkiste Michel Sapin, actuel ministre français des finances), ce qui en dit long sur le cynisme ou l'aveuglement des oligarchies contemporaines, n'a pas sauvé la Grèce et encore moins les travailleurs et retraités grecs. Il a juste permis aux États de la zone euro de « sauver leur mise » et, surtout, montré le caractère « obligatoire » (dictatorial, diraient certains...) d'une Europe plus mondialisée qu'européenne, c'est-à-dire d'une Europe dans laquelle aucune alternative au libéralisme économique n'est autorisée, ni « socialiste » ni sociale tout simplement : « l'Europe sociale n'aura pas lieu », pourrait-on dire aujourd'hui sans trop de crainte d'être démenti, malheureusement d'ailleurs, par les réalités.

    Dans une crise, il y a certes des perdants, et nous les reconnaissons : les Grecs et, plus généralement, les peuples au sens large mais aussi et surtout au sens des classes populaires. Il y en aura d'autres dans les temps qui viennent, et la sévérité de l'Union européenne et de l'Allemagne pourra sans doute trouver à s'exprimer à l'égard de la France en 2017, pendant et, surtout, après l'élection présidentielle : nous en reparlerons ! Mais il y a aussi des gagnants : est-ce l'Allemagne, par exemple, qui a imposé son « ordolibéralisme » et menace toujours de mettre la Grèce hors de la zone euro, alors même que rien ne l'y autorise dans les traités ? Sans doute, en fait : les privatisations qui reprennent en Grèce ces jours-ci après six mois de suspension semblent bien le confirmer, avec l'achat, pour un prix fort intéressant (voire mieux encore...), de quatorze aéroports de Grèce (sur trente-neuf), mais aussi avec les 100 milliards d'économies budgétaires évoquées par Joseph Macé-Scaron dans son éditorial de Marianne (édition du 14 au 20 août 2015), citant une étude de l'Institut Leibniz d'études et de recherches économiques, publiée le 10 août... « En effet, la peur du « Grexit » a précipité les investisseurs vers ce qu'ils considèrent comme le plus sûr : les obligations de l’État allemand. Ce faisant, les taux d'intérêt réels auxquels l'Allemagne emprunte sont inférieurs à 0 %. Voilà pourquoi « ces économies dépassent le coût engendré par la crise, et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette, commentent les économistes. L'Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise grecque. » ».

    Mais cette victoire allemande pourrait bien se retourner contre elle : en effet, le FMI, contributeur important au prochain plan de sauvetage de la Grèce, demande instamment à l'Allemagne et aux autres pays de la zone euro de considérer sérieusement une forte réduction de la dette grecque, sous peine de ne pas participer lui-même au plan prévu... Ce bras de fer entre le FMI et principalement l'Allemagne montre bien les limites d'un système devenu fou, qui ne sait plus comment arrêter la folle mécanique de l'endettement des sociétés inscrites dans une mondialisation qui prend la tournure d'une guerre économique de tous contre tous !

    Tout le monde sait que la Grèce ne pourra rembourser une dette qui continue de se creuser un peu plus chaque jour, et que le troisième plan d'aide a peu de chances de succès, à l'image et à la suite des deux précédents, ce que souligne Le Monde dans son édition du mardi 18 août, mais qu'importe, semblent dire les institutions et les gouvernements de l'Union, pourvu que l'on fasse définitivement passer à la Grèce l'envie de résister aux oukases de cette Europe punitive qui a, pourtant, échoué à tenir ses promesses économiques des années 1990-2000, et que l'on fasse bien passer le message à tous ceux qui pouvaient espérer un autre destin que celui de cette Europe-là ! « La Grèce paiera ! », continuent de clamer les plus fervents des européistes, furieux des résistances de plus en plus fortes des classes populaires de l'Europe réelle. Mais l'avenir risque bien de ne pas exactement confirmer ce pronostic martelé avec tant de vigueur...

    Le système financier et économique de la zone euro est dans une impasse : il est plus que temps de repenser l'économie, non plus sur les seuls principes de l'individualisme et du profit démesuré, du libre Marché et de la concurrence sauvage, mais sur ceux de la dignité des personnes et du Bien commun. En somme, civiliser l'économie pour la sortir de son ensauvagement contemporain et nous en préserver ! Rude et vaste tâche...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Ces milliers d'immigrants aux portes (ouvertes) de Schengen

    Image extraite d'un drone (vidéo ici) ou l'on voit tous ces immigrants amassés à un poste frontière grec proche de la Macédoine. L'objectif : le nord de l'Europe.

    Dro

    Et on apprend à l'instant (source BFM ici) : 

    Lahire